Jacky Kientz

[Hans]

Ginestet n'est plus vendeur (Kientz)

Les position se raidissent à  Strasbourg entre Philippe Ginestet et Jacky Kientz, c'est-à -dire l'actionnaire principal du club* et l'ancien président qui était prêt à  prendre la tête d'un dossier de reprise. Surpris d'avoir été comparé à  un «Kachkar-bis», celui-ci nous a fait savoir, lundi, que M. Ginestet ne lui avait «jamais demandé de garanties bancaires», mais qu'il avait tout simplement décidé de faire machine arrière et de ne plus vendre ses parts. «Mais qu'il l'assume, s'il a changé d'avis, au lieu d'inventer des choses», demande M. Kientz.

« Nous n'avions pas les moyens de connaître la valeur du club »

«J'ai eu avec M. Ginestet huit à  dix rendez-vous physiques ou téléphoniques qui se sont très bien passés, entre le 3 juin et le 22 juillet, nous raconte Jacky Kientz. Il n'était pas question de garanties, il était question d'une lettre de sa part qui m'aurait octroyé une période d'exclusivité pour étudier la faisabilité du dossier. Il m'a ensuite demandé de me rapprocher d'un actionnaire minoritaire (NDLR, Robert Lohr), prétextant un problème. C'était simplement pour ne pas me dire qu'il ne voulait pus vendre. J'aurais dû avoir cette lettre le 24 et tous les éléments chiffrés le 31 juillet. Comment pouvait-il être question de garanties bancaires ? Nous n'avions même pas les moyens de connaître la valeur du club».

Pas de dîner vendredi soir

Mandaté par des investisseurs, certains suisses et allemands, Jacky Kientz , président entre janvier 1990 et septembre 1992, nie tout idée de complot et d'association avec Gilbert Gress pour faire tomber M. Ginestet. «Dire que j'ai dîné avec lui vendredi, c'est archi faux. Je l'ai rencontré cinq minutes après le match (1-2 contre Châteauroux). Ce n'était pas joyeux, j'y suis allé pour le consoler. Leonard Specht (le président) était à  côté de moi. Ensuite, je suis rentré chez moi.» Le feuilleton de l'été continuera mercredi avec un conseil d'administration du Racing, dont on peut attendre quelques secousses. Le retour de Philippe Ginestet à  la présidence ou la mise à  l'écart de Gilbert Gress, par exemple. - Cé. Ro.

[Keating]

Jacky Kientz : « J'avais offert 4 millions »

Candidat au rachat du Racing - au nom, selon lui, d'un pool d'investisseurs - avant que Philippe Ginestet ne coupe court fin juillet à  des négociations entamées deux mois plus tôt, Jacky Kientz affirme aujourd'hui qu'il avait proposé 4 millions d'euros à  l'actionnaire majoritaire. « Ces 4 millions auraient été payés selon l'échéancier suivant : 2 en septembre 2009, 1 en septembre 2010 et 1 en septembre 2011. »

À l'époque, pour justifier sa rupture unilatérale des pourparlers, Philippe Ginestet avait déclaré ne pas avoir obtenu de son lointain prédécesseur les garanties bancaires qu'il exigeait. « Faux », rétorque toujours J. Kientz, président du club de 1990 à  1992, « Il ne m'a jamais réclamé ces garanties. »

En guise de réponse, le président du RCS assure avoir tourné la page. « Je ne souhaite plus m'exprimer sur ce que prétend Jacky Kientz. » Son président délégué Jean-Luc Herzog est plus disert. Il s'inscrit en faux contre les assertions du repreneur éconduit. « À mon humble avis, il n'a jamais proposé ces quatre millions », ironise-t-il, « En assemblée générale de la SASP (Société anonyme sportive professionnelle) le 13 octobre, il lui a été redit qu'en juillet, des garanties bancaires lui avaient été demandées. Il n'a pas démenti, alors que devant tout le monde, il lui aurait été facile de le faire. »

J'ai du mal avec les paroles de Kientz ...
Il est évident que Ginestet cherche à  revendre, pourquoi aurait-il dit non ???

[Gotcha]

ginestet ne veut pas qu'un alsacien réussisse là  où lui a complétement foiré .... encore son égo surdimentionné qui revient à  la charge.

[silex57]

Bon d'un autre coté y'a peut être moyen d'avoir une solution plus solide pour le Racing !

[argueti]

Jacky Kientz entre en jeu

L’ancien président (1990-1992) entamera, sans doute en début de semaine, une mission bénévole de conseil. Il assurera le lien entre les propriétaires et la municipalité et devrait entrer au conseil d’administration.

