Jean-Marc Kuentz

Jugez librement nos dirigeants et l'actualité extra-sportive du club
Répondre
Tenor
Manager général@Directoire
Manager général@Directoire
Messages : 14229
Enregistré le : 26 janv. 2008 18:21
Localisation : HAGUENAU

Re: Jean-Marc Kuentz

Message par Tenor »

Content du retour au bercail, mais j'aurais voulu qu'il reprenne le centre de formation. Autre remarque et ça concerne aussi Cassard, on ne fait pas du neuf avec du vieux. Achtung je dirai; :roll:
Avatar du membre
Kaniber
Président@Directoire
Président@Directoire
Messages : 23620
Enregistré le : 8 févr. 2012 14:18
Localisation : Dorlisheim

Re: Jean-Marc Kuentz

Message par Kaniber »

Tenor a écrit :Content du retour au bercail, mais j'aurais voulu qu'il reprenne le centre de formation. :
Et tu feras quoi avec Keller .
Tenor
Manager général@Directoire
Manager général@Directoire
Messages : 14229
Enregistré le : 26 janv. 2008 18:21
Localisation : HAGUENAU

Re: Jean-Marc Kuentz

Message par Tenor »

Je ne comprend pas bien, pour quelle raison je devrai porter ici un avis sur Marc Keller ? Il est très bien à sa place et je doute qu'on puisse trouver mieux à ce poste. Voilà qui est dit ;)
Avatar du membre
Its_me
Sélectionneur@InfosRacing
Sélectionneur@InfosRacing
Messages : 19712
Enregistré le : 11 févr. 2003 20:07
Localisation : Strasbourg

Re: Jean-Marc Kuentz

Message par Its_me »

Il parle de François Keller qui est directeur du centre de formation. ;)
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
Avatar du membre
Kaniber
Président@Directoire
Président@Directoire
Messages : 23620
Enregistré le : 8 févr. 2012 14:18
Localisation : Dorlisheim

Re: Jean-Marc Kuentz

Message par Kaniber »

Effectivement c'est bien de lui que je parle Its_me.
Tenor
Manager général@Directoire
Manager général@Directoire
Messages : 14229
Enregistré le : 26 janv. 2008 18:21
Localisation : HAGUENAU

Re: Jean-Marc Kuentz

Message par Tenor »

ben j'en sait rien à vrai dire :roll:
Avatar du membre
Kaniber
Président@Directoire
Président@Directoire
Messages : 23620
Enregistré le : 8 févr. 2012 14:18
Localisation : Dorlisheim

Re: Jean-Marc Kuentz

Message par Kaniber »

dna a écrit :Jean-Marc Kuentz, l’humble messager
En raison des cas positifs au Covid du coach Thierry Laurey et de son premier adjoint, Fabien Lefèvre, c’est Jean-Marc Kuentz qui a été propulsé sur le devant de la scène. Même s’il dirigera le Racing dimanche à Reims, une première pour lui, cet éducateur dans l’âme se considère comme un simple messager.
Au moment de se présenter devant la presse, ce vendredi après-midi, Jean-Marc Kuentz a commencé par s’excuser : désolé, il n’aura pas trop de temps à consacrer à l’exercice médiatique. « Dans vingt minutes, il y a entraînement et je ne voudrais pas être en retard », se marre-t-il.
« C’est une première, mais ça reste anecdotique et secondaire »

Revenu cet été au bercail après un exil de huit saisons – comme adjoint de Sabri Lamouchi en Côte d’Ivoire (sélection), au Qatar (avec El Jaish) et au Stade rennais – l’ex-directeur du centre de formation strasbourgeois ne pensait pas un jour devoir monter en première ligne avec les pros. « C’est une première, mais ça reste anecdotique et secondaire », évacue-t-il prestement.

C’est pourtant lui, le natif de Hirtzfelden, dans le graben rhénan – à quelques kilomètres seulement de Balgau, le village dont est originaire le président Marc Keller –, qui dirige les séances depuis mercredi, en compagnie des autres membres du staff pas mis en quarantaine, à savoir Stéphane Cassard et Sébastien Roi.

C’est encore lui qui couchera les onze noms des titulaires sur le tableau avant d’animer la causerie d’avant-match, dimanche matin à Reims. Et c’est sa voix qui résonnera dans les travées vides d’Auguste-Delaune durant cette 9e journée de Ligue 1, huis clos sanitaire oblige.

