[09/10] Le Fil Rouge

[argueti]

Le calme après la tempête

L'échec dans l'opération remontée immédiate a donné lieu à  une énorme agitation au Racing. La démission de Philippe Ginestet en a constitué un sommet. A deux mois de la reprise du championnat de L 2, le club strasbourgeois ressemble à  un champ de ruines. Il va falloir reconstruire.

Il ne s'agit pas de donner au tableau des allures trop tragiques car dans le fond, ce n'est qu'une question de ballon rond. Mais le Racing n'est pas beau à  voir ces temps-ci. Vendredi, il n'aura plus d'entraîneur. Depuis samedi, il a un nouveau président, propulsé en première ligne alors que rien ne le laissait envisager encore 48 heures auparavant. « Pour un point et même un but » puisque c'est ce qui a manqué à  la bande à  Furlan pour retrouver la L 1 aux dires mêmes de Philippe Ginestet, président démissionnaire, le Racing offre le visage des Caraïbes à  la fin de la saison des ouragans. Il n'y a plus grand chose qui tient debout. C'est un peu la théorie du sauve-qui-peut qui domine.

Le tourbillon vu à  Montpellier a de vilains effets en Alsace

Le tourbillon vu à  Montpellier, qui a plongé la Place de la Comédie et toute une ville sevrée de L 1 pendant cinq ans dans un immense bonheur, a de vilains effets en Alsace. Elle a déjà  révélé le torrent d'inimitié qui pouvait exister entre le président strasbourgeois et son entraîneur. Le second a choisi de trahir l'accord verbal passé avec son employeur. Il ne démissionnera pas, même s'il s'y était engagé moralement en janvier. Il fait l'objet d'une procédure de licenciement. Et le Racing est donc dans une phase de transition sportive avérée.

Le départ de Furlan, un échec à  plus d'un titre

Au-delà  du traumatisme que constitue naturellement l'éviction d'un entraîneur, le départ de Furlan s'inscrit dans un échec à  plus d'un titre. Le technicien avait déboulé en Alsace avec un projet de club global qui tombe évidemment à  plat aujourd'hui. Son charisme lui avait permis de se forger une cote avantageuse auprès de nombreux techniciens du Racing. D'ailleurs, il a partagé un déjeuner en leur compagnie mardi, alors que les nuages noirs s'amoncelaient au-dessus de sa tête, dès lors qu'il avait choisi de décliner un rendez-vous avec son président. « Je considère que j'ai commis une erreur dans le choix de l'entraîneur après notre remontée en L 1 » a été l'une des phrases les plus lourdes de sens prononcées par Philippe Ginestet dans la discrète conférence de presse tenue dans les salons de la Meinau, samedi matin. Elle était sans doute sincère. Elle a également pu lui être soufflée par les anti-Furlan, qui constituent un courant fort en interne.

En s'appuyant sur un accord sans réelle valeur, Ginestet a fait preuve de naïveté

En vérité, c'est peut-être le degré de confiance accordée au technicien qui peut faire tiquer. Les promesses n'engagent que ceux qui y croient. En s'appuyant sur un accord sans réelle valeur pour régler ses problèmes d'entraîneur à  l'intersaison, Philippe Ginestet a fait preuve de naïveté. Elle lui a peut-être inspiré le découragement à  l'origine de sa démission. L'homme d'affaires, de l'autre côté de l'Atlantique depuis hier pour ses affaires, s'efface. Mais son choix de propulser Léonard Specht à  sa place « n'est pas un renoncement », garantit-il. « J'ai toujours été loyal et honnête avec le club. Je suis comme un joueur en méforme, qui laisse sa place à  un coéquipier plus en jambe. Et je suis convaincu que Léonard Specht a l'expérience du foot et des hommes. »

