Sportfive

[Manu]

Pour moi Europe 2 c est pareil que les Dna...

Steelcase on l'avait déjà  l'année derniére donc pour l'instant aucun changement.

peut être en panneaux dans le stade et pour les grands matchs on verra.

[seb]

Je dis pas que c'est des sponsors maillot énorme, mais tu sais Alsacien :

DNA = média local
Europe 2 = média national

C'est pas pareil en terme de "prestige" pour les gens qui suivent le championnat et pour les autres sponsors potentiels... Et je pense que le contrat avec Europe 2 a du se négocier nettement plus haut... à  vérifier si quelqu'un a des infos sur le montant des contrats.?

[argueti]

Sportfive à  vendre

Sportfive, l'un des leaders mondiaux du marketing sportif, est à  vendre selon Le Figaro de samedi. L'ancienne société de Jean-Claude Darmon, détenue aujourd'hui par un fonds d'investissement (Advent), profite de l'«effet Mondial» pour faire monter les enchères. Le montant de la cession pourrait avoisiner un milliard d'euros. Plusieurs candidats sont sur les rangs.

Dans le football, sa principale activité, Sportfive est le propriétaire exclusif des droits pour l'Euro 2008. La société possède également les droits des championnats italiens pour l'Europe, de la Liga, des matches à  domicile de l'équipe nationale d'Angleterre ou encore des clubs allemands du Hertha Berlin et du Borussia Dortmund. Les excellents résultats du Mondial en termes d'audience et de sponsoring, et la perspective d'un Euro entouré d'un fort engouement public et publicitaire créent un contexte favorable pour une vente au meilleur prix. Les candidats à  la reprise sont légion. Le Figaro cite le groupe Lagardère ainsi que les poids-lourds du marketing sportif concurrents de Sportfive, IMG et Infront dont Robert Louis-Dreyfus, propriétaire de l'Olympique de Marseille, est actionnaire.

[argueti]

À la pêche à la « fraîche »

Alors qu’il prépare son passage devant la DNCG (1) mi-mai, le club strasbourgeois a entamé des négociations avec Sportfive, son agence de marketing depuis 2005, pour revoir le contrat qui les lie. Objectif : obtenir une rallonge financière de la société du groupe Lagardère.

C’était le 26 mars à Tours. Le Racing venait de s’incliner 2-0 pour la plus grande joie du vice-président du Tours FC, Christophe Bouchet, ex-président de l’Olympique de Marseille. Pas sûr cependant qu’en sa qualité de vice-président exécutif et directeur général de Sportfive, la société de marketing sportif du groupe Lagardère, Bouchet se soit autant réjoui de la défaite du RCS ce jour-là.

Car depuis le 19 mai 2005, le club strasbourgeois et Sportfive sont liés par un contrat de régie. Un contrat d’abord modifié par avenant, puis renouvelé le 1 er juillet 2008 sur d’autres bases et une durée plus longue (voir par ailleurs). Un contrat que la nouvelle direction bas-rhinoise souhaite désormais rediscuter. Son objectif ? Obtenir de l’agence de marketing une rallonge financière pour préparer au mieux le passage devant la DNCG mi-mai. En contrepartie, le RCS lui confierait certains secteurs dont elle ne s’occupe pas, comme la billetterie. Un échange gagnant-gagnant, à court terme pour le club, à long terme pour Sportfive.

Fin mars à Tours, Christophe Bouchet a donc confirmé l’existence de « discussions » entre les deux parties. La veille, Jafar Hilali et Jean-Claude Plessis lui auraient demandé un apport de 3 à 5 millions lors d’un dîner à Londres dans la brasserie du président lyonnais Jean-Michel Aulas. « Chacun est libre de demander ce qu’il veut », réagissait il y a quelque jours, avant son départ en vacances, un Bouchet un brin évasif, « Ces demandes entrent-elles dans le champ des possibilités ? C’est une autre affaire. Le club a une vraie valeur dans un bel endroit de football. Mais il a besoin de redynamiser sa partie commerciale. Pour l’instant, nous sommes dans une position attentiste. Jean-Claude Plessis va nous apporter des éléments concrets. Il connaît bien les mécaniques liées à ces contrats de régie, mais vient à peine d’arriver. Inutile de nous précipiter. Nous devons y voir plus clair. »

Le vice-président exécutif ne cache cependant pas l’intérêt de Sportfive pour le Racing. « Nous menons une politique axée sur les clubs de grandes agglomérations. Strasbourg fait partie de nos volontés de développement. C’est normal. Je souhaite ardemment que la France obtienne l’Euro 2016 et que Strasbourg l’accueille. L’Euro et la réfection de la Meinau sont des éléments capitaux pour le développement du club. Mais pour l’instant, nous n’en sommes qu’à jeter des idées sur le papier. »

Un prêt de deux millions ?