À 55 ans, Jean-Marc Kuentz aborde le court intérim avec détachement et sérénité. « L’important, c’est que le coach revienne rapidement et que les joueurs soient dans la continuité du match de Brest (0-3 dimanche dernier). J’en profite d’ailleurs pour leur souhaiter un bon rétablissement (à Laurey, Lefèvre mais aussi au milieu défensif Aholou, soit les trois cas positifs de la semaine). Ils se portent bien, c’est l’essentiel. »

En cette semaine forcément particulière, Thierry Laurey n’est d’ailleurs jamais bien loin, même s’il respecte les mesures d’isolement. « Je suis en contact permanent avec lui, que ce soit pour élaborer les séances, faire les retours, préparer les vidéos et le match, précise Jean-Marc Kuentz. On arrive à travailler comme si on était dans le même bureau. »

Dimanche après-midi, le technicien en chef suivra d’ailleurs attentivement les débats, quitte à recadrer son équipe à distance. « Il faudra trouver la meilleure formule pour faire passer les informations, poursuit l’adjoint. Il y aura deux yeux supplémentaires devant la télé qui pourront bien nous aider, avec peut-être un peu plus de recul. »

Au milieu des joueurs, ce vendredi après-midi, Kuentz prend son rôle à cœur. Intensité et concentration sont de mise sur le pré. Et tout le monde est à l’écoute. « En tant qu’adjoint, tu es proche des gars, dit-il. Ils comprennent bien la situation. Ce sont eux qui sont importants. À nous (le staff) de trouver la bonne équipe, les bonnes complémentarités pour ramener quelque chose de Reims. »

« Je n’aspire pas à ce poste-là »


Quoi qu’il arrive en terre champenoise, l’intéressé ne va pas outrepasser ses fonctions. Et l’envie de devenir un jour titulaire ne lui effleure même pas l’esprit.

« Je n’aspire pas à ce poste-là, je suis entraîneur adjoint et je resterai adjoint, assure celui qui n’a de toute façon pas le diplôme nécessaire (le BEPF) pour exercer en Ligue 1. Je suis là pour un match. À moi de répondre présent et de préparer l’équipe au mieux. »

Et de conclure dans un grand sourire, comme s’il fallait quand même dissiper toute forme de malentendu : « C’est Thierry le coach, je ne suis que son messager. »

Un messager qui a une séance d’entraînement à animer et qui ne peut pas se permettre d’être en retard. Parce que dimanche, il y a un match face à un adversaire direct à gagner. Ou tout du moins à ne pas perdre.
Avatar du membre
Kaniber
Président@Directoire
Président@Directoire
Messages : 23620
Enregistré le : 8 févr. 2012 14:18
Localisation : Dorlisheim

Re: Jean-Marc Kuentz

Message par Kaniber »

dna a écrit :Jean-Marc Kuentz, coach adjoint du Racing : « Il manque l’émotion »
L’intérimaire Jean-Marc Kuentz, déjà coach adjoint le 11 avril 2001 lors du premier match à huis clos de l’histoire du Racing, et les Bleus se préparent à jouer sans public à Reims. Ils vont devoir s’y faire.
Le 14 mars 2020, le Racing aurait dû disputer contre Dijon le troisième match à huis clos de son histoire. Mais quatre jours avant le confinement, la 29e journée de Ligue 1 avait été reportée. Elle n’a jamais eu lieu, pas plus que l’épilogue d’une saison officiellement et définitivement stoppée fin avril.
« 2001 : un match de triste mémoire »

Mais à Reims ce dimanche, le club strasbourgeois ne coupera pas à un huis clos appelé à devenir la norme durant quelques semaines et sans doute plus si la pandémie ne ralentit pas.

Jusqu’ici, il n’a donc disputé que deux rencontres officielles sans public (sans compter, bien sûr, les matches amicaux de cette si particulière avant-saison 2020) : le 11 avril 2001 à la Meinau contre Metz (défaite 1-0) et le 23 avril 2010 à Bastia (nouvel échec 1-0 sur un but de Xavier Pentecôte à la 90e ).

Il y a bientôt 20 ans, Jean-Marc Kuentz, l’adjoint qui dirigera l’équipe ce dimanche au stade Delaune, était déjà l’assistant du coach Yvon Pouliquen. Le revers 0-1 avait entériné la descente strasbourgeoise en Ligue 2. « C’est terrible de mourir dans un stade vide », avait lâché le Breton ce jour-là.