Léonard Specht a décidé de ne pas rompre avec ses habitudes

L'ancien défenseur devra se montrer expert dans son utilisation. Ce matin, vingt-deux joueurs seulement bénéficient d'un contrat professionnel, dont onze jeunes, avec notamment trois joueurs de retour de prêt (Gasmi, Mathlouthi ou encore Weber). On sait également que les envies de départ ne manquent pas. Renaud Cohade ne sera assurément pas là  à  la reprise. D'autres, les plus intéressants de l'effectif, seront tentés de suivre. Sans entraîneur, le Racing est en manque de lisibilité sportive et cela va durer encore quelques jours. Le mandat de Specht ne débute pas sous les meilleures auspices. L'intéressé a décidé de ne pas rompre avec ses habitudes. Son week-end s'est organisé en famille, entre amis, entrecoupés de ses traditionnels footings. Comme dans une quête de calme, Léonard Specht a opté pour une forme de sagesse plutôt qu'un accès d'agitation. Au terme d'une sacrée tempête dont il s'agit de se relever, ce n'est peut-être pas la pause la plus infondée.

François Namur

[argueti]

Dynamique Alsacienne ?

30 ans après le titre de champion de France de 1979, le Racing replonge dans son passé. Le duo Specht-Gress en tête veut redonner une identité régionale à  son club de cÅ“ur.

Un président alsacien et un entraîneur alsacien, deux hommes issus de la génération 79. Avouez que le Racing ne pouvait faire mieux dans la « dynamique alsacienne » en train de s'installer à  la Meinau. En cette année du trentenaire, elle envahit le club et son environnement inconsciemment, elle est devenue concrète depuis l'arrivée de Léonard Specht à  la tête du club. Albert Gemmrich, lui aussi acteur de cette épopée 1979 et désormais président de la LAFA, a été le premier à  s'exprimer sur le sujet en usant les termes de « sensibilité alsacienne ». Léonard Specht, sorti d'un mutisme quelques jours après sa prise de fonction le 29 mai, l'a suivi. « Le centre de formation est repassé en catégorie une. Cela veut dire qu'on aura plus de moyens pour former nos jeunes. L'objectif est de donner un signe régional fort pour l'Alsace ». En clair ces deux hommes veulent voir des Alsaciens dans l'équipe. Redonner une identité au club. Est-ce qu'il suffit de mettre des joueurs alsaciens dans l'équipe ? Non, bien entendu. Mais cela peut impliquer davantage des joueurs qui ne l'ont pas toujours été. « On l'a remarqué lorsque nous sommes descendus en 2008 avec beaucoup de joueurs prêtés », rappelle Stéphane Cassard rentré de vacances en début de semaine. Le gardien alsacien ajoute : « Il faut retrouver cette identité de joueurs qui s'investissent comme Mickaël Isabey à  Sochaux joueur emblématique en Franche-Comté. Ce sont des hommes sur qui on peut compter. On ne peut pas se tromper. Former plus de jeunes est une bonne démarche ».

Joueurs et repreneurs

Si l'on suit cette démarche d'intégrer des jeunes issus du centre. Alors on devrait voir Ledy, Jean-Alain Fanchone, Othon, Weber, Gueye, Damour et Gasmi, rentré d'Angleterre, sur la liste de potentiels futurs titulaires. Si Léonard Specht compte sur le centre de formation aucun de ces jeunes-là  ne devraient partir. Depuis l'annonce de la démission de Philippe Ginestet, on sait également que l'ex-président veut se désengager au moins pour ne plus être l'actionnaire majoritaire. (Il est propriétaire de 70% des parts de la holding EuroRacing qui détient 80% du Racing). Alors qui peut aujourd'hui entrer dans le capital ? Un Alsacien ? En tout cas il semblerait, comme l'a révélé le journal L'Alsace que Philippe Ginestet ait contacté Roland Weller. Sans suite. Pour le moment. L'ancien président de 1994 à  1997 a dirigé la dernière belle époque du club avec une finale de Coupe de France, une victoire en Coupe de la Ligue et deux places de 8e en championnat. Jamais le RCS n'a fait mieux douze ans après. Dans le giron local qui d'autre encore peut racheter les parts du président sortant en ces temps de crise ? Jacky Kientz ?

