Marc Keller

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PoY
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Re: Marc Keller

Message par PoY »

Keating, si tu lis la dernière phrase, pour moi elle veut tout dire. Dugué ne sera pas là, sinon la question prioritaire ne serait pas celle de l'entraîneur :!:
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Keating
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Re: Marc Keller

Message par Keating »

Ben si ...
Il veut voir très vite pour règler la question de l'entraineur, ça peut être une prolongation aussi, pour pouvoir rapidement voir avec lui ce qu'il attend comme joueur, qui il veut garder ou non ....
Stan
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Re: Marc Keller

Message par Stan »

On me dit que JD va partir, que c'est sûr.. J'attends quand même de voir ! :mrgreen:
Tenor
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Re: Marc Keller

Message par Tenor »

c'est même certain et il n'a pas envie de rempiler, il est concerté pour assurer la continuité jusqu'à ce que tout soit en place et je trouve çà tout à fait normal même exemplaire. On voit que c'est un homme impliqué dans son club de coeur sinon il n'aurait jamais accepté ce poste, soyez en convaincu..moi je le suis.
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Re: Marc Keller

Message par alphons »

On me dit que JD va partir, que c'est sûr.. J'attends quand même de voir ! :mrgreen:
le dernier match de Dugué ce week-end.
simple formule de courtoisie : tu fais d'abord le bilan de la saison avec ton entraineur pour lui dire merci ciao à bientôt. Puis tu annonces le remplaçant.
Beaucoup de respect entre JD et MK. Mk sait depuis longtemps que JD ne prolongera pas. Mk a déjà son nouvel entraineur, mais il souhaitait que JD et les joueurs recoltent les lauriers de cette montée. En annoncant le nouvel entraineur plus tot il aurait tournée la page beaucoup plus rapidement.
– Concernant le recrutement, avez-vous des arrivées ou des départs sur le point d’être finalisé ?
– Aucun. Nous avions fixé un principe, avec le refus d’entériner quoi que ce soit avant que la montée ne soit acquise. On a peut-être perdu deux semaines sur certains joueurs en n’ayant pas réussi à monter face à Amiens.
1. Mk a son nouvel entraineur.
2. une liste de joueurs qu'ils souhaitent conserver
3. Une short-list avec les postes libres et à doubler.
4. Une short-list avec les joueurs prioritaires,
5. MK a déjà fait des offres fermes à plusieurs joueurs. (et vous pensez bien que ces joueurs ont demandé le nom de l' entraineur pour la saison prochaine :D )

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On est en L1 ...on est en L1 ....lalalallalalalalalalallaalaaaaaa
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PoY
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Re: Marc Keller

Message par PoY »

Affirmations ou suppositions :?:
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argueti
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Re: Marc Keller

Message par argueti »

DNA a écrit :« On revient de l'enfer »

Il y a un mois, le Racing décrochait enfin sa montée en Ligue 2, après une longue parenthèse incongrue dans le monde amateur. Ce matin, Thierry Laurey réunit pour la première fois la vingtaine de joueurs amenés à porter un maillot particulier. Dans l'intervalle, le président Marc Keller n'a pas chômé pour garantir des conditions sereines à ce changement radical. Enthousiaste, humble et ambitieux, il aborde avec envie une saison qu'il veut réussir au mieux. Le Racing, son président, Marc Keller, et tout son environnement espèrent avoir laissé le pire derrière eux.

? Le regard sur la montée en Ligue 2 décrochée il y a quelques semaines

« On est passé par de grandes émotions. Je pense notamment au match à Belfort (le match de la montée), où on jouait gros, au match de Dunkerque (le dernier rendez-vous de la saison), quand on a pu faire la fête dans un stade archi-comble, et même à celui d'Amiens, avec cette défaite à la dernière seconde. Ce sont de vrais grands moments, avec un jeune public qui se forge des souvenirs, 24 ans après la montée en Ligue 1 que le Racing avait décroché après un barrage face à Rennes.