Un jour que le citoyen de Truchtersheim n’a pas oublié. « Un match de triste mémoire, à la suite du fameux pétard (*). Je n’en garde pas un bon souvenir, sourit-il encore jaune avec deux décennies de recul. À huis clos, il manque toute l’émotion et le partage qui font le charme du football, tout ce qui fait qu’on aime voir un match au stade. »

En 2001, le huis clos était une sanction. En 2020, c’est une obligation. « Malheureusement, nous sommes contraints de vivre avec ça. Ça fait partie de notre quotidien et des mesures contre l’épidémie. Une fois, c’est 1000 spectateurs, une fois, 5000, une fois, huis clos. Il faut en faire abstraction. On espère que ça va durer le moins possible, même si ce n’est pas gagné, et que les gens pourront vite revenir. Je suis aussi revenu au Racing parce que j’avais envie de revivre la Meinau pleine. Là, nous sommes tous frustrés, joueurs et staff. »

(*) Le 21 décembre 2000, alors que les Racingmen venaient d’ouvrir le score par Danijel Ljuboja, un pétard lancé depuis la tribune avait explosé tout près de l’arbitre assistante Nelly Viennot. La rencontre, interrompue, n’avait pas repris et avait été donnée à rejouer à huis clos.
Avatar du membre
Kaniber
Président@Directoire
Président@Directoire
Messages : 23620
Enregistré le : 8 févr. 2012 14:18
Localisation : Dorlisheim

Re: Jean-Marc Kuentz

Message par Kaniber »

dna a écrit :Jean-Marc Kuentz a rêvé en breton
Entraîneur adjoint du Stade rennais de novembre 2017 à juin 2020, Jean-Marc Kuentz, qui joue cette saison le même rôle auprès de Thierry Laurey, y a vécu de grands moments. Ce dimanche (15h), le Truchtersheimois retournera pour la première fois au Roazhon Park avec le Racing.
Parti du Racing en 2012 après 22 ans de bons et loyaux services, Jean-Marc Kuentz a vécu un exil de sept saisons qui l’a mené en Côte d’Ivoire, au Qatar et finalement à Rennes. L’un des adjoints de Thierry Laurey attend avec impatience le voyage dominical en terre bretonne.
« Je n’ai pas de regrets »
Que ressentez-vous avant votre premier retour à Rennes ?

C’est forcément un match un peu différent. J’ai vécu au Stade rennais de super moments, comme le sacre en Coupe de France 2019 (contre le PSG aux tirs au but, 2-2, 6-5) et la Coupe d’Europe. Il y a à la fois un petit pincement au cœur et du plaisir. Ça va me faire un peu drôle de me retrouver au Roazhon. J’ai du mal à décrire mon ressenti, mais je suis content.
Que gardez-vous de cette expérience dans un club ambitieux ?

Un très bon souvenir de la région, de la ville et du club. À notre arrivée avec Sabri (Lamouchi, nommé coach en novembre 2017), nous avons été très bien accueillis. Le Stade rennais a beaucoup de similitudes avec le Racing.

Il est à dimension humaine, avec des supporters très proches. Et comme le Racing, il fait partie intégrante de la région et de la ville. Ce sont deux entités fortes. On te le fait sentir, mais sans négliger l’accueil.

J’ai eu la chance de vivre de très belles périodes du Stade. Avec Sabri, on se qualifie pour la Ligue Europa la première année. Avec Julien (Stéphan), on gagne la Coupe et on joue un 8e de finale de Ligue Europa la deuxième (*). Et ensuite, on finit troisième et on accède à la Ligue des champions. Difficile de rêver mieux.
Quel est votre meilleur souvenir ?

J’en place deux au même niveau. Quand nous avons terminé cinquièmes en 2018 alors que le club était 14e à notre arrivée, nous avons fait le tour du Roazhon. Sabri a été porté en triomphe par les joueurs. Cette apothéose dans une enceinte pleine à craquer était émotionnellement très forte.

Après, au Stade de France, nous avons connu d’autres moments à part, gravés à vie. Toute la ville attendait un trophée depuis 1971. Impossible d’oublier la foule qui nous a fêtés à notre retour à Rennes.
Regrettez-vous vous de n’avoir pas découvert la Ligue des champions cette saison, même si l’aventure a tourné court (Rennes a fini dernier de son groupe avec un nul et cinq défaites) ?

Non, parce que mon désir de revenir au Racing était le plus fort. C’était mon choix. J’ai regardé les matches, envoyé des messages au staff et à Julien. Ils m’ont répondu que j’y avais aussi participé et m’y ont indirectement associé.
Pour le Racing, le match aller a-t-il constitué un déclic (les Bleus menaient 1-0 avant l’expulsion du capitaine Stefan Mitrovic à la 40e et ont dû batailler pour sauver le nul 1-1) ?
Ce match nous a laissé un double sentiment. Nous l’avions bien débuté et sentions les Rennais en difficulté. L’exclusion de “Mitro” a changé la donne, mais à dix, l’équipe n’a pas lâché.