La nouvelle a fait le tour des bureaux de la Meinau dès vendredi et a, semble-t-il, été abondamment et diversement commentée : Jacky Kientz se prépare à effectuer un retour actif au sein d’un Racing dont il reste un actionnaire - très - minoritaire. A priori en début de semaine, l’ancien président (1990 à 1992), qui avait à l’époque ramené le club en Ligue 1 en duo avec Gilbert Gress, entamera une mission de conseil dans l’intérêt - dit-il - « aussi bien de la Ville que de l’actionnaire principal. »

Depuis l’abandon début mars des négociations entre les propriétaires londoniens et le pool de repreneurs alsaciens dont il était l’un des initiateurs, Jacky Kientz n’a jamais rompu les relations avec Jafar Hilali, l’homme fort de la City. Hier, il n’a d’ailleurs nullement cherché à nier qu’il devrait mener durant l’été un audit - un de plus ! - au sein d’un RCS pour l’instant relégué au 4 e niveau national. « Avec Jafar Hilali, ça s’est accéléré sur le dernier mois. À vrai dire, c’est plutôt lui qui était demandeur de conseils. Avec la rupture des tractations début mars, le pacte qui liait les repreneurs alsaciens a été rompu de fait. La preuve : j’ai lu dans votre journal que Frédéric Sitterlé (Ndlr : l’un des deux investisseurs majeurs du pool régional) était lui aussi resté en contact avec Hilali. Aujourd’hui, nous savons tous dans quelle situation compliquée se trouve le club. J’ai la conviction, avec la prise de position de la Ville, que tout sera fait pour que le Racing ne descende pas en CFA. Il y a une volonté unanime d’éviter cette catastrophe. La mission qui va m’être confiée, même si tout n’est pas encore tout à fait défini, émane d’un souhait de la Ville et de l’actionnaire majoritaire. Ils recherchaient une certaine compétence. Tout le monde sait que ce n’est pas un dossier facile. »

« Je me donne 4 à 6 semaines »

D’aucuns apparenteront sans doute son rapprochement avec les propriétaires londoniens à un retournement de veste. Il s’en défend. « Il ne faut pas faire d’amalgame. Dans un premier temps, j’aimerais m’imprégner complètement des structures et du nouveau budget présenté jeudi à la DNCG que je connais dans les grandes lignes, mais pas poste par poste. Ma mission devrait démarrer rapidement et sera bénévole. Ma priorité sera de dresser un état du club pour savoir si le budget (Ndlr : 4,8 millions de recettes, 8,8 millions de dépenses dans le nouveau prévisionnel 2010-2011) est réalisable. Il y a tout un travail de réflexion et de vérification à faire, même s’il n’y a pas besoin d’y passer 24 heures sur 24. Toutes les parties ont envie d’y voir plus clair. Je me donne 4 à 6 semaines pour m’assurer que tout est réalisable. J’espère qu’on y verra effectivement plus clair mi-août, fin août au plus tard. »

La remarque vaut aussi pour son cas personnel. « Avant de prendre un engagement plus concret, il est important de savoir où on met les pieds », souligne-t-il. « Il est probable que je sois nommé au conseil d’administration. Mais je ne tiens pas à me mettre en avant. Ma mission est d’abord interne et poursuit un double but : que le football professionnel puisse subsister dans de bonnes conditions à Strasbourg et que la candidature de la ville à l’Euro 2016, à laquelle je crois encore, soit maintenue. Parce que sinon, nous passerons à côté pour les vingt prochaines années. Il faut voir dans le calme et la sérénité si le projet est viable à moyen terme. Il faut surtout redonner une structure saine au club. La structure actuelle est déphasée par rapport à la réalité. »

Le recours à ses services ressemble en tout cas à un pavé jeté dans la mare de Jean-Claude Plessis. Le 3 e président de l’ère Hilali - Fontenla ne paraît cependant pas menacé. Mais ses prérogatives pourraient bien être rognées.

Stéphane Godin

[baskath]

Mais pourquoi ce dernier paragraphe sinon pour foutre le bordel ? Est-ce qu'on ne pourrait pas prendre en compte juste les bonnes volontés sans essayer de les dresser les unes contre les autres ?

[argueti]

Jean-Claude Plessis : « Pas un homme de paille »

Le président du Racing a eu confirmation dans « L’Alsace » d’hier que l’ancien président Jacky Kientz entamerait ces prochains jours une mission de conseil au RCS. Il attend d’en savoir plus, mais ne se considère pas sous tutelle.

Même dans l’adversité - surtout dans l’adversité - Jean-Claude Plessis s’efforce toujours de donner le change. Hier, le président du Racing, qui en avait déjà eu vent, a eu confirmation dans les colonnes de « L’Alsace » que Jacky Kientz se lancerait sans doute en début de semaine dans une mission de conseil. Un énième audit du club pour voir « si le budget présenté devant la DNCG est réalisable », pour reprendre les termes de l’ex-président du club (1990-1992).