Et même si on revient en arrière, l'échec qu'on a connu il y a un an, sur la dernière journée face à Colomiers, avec une rumeur qui a pu naître d'un but du CA Bastia face au Paris FC qui nous aurait fait monter, fait partie de l'histoire. Mais on est content, vraiment. La saison prochaine, le Racing jouera contre Reims, Le Havre, Lens. »

? Le processus qui a permis de retrouver le professionnalisme

« Quand nous avons repris le club, en 2012 et en CFA, je nous avais donné quatre à cinq ans pour retrouver la Ligue 2. On y est arrivé, sachant qu'on aurait pu gagner une année. Mais était-on vraiment prêt en 2015 ?

Après l'échec, il y avait un énorme abattement et j'ai senti la nécessité de reprendre la main. J'ai alors annoncé que la montée devait être naturelle et inéluctable. En trois ou quatre jours, on a gardé l'ossature, on a prolongé tous les joueurs qui avaient échoué à un point, sauf Mickaël Chrétien, pour ne pas repartir de zéro. Au final, on peut vraiment considérer que la montée est méritée, pour le public - 16 000 de moyenne, c'est quand même incroyable non ? -, pour les joueurs, pour le staff et pour toute une région qui a fait l'effort derrière son club. Les collectivités locales, qui ne sont pas de la même famille politique, se sont unies derrière un projet de territoire. Il y a toujours eu de l'unité en interne comme en externe. »

? Les bouleversements de l'intersaison

« Il y a tout d'abord le changement d'entraîneur. Mon souhait, c'était que Jacky Duguépéroux quitte le banc par la grande porte, qu'il ne se consacre pas au combat de trop, alors qu'il a tout gagné avec le club. Et c'est le cas. Il a joué un rôle déterminant dans une saison importante, capitale pour le Racing. Après, c'est mon rôle de président d'envisager la suite.

Avec Thierry Laurey, on a recruté selon trois critères: la personnalité, qui a son importance dans le contexte particulier du club, l'expérience et la connaissance des joueurs de Ligue 1, Ligue 2 et de National, puisque ce sont les trois championnats dont on dépend. Et puis, un quatrième élément nous a convaincus dans un choix définitif : sa motivation. On l'a rencontré, on a fait part de notre envie de travailler avec lui, il a abrégé ses vacances et s'est complètement impliqué dans le sujet.

Après, concernant la construction du groupe, on a déjà recruté deux joueurs, Anthony Gonçalves et Vincent Nogueira et il y aura encore sept renforts.

Comme tous les clubs de Ligue 2, nous ne procéderons pas à des transferts. Mais on discute avec des joueurs en fin de contrat qui correspondent à du haut niveau de L2 et qui peuvent, parfois, avoir encore l'espoir de signer avec un club de Ligue 1. »

? Les objectifs de la saison

« Il y a trois valeurs fortes qui nous inspirent. Il y a tout d'abord l'enthousiame, on va retrouver un championnat qui donne envie.

Ensuite, il y a l'humilité, sachant que ce n'est pas lié à notre statut de promu. Tout au long de la saison passée, on a veillé à rester humble, ni les joueurs ni personne au club n'a raisonné en considérant qu'on était favori. Cela ne doit pas changer alors que l'on n'a plus du tout le même statut. Au Racing, on revient quand même de l'enfer. La dernière constante, c'est l'ambition. On veut réussir notre retour dans le monde pro. On veut vraiment faire du mieux possible.« On est promu mais on est Strasbourg » On est promu mais on est Strasbourg. Le maintien est le minimum, absolument indispensable pour pouvoir continuer à reconstruire. »

? Les moyens en oeuvre

« On a présenté un budget de 12 millions d'euros et il a été entièrement accepté par la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG). C'est une fierté, c'est de la sérénité pour tout le club, mais c'est aussi le signe que l'on travaille sérieusement et c'est surtout la première fois depuis des années qu'aucun bémol n'a été formulé par la DNCG pour le budget d'un promu, pas même un encadrement de la masse salariale qui était toujours prononcé.