Selon nos informations, Sportfive aurait, depuis cet entretien, jeté celle d’un prêt de 2 millions d’euros au RCS. Une formule qui ne satisferait pas les nouveaux dirigeants, sachant qu’un tel prêt - par essence remboursable - ne peut être intégré dans le budget présenté devant la DNCG. « Les négociations sont en cours », se borne à indiquer Jean-Claude Plessis sans commenter ce montant et ce montage. « Nous discutons effectivement de la prise en charge de la billetterie par Sportfive, mais attendons le retour de vacances de Christophe Bouchet pour avancer vraiment. Rien n’est décidé, ni signé. Nous devons être prêts dans un mois. »

Si Plessis se réjouit que « Sportfive souhaite avoir Strasbourg dans son écurie », la société décrite par Christophe Bouchet comme « un acteur économique du foot » attend des éclaircissements. « Il faut que chacun s’y retrouve », insiste l’ex-président marseillais. « L’intérêt du RCS est de faire aboutir la négociation avant la clôture de l’exercice 2009-2010 le 30 juin », conclut un observateur du dossier, « C’est moins le cas pour Sportfive qui lui est déjà lié pour une longue durée. »

Les détails d’un contrat

Déjà liés depuis 2005, le RCS et Sportfive ont signé un nouveau contrat le 1 er juillet 2008. A l’époque, la société du groupe Lagardère a versé 3 millions d’euros hors taxe au club et en verserait 3 de plus en cas de remontée en L 1. Jean-Luc Herzog, alors directeur général du Racing, et Christophe Bouchet, vice-président exécutif de Sportfive, ont paraphé le 1 er juillet 2008 un document de 16 pages, plus trois en annexes. Le club et l’agence de marketing, liés depuis le 19 mai 2005, ont ainsi renouvelé un contrat qui avait déjà précédemment fait l’objet d’un avenant.

Depuis, Sportfive exploite la marque, le logo et les sigles Racing (hors merchandising), les espaces publicitaires existants ou à créer, y compris sur les supports médias du club (internet, TV, imprimés), les espaces relations publiques dans le stade (loges et sièges business, prévus au nombre de 8 300 dans le défunt projet EuroStadium), le sponsoring maillot et les droits d’exploitation audiovisuelle. Cette liste de droits cédés par le RCS est non exhaustive.

« Au plus tard jusqu’au 30 juin 2030 »

En clair, l’entreprise dont Christophe Bouchet est le directeur général administre toute la stratégie marketing et commerciale du club phare du foot alsacien, en disposant, selon le libellé exact du contrat, « de l’indépendance de sa gestion, exclusive de tout lien de subordination ou de représentation sous quelque forme que ce soit vis-à-vis du club. »

Le 31 juillet 2008, Sportfive a versé au Racing 3 millions d’euros hors taxe en échange de ce nouveau contrat — très — longue durée « valable pour une durée ferme et irrévocable […] allant au plus tard jusqu’au 30 juin 2030 et au plus tôt jusqu’au terme d’une période de dix saisons entières de participation de l’équipe à la Ligue 1 dans le nouveau stade. »

L’accord négocié voici bientôt deux ans intègre également un versement complémentaire de 3 millions (toujours hors taxe) dès la remontée en L 1. Un autre — de 4 millions — était prévu avec la réalisation de l’EuroStadium. Mais l’échec du projet piloté par Hammerson l’a rendu caduc.

En sus de ces montants forfaitaires, Sportfive s’acquitte chaque année auprès du RCS d’une redevance correspondant à 80 % du chiffre d’affaires brut généré par la commercialisation des droits concédés, à l’exception du « naming » (1) pour lequel l’agence reverserait 90 % du CA à concurrence d’un million hors taxe et 85 % au-delà.

Ce contrat ne peut être dénoncé par l’une des parties qu’à la condition expresse que l’autre ne remplisse pas ses engagements. Sportfive possède aussi un droit de préemption pour sa reconduction s’il s’aligne sur l’offre qu’une autre agence de marketing pourrait faire au club.

Stéphane Godin

(1) Pas encore en vigueur à Strasbourg, le « naming » consiste en la concession à un partenaire, pour une durée déterminée et contre rétribution, du nom du stade.

[silex57]

Liés jusqu'à 10 saisons de L1 ou juin 2030 ça c'est du contrat long terme !!

[Its_me]

En guerre contre Sportfive

Les actionnaires londoniens souhaitent se débarrasser de la régie qui pilote sa stratégie marketing et commerciale. Mais ce nouveau litige pourrait lui coûter 3 millions d’euros.

Les supporters du Racing ont bien fait de profiter des merguez qu’ils ont eux-mêmes fait cuire dimanche lors de la journée qui leur était consacrée à la Meinau. Car samedi pour la réception de Cannes, ils pourraient bien devoir faire abstinence.

Au Racing, c’est un peu comme à la SNCF avec les trains : un conflit peut toujours en cacher un autre. Entre les soubresauts de l’affaire Milovan Sikimic, pour l’instant apaisée, les licenciements économiques qui seront officialisés cet après-midi et la prochaine éviction des deux derniers administrateurs alsaciens, Léonard Specht et Thierry Wendling (nos précédentes éditions), l’actualité était déjà chargée.

