Marc Keller

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Stan
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Re: Marc Keller

Message par Stan »

Quelques idées plus ou moins réalisables pour notre buteur/ailier confirmé à 8M€ max :
- Salomon Kalou
- Bony
- Valbuena
- Choupo Moting
- Ibisevic
- Babel
- Mounier

Merci de transmettre à Keller Alphons :lol:
Alkand
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Re: Marc Keller

Message par Alkand »

Ces joueurs ont également des salaires en dehors des cordes strasbourgeois.
Stan
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Re: Marc Keller

Message par Stan »

C'est certain,

Mais pour passer le "palier" dont parle Alphons il faudra forcément donner le meilleur salaire du club à cet attaquant.

Bon en l'occurrence là j'ai choisi des profils âgés, qui ont sans doute de beaux contrats. Après, y'a toujours des joueurs en fin de carrière qui sont prêts à faire un sacrifice financier contre la promesse de temps de jeu, surtout si le challenge/la ville est sympa.
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fab
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Re: Marc Keller

Message par fab »

Je les connais pas tous, mais Valbuena de retour en L1 au RCS :lol: :lol:

A mon avis c'est un peu "gros" comme poisson, mais l'idée est pas mal : prendre un bon joueur expérimenté qui est un peu en galère à l'étranger.

C'est un peu ce qu'on a fait (martin, foulquier etc etc) sauf que c'était pas des internationaux!
Si un problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. S'il n'en a pas, s'inquiéter n'y changera rien
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Re: Marc Keller

Message par alphons »

Merci de transmettre à Keller Alphons :lol:
ca va etre fait mais sans garantie :mrgreen:
il n y a que 2 solutions
- sortir le chéquier, franchir encore un palier et faire venir un bon attaquant de niveau L1 avec de L'experience
- bricoler une solution de prêt avec un joueur qu'on ne veut pas vraiment (Bouche trou), qui fera un an chez nous et puis c'est tout.
ca c'est la solution privilegiée, MK prefere faire evoluer le club lentement, avec cet argent le racing aura une bonne accise financiere, plus la peine de faire le deplacement pour passer devant la Dncg.... :mrgreen:

Sans parler que Mk doit recuperer 40+ millions pour le rebrush du stade

faire venir un bon attaquant de niveau L1 avec de L'experience ca te fait sauter le salary cap de 70k/mois. La réalité...pour faire venir de meilleurs joueurs il faudra réhausser ce montant à aumoins 120k. MK en ai bien conscient, peut etre dans 2 ans.

Il y a quand meme pas mal de joueurs qui ont refusé de rejoindre le racing. En faisant une bonne saison le racing changerait de standing et le recrutement serait un peu plus facile.

Attendre le plus longtemps possible pour faire peut etre encore un gros coup, si ca ne se fait pas c'est pas trop grave, ce sera pour l'an prochain.....avec l'argent de la vente de sissoko :mrgreen: :mrgreen:
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Notelpats
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Re: Marc Keller

Message par Notelpats »

Interview de Marc Keller chez Club Foot Racing sur France Bleu Alsace hier ICI. (Format audio de 28 minutes).
Lovely day for a Guinness
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Kaniber
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Re: Marc Keller

Message par Kaniber »

dna a écrit :Le président du Racing fait un premier point sur la saison Marc Keller :
« Ça ne nous garantit rien »

Le président Marc Keller se réjouit de l’encourageant départ du Racing qui légitime les 15 millions d’euros investis dans le recrutement estival. Mais au quart de la saison de Ligue 1, l’ex-milieu international reste prudent.
La respiration offerte par la trêve internationale tombait à pic pour faire le point avec Marc Keller. Le patron du Racing vit sereinement la deuxième saison des Bleus en Ligue 1. Conforté par des finances saines et une entame prometteuse, l’ex-ailier sait néanmoins que son club reste à la merci d’un aléa sportif, même s’il espère que l’épilogue 2018-2019 sera moins stressant que le précédent.

– Marc Keller, le Racing est neuvième avec 12 points en neuf journées. L’investissement consenti cet été dans le recrutement, favorisé par la vente de Jean-Eudes Aholou à Monaco pour 14 millions d’euros, vous paraît-il payant ?