On peut s'appuyer sur 4 millions d'euros de droits télé, sur 1,8 million de la part des collectivités locales. Cela signifie qu'il faut aller chercher les 6 à 6,5 millions restants. Il y a la billetterie, il y a les partenaires, il y a le merchandising. Ces fonds, il faut les trouver. Avec les équipes commerciales, on travaille d'arrache-pied, chaque semaine, chaque jour pour y parvenir.On a la chance de pouvoir s'appuyer sur un public merveilleux et, en la matière, on espère atteindre les 6 000 abonnés (la barre des 3000 a d'ores et déjà été dépassée ce week-end) après les 4500 de la saison passée. Le plus grand mérite du Racing, ces dernières saisons, c'est quand même son public et c'est une responsabilité pour le président que je suis. »

? Les changements prévus à court terme

« Il y a déjà le centre de formation qui est très important, qui doit être une base solide dans un club et qui peut permettre d'éviter des turbulences. 1,6 million d'euros lui seront consacrés la saison prochaine et je suis heureux que des garçons comme Martin Djetou, comme Régis Arnould ou Pascal Droenhlé intègrent l'équipe des éducateurs à côté de mon frère (François Keller est le directeur du centre de formation).

On sait que la Ville et l'Eurométropole dépenseront 1,3 à 1,5 million d'euros pour des travaux à la Meinau (pour rénover notamment la sonorisation, les projecteurs et la vidéosurveillance du stade). Pour notre part, il y aura 1,2 million d'investis, sur nos fonds propres, pour que l'accueil des spectateurs soit à la hauteur. On refait des salons, la signalétique, l'accueil de la presse et la salle de musculation.

Le kop se déplacera, pour se situer derrière les buts. Dans la tribune Est, nous souhaitons créer un espace « famille » pour qu'un public spécifique trouve également sa place au stade. Je continue à être inspiré par la Bundesliga dans mon approche des matches. C'est un moment fort. Je ne vis pas un match à la Meinau sans y passer du temps pour échanger, partager un repas, discuter, boire un verre. Il y a des prix des billets qui sont effectivement en augmentation, mais il y a aussi le passage de 4 à 12 catégories de prix et tout le monde doit pouvoir y trouver son compte. Dans mon esprit, le Racing doit absolument rester un club populaire. »

? Les projets à plus long terme

« Il y a un constat que je suis contraint de faire. Aujourd'hui, nous utilisons 90 % du potentiel marketing et sponsoring de la Meinau. Notre marge, sachant que l'on ne peut pas baser le développement d'un club sur des hypothétiques transferts ou sur le développement des droits télé, est réduite, dans un stade construit en 1984, alors que la force du Racing est son public incroyable.

D'ici trois ou cinq ans, si on veut franchir à terme une étape supplémentaire, c'est-à-dire accéder à la Ligue 1 et surtout s'y installer, il y aura une obligation d'envisager une rénovation de la Meinau. Aujourd'hui, avec des recettes optimales, dans un cadre de Ligue 1, on peut espérer un chiffre d'affaires de 25 millions d'euros avec le stade actuel. Pour demeurer dans l'élite, un club doit pouvoir compter sur un budget de 40 millions.

La question du stade se posera pour notre territoire. L'heure des discussions approche sur le sujet. Et dans le cadre actuel, on peut même considérer que la non-participation à l'Euro doit être mise à profit. On a plein d'exemples, tout proches, qui peuvent nous montrer ce qu'il faut faire et ne pas faire, et qui peuvent nous être utiles pour faire du mieux possible, à moindre coût. »

Propos recueillis par François Namur
L'histoire est en marche ...
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Gotcha
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Re: Marc Keller

Message par Gotcha »

Il vient d'intégrer le comité exécutif de la FFF. C'est bien !
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Kaniber
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Re: Marc Keller

Message par Kaniber »

dna a écrit :« Dans la cour des grands »
Le président du Racing, Marc Keller, ne masque pas sa fierté d’avoir redonné au Racing un peu de son lustre d’antan. Il compte désormais pérenniser le club strasbourgeois dans l’élite française sachant que cela sera sacrément compliqué. Entretien.
« Q uels sentiments dominent dans l’esprit du président du Racing, après la montée qui plonge tout un club dans l’allégresse ?