Au train où vont les choses, elle va finir par être surchargée. Depuis une quinzaine de jours, les propriétaires londoniens du RCS, Jafar Hilali et Alain Fontenla, sont entrés en conflit avec Sportfive, la société du groupe Lagardère qui gère la régie publicitaire et commerciale du club depuis 2005.

Renouvelé le 1 er juillet 2008, le contrat qui lie les deux parties est valable jusqu’en 2030 ou « au plus tôt après dix années en Ligue 1 dans le nouveau stade. » Autrement dit : à la Saint-Glinglin.

Il y a deux semaines donc, la direction du Racing a adressé un mail informel à Sportfive lui signifiant son souhait de dénoncer le contrat et intimant l’ordre aux trois salariés de l’agence de marketing installés dans les locaux administratifs de la Meinau de vider les lieux avant le 31 août.

Au printemps pourtant (« L’Alsace » du 13 avril), les actionnaires majoritaires du RCS avaient, avec l’appui du président Jean-Claude Plessis, « dragué » Christophe Bouchet, directeur général de Sportfive, pour obtenir une rallonge financière de l’agence.

En 2008, l’entreprise du groupe Lagardère avait en effet déjà déboursé 3 millions (hors taxe) en échange de l’exploitation des droits commerciaux et publicitaires. Le nouveau bail signé à l’époque stipule que Sportfive versera 3 autres millions (toujours HT) au club bas-rhinois dès sa remontée en Ligue 1 et 4 millions de plus dès l’entrée en service du nouveau stade (Ndlr : sur cette somme, 1,5 million devait être rétrocédé à l’ancien propriétaire Philippe Ginestet).

Christophe Bouchet : « Nous demanderions le remboursement de nos 3 millions »

« Nous étions prêts à investir 10 millions au total parce que nous croyions au projet sportif du Racing dans cette vraie ville de foot qu’est Strasbourg », rappelle Christophe Bouchet, ex-président de l’OM et actuel vice-président de Tours. « Avec la relégation en National, nous étions disposés à faire des efforts pour aider le club. Nous ne sommes pas fous. Nous n’avons aucun intérêt à ce que le RCS crève, mais tout intérêt à ce qu’il devienne champion de France. Nous avons investi pour ça. »

Après le mail informel d’il y a quinze jours, Jafar Hilali et Christophe Bouchet ont entamé des négociations. « Hilali a fixé pour préalable que Sportfive rentre dans ses frais et soit remboursé de ses trois millions, sur une plus ou moins longue durée », explique le directeur général de la régie. « Je lui ai dit : « OK, faites-nous des propositions. » Résultat : vendredi, nous sommes informés que le club veut carrément dénoncer le contrat et mettre en place sa propre régie. Mais à ce jour, la seule demande officielle formulée par les Londoniens est une demande d’audit des comptes de Sportfive à laquelle nous allons répondre favorablement. »

Pour autant, la hache de guerre semble déterrée. Christophe Bouchet avoue ne pas comprendre la démarche de Hilali et consorts. « Nous avions proposé, après la relégation en National, de faire une croix sur nos commissions et continuer à travailler en échange, simplement, de la prise en charge par le club des salaires de nos trois employés à la Meinau. Nous sommes l’un des seuls partenaires du RCS à tenir nos engagements. Mais les propriétaires londoniens entrent en guerre contre nous, au mépris total de leurs intérêts et de ceux du club. Pourquoi ? Parce que s’ils rompent unilatéralement le contrat, nous nous tournerons aussitôt vers le tribunal de commerce pour obtenir le remboursement cash et immédiat de nos trois millions. Quel intérêt ont-ils, dans la situation actuelle, à se lester d’un boulet supplémentaire ? J’avoue ne pas saisir leurs nombreuses interrogations qui, d’un jour à l’autre, ne vont d’ailleurs pas toujours dans le même sens. Depuis quinze jours, nous sommes face à des ordres et des contrordres dont on ne comprend pas la finalité. Aujourd’hui, je considère que nous assumons une dette de 3 millions que nous ne réclamons pas au club. Pourquoi, dans ces conditions, nous chercher querelle ? J’ignore totalement comment va se terminer cette affaire. »

Peut-être devant un tribunal. Une fois de plus…

Stéphane Godin

Je l'a déjà dit la semaine dernière, mais on a quand même des champions du monde à la tête du club ...

[Tenor]

le jour ou le Racing et consorts auront soldé tous les procès qui courent encore, il ne restera que des miettes pour recruter des joueurs, et sans doute encore sous les 6000 E, à ce tarif il valait mieux tirer un trait sous le nom de RC et recommencer le tout à 0. On voit bien que le domaine sportif est relégué au second plan et ne prime que les contrats des uns et des autres, surtout dans les coulisses qui devraient apporter du pognon? On voit ce que cela donne avec Sportfive aussi..

[argueti]

Sportfive en victime ? Mais combien ça leur rapporte à eux et combien ça pourrait rapporter au Racing de le gérer en interne ?

[Its_me]

Ouais enfin payer 3M€ pour avoir les droits jusqu'en 2030 ... c'est pas cher

[argueti]

En fait ça permettrait de dynamiter les 1.5M pour Ginestet non

Signer des contrats jusqu'en 2030, non mais franchement ...