L'industriel alsacien, président de 1990 à  1992 est l'homme qui a fait revenir Gilbert Gress en 1991. Les deux hommes s'entendent parfaitement. Alors ?

[argueti]

Bleu de chauffe

Après plusieurs jours d'un insupportable silence radio, le Racing devrait annoncer - officiellement - l'arrivée du nouvel entraîneur aujourd'hui. Les fuites se multiplient mais le club continue de colmater les brèches pour ne laisser quasiment rien filtrer.

En général, la saison des transferts est propice aux fantasmes, aux contacts, aux infos pêchées ça et là . Et en général, au Racing, il faut gratter plus qu'ailleurs pour avoir quelques miettes. Le cru Omerta 2009 confirme la tendance, même si on peut comprendre la situation du souriant et affable Léonard Specht, tout juste bombardé à  la tête d'un club qui tanguait dangereusement. « Je ne peux rien dire pour le moment. » Il l'aura répété à  l'envi, et même jusqu'à  hier, jusqu'aux dernières heures, jusqu'aux dernières minutes d'une conférence de presse annoncée pour aujourd'hui. En termes de communication, on a connu mieux, et en termes d'attractivité, on sort les rames. La cellule recrutement, toujours emmenée par Pierre Ginestet, est en stand-by. Comme les joueurs. Comme les agents. « On entretient quand même des relations sur des dossiers qu'on sent bon », précise toutefois le frère du président démissionnaire. L'incertitude, ce n'est jamais bon, ni dans la finance, ni dans le foot. « Ça joue dans les deux sens. On attend que le nouvel entraîneur exprime ses besoins, et ceux qu'on a contactés attendent de savoir qui ce sera. »

Bah-Othon pour faire oublier Cohade-Lacour ?

Avec un trou de 500 000 euros, il faudra d'abord dégraisser, c'est un fait. Renaud Cohade est depuis quelques jours sur les tablettes de Valenciennes, mais le RC Lens est aussi entré dans la danse. Le Racing peut espérer en tirer plus d'un million d'euros. Guillaume Lacour, annoncé comme partant du côté de Lorient, « n'est pas encore parti, souligne Pierre Ginestet . Pour cela, il faut que les clubs soient en contact et ce n'est pas le cas. » Mais avec le départ de Shereni, le milieu strasbourgeois risque de se retrouver en mal de leader. La paire Mamadou Bah - Quentin Othon pourra-t-elle tenir la baraque toute la saison ? Strasbourg pourrait en tout cas se rapprocher de l'état d'esprit qui anime le FC Sochaux : réduire l'effectif et miser sur une jeunesse talentueuse. Mais Gilbert Gress - ou un autre invité surprise - se sent-il l'âme d'un formateur ? Quel avenir pour Anthony Weber, Simon Zenke, David Ledy, Loïc Damour ou encore Manfred Ekwe-Ebele ? Et question subsidiaire : est-ce que cela suffira pour remonter en Ligue1, objectif annoncé ? Le seul point positif, c'est que le marché est pour l'instant très calme. Le Racing devrait donc pouvoir recruter en bonne position. « Beaucoup de clubs ont changé de coach, et ils attendent de prendre la mesure de leurs équipes », note Pierre Ginestet. Mais la course ne va pas tarder à  s'accélérer. Les autres écuries en sont aux premiers réglages, certes, mais le Racing n'a pas encore le pilote. Le chef recruteur se veut rassurant : « On est dans le bon timing ». Il va quand même falloir s'y mettre.

Sébastien Ruffet

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Sans marge de manoeuvre

Sans fuir ses responsabilités et ses convictions, Gilbert Gress aborde avec prudence la cruciale période des transferts. Désireux de remplacer les partants, il a identifié une partie des besoins strasbourgeois. Les recrutements d'un latéral droit et d'un attaquant constituent les priorités du staff technique.