Résister et obtenir le nul avec de belles valeurs face à un adversaire très bon dans la possession et la conservation du ballon, c’était comme une victoire. D’un autre côté, nous étions assez frustrés parce qu’à 11 contre 11, nous aurions pu le bousculer un peu plus.
« Si on garde notre état d’esprit, on devrait y arriver »

Le Racing possède huit points d’avance sur le barragiste à dix journées de la fin. Le maintien vous semble-t-il proche ?

Le plus important, c’est d’afficher la mentalité de nos derniers matches, avec les valeurs du club : abnégation, solidarité, dépassement de soi.

Si tu es capable d’être performant chez le leader (1-1 à Lille) ou contre le quatrième (victoire 1-0 devant Monaco), tu dois pouvoir l’être face aux autres.

Si nous gardons cet état d’esprit, nous devrions y arriver. Mais rien n’est fait. Il ne faut surtout pas se dire que ça l’est parce que dans ce championnat où tout le monde peut battre tout le monde, tout peut aller très vite.

En dehors des quatre cadors qui luttent pour le titre et de Dijon qui est décroché, la Ligue 1 est très difficile et très ouverte. Il ne faut vraiment rien lâcher

Vous étiez revenu au Racing à l’été 2020 pour prendre en charge les U19. Résultat : vous avez intégré le staff pro (**). Comptez-vous rejoindre le centre de formation cet été ?


Pour l’heure, je suis comme le coach, le staff et les joueurs : concentré sur la manière d’achever la saison du mieux possible. Je suis très heureux de vivre ce que je vis au quotidien. Je prends du plaisir. Pour mon avenir, on verra. Quand, l’an passé, on m’a sollicité pour devenir adjoint alors que je souhaitais aller chez les jeunes, j’ai dit que je dépannerais une saison. Je reste dans cette logique. Ma position n’a pas changé.

(*) 3-1, puis 0-3 contre Arsenal. (**) L’autre adjoint David Ducourtioux a préféré rentrer en Corse où sa famille était restée vivre. Jean-Marc Kuentz l’a remplacé
Le chiffre
17

17 points, c’est l’écart maximum, relevé à Noël, entre Rennes et le Racing. Un fossé désormais réduit à 5 unités. Les Rennais ont basculé à la trêve hivernale au 4e rang, avec 31 points, contre 14 à des Strasbourgeois alors 17es. Depuis le début 2021, ils n’en ont engrangé que 7 en 11 journées, dont 2 lors des 8 dernières (sur 24 possibles). Ils restent sur 5 revers, 6 avec l’élimination en 32es de finale de Coupe de France à Angers (2-1). Le bilan 2021 des Bleus est, lui, de 19 points, soient 12 de plus.
En relief
Kuentz : « Julien (Stéphan) incarnait le projet rennais »


L’annonce, le 1er mars, de la démission du coach Julien Stéphan, alors que Rennes, rejeté à la 10e place, ne comptait que trois longueurs de retard sur le 5e , avec un match en moins (perdu 1-0 mercredi à Marseille), a « surpris, comme pas mal de monde » Jean-Marc Kuentz, son adjoint de décembre 2018 à juin 2020.

Le natif de Colmar, qui a assuré l’intérim au Racing cet automne alors que Thierry Laurey et son autre adjoint Fabien Lefèvre étaient infectés par la Covid-19 (deux revers 2-1 à Reims le 1er novembre et 0-1 contre l’OM le 6), a échangé par SMS avec le désormais ex-entraîneur du club breton.

Mais il prendra de plus amples nouvelles plus tard. « Pour moi, Julien incarnait le projet de Rennes. Faire ce qu’il a fait en si peu de temps, c’est très rare. Il a marqué l’histoire du club en gagnant la Coupe de France et en l’emmenant pour la première fois en Ligue des Champions. Il n’y avait pas péril en la demeure et son départ paraît surprenant. Je le voyais conduire le projet sur la durée. Mais d’un autre côté, je le comprends. Le Stade rennais lui tient à cœur et il l’a estimé plus important que sa personne. Pour l’avoir bien connu, je le crois sincère. Il a des valeurs. Je vais laisser passer un peu de temps avant de l’appeler. »
Répondre