Rentré à Toulouse pour le week-end, le patron exécutif du RCS est resté stoïque à l’annonce de la nouvelle. « Je n’ai aucune réaction, si ce n’est que tout ça me paraît très compliqué. Mon actionnaire me dit certes ce qu’il veut, mais m’assure que la mission de Kientz émane d’une volonté de la Ville (Ndlr : ce que cette dernière dément ci-contre, attribuant la paternité de cette initiative à Jafar Hilali). Selon lui, il n’y a rien de changé. Mais si l’on estime que le commissaire aux comptes, le directeur administratif, le directeur général et le président ne sont pas capables de bâtir un budget, eh bien, M. Kientz le fera. Moi, je pense que le club a aujourd’hui plus besoin d’un type qui mette de l’argent que de quelqu’un qui donne des conseils. Maintenant, pourquoi pas un bénévole de plus ? Cette idée ne me pose pas de souci, mais je n’en comprends pas bien le montage. Que je sache, la mairie n’est pas actionnaire. C’est curieux. »

« La DNCG a été très dure »

À en croire les déclarations de l’adjoint aux finances, Alain Fontanel, elle n’est pas non plus commanditaire de cette initiative. « Sur ce que je sais, Jacky Kientz n’est pas là pour diriger le club, mais réaliser un audit pour la mairie », maintient un Plessis qui reconnaît n’avoir pas en sa possession tous les tenants et aboutissants. « Mon boulot à moi, c’est de bâtir une équipe pour remonter en Ligue 2. Je ne me sens pas trop responsable de la descente, ni du manque d’argent du club, mais je le suis de la saison future. Et à titre personnel, je ne suis pas inquiet. Je suis juste triste pour le Racing. Je trouve que la DNCG a été très dure. En nous mettant le couteau sous la gorge, elle nous oblige à vendre nos meilleurs joueurs à la hâte et donc moins chers. Hilali est tombé dans une sacrée galère quand même. Il a mis 5 millions et on lui demande d’en remettre deux de plus sans nous laisser le temps de vendre d’autres joueurs avant la fin août. »

De retour ce matin à la Meinau, le président attend désormais de connaître le champ d’action de Jacky Kientz. « Je ne veux toutefois pas m’en mêler. Car si je m’en mêle, il y aura forcément un bouc émissaire et je n’ai pas envie d’être celui-là. Suis-je menacé ? Si c’est le cas, ce n’est pas un souci. J’ai signé un contrat avec mon actionnaire. Aujourd’hui, je ne sais pas à quelle sauce je vais être mangé, ni même si je vais être mangé. Mais ce qui est sûr, c’est que je ne suis pas un homme de paille. »

La Ville dément avoir mandaté Kientz

En réaction à l’information dévoilée dans « L’Alsace » d’hier, révélant que l’ancien président Jacky Kientz se prépare à mener dès cette semaine une mission de conseil au Racing, la municipalité de Strasbourg a tenu à faire savoir qu’elle n’était pas à l’origine de cette initiative. Dans notre édition dominicale, J. Kientz avait indiqué qu’il travaillerait dans l’intérêt « aussi bien de la Ville que de l’actionnaire principal » et que sa mission émanait « d’un souhait de la Ville et de l’actionnaire majoritaire. » « Jacky Kientz a certes récemment appelé le maire, mais pour autre chose », corrige Alain Fontanel, adjoint aux finances. « Mais il n’est pas mandaté par la Ville. A ce stade, en l’absence d’informations complémentaires sur la nature de sa mission, la municipalité prend simplement acte que l’actionnaire Jafar Hilali souhaite lui voir jouer un rôle. »

Les aides municipales en questions

Lors de la séance du conseil qui se tiendra cet après-midi, le soutien financier de la Ville à l’égard de la section pro du RCS (1, 3 million sur les deux exercices 2009-2010 et 2010-2011, compte non tenu de 500000 euros de prime de notoriété) figurera à l’ordre du jour. Ce point devrait donner lieu à un débat animé et pourrait déborder sur le projet de rachat du centre de formation du RCS pour deux millions d’euros.

[fan_racing]

La DNCG a été très dure ? C'est une blague ?

[argueti]

Kientz dans la place

C’était annoncé depuis près d’une semaine : Jacky Kientz, ex-président du Racing (1990-1992), a entamé hier sa mission bénévole de conseil auprès des propriétaires londoniens du club, à l’origine d’une initiative que n’a pas commanditée la Ville.

[piasecki]

alors jacky ton audit !!