Le Conseil d'Administration

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argueti
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Re: Le Conseil d'Administration

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Ces remaniements dépendent cependant d’un paramètre toujours pas résolu : le transfert de pouvoir. « En principe, Christophe Cornelie (nommé administrateur de la SASP le 4 décembre) devrait signer les nouveaux contrats et un certain nombre de documents samedi avant le match de Coupe de France contre Lyon », confie Luc Dayan. « Le problème, c’est que les tractations entre Julien Fournier, qui possède le pouvoir de signature et négocie son départ, et l’actionnaire n’ont toujours pas abouti. » Le futur ex-PDG, muet comme une carpe depuis dix jours, tient à se protéger tant juridiquement que financièrement. Il ne s’effacera qu’une fois cette double protection garantie.
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Re: Le Conseil d'Administration

Message par argueti »

SO a écrit :COMMUNIQUÉ DU RC STRASBOURG

A l'issue du Conseil d'Administration du RC Strasbourg qui s'est tenu ce lundi au Stade de la Meinau, deux décisions majeures ont été prises.

A l’issue du Conseil d’Administration du Racing Club de Strasbourg-Football qui s’est tenu ce lundi 11 janvier au Stade de la Meinau, les administrateurs ont décidé de confier à M. Christophe Cornélie un mandat de Directeur Général Délégué afin de mettre en œuvre la politique d’Alain Fontenla.

Par ailleurs, une Assemblée Générale de la SASP Racing Club de Strasbourg-Football sera convoquée dans les plus brefs délais.

Les décisions ont été prises à l’unanimité du Conseil d’Administration, moins deux abstentions.

M. Julien Fournier demeure Président de la SASP Racing Club de Strasbourg-Football au moins jusqu’à la tenue de la prochaine Assemblée Générale.
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Manu
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Re: Le Conseil d'Administration

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Re: Le Conseil d'Administration

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :« Nous ne pouvions rien faire »

Le plus virulent des administrateurs confirme que le CA a voté, de guerre lasse, la délégation de pouvoir à Cornelie dans l’intérêt supérieur du club.

Dominique Pignatelli, les administrateurs ne souhaitaient pas, à l’origine, donner de délégation de pouvoir à Christophe Cornelie. Pourtant, ils l’ont fait…

Dans l’intérêt supérieur du club, nous l’avons donnée, oui, même si personnellement, je suis l’un des deux qui se sont abstenus. Avec l’assemblée générale de la SASP dans quinze jours, Alain Fontenla, actionnaire majoritaire, confisquera de toute façon le pouvoir. Il aura notamment celui de révoquer les administrateurs actuels et de nommer ceux qui lui agréent, s’il en trouve suffisamment. Il est propriétaire du club et nous n’avions aucun moyen de nous opposer à ses desseins.

Avez-vous obtenu des réponses ?

Pas plus que précédemment. J’ai demandé à Cornelie si Fontenla pouvait être vendeur. Il n’a pas répondu. J’ai réitéré l’offre de rachat du pool d’investisseurs alsaciens qui est en train de se constituer sous l’égide de Henri Ancel. Là encore, pas de réponse. Sur les intentions de Fontenla, sa réponse a été lapidaire et évasive. « On assumera. » Mais depuis un mois et demi, les paroles n’ont jamais été suivies d’actes. La trésorerie sera négative sous peu. Si Fontenla ne met pas l’argent sur la table, il n’ira pas loin.

Les débats ont-ils été tendus ?

Ils ont été houleux. Cornelie a - je dois le dire - été courageux, même s’il s’est évertué à en dire le moins possible. À l’évidence, Fontenla et consorts veulent prendre le contrôle total du club en faisant fi de tout ce qui est autour : actionnaires minoritaires, administrateurs alsaciens et institutions. J’attends précisément de voir la réaction de la mairie, de la Ligue d’Alsace et de tous les acteurs du foot alsacien qui ne peuvent pas accepter que ce club soit tombé aussi bas.

Avez-vous pris la porte ?

Il me semble que oui. Peut-être se rouvrira-t-elle. Nous ne sommes pas dans l’obstruction systématique. Nous ne voulions pas être tenus responsables du gel des mouvements de joueurs durant le mercato d’hiver, même si, désormais, ces mouvements ne pourront intervenir que dans le cadre fixé par la DNCG. Il est clair qu’il faut des réajustements, se séparer de certains joueurs et en enrôler d’autres. Mais Cornelie et Fontenla ne pourront pas le faire à titre onéreux.