– Je repense à tout ce par quoi nous sommes passés, je me réjouis de tout cet engouement populaire. On a été à la lutte pendant des semaines, des mois, des années. Sur la saison de Ligue 2, les écarts ont été infimes et le sont restés jusqu’au bout.

Je veux remercier les joueurs, le staff, tous ceux qui les ont précédés, les partenaires et les collectivités, qui ont contribué à ce que cette montée soit possible. Après le nul à Niort ( lors de l’avant-dernière journée ) , je me suis dit qu’on le ferait parce qu’on avait gardé ce petit point d’avance qui faisait que notre destin ne dépendait que de nous. J’avais vraiment mal vécu le match de Colomiers ( l e dernier de la saison 2014-2015 en National, remporté en vain car les trois équipes sur le podium n’avaient pas craqué ). Donc je pense aussi à Lens et à Brest qui échouent d’un rien.

– Avez-vous le sentiment de susciter une ferveur populaire inédite ?


– En 1992, lors du barrage face à Rennes, j’avais eu la chance d’être sur le terrain et c’était aussi un sacré moment ( le Racing était remonté dans l’élite après deux saisons d’échec en barrage ). Mais il faut replacer celle de 2017 dans un contexte. Le club est reparti d’une annus horribilis en 2011, quand il a failli disparaître. Mon frère, François, Guy Feigenbrugel ( l’intendant ) et Sébastien Roi ( adjoint ) sont repartis de zéro. Il y avait une montagne devant le Racing. Et on l’a gravie.

– Avez-vous souffert vendredi ?


– On a bien maîtrisé, on est devant après vingt minutes et puis il y a eu cette crispation dans le dernier quart d’heure, quand Bourg est revenu. Mais franchement, sur l’ensemble de la saison, je trouve que les joueurs et le staff ont réalisé un travail remarquable.

On a été dans le rythme d’entrée. Au mercato hivernal, on avait proposé à Thierry Laurey de renforcer l’équipe avec deux ou trois joueurs. Il a préféré privilégier l’état d’esprit et on a juste fait venir Jean-Eudes Aholou qui arrivait en fin de contrat en juin avec Orléans et qui était sollicité par pas mal de clubs. Et vous connaissez la suite.
L’entraîneur « un artisan majeur de la montée »

– Avez-vous le sentiment d’avoir fait le bon choix en portant votre préférence sur Thierry Laurey pour occuper le banc ?


– Oui, absolument. Il a pris la suite de François et de Jacky Duguépéroux mais il a pu s’appuyer sur sa grande expérience du championnat. Son enthousiasme et sa volonté de venir au Racing ont fait pencher la balance.

Après, il y a eu un très bon fonctionnement tout au long de la saison. La direction fixe un cap et un cadre pour permettre à l’entraîneur de travailler. Et Thierry l’a très bien fait. Il sait garder son calme pour prendre les bonnes décisions. Il est un artisan majeur de cette montée.

– Le cas Seka, capitaine écarté trois matches pour avoir refusé de jouer côté droit avant d’être réintégré pour jouer… sur le côté droit, a-t-il été le plus épineux à gérer ?

– Dans une saison, il peut y avoir deux ou trois tensions et, en l’occurrence, l’intérêt général a été préservé. Seka l’a compris. Je préfère retenir l’image d’un Grimm, sur le banc face au Havre il y a quelques semaines, susceptible de rentrer à la place de Gonçalves qui a été secoué en première mi-temps mais qui lui dit dans le vestiaire à la pause : «Antho, on a besoin de toi pour gagner».
« On va nager avec des gros poissons »

– S’il a affiché de belles ressources, votre groupe doit néanmoins être renforcé. Y a-t-il des pistes, des priorités ?