Il n'y a ni gisement de pétrole découvert sous le stade de la Meinau, ni magnat étranger aux ascendances alsaciennes qui s'est pris d'affection pour le Racing. Et c'est bien dommage. Avec un budget en baisse de plus de 25 %, le club strasbourgeois va vivre une 2e saison d'affilée en L 2, pas loin d'être celle de tous les dangers. En cas de nouvel échec, une autre réduction drastique de la voilure interviendrait. Il n'est néanmoins pas l'heure d'envisager le pire. En dépit de cette situation budgétaire compliquée, Gilbert Gress, nommé officiellement à  la tête du Racing jeudi, n'ouvrira pas le parapluie. L'entraîneur n'a pas relevé le défi strasbourgeois pour envisager un exercice moyen et en appeler à  la patience des suiveurs.

Des comptes rapidement réglés

« L'objectif est clair, c'est monter en D1 », a ainsi souligné l'entraîneur lors de sa première conférence de presse. Retrouver l'élite, comme il avait su le faire lors de la saison 1991-1992, constitue l'horizon. Il reste à  apprécier les moyens humains sur lesquels s'appuyer pour y parvenir. Quand Léonard Specht, voilà  une dizaine de jours, prévenait que les jeunes du centre de formation constitueraient une vraie richesse de l'effectif, le ton était donné. Le marché estival alsacien ne sera pas marqué par une succession d'arrivées en rafale. Comme l'entraîneur aux manettes n'est pas non plus un partisan des effectifs élargis, il s'agit de réussir le maximum avec une quantité minimale. « Jeune et déplumé » (voir DNA du 12 juin 2009), le Racing ne débutera pas sa saison avec un groupe expérimenté et pléthorique. Son entraîneur n'a d'ailleurs pas manqué de vilipender les décideurs du récent passé strasbourgeois, coupables d'avoir rassemblé jusqu'à  « quarante joueurs » sous la bannière alsacienne alors que les moyens manquaient. Si c'est Jean-Pierre Papin qui a pu sembler dans le viseur, il n'en était rien. « C'est un jeune cadre d'une quarantaine d'années et qui a si bonne presse à  qui je pensais », précise Gress. Point de prédécesseur sur le banc dans l'oeil du cyclone donc, mais l'ancien directeur général Marc Keller. Au-delà  de ces comptes rapidement réglés, le technicien est plongé dans une cruciale revue de ses troupes. Il se refuse encore à  révéler complètement ses intentions. Il suit des dossiers. « Il n'y a encore rien d'officiel en termes d'arrivées », garantit-il.

« Je continue de découvrir »

Il y en aura assurément. Ne serait-ce qu'en raison du départ de Renaud Cohade pour Valenciennes (dans le Nord et non dans le Pas-de-Calais comme nous l'avons indiqué par erreur). « Il faut le remplacer », souligne Gilbert Gress. Il faut également renforcer certains postes où le Racing semble dépourvu. « Il n'y a rien de définitif et je continue de découvrir, poursuit le technicien en chef. Mais je répète que s'il doit y avoir un départ, il doit y avoir une arrivée pour le remplacer. » Dans ce cadre, le cas Grégory Paisley ne manque pas d'avoir son importance. L'un des joueurs d'expérience, ayant traversé la saison en L 2 comme une ombre, n'a jamais tu ses difficultés. « J'ai pu lire qu'il n'était pas fait pour la Ligue 2 et si un défenseur central devait partir, il faudrait aussi qu'un autre vienne », répète « Schilles ».