Êtes-vous prêt à jeter l’éponge ?

Ce n’est pas dans mon caractère. Je n’en fais pas une question d’argent, mais une affaire d’honneur pour le Racing. Aujourd’hui, le projet alsacien de rachat est prêt. Henri Ancel s’exprimera sans doute très vite sur le sujet. Mais pour l’instant, nous n’avons pas de vendeur en face de nous.
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Message par argueti »

DNA a écrit :Sans discours ni méthode

Depuis hier soir, Alain Fontenla est seul maître à bord d'un Racing qui tangue. Les administrateurs du club ont décidé de confier un mandat de directeur général délégué à l'un de ses représentants, Christophe Cornélie. Quant à Julien Fournier, il se dirige vers la sortie.

Au terme de deux heures d'un « débat d'idées pour le moins intéressant », aux dires de Julien Fournier, le Racing a définitivement basculé dans le camp des hommes d'Alain Fontenla. Christophe Cornélie, taiseux représentant de l'actionnaire majoritaire, a obtenu la délégation de signature que possédait exclusivement le PDG, en poste depuis le 4 décembre. C'est une surprise, eu égard aux avis qu'avaient exprimés les administrateurs la veille.

Cornélie : « Je n'ai rien à déclarer, bonsoir monsieur »

« L'intérêt supérieur du club a prévalu, explique Dominique Pignatelli, l'un des deux membres du CA, avec Philippe Ginestet, à s'être abstenu lors du vote, les sept autres donnant leur accord. De toute façon, il ne servait à rien de bloquer le processus. Dans quinze jours, après l'assemblée générale, nous serons tous révoqués. Ce que veulent Fontenla et ses hommes, c'est le pouvoir absolu. » Peut-être les Alsaciens n'ont-ils pas voulu endosser la responsabilité du blocage qui n'aurait pas manqué de paralyser le club jusqu'à fin janvier et la tenue de l'assemblée générale. Peut-être ont-ils simplement souhaité mettre Fontenla face à ses responsabilités, celles qu'il fuit depuis des semaines. Désormais, l'actionnaire majoritaire - qui avait quitté Strasbourg courant décembre après une visite de deux jours sans plus jamais y remettre les pieds - pourra mener à bien sa politique. On aurait aimé entendre, de la bouche de son représentant, en quoi elle consiste. Las, Christophe Cornélie n'a pas daigné se présenter devant la presse, se contentant d'un laconique : « Je n'ai rien à déclarer ce soir, bonsoir monsieur. » Durant le conseil, le jeune financier n'a pas non plus répondu aux interrogations des actionnaires. « Même aux questions les plus basiques, il n'a pas eu de réponse, soupire Pignatelli. Concernant les indispensables apports en trésorerie, il a juste dit : "On assumera, mais avec d'autres méthodes que les vôtres." C'est pour le moins vague. » Devant micros et caméras, Julien Fournier est, lui, venu présenter ses adieux. Devenu indésirable depuis qu'il s'était fermement opposé aux méthodes de Fontenla, le PDG ne se voyait pas non plus « en droit de bloquer le club. » Au-delà du pouvoir donné à Cornélie, il a aussi convoqué l'assemblée générale, dans un délai de deux semaines, qui permettra de transférer toutes les compétences aux nouveaux hommes en place. Pour ce qui est de son avenir au club, il ne se fait « pas beaucoup d'illusions, la décision appartenant à M. Fontenla. » En clair, Fournier sera encore épisodiquement à Strasbourg deux semaines durant sans plus interférer dans la gestion du club. Ensuite, il attendra patiemment que son patron lui indique la marche à suivre. « Je ne négocie pas de départ à l'amiable. Je ne suis ni un philanthrope, ni un homme d'argent. » Pour se séparer de lui, l'actionnaire majoritaire devra donc mettre la main à la poche. Avant de donner les moyens financiers à ses multiples chargés de mission, Luc Dayan en tête, de conduire sa politique de restructuration, ou de relance, on ne sait pas exactement.

Aucune idée directrice ne se dégage

En dépit des efforts déployés par Hervé Seck, jeune homme en charge de la communication soucieux de son image, aucune idée directrice ne se dégage. « Quand le climat sera apaisé, M. Fontenla viendra vous préciser les contours, que certains n'estiment pas assez nets à ce jour, de son projet », dit-il. Dans quel délai ? « Bientôt. » Avec quels moyens ? « Ce sera à lui de le dire. » Il n'y a plus rien d'autre à ajouter. Supporteurs alsaciens, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles, Alain Fontenla et tous ces messieurs veillent sur vous...