– À l’origine, nous avions tablé sur 7,5 millions d’achats, hors vente de nos joueurs. Nous en avons dépensé 15. La saison passée, nous en avions déboursé 6 alors que notre enveloppe prévisionnelle était de 4. La cession d’Ihsan Sacko à Nice au mercato d’hiver (plus proche de 2,5 millions que de 2, montant avancé à l’époque, ndlr) n’avait, elle, pas été budgétée.

« En Ligue 1, il faut vraiment lutter »

Avec le coach (Thierry Laurey) et Loïc Désiré (le responsable du recrutement) , nous souhaitions tirer les leçons de notre première saison en Ligue 1 à l’issue de laquelle l’objectif avait été atteint, mais dans la douleur. Le passage entre National et Ligue 2 est presque naturel. Mais entre L2 et L1, il y a un gouffre.

Avant d’aller à Metz le 20 décembre pour la 19e et dernière journée aller (revers 3-0) , nous comptions 24 points et beaucoup commençaient à tirer des plans sur la comète. Mais j’étais persuadé que ça ne nous garantissait rien. Nous avons dû lutter jusqu’au bout.

– Quels ont été vos axes de réflexion à l’intersaison ?


– Ils ont porté sur le renforcement de notre défense, l’expérience et le vécu, sans oublier l’investissement sur des joueurs à potentiel, comme à l’été 2017 avec Nuno Da Costa, Kenny Lala ou Bingourou Kamara. Cette fois, nous avons fait venir Ibrahima Sissoko et Ludovic Ajorque. C’était notre démarche : enrôler des garçons ayant l’expérience du haut niveau et d’autres à potentiel, mais sans excéder 18 ou 19 joueurs de champ. Car nous voulions laisser ouverte la porte de l’équipe première à nos jeunes.

Anthony Caci et Kevin Zohi y ont joué en ce début de saison. D’autres n’en sont pas très loin. Nous souhaitons valoriser l’action du centre de formation.

Pour la première fois, nous avons aussi dû nous tourner vers les marchés étrangers. Nous avions annoncé de huit à dix recrues. Nous en avons engagé neuf.

– Les résultats honorables jusqu’ici vous confortent-ils dans vos choix ?


– Autour de nous, on entend beaucoup de choses sur la qualité supérieure de l’effectif. En interne, on pense qu’il est plus dense, mais aussi que ça ne nous garantit rien. Les premiers matches l’ont encore montré : en Ligue 1, il faut vraiment lutter pour gagner et même prendre un point.

– Dans l’ensemble, l’équipe a proposé du jeu…


– Cette année, nous avons cherché à grandir, en restant nous-mêmes et en nous appuyant sur nos valeurs depuis des années : humilité, travail, abnégation et ambition. Nous comptons six points de plus que l’an passé au même stade. La saison 2017-2018 a été faite de cycles. L’objectif est donc de gagner en régularité.
« Personne n’est à l’abri »


Nous avons bien travaillé, je crois, mais ce n’est pas une assurance tout risque. Regardez Dijon, un club sérieux dont chacun loue le travail en profondeur, avec un coach (Olivier Dall’Oglio) de qualité et une vraie philosophie de jeu. Le DFCO avait remporté ses trois premiers matches et était à hauteur du PSG. Mais il n’a récolté qu’un point sur 18 depuis.

Dans ce championnat où tout le monde progresse, personne n’est à l’abri.

– En 2016-2017, le club a réalisé en L2 un bénéfice de 1,645 million, ramené à 1,16 après impôt. La Ligue de Football Professionnel ne communiquera qu’au printemps le bilan des clubs pour 2017-2018. Le Racing sera-t-il de nouveau excédentaire ?


– (Large sourire) Le bénéfice 2016-2017 a été réinjecté dans les fonds propres du club. Pour 2017-2018, nous dévoilerons les chiffres définitifs à nos actionnaires en assemblée générale dans six semaines. Ils seront positifs.

Le président de la Fédération Noël Le Graët m’a dit un jour : « Un club sportif ne meurt jamais d’une situation sportive, mais d’une situation financière. » J’ai en permanence cette phrase à l’esprit.
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fan_racing
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Re: Marc Keller

Message par fan_racing »

Merci, Monsieur Keller, pour tous les bienfaits que vous prodiguez à notre club.

