Julien Fournier

[FM17]

Télésup ...

[FM17]

qu'a-t-il fait avant ce week-end ???

je l ai vu au supermarché vendredi vers 11h....

[argueti]

Fournier vers la sortie

Revenu au premier plan le 27 janvier en attendant que la vente du club soit conclue, le PDG devrait quitter son poste lors de l’AG de mercredi.

Dominique Pignatelli, actionnaire minoritaire et partie prenante dans le dossier alsacien de rachat du Racing, le disait mardi soir à la sortie du conseil d’administration (« L’Alsace » du 10 février). « J’ai le sentiment d’avoir assisté à une passe d’armes entre Christophe Cornelie (directeur général délégué) et Julien Fournier. Ça laisse planer un doute sur le maintien de ce dernier à la présidence si la vente du club échoue ou n’est pas conclue avant l’AG du mercredi 17 février. »

Aujourd’hui, le doute n’est plus guère permis. Jamais vraiment éteint, le torchon semble brûler à nouveau entre Julien Fournier et l’équipe d’Alain Fontenla. La sortie médiatique de Cornelie sitôt le CA du 9 février le suggérait déjà : « Julien Fournier s’est présenté comme le sauveur, mais j’avais pris mes précautions et nous sommes retombés sur nos pieds. »

« Cornelie a été un peu discourtois »

Ce soir-là, le PDG s’était abstenu de tout commentaire. Une semaine plus tôt pourtant, après une fin de mercato agitée au cours de laquelle il avait fait annuler le prêt au RCS du Ghanéen Gladson Awako, il avait dédouané de toute responsabilité Cornelie, qui, en son absence, l’avait validé en usant de son nouveau pouvoir de signature. « Christophe Cornelie, qui avait signé le prêt la semaine passée, est de bonne foi », avait alors insisté l’ex-secrétaire général de l’OM, « Il a juste accepté par méconnaissance complète du football. »

A l’évidence, Cornelie a rompu mardi leur pacte implicite de non-agression. Silencieux depuis, J. Fournier a répondu au téléphone hier. Sa version de l’épisode en dit long sur son désappointement. « On m’a reproché à mots couverts d’avoir organisé ce CA pour révéler aux administrateurs tout ce qui avait pu se passer en fin de mercato. Je considère qu’ils ont un droit d’information et je n’ai rien à leur cacher. J’avais, dans la journée, dit à Cornelie que je prendrais la parole à titre préliminaire pour le dédouaner, parce que je reste convaincu qu’il a agi de bonne foi, même s’il a été très imprudent. C’est peu dire que j’ai été surpris de ses attaques à mon encontre devant le CA. Pourtant, quand je suis revenu le 27 janvier, il était dans ses petits souliers. Ce qu’il a fait ensuite est un peu discourtois. Je n’ai pas été habitué à travailler comme ça. Moi, à chaque fois que j’ai jugé utile de m’exprimer dans la presse pour faire bouger les choses, je n’ai fait que répéter ce dont j’avais auparavant alerté l’actionnaire majoritaire. Je n’ai jamais rien fait dans son dos. Je suis resté droit dans mes bottes. »

Au lendemain de « l’incident » avec Cornelie, le PDG s’est d’ailleurs entretenu avec A. Fontenla. Les deux parties ne se sont visiblement pas rapprochées (Ndlr : voir l’entretien détaillé avec Julien Fournier ci-contre). La séparation paraît même inéluctable. Dans 48 heures, l’assemblée générale de la SASP Racing devrait lever le voile. Même si la vente n’est pas formalisée après-demain ( « Nous devrions tout de même faire ce jour-là une offre dont les grandes lignes seront tracées », annonce Henri Ancel), Fournier n’a pas l’intention de demander un report. « Fontenla, Jafar Hilali et les autres doivent se poser les vraies questions, savoir ce qu’ils veulent faire et avec qui. Il serait bon que contrairement à la dernière AG, l’actionnaire majoritaire soit là, pas seulement son représentant (Ndlr : Cornelie) et les minoritaires. J’espère qu’il en sera ainsi. »

« Pas une girouette »

Julien Fournier, la rumeur de votre départ mercredi ne fait qu’enfler. Est-elle justifiée ?

Alain Fontenla connaît mon état d’esprit et ma situation. Dans tout club, un président a un mandat et des prérogatives définis. Il est jugé sur un objectif qu’on lui donne, avec les moyens qu’on met à sa disposition. Si Alain Fontenla n’est pas prêt à travailler dans ce schéma, qu’il en tire les conclusions. Ce que je dis là n’est pas lié à ma personne. Mais je ne veux surtout pas apparaître comme une marionnette ou une girouette, qui vient, part, revient, puis repart quand ça lui chante. La girouette, ce n’est pas moi. Ce n’est pas moi qui ai annoncé mon licenciement à la DNCG, mis en place Luc Dayan avant de le retirer du circuit, puis de l’y remettre.

Pourquoi avoir accepté de revenir le 27 janvier ?

Pour des choses importantes. Après avoir été évincé presque un mois, j’ai dû assurer la gestion du club durant les 3-4 jours qui ont précédé la fin du mercato d’hiver. D’un point de vue strictement administratif et financier, je sais que j’ai fait mon boulot, dans l’intérêt du club. Sur cette courte période, je n’ai servi que de pare-feu. J’ai fait du bricolage pour donner à Pascal (Janin) l’attaquant qu’il réclamait. Si je n’étais pas revenu, le club serait très mal financièrement. Car on parle là d’abus de biens sociaux caractérisé. J’ai évité que le club n’explose de l’intérieur. Ma modeste contribution se situe là, dans la parade apportée à une situation délicate plus que dans la construction. Depuis que je suis arrivé, avec tout ce qui s’est passé, je reconnais que je n’ai pas pu apporter de plus-value. Je suis dans la peau d’un PDG dont on a peu à peu rogné les prérogatives.

Votre récente passe d’armes avec Christophe Cornelie semble avoir laissé des traces…

J’ai toujours dit que je peux travailler avec quelqu’un s’il y a du respect mutuel. Mais si je me fais marcher dessus, ça devient plus difficile. Les gens prennent parfois ma politesse et ma bonne éducation pour de la faiblesse. Ils se trompent. Je répète que mon cas n’a que peu d’importance. Autant on peut s’affronter sur le plan professionnel, autant on peut avoir des comportements humains empreints de dignité. Mais dans tous les cas, entre un actionnaire ou un pool d’actionnaires d’un côté et un PDG de l’autre, il doit exister un minimum de confiance.

[supppourtjs]

Cornélie president, il connait quoi au milieu du foot celui là

[Tenor]

Rien je pense

[télésupporteur]

donc il apprendra sans avoir de défaut au départ

[raphou96]

Au revoir président

[télésupporteur]

et papin ne viendra pas entraîner le racing

[fan_racing]

Nous ne pouvions raisonnablement pas conserver Fournier : il était compétent ...

[supppourtjs]

Très juste.