Roland Weller

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argueti
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Message par argueti »

T'as été idiote de ne pas avoir prit la Coupe du Monde :?: :idea:
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raphou96
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Message par raphou96 »

Le pognon a beaucoup joué dans l'histoire, mais il est bien possible qu'une histoire à  la con comme ça, a fait de l'influence dans le choix.

S'il était resté, je me demande bien ce que cela aurait donné :?:
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lordraven
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Message par lordraven »

Le racing n en serait certainement pas ou il en est aujourd hui car sous ses airs bonhomme le père WELLER est un pasionné et il aurait depuis longtemps rué dans les brancares.

A l'époque proisy j'ai eu l'occasion d'en discuter avec lui et il était vert

Moi jle trouvaus sympa et c est un des seuls qui ai réellement réussi qqchose au racing ces 20 dernières années ( y compris en recrutement )
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argueti
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Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Pour le reste, motus et bouche cousue ou presque. Sur la nature de l'entretien qu'il a eu voici une quinzaine de jours avec l'ancien président Roland Weller (« L'Alsace » d'hier), P. Ginestet demeure sibyllin, comme il sait l'être quand il n'a pas envie d'évoquer un sujet. « Roland est quelqu'un qui a le Racing dans la peau comme nous tous. Il a vécu de belles années au club et son départ en 1997 a été dommageable. Il peut me faire profiter de son expérience. » Le nouveau patron du RCS ne pipe mot sur l'offre qu'il aurait formulée à  l'ancien : une place au sein du futur conseil d'administration. « Je continue à  consulter et je ne peux pas vous dire pour l'instant de combien de membres sera composé ce CA », concède-t-il simplement. « Avec Roland, nos discussions n'ont pas porté sur un investissement financier de sa part. » Et pour cause ! Le fondateur de « L'Alsacienne de restauration » n'a jamais caché et ne cache toujours pas qu'il ne s'imagine pas dans la peau d'un n°2 après avoir été n°1. Philippe Ginestet nie en outre tout contact avec José Cobos, même si, à  l'évidence, le président du Sporting Schiltigheim lui a bien glissé le nom de l'entraîneur-adjoint de Nice et Strasbourgeois de naissance pour occuper les fonctions de coordinateur sportif.
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lordraven
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Message par lordraven »

Revient Roland on a les mêmes à  la maison :oops:
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Maneo
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Message par Maneo »

Ca c'est une idée qu'elle elle bonne ! Roland STP revient même en tant que N°2 ...
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argueti
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Re: Roland Weller

Message par argueti »

Philippe Ginestet a appelé Roland Weller

Deux jours avant de proposer à  Léonard Specht la présidence du Racing, Philippe Ginestet a pris contact avec l'ancien président du club, Roland Weller (de 1994 à  1997), pour lui demander un coup de main. « Il m'a appelé le mercredi 3 juin », reconnaît ce dernier, qui garde une grosse cote d'amour auprès du public strasbourgeois. « Il voulait savoir si j'étais disposé à  l'aider à  se sortir de la situation difficile dans laquelle il se trouve. Je suis en vacances dans les Cévennes et ne rentre que le 20 juin. Nous devons en principe nous voir le 22. Mais tout a changé dans l'intervalle. Léonard Specht a été nommé président. Moi, j'ai 70 ans et je suis retraité. Mais je vais écouter ce qu'il a à  me dire. Je me positionnerai en fonction de ce qu'il m'aura appris ou demandé. » Son entourage se montre plus disert. « Philippe Ginestet a appelé Roland pour lui proposer la présidence. Roland a répondu que ça ne l'intéressait pas. Ce qui est sûr, c'est que Philippe Ginestet cherche à  revendre ses parts du club. »
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argueti
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Re: Roland Weller

Message par argueti »

DNA a écrit :Président à vie (s)

Ce soir, Roland Weller ne sera plus le président du SC Schiltigheim (CFA 2) après la tenue de l’assemblée générale du club. Une page se tourne pour celui qui avait tenu parallèlement les rênes du Racing entre 1994 et 1997. Les deux clubs s’affrontent demain (18 h), à la Meinau, en championnat.