Depuis la reprise en main du Racing en 2012, le bilan sportif est très bon et s'est bonifié avec le retour au monde pro.
Après un enchaînement de montées National-L2-L1, le Racing réalise en Ligue 1 six premiers mois parmi les meilleurs de son histoire. L'avenir proche nous dira s'il s'agira également de l'une de ses meilleures saisons (précédent 2007-2008 oblige).
Sportivement toujours, le recrutement est des plus réussis. Cette année, c'est même le carton plein : des nouveaux arrivants qui se sont intégrés en un temps record, et même quelques profils qui font penser à des joueurs évoluant habituellement dans un autre genre d'équipes. Sans oublier notre entraîneur, un gars qui avait une grosse cote d'affection en tant que joueurs dans ses anciens clubs, et qui confirme son intelligence sur le banc de touche.

Financièrement, le club ne cesse de progresser à la seule force de ses résultats, des jeux de transfert et des affluences record, après de longues années de disette dans tous ces domaines ... Ces résultats nous mettent pour l'instant à l'abri du besoin d'un gros investisseur, dont on constate chez les autres clubs que le succès est tellement aléatoire. Ajoutons à cela les partenariats du type Mut'est, et peut-être un jour un coup de pouce d'un riche sponsor voisin (sous la forme d'un naming du stade ?) ... et on voit que le Racing a encore de belles perspectives d'évolution :)

Enfin, quel plaisir de pouvoir profiter de l'instant présent sans s'inquiéter des relations humaines au sein du club. Celui-ci dégage depuis plusieurs saisons une sérénité que je n'avais jamais connu en tant que jeune supporter. Le stade est plein comme un oeuf et c'est un bonheur de voir la mentalité de nos gars sur le terrain. Bravo :!:
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PoY
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Re: Marc Keller

Message par PoY »

dna.fr a écrit :« Je ne l’aurais jamais imaginé »
Arrivé en 2012 à la présidence d’un Racing qui s’extirpait tout juste du CFA 2, Marc Keller l’a ramené en Ligue 1 en 2017, puis conduit aux portes d’un sacre en Coupe de la Ligue et d’une qualification européenne en 2019. Lui-même peine à le croire.

Marc Keller, l’échéance approche. Sentez-vous monter la pression ?
– Pas pour l’instant. Mais je sens des vibrations, en interne évidemment, en externe aussi. Tout le monde se réjouit et va monter en puissance.

– En 2012, vous repreniez un club qui accédait au CFA. Tout est-il allé plus vite que vous ne l’auriez jamais imaginé ?
– Je mentirais si je disais le contraire. Quand nous avons repris le Racing, j’avais parlé d’un délai de quatre ou cinq ans pour retrouver la Ligue 2. Nous y sommes revenus après quatre saisons et sommes montés en Ligue 1 dès l’année suivante.

« Deux clubs ancrés dans leur territoire »

Oui, c’est allé plus vite que je ne l’aurais jamais imaginé. Mais pour nous qui avons vécu ces années de travail, ces hauts et ces bas, ces moments parfois difficiles, ça ne semble pas être allé si vite que ça. Que de souvenirs ! Je repense à la “finale” d’Epinal contre Raon pour la montée en National (3-2), puis aux incroyables derbies contre Colmar. Il y a aussi le dernier match de la deuxième saison en National où, pendant qu’on gagne contre Colomiers, une fausse rumeur se propage dans la Meinau sur la supposée défaite du Paris FC à Bastia (0-0 en fait). On a tous cru à l’accession et ç’a été une grosse déception. J’ai dit ce jour-là qu’on ferait tout pour monter la saison d’après et on l’a fait à Belfort. Puis en L2, alors qu’on mène 2-0 contre Bourg au dernier match, l’ex-Strasbourgeois Loïc Damour réduit le score. On a vécu un terrible quart d’heure d’angoisse. Enfin, il y a évidemment le maintien du 12 mai 2018 contre Lyon, avec l’égalisation de Nuno (Da Costa) et l’extraordinaire coup franc de Dimitri (Lienard) (3-2). Depuis sept ans, on en a vécu, des moments incroyables.

– Au vu de la saison des deux clubs, avez-vous plus à perdre que les Guingampais ?
– Non. On n’a pas plus ou moins à perdre. On veut gagner. Guingamp aussi. Cette année, on voulait faire mieux que l’an dernier, c’est-à-dire se maintenir plus aisément. A priori, on va le faire. Je ne vais pas dire que cette finale arrive par hasard, mais au vu des tirages, on ne s’y attendait pas. On a éliminé Lille, gagné à Marseille aux tirs au but, sorti Lyon là-bas et Bordeaux chez nous. Notre parcours a été remarquable. Mais une finale, c’est un match à part. Tout peut arriver. Ça peut se jouer sur tellement de choses qu’il ne faut pas la jouer avant dans la tête.