« Gagnant provisoire »

DOMINIQUE PIGNATELLI, actionnaire minoritaire d'EuroRacing, administrateur du club. - « Nous n'avons pas les moyens de contrer le projet de M. Fontenla. Il n'y a pas eu de geste d'ouverture de sa part. Christophe Cornélie a tenté de rassurer, sur les rares réponses qu'il a données... Il a notamment indiqué qu'il n'y avait pas de chargé sportif et pas de responsable de la communication. Aujourd'hui, M. Fontenla a gagné, mais c'est un gagnant provisoire. Il aura bientôt le pouvoir absolu. Mais on n'a pas toujours le pouvoir absolu dans un club de foot. Maintenant, on est dans l'attente de la réaction des politiques. »

Me WILTBERGER, administrateur démissionnaire. - «Je suis arrivé au club le 5 mai 1976 comme vice-président d'Alain Léopold, je l'ai quitté le 11 janvier 2010. En 33 ans de présence, je croyais avoir tout vu. Le club avait failli péricliter à la fin des années 1980, lorsque Hechter avait laissé une ardoise de 90 millions de francs (13,7 millions d'euros) aux contribuables alsaciens.
Là, je ne sais vraiment pas à quoi m'attendre. Il m'était en tout cas impossible de rester en poste. Nous sommes cinq à avoir démissionné, avec Philippe Ginestet, Jean-Luc Herzog, Éric Vogel et Thierry Wendling. Je suis aussi soulagé pour Julien Fournier. Nous tenions vraiment à lui apporter notre soutien. Si l'actionnaire veut le licencier, il faudra qu'il lui paye des indemnités. Avant de partir, nous avons quand même étendu l'encadrement de la masse salariale au recrutement de l'ensemble du personnel. Comme ça, ils ne pourront pas placer leurs hommes n'importe où. »

HERVÉ SECK, responsable de la communication au Racing. - « Nous voulons travailler avec des Alsaciens dans un contexte pacifié. Nous ne voulons pas avoir raison seuls contre tout le monde. Actuellement, il y a la mission de redresser les comptes, ensuite, il y aura celle de faire partager un projet sportif. Nous lèverons bientôt les doutes, une fois que le climat sera apaisé et plus propice. Aujourd'hui, il faut surtout rendre hommage au sens des responsabilités de tous les administrateurs qui ont oeuvré pour le bien du club. Il n'est donc pas exclu qu'il reste des représentants des actionnaires minoritaires au CA. »

PHILIPPE GINESTET, ancien président, administrateur démissionnaire. - « Après avoir vendu le club, j'avais placé ma confiance dans le projet porté par Julien Fournier. Dès lors qu'il n'est plus destiné à conduire la destinée sportive du Racing, je ne vois pas l'intérêt de continuer à demeurer au conseil d'administration. »

Sébastien Keller
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Message par argueti »

La "seule bonne nouvelle" c'est que les choses peuvent enfin bouger ...
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Re: Le Conseil d'Administration

Message par argueti »

Un conseil d’administration mardi

Julien Fournier a convoqué un CA mardi à 18 h pour « présenter le bilan du mercato, une période cruciale pour le club. » Le PDG détaillera alors devant les administrateurs les montages financiers élaborés par Ralph Isenegger qu’il a refusé de cautionner. Il évoquera sans doute « la commission d’agent 20 fois supérieure au maximum autorisé » du dossier Gladson Awako, le champion du monde ghanéen des moins de 20 ans dont le prêt de cinq mois a été rompu. Informé de la décision de Fontenla de mettre un terme à sa collaboration avec Isenegger, le PDG a le triomphe modeste. « Je n’ai pas pour habitude de multiplier les sorties médiatiques. Mais lorsque je le fais, c’est uniquement pour le bien du club. J’espère que cette fois, les propriétaires auront compris. »
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Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Entre opacité et clarté

Convoqué il y a une semaine par le PDG Julien Fournier pour dresser le bilan d’un mercato d’hiver particulièrement agité dans ses dernières heures le lundi 1er février, le conseil d’administration a duré une petite heure hier à la Meinau. Il réservait une surprise de taille : Alain Fontenla, actionnaire majoritaire du Racing, s’y était invité.