Szelesi, sans jamais convaincre, laisse un vide

Ce matin, avec Pelé, Ducrocq, Jean-Alain Fanchone, Ekobo, Weber, Abadie et Paisley sous contrat, la défense strasbourgeoise penche franchement à  gauche, d'autant qu'Othon peut y dépanner. « Il faut sans doute un latéral », finit par avouer Gress. Szelesi, sans jamais convaincre dans son couloir droit, est en fin de contrat et il laisse un vide. Le Racing ne se contentera pas de tenter de se renforcer à  ce poste. Le 4-3-3 sera la marque de fabrique du remplaçant de Jean-Marc Furlan. Le foot à  grand-papa bientôt en vigueur s'appuie sur une attaque à  trois têtes avec deux ailiers. La jeunesse strasbourgeoise (Zenke, Gueye) et les recrues prometteuses du mercato (Bezzaz) ou en appel (Dja Djedje et Kébé) semblent en mesure de servir l'avant-centre qu'il s'agit de trouver. Avec Kandia Traoré, retourné à  Sochaux après son prêt, et James Fanchone en fin de contrat, c'est 24 buts inscrits en championnat qui ne seront pas là  à  la reprise. Quand on se souvient que Renaud Cohade est le 3e buteur dans la hiérarchie avec ses six buts, c'est 52 % de la force de frappe offensive alsacienne qu'il s'agit de remplacer.

« Impératif de trouver un attaquant »

« Il apparaît impératif de trouver un attaquant, consent à  admettre Gress, et il ne faut pas se tromper. » Si le milieu de terrain avec Lacour, Bah, Gargorov, Othon, voire Damour, Gasmi et Bezzaz, apparaît bien pourvu, le front offensif, notamment en son axe, où Marcos n'a jamais fait preuve d'un sens du but délirant, apparaît bien léger pour un candidat à  la montée. « J'ai l'habitude de dire que la préparation de la saison et la campagne de recrutement constituent les périodes les plus importantes pour un entraîneur », prévient Gress. Ce dernier est à  l'heure des choix essentiels. Entre les responsabilités qu'il se refuse à  fuir, les moyens (très) limités mis à  sa disposition, son ambition naturelle et l'attente qu'il suscite, il sera jugé selon le choix des (rares) hommes recrutés dans les jours à  venir. Le Racing et son magicien sont à  un tournant.

François Namur

En fait GG découvre ce qu'on dit ici depuis des semaines. Il faut

- Un latéral droit
- Un def central (en esperant que Paisley se barre)
- Un milieu defensif/relayeur
- Un attaquant de pointe

[Gotcha]

milieu défensif / relayeur, faisons confiance à  nos jeunes, lacour/bah/damour/othon ça suffit pour de la L2

quant à  l'attaquant de pointe, autant utiliser marcos

[télésupporteur]

concernat marcos, est-ce des paroles de gress ou des élucubrations journalistiques
dans le système Gress, l'attaquant central axial est là  pour figer la défense centrale, et laisser le champ aux deux autres attaquants excentrés
je vois très bien marcos en axial, l'un des excentrés pouvant être DDD, et pour le 2e

[fab]

Mouais, Marcos en "point de fixation", c'est une perspective qui m'enchante guère. En meme temps si on a pas le choix...

[argueti]

En stand-by

Sept matches sont au programme du Racing avant la reprise du championnat le 7 août prochain, dont certains seront disputés lors du stage à  Amphion-les-Bains. En attendant, Gilbert Gress continue à  prospecter pour trouver un attaquant, un latéral et un milieu défensif.

AMICAUX. - Gilbert Gress a fixé la liste des matches amicaux du Racing avant la reprise. Le RCS disputera sept rencontres, soit deux de plus qu'initialement prévu. L'un des matches supplémentaires aura lieu lors du stage, où le RCS va affronter deux équipes évoluant en National. « On doit jouer face à  Croix-de-Savoie (le 11 juillet à  Publier, ndlr) et Créteil », a expliqué le coach alsacien. Autre match au programme : celui qui sera disputé, comme l'an dernier, face à  Besançon (National), le 18 juillet à  Erstein.