– Si vous voulez vivre cette saison un nouveau moment historique, vous n’avez pas d’autre choix que de la gagner…
– C’est ça, une finale. Tu gagnes ou tu perds. Elle va être passionnante à vivre. Il nous a fallu faire un parcours de fous pour l’atteindre. Guingamp a aussi réussi un exploit phénoménal en gagnant à Paris (2-1). Cette finale sera différente, mais elle est très positive pour le football français. Guingamp est, comme nous, un club ancré dans son territoire. Comment une ville de 8000 habitants parvient-elle à avoir un club pérenne en L1 dans un beau stade de 19 000 places souvent plein ? C’est un exemple. Strasbourg, lui, est reparti de tout en bas et évolue également dans un environnement de passionnés. La Ligue 1, c’est ça aussi, pas seulement les gros dont nous sommes les premiers supporters en Coupe d’Europe.

« Je n’ai pas peur »
– Serait-ce une immense déception de ne pas gagner d’une part, rater une qualification européenne de l’autre ?
– Avant de songer à l’Europe, on pense d’abord au titre. Pouvoir en gagner un en France est très rare depuis l’avènement du PSG qui avait remporté les cinq dernières éditions et qui, sous l’ère des Qataris, ne laisse que des miettes aux autres. C’est pour ça que cette finale entre deux clubs amis, deux territoires férus de foot, la Bretagne et l’Alsace, est intéressante. Elle va être équilibrée. Il ne doit pas y avoir de pression, seulement du plaisir et, j’espère, de l’émotion à la fin. Vous n’imaginez pas mon bonheur et celui des salariés du club de mobiliser autant de gens. Ce sont des moments rares qui, je l’espère, vont entrer dans l’histoire. Le tifo “Vaincre” au Stade de France lors de la finale de 2005 est resté dans l’imaginaire des Alsaciens. Se dire que sept ans après être sortis du CFA 2, nous allons drainer tout ce public alsacien à une finale de Coupe de la Ligue que personne n’attendait, c’est top. Une belle histoire, non ? Je me réjouis. On va être derrière les joueurs, le staff, emmener toute l’énergie positive qu’on pourra et j’espère qu’on fera l’exploit. Tout le monde avait envie d’être à Lille. Nous avons eu 12000 places, mais beaucoup d’Alsaciens en ont acheté avant. Nous serons entre 20000 et 25000 Alsaciens et moi, j’ai envie d’y être
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Kaniber
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Re: Marc Keller

Message par Kaniber »

dna a écrit :Marc Keller: « Une nouvelle saison passionnante, mais exigeante »
À une semaine de la reprise de l’entraînement du Racing, fixée dimanche, Marc Keller, le président du club alsacien, dresse un bilan de la saison passée et évoque celle à venir.

Le mois de juin est loin d’être le plus calme quand on préside un club de football professionnel. Et encore moins quand, comme Marc Keller, on est aussi en charge des sélections tricolores jeunes. Mais avant de s’envoler pour l’Italie, pour voir le premier match de l’équipe de France espoirs au côté du président de la Fédération Noël Le Graët (ce mardi soir, face à l’Angleterre) , le patron du Racing dresse le bilan de la saison passée, tout en évoquant les enjeux de celle qui débutera fin juillet.

Quel bilan faites-vous de cette saison 2018/2019 ?
Pour en parler, il faut revenir un peu sur le passé récent du club. Il y a deux ans, quand on est monté, l’objectif était bien sûr le maintien en Ligue 1. Le club était encore jeune, il fallait “réapprendre” la Ligue 1. Et cette saison avait été incroyable, avec ce match face à Lyon que l’on n’oubliera pas de sitôt (le dernier de la saison 2017/2018 à la Meinau, synonyme de maintien en L1 avec une victoire 3-2 ). Le coup franc de Dimitri (Lienard) restera dans l’histoire.