L’homme d’affaires londonien passera d’ailleurs la semaine à Strasbourg. « Je suis là pour étudier l’organisation du club. En outre, je viendrai au match contre Nantes lundi. »

A la sortie d’un CA auxquels n’assistaient que quatre des cinq administrateurs (1), Léonard Specht s’est éclipsé avec sa discrétion habituelle. « Julien Fournier a expliqué qu’il avait trouvé certaines choses pas très claires sur les transferts. Il a été question de commissions démesurées. »

Apparu quelques instants plus tard, le président directeur général s’est refusé à tout commentaire. Mais Christophe Cornelie, pourtant pas le plus bavard des acteurs du RCS, s’est montré loquace pour deux. Le directeur général délégué n’a pas du tout aimé avoir été mis en porte-à-faux par les opérations de Ralph Isenegger, l’avocat genevois qu’Alain Fontenla présente comme « le lien entre nous tous, Christophe, Jafar Hilali et moi » et dont les oreilles ont sifflé. « Après le départ de Habib Bellaïd à Boulogne, dont Isenegger ne s’est pas occupé, j’ai eu à traiter les dossiers d’Albert Baning et Gladson Awako », rappelle Cornelie, « Julien Fournier s’est présenté comme le sauveur, mais j’avais pris mes précautions et nous sommes retombés sur nos pieds. Sur le cas Awako, le montage, s’il était en conformité avec l’article 20 du règlement FIFA, était en infraction avec l’article L 222-10 du code du sport en vigueur en France. »

Une passe d’armes Fournier – Cornelie ?

En clair, le champion du monde ghanéen des moins de 20 ans arrivait en prêt de cinq mois (« avec une option d’achat de 245000 euros », précise Cornelie) contre un salaire mensuel de 8000 euros (soit 40000 euros sur la durée de son bail). « Quelqu’un qui avait été mandaté pour le faire venir aurait perçu une commission de 75000 euros, alors que la loi française stipule qu’il ne peut toucher plus de 10 % du montant global du contrat, soit 4000 euros (2) », charge le DG, « Quand j’ai eu confirmation de cette complication par les instances du foot français, j’ai alerté Alain et Carousel Finance. Il était hors de question pour moi de continuer à bosser avec Isenegger. Les différentes parties ont compris que j’étais de bonne foi. Je ne suis ni inconscient, ni imprudent, comme on l’a parfois laissé entendre. »

« Isenegger a un carnet d’adresses », lui fait écho Fontenla. « Il nous a mis en relation, est allé chercher Julien Fournier, puis Luc Dayan. Mais après ce qui s’est passé, nous avons décidé de nous en séparer. »

Si les débats se sont focalisés sur le rôle clef de l’avocat, l’actionnaire minoritaire Dominique Pignatelli a cru déceler une lutte d’influence que laissent d’ailleurs filtrer les propos de Cornelie ci-dessus. « J’ai le sentiment d’avoir assisté à une passe d’armes entre Cornelie et Fournier. Ça laisse planer un doute sur le maintien de ce dernier à la présidence si la vente du club échoue ou si elle n’est pas conclue avant l’AG du mercredi 17 février. »

Le silence du PDG hier soir était finalement peut-être plus lourd de sens que tous les discours.

« Je suis partagé »

Comme souvent depuis un peu plus de deux mois, Dominique Pignatelli, à la fois actionnaire minoritaire et administrateur du Racing, a été l’un des plus volubiles hier à la sortie du CA. D’abord pour glisser un petit tacle à l’ex-propriétaire et président Philippe Ginestet et confirmer en même temps que ses relations avec Alain Fontenla se sont détendues. « On en a plus appris ce soir (hier) qu’en quatre ans de présidence précédente. Alain Fontenla a été plus transparent que son prédécesseur. Il nous a ouvert les dossiers du mercato, sans rien nous cacher. Je reconnais l’avoir agressé à son arrivée, mais je lui ai expliqué pourquoi. Je pensais vraiment que lui et les autres étaient les marionnettes d’une autre personne (Ralph Isenegger), surtout quand on se souvient du capharnaüm des premières 48 heures, de Romain Loban à Alain Fontenla, en passant par Jafar Hilali. Je vois avec le temps que ce n’était pas le cas. »