– Sur le sujet, aucun contact n’a été pris. Il y a Loïc Désiré qui travaille au recrutement. Nous devons nous retrouver avec Thierry Laurey pour évoquer le sujet ce lundi. Après, il y a notre budget. Nous ferons partie des six sept derniers de la Ligue 1. On va nager en eaux profondes et il faudra travailler très dur.

Il est essentiel de se stabiliser en Ligue 1 parce que cela nous permettrait de rattraper certains retards. Sur les droits télé, il y a une part variable, liée à l’ancienneté dans l’élite, ainsi que la notoriété. En matière de formation, on retrouve notre agrément, nous y avons consacré 1,6 million cette saison et nous pouvons considérer avoir réuni tous les meilleurs Alsaciens mais à partir de la génération 2004. La formation fait partie de l’ADN du Racing mais il faut du temps pour que l’on retrouve ces gamins chez les pros.

Après, il y a la problématique de la Meinau, qui est un stade construit en 1984.

– Le Racing dépend-il d’une rénovation de son stade ?


– C’est un vrai enjeu. Il y a une question qui se pose par rapport à la vision qu’on peut avoir de cet équipement. Il y a une étude de faisabilité qui a été commandée et qui rendra ses conclusions dans quelques semaines. Les collectivités et le club ont dépensé plus de trois millions pour remettre le stade aux normes du foot pro l’été dernier. Mais cela ne règle pas le problème à moyen terme.

Les chiffres sont têtus. Pour pérenniser le club en Ligue 1, il apparaît impératif de pouvoir compter sur un budget de 40 à 45 millions. Et cela ne semble possible qu’avec un stade rénové (*) même de 30 ou 32 000 places. On peut tirer les enseignements de ce qui a été fait lors de l’Euro. Il n’y a pas que Lyon. Il y a aussi des choses très intéressantes qui ont été faites à Lens ou Saint-Étienne. Après, on sait que le propriétaire est l’Eurométropole et mes relations avec les pouvoirs exécutifs de tout bord ont toujours été franches, directes et fidèles. Et je pense qu’on a tous une certaine ambition pour notre ville et notre territoire.

– Vous voyez à moyen terme mais à court terme, la suite n’est-elle pas angoissante avec la rude concurrence qui s’annonce ?


– Des choses ont été préparées mais il n’y a pas d’urgence. On va entrer dans le vif du sujet ces prochains jours. J’aime faire les choses dans le bon timing et le but est d’être prêt le 5 août. On sait qu’on va nager avec des gros poissons. Pour le recrutement, on va devoir être malin, on doit se préparer à une année très difficile. On entre dans la cour des grands et on ne va plus gagner trois matches par mois. Mais on a su se démarquer grâce à l’ambiance qu’on a pu créer à la Meinau et je veux qu’on fasse mieux encore au niveau des buvettes et de la restauration. On a quand même vécu de sacrées émotions face à des équipes comme Colmar, comme Colomiers, comme Mulhouse, en CFA2 et en Ligue 2. La Meinau doit continuer à être un théâtre d’émotions. »

* : Les premiers chiffres ont pu apparaître pour un projet d’ampleur. Ils se situent entre 60 et 100 millions d’euros.
pekser
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Re: Marc Keller

Message par pekser »

L'homme a du bon sens, ce n'est pas une nouveauté. Je suis d'accord avec la comparaison qu'il fait
avec la montée de 1992. Même si j'e l'ai vécue avec joie et intensité je trouve celle de 2017 plus
méritante, et surtout plus déterminante au regard du parcours effectué. Après avoir assisté à la
quasi disparition du club on retrouve l'élite après six ans de galère, c'est un exploit que, je crois, peu
de club ont connu.
Tout le mérite, du moins en très grande partie, lui revient. Il a tout de même été sacrément critiqué, mis en cause,
même par les supporter soi-disant les plus fidèles et les plus représentatifs. Mais peut-être préfèrent-ils ne plus s'en souvenir.
Bravo " Marco le plus beau ".
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