Leonard Specht

[Sam.]

Pitié, mais que quelqu'un lui file ses 10 millions et qu'il se casse ce trou du cul

Pour le football, il vaudrait mieux que ce gars ne retombe jamais sur ses pattes, sinon ça va faire des émules.... tant pis si mon club doit en souffrir un peu plus (départ en CFA avec dépôt de bilan plutôt qu'en National).

Sam.

[NéRiK]

Perso j'ai pas envie qu'il s'en sorte, je prefere aussi que le club en arrive au depot de bilan. Ca me ferait encore plus mal au coeur de le voir se (re)faire du fric avec le Racing!

[Pinon]

Il y a quand même de forte chance que le club dépose le bilan une fois le passage devant la DNCG acté
Autant repartir de CFA mais en gardant nos bons jeunes et avec une nouvelle direction que de National avec la même équipe et les espoirs du centre dans d'autres clubs

[PoY]

Si on dépose le bilan, toutes les affaires des prud'hommes passent à la trappe, ca d'accord, mais qu'en est-il des abandons en compte courants à meilleure fortune (si je me trompe pas de terme) ?
C'est effacé aussi ?

[argueti]

Dépot de bilan = fin du club, tout simplement ...

Le RCS n'existerait plus, pas plus que toutes les histoires ou argents en jeu ...

[lolo]

Non, tu confonds avec la liquidation (comme Gueugnon). En cas de dépôt de bilan, l'entreprise est placé sous la tutelle d'un administrateur, qui juge au bout d'un certain temps de la viabilité de l'entreprise (poursuite de l'activité ou liquidation).

[fan_racing]

Bon, je vais essayer d'être fixé une fois pour toute, parce qu'on entend vraiment tout et n'importe quoi à ce sujet.
A ce que je crois savoir, d'abord il y a redressement judiciaire.
Ensuite, l'administrateur qui juge de la viabilité de l'entreprise, quel rôle a-t-il dans cette dernière ? En d'autres termes : est-ce qu'il est simplement nommé pour déterminer où en est l'entreprise, ou est-ce qu'il peut être lui-même un repreneur ? Si oui et qu'il décide de prendre en main l'entreprise (dépôt de bilan sans liquidation donc), quelles en sont les conditions (prix d'achat, investissement) ? Que deviennent les passifs (dettes et procès à prévoir) ? C'est assez intéressant, puisque cela risque fort de concerner le Racing dans un avenir très proche.

[lolo]

Bon, je vais essayer d'être fixé une fois pour toute, parce qu'on entend vraiment tout et n'importe quoi à ce sujet.

Eh ouais...

A ce que je crois savoir, d'abord il y a redressement judiciaire.

Non, d'abord il y a une situation de cessation de paiement, qui entraine donc ce qu'on appelle communément "dépôt de bilan"
Un administrateur est nommé par le tribunal ad hoc, et cet administrateur décidera rapidement s'il y a lieu d'essayer de sauver l'entreprise (et donc d'engager l'entreprise en redressement), ou alors de la liquider.

Ensuite, l'administrateur qui juge de la viabilité de l'entreprise, quel rôle a-t-il dans cette dernière ? En d'autres termes : est-ce qu'il est simplement nommé pour déterminer où en est l'entreprise, ou est-ce qu'il peut être lui-même un repreneur ? Si oui et qu'il décide de prendre en main l'entreprise (dépôt de bilan sans liquidation donc), quelles en sont les conditions (prix d'achat, investissement) ? Que deviennent les passifs (dettes et procès à prévoir) ? C'est assez intéressant, puisque cela risque fort de concerner le Racing dans un avenir très proche.

Non, un administrateur ne peut pas reprendre l'entreprise.

[fan_racing]

Ok, je ne savais pas ça concernant l'administrateur. Maintenant, si par exemple il y a un ou plusieurs repreneurs qui se manifestent une fois le bilan déposé et donc l'administrateur nommé, est-ce qu'il y a des chances que ce dernier en tienne compte ? Pour le Racing, ce ne serait en effet pas la même chose selon que l'administrateur se fonde aussi sur les projets de reprise avérés, ou seulement sur l'état du club au moment où celui-ci serait mis en cessation de paiement.

[lolo]

Maintenant, si par exemple il y a un ou plusieurs repreneurs qui se manifestent une fois le bilan déposé et donc l'administrateur nommé, est-ce qu'il y a des chances que ce dernier en tienne compte ?

Oui, mais ça veut dire qu'il faudrait que ces repreneurs reprennent le passif également... et là, c'est pas gagné... Car il y a un cas qui ne s'applique pas au Racing, et qui est courant par ailleurs, c'est la cession d'une partie seulement des activités: le repreneur ne reprend par exemple que quelques usines, ou qu'un volet de l'activité de l'entreprise (la plus rentable). Dans le cas du Racing, c'est plutôt tout ou rien...