Pignatelli et les autres administrateurs ont ainsi eu confirmation que l’avocat suisse était mis hors-jeu. « Autant que les dossiers alambiqués d’arrivées, Fontenla et Cornelie lui reprochent de n’avoir pas su dégraisser l’effectif (3). Je crois qu’Isenegger leur a fait miroiter que le Racing était une poule aux œufs d’or et qu’ils s’aperçoivent que c’est loin d’être le cas. »

Durant ce CA, le dossier de la vente du RCS « n’a pas été évoqué », selon un D. Pignatelli qui se dit partagé. « D’un côté, ils m’ont presque donné l’impression de vouloir rester. De l’autre, je pense que s’ils peuvent se débarrasser du club, après tous les ennuis qu’ils ont rencontrés depuis deux mois, ils le feront. Prévoir l’issue est vraiment difficile. »

Stéphane Godin

(1) Julien Fournier, Christophe Cornelie, Dominique Pignatelli et Léonard Specht étaient présents hier, pas Thierry Wendling, excusé.
(2) Comme le dévoilait J. Fournier il y a une semaine, la commission sur le transfert aurait été près de 20 fois supérieure au maximum autorisé en France.
(3) Le RCS a commencé le mercato avec 28 pros sous contrat et l’a fini avec 29.
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Re: Le Conseil d'Administration

Message par argueti »

L'Alsace a écrit : Plessis prend de l’avance

Alors que l’assemblée générale de la SASP Racing, puis le conseil d’administration se tiendront à 14 h, Jean-Claude Plessis est revenu dès lundi soir à Strasbourg. « J’ai estimé que les salariés et les joueurs (Ndlr : il a assisté à l’entraînement) avaient besoin de voir leur patron au boulot au plus tôt. Psychologiquement, c’était important. » En attendant sa nomination à la présidence tout à l’heure, il est officiellement salarié depuis hier.

Le centre de formation rassuré. Le futur président a rencontré ce mardi après-midi Jean-Marc Kuentz, directeur du centre de formation en fin de contrat, et l’a rassuré sur l’avenir d’une structure sur laquelle il compte s’appuyer. « J’ai tenu à lui dire que l’enveloppe dont il dispose ne serait pas amputée et sa façon de travailler et celle de ses techniciens, pas remises en cause. Le centre du Racing est reconnu en France pour son éducation footballistique et scolaire. »

Deux changements au CA. L’AG d’aujourd’hui validera deux démissions et deux nominations au conseil d’administration : Jafar Hilali se retirera au profit de la société qu’il préside et représentera, Carousel Finance, et Jean-Claude Plessis sera nommé administrateur et président à la place de Luc Dayan. Alain Fontenla est attendu. En principe.

Les Alsaciens refusent d’abandonner leur compte courant. En marge des discussions sur le droit de préemption que Jafar Hilali a refusé lundi aux actionnaires minoritaires alsaciens (« L’Alsace » d’hier), le patron de Carousel Finance souhaiterait que ces derniers abandonnent leur compte courant : 1,053 million pour Dominique Pignatelli, 400 000 pour Egon Gindorf et 300 000 pour Robert Lohr. Soit un total de 1,75 million. « J’ai eu vent de cette exigence », réagit D. Pignatelli, « mais pour l’instant, on ne m’a rien demandé. Abandonner mon compte courant ? C’est inimaginable. Rien que d’y penser, j’en ai froid dans le dos. Je ne l’accepterai jamais. »

CA : les Alsaciens restent. Les trois administrateurs régionaux, Dominique Pignatelli, Léonard Specht et Thierry Wendling, qui avaient envisagé de démissionner après l’échec de la vente du RCS, ont décidé de garder leur fauteuil au CA, sauf s’ils sont révoqués, ce qui ne devrait pas être le cas. « Ce n’est pas une caution au projet Hilali-Fontenla », souligne le premier. « Nous restons avec la volonté de défendre les intérêts du Racing dans l’optique d’une reprise toujours possible. Le projet alsacien était largement plus intéressant que celui, inexistant à mon sens, des actuels propriétaires. Nous constituerons une opposition vigilante et constructive, avec la volonté de reprendre le club s’ils échouent. » Tous les actionnaires minoritaires de la SASP pourraient même demander officiellement en AG le droit de préemption que J. Hilali a pour l’instant refusé.
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urotsukidogi
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Re: Le Conseil d'Administration

Message par urotsukidogi »

Je comprend pas trop ces histoires d'abandon des comptes courants, ils veulent que les mecs leur filent le pognon en n'ayant plus de parts dans le club c'est ça? Vraiment n'importe quoi cette histoire
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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