Son visage est resté le même, impeccablement bronzé, parcouru par ces rides qui continuent à le nourrir. Le regard est franc, quand ses lèvres s’animent, les mots qui en sortent sont souvent rudes. « J’ai toujours dit la vérité, promis des choses que je pouvais tenir. C’est pour ça que les Alsaciens m’ont aimé et m’aiment encore. »

Il part de cette vérité-là et il a peut-être raison. Il n’affirme pas qu’il est parfait – « Je me suis parfois trompé, mais j’ai toujours été intègre » –, il est surtout libre de dire ce qu’il pense à 73 ans. « J’ai vendu mes affaires il y a quatre ans », souffle-t-il tout sourire. La vie de Roland Weller est forcément un roman, parfois rose, parfois noir. Et, forcément, on y retrouve le vert du SC Schiltigheim et le bleu du RC Strasbourg.

«Je ne déteste pas être contredit, mais il faut me dire les choses sans bégayer»

« Le foot a toujours été une passion pour moi comme pour 70% des Alsaciens. Et pour 100% d’entre eux, le Racing compte. Cette région mérite un grand club », dit celui qui a débuté le foot au FCSK 06 avec son frère Richard, avant de privilégier sa vie professionnelle comme chef de cuisine. Le tournant a lieu le 2 janvier 1978 quand il crée son entreprise, l’Alsacienne de Restauration, en face du stade du Canal, alors fief du SC Schiltigheim. « Un jour, un monsieur a traversé la rue pour me demander de soutenir le club. C’était Gustave Kitzinger, un des dirigeants, qui avait été président. Il espérait 50 ou 100 francs. Quand il a vu que je lui signais un chèque de 50 000 francs, il a éclaté en sanglots. Et je l’ai aimé, cet homme-là. »

Plus de 30 ans plus loin, Roland Weller est encore là après s’être présenté « au culot » pour présider le club en 1982. « La foi et la passion font tout. Faut aussi avoir un bon recruteur comme l’était Max Hild au Racing, sourit-il. Dans mon entreprise, on est passé d’un salarié à 1 600. » Pour le foot, c’est pareil. Et l’homme, qui parle parfois de lui à la troisième personne, est fier. « On est passé de 100 à plus de 500 licenciés, on a quitté le championnat départemental pour le national, gagné six Coupes d’Alsace, fait des épopées en Coupe de France, fait construire le stade de l’Aar ».

«On a saigné ce club. Aujourd’hui, il est quasiment mort»

Et il est fier de n’avoir usé que trois entraîneurs, « Raymond Stieber, René Kuntz et José Guerra », oubliant la parenthèse Pierre Fancello. Il explique pourquoi il n’avait pas pu travailler avec Gilbert Gress lors de son arrivée au Racing en mai 1994. « Il voulait tout faire, je ne le voulais pas. Je suis têtu, je ne l’ai pas conservé. J’aurais pourtant bien aimé travailler avec lui. » Il est comme ça, Roland Weller, il s’appuie « sur une petite équipe » et c’est lui qui décide à la fin. « À Schiltigheim, j’ai pu compter sur des gens comme Deleau, Kromer ou Bischoff-André. Je ne déteste pas être contredit, mais il faut me dire les choses sans bégayer », rigole-t-il.

Il est de cette époque où les conflits se réglaient près d’un comptoir, à boire une bière plus qu’en faisant appel à un cabinet d’avocats. On l’aime (c’est probable) ou on ne l’aime pas (c’est possible), mais Roland Weller ne laisse pas indifférent. Comme il n’avait pas laissé indifférent Émile Stahl, le pape du foot alsacien, basé à Vauban. « Au début des années 80, il m’avait piqué deux joueurs importants. La saison d’après, je suis allé en chercher trois chez lui. Je suis rancunier. Après ? On se respectait mutuellement. » Des anecdotes, Roland Weller en a des kilomètres. Il est habité par des certitudes, a une foi en sa personne incommensurable. « Je crois aussi aux hommes, à leur intégrité. Au Racing, quand mes joueurs avaient un coup de mou, j’allais les voir au vestiaire à la mi-temps et je leur disais que 30 000 personnes, dont beaucoup de smicards, dépensaient leur argent pour les voir. Le minimum était de leur faire plaisir, de mouiller le maillot. »

Et puis, il y a le 21 février 1997 et l’annonce par la Ville que le club était vendu à IMG McCormack, et pas à lui. « C’était une déchirure, Je l’avais pris comme une trahison. Encore aujourd’hui, je pense que nous aurions été champions de France la saison d’après. C’est du passé, mais on a saigné ce club et, aujourd’hui, il est quasiment mort. » Il dit qu’il est comme tous les Alsaciens, orphelin du Racing, « juste malheureux de le voir en CFA 2 » après les passages d’affairistes alors que lui, président d’un club amateur, le SC Schiltigheim, lui avait permis de faire le tour de l’Europe.