LICENCIEMENTS. - Les procédures de licenciements à  l'encontre de Jean-Marc Furlan et Ferat Khirat, le coordinateur sportif, sont toujours en cours. « On a notifié son licenciement à  Jean-Marc Furlan et pour l'instant on attend sa réaction », a indiqué Jean-Luc Herzog. Quant à  Ferat Khirat, Herzog l'a déjà  reçu et doit à  nouveau le voir demain « pour faire le point ». « Il n'a pas pour vocation de rester au club », a ajouté le directeur général.

DANS LE VISEUR. - Comme annoncé la semaine passée, Gilbert Gress souhaite faire venir en priorité trois joueurs : un attaquant, un latéral droit et un milieu défensif. « Il n'y a pas de neuf pour l'instant », a indiqué Gilbert Gress hier. « Nous avons des listes de joueurs, mais nous voulons prendre notre temps, a ajouté Jean-Luc Herzog. Pour l'instant on ne court pas après les joueurs, même si nous avons quelques pistes et des discussions entamées. Mais il est peu probable qu'il y ait une arrivée avant lundi prochain. »

PROLONGES. - Jean-Marc Kuentz a été confirmé pour une année supplémentaire à  la tête du centre de formation du RCS. « Il a fait du bon travail et pour la continuité, c'est logique qu'il soit reconduit », a précisé Herzog. Autre prolongation : celle offerte au gardien Régis Gurtner, 22 ans, qui a signé pour une saison supplémentaire et sera comme l'an passé la doublure de Stéphane Cassard.

JEUNES. - Deux contrats pro ont été offerts à  deux jeunes espoirs formés au RCS. Kevin Sommer a paraphé son premier contrat et sera chargé de garder les buts en CFA. L'autre élu se nomme Jérémy Abadie, qui devrait lui aussi débuter la saison en CFA. Tous deux ont signé un an. Pas de prolongations en revanche pour Bergueira, Ekwé-Ebelé, N'Djama et Barrabès, laissés libres.

Ba. Sch.

[baskath]

« Il n'a pas pour vocation de rester au club »

L'art de l'euphémisme...

[D520]

Dans le dur

Arrivé jeudi soir à  Amphion-les-Bains, en Haute-Savoie, le Racing est entré hier dans le vif du sujet. A raison de trois séances hebdomadaires, les Bleus suent à  grosses gouttes.
6h45, 9h45 et 16h30. La simple évocation des horaires d'entraînements rappelle que les Strasbourgeois sont entrés dans le dur. Gilbert Gress leur a concocté ce petit régime de faveur durant les dix jours de stage au bord du lac Léman. Les vingt-quatre Bleus - le retardataire Mamadou Bah a rejoint le reste de la troupe en début d'après-midi - ont vite compris que ce stage ne s'apparenterait pas à  une partie de plaisir. Après avoir beaucoup couru, consolidé les abdos et "pompé", la troupe a fini par toucher le ballon lors de la séance de l'après-midi. « Les joueurs souffrent encore plus en raison de la chaleur, précise le technicien. Certains n'avaient plus trop de jus à  l'heure des petits jeux avec le ballon. Je pense qu'ils vont bien dormir cette nuit. »

FANCHONE. - Gilbert Gress est visiblement résigné à  l'idée de voir partir son petit latéral gauche, Jean-Alain Fanchone, dans les prochaines heures vers Lille. « C'est dans les tuyaux depuis longtemps, précise le coach. J'aurais préféré que cela se règle avant le début du stage. Ça ne sert à  rien d'emmener un joueur sur le départ. »

MEINAU. - L'annonce de l'abandon du projet EuroStadium et, par ricochet, de la rénovation de la Meinau (lire notre édition d'hier) satisfait Gilbert Gress. «Ceux qui aiment le Racing, les vrais supporteurs, ne peuvent que se réjouir de cette décision, dit-il. Il y a soixante ans, avec mon père, j'allais pour la première fois à  la Meinau. C'est le symbole du club.»

Edition du Sam 4 juil. 2009

fait chier le départ de Fanchone !!