« En 1997, les joueurs voulaient faire grève lors d’un match de championnat à la Meinau pour me montrer leur soutien. J’avais dit non, je leur ai juste demandé de gagner la finale de la Coupe de la Ligue. Ils l’ont fait. Je laissais aux Américains l’Europe et de l’argent dans les caisses. Quand j’y avais mis les pieds, il n’y avait ni Europe ni argent. » Le cœur meurtri, il part de ce club où il avait fait signer les Sauzée, Gravelaine, Mostovoi, entre autres. Mais il est revenu à la Meinau, avec les “Verts”, la tête haute, le 15 mars 2003 pour un quart de finale de la Coupe de France contre Rennes (1-2).

Les quatre villas du président

Celui qui ne trouve « la paix, le silence et une idée du paradis » qu’en pratiquant la plongée sous-marine ou en naviguant sur son bateau avec Isabelle, son épouse, pose un regard au loin sur le Racing depuis le salon présidentiel du stade de l’Aar. « Si je devais compter ce que ce club m’a coûté en argent, je pourrais aligner quatre belles villas sous vos yeux. J’ai juste voulu donner du plaisir en étant rigoureux », dit-il. Son rêve ? Il allume un de ces cigares qui ont aussi fait sa réputation. « Que mon successeur me permette de devenir “grand-père” en faisant monter mes “gamins” en National. »

Le phénomène Nouma

« Je possède deux étangs à La Wantzenau. Quand Pascal Nouma jouait à Strasbourg, il résidait là-bas. Tous les dimanches, il prenait ses jumelles et regardait si j’y étais. Alors, j’entendais un bruit de moteur, je préparais les bières et les cannes à pêche et on passait des heures à parler. J’emmenais aussi régulièrement deux ou trois joueurs au restaurant dans un village pour qu’ils rencontrent leurs supporters. »

Les sifflets de la Meinau

« Quand je suis arrivé à la présidence du Racing en ne prolongeant pas le contrat de Gilbert Gress, on avait un match contre Lyon (7 mai 1994) et le speaker m’avait incité à aller sur la pelouse. J’avais été sifflé, on se sent seul, comme dans un entonnoir. Un journaliste m’avait interpellé. Je lui ai répondu que si 6 000 personnes m’avaient hué ce soir, elles seraient 20 000 à m’applaudir bientôt. Un an plus tard, on était au Parc des Princes en finale de la Coupe de France. J’avais jeté ma montre, ma cravate, mes stylos au kop. »

À propos de Jacky Duguépéroux

« Après Gress, j’avais dû me défaire de Jeandupeux car deux clans s’étaient formés dans l’équipe. Le souci, c’est que je l’avais limogé sans avoir de successeur. Jean-Michel Colin m’a suggéré le nom de Jacky Duguépéroux. Je suis Alsacien, il est Breton. Donc, deux têtus. On se ressemble, on a travaillé ensemble. Je le respecte énormément. »

Son successeur au Sporting

« Je souhaite à Michel Biecher de réussir. J’ai été comblé par ce que j’ai vécu ici et je ne serai pas jaloux de le voir me dépasser. La vie est ainsi, je suis un optimiste, heureux de la réussite des autres. Je n’oublie pas qu’on est seulement de passage. »

À propos de Frédéric Sitterlé, président du Racing

« Je lui souhaite de réussir. Il m’a l’air intelligent et posé. Il doit s’entourer des bonnes personnes, pas nombreuses, mais fiables. Il faut beaucoup de rigueur, ne pas penser qu’on va s’enrichir personnellement. La rigueur, c’est le mot-clé. »

Au sujet de Catherine Trautmann

« Quand Catherine Trautmann m’avait convoqué pour me parler, je pensais sincèrement qu’elle faisait appel à moi pour organiser un banquet. Elle a fini par me parler du Racing. Elle désirait que j’en devienne le président. Après des jours d’hésitation, j’avais dit oui. »

Jean-Christophe Pasqua
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argueti
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Re: Roland Weller

Message par argueti »

Il est notre invité ce soir dans Planète Racing, posez lui vos questions ici :)
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Re: Roland Weller

Message par télésupporteur »

question qui peut être un préliminaire :
M. Weller, pensez-vous encore pouvoir jouer un rôle au racing, autre que de conseil :?:
deuxième question
menez a parlé de la richesse de nombreux alsaciens qui ne veulent pas investir au racing !
Quel est votre avis :?:
troisième question
que vous font dire les dernières interventions de Jafar Hilali :?:
peut'il revenir :?:
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