« Je garde surtout une image en tête : cette journée à Lille avant la finale. C’était tout simplement extraordinaire »

La deuxième année, on voulait progresser, notre objectif était d’obtenir un maintien plus confortable. Pour y arriver, il a fallu tirer les enseignements de la première saison. On a compris qu’il fallait plus de maturité, plus d’expérience, au sein de l’effectif. C’est pour cela qu’on a fait venir des joueurs comme Matz Sels, Lamine Koné ou Stefan Mitrovic. Et on a voulu y ajouter quelques joueurs dont on pensait qu’ils avaient un fort potentiel, comme Ibrahima Sissoko, Lebo Mothiba, Ludovic Ajorque.

Et cela a bien fonctionné…
Le travail de la cellule recrutement a été bien fait. On a trouvé un équilibre et on a rapidement vu que l’effectif était plus consistant, moins “à l’arraché” que la saison précédente. Thierry Laurey a fait un excellent travail. Et la bonne surprise, ce sont ces jeunes qui sont sortis du centre de formation, comme Anthony Caci, Youssouf Fofana, Kevin Zohi, Mohamed Simakan ou Ismaël Aaneba…

Au-delà du très bon bilan en championnat, il y a aussi cette victoire en coupe de la Ligue…
La coupe de la Ligue a été une parenthèse enchantée. On a gagné la finale après un parcours incroyable: d’abord Lille à domicile, équipe qu’on a battue avec un effectif remanié. Ensuite on se qualifie à Marseille, puis à Lyon. Et puis il y a eu cette finale et ce titre… Ce sont des semaines incroyables et on a réalisé un véritable exploit ! Car dans la configuration actuelle, gagner une coupe, un titre, c’est exceptionnel.

Après, je garde surtout une image en tête: cette journée à Lille avant la finale. C’était tout simplement extraordinaire de voir tous ces gens venus d’Alsace, cette ambiance en ville, ce cortège jusqu’au stade. Après la montée en Ligue 1, le coup franc de Lienard l’an passé, voilà une date supplémentaire qui va entrer dans l’histoire. C’est important pour les jeunes générations. Franchement, après avoir fêté la montée en Ligue 1 en 2017, je ne pensais pas voir à nouveau la place Kléber noire de monde deux ans après (sourire).

La question que tout le monde se pose: comment le Racing peut réussir à faire mieux…
La nouvelle saison s’annonce passionnante, mais exigeante. Depuis sept ans que je suis président, c’est la même chose: chaque année, on est confronté à des problèmes différents et notre travail est de trouver les solutions suivant le niveau où l’on joue. Le National est différent de la Ligue 2, qui est différente de la Ligue 1. Et forcément, la coupe d’Europe, c’est encore un dossier différent à gérer. D’ailleurs Thierry (Laurey) a beaucoup échangé avec des entraîneurs ayant disputé la Ligue Europa récemment. J’ai aussi parlé à d’autres présidents pour voir comment ils avaient géré tout cela…

«Entre la 10e la 20e place, en Ligue 1, ça se joue à rien»

Quels seront les objectifs pour cette campagne européenne ?
Concilier le championnat et la coupe d’Europe est un challenge difficile. Si on se qualifie, il y aura neuf semaines où l’on jouera deux rencontres, le jeudi et le dimanche. Ce n’est pas simple à gérer, sachant que notre objectif essentiel est le maintien en Ligue 1. Mais vous connaissez l’ADN du club: on ne lâche jamais rien. On ne s’attendait pas à jouer en coupe d’Europe, mais si on arrive à se qualifier, on la jouera à fond.

En Ligue 1, ce sera aussi difficile de faire mieux que la saison passée…
Entre la 10e et la 20e place, en Ligue 1, cela se joue à rien. On ne peut pas se reposer sur nos acquis. Les exemples de Guingamp (relégué après avoir fini 12e en 2017/2018) ou Dijon (maintenu de justesse en barrage après avoir fini 11e en 2017/2018) prouvent que la marge est ténue. Il va falloir encore améliorer le travail, être encore plus pointu.

Et avoir un effectif plus conséquent ?
La saison sera dure car on doit concilier deux compétitions. Quantitativement, il faudra être costaud. On étoffe le staff. David Ducourtioux a rejoint l’équipe de Thierry Laurey (en tant qu’adjoint), et on va aussi renforcer le staff médical.

«On a le meilleur public de France»

Vous avez gagné le championnat des tribunes. On imagine que cet engouement populaire qui ne se dément pas représente une vraie satisfaction...
C’est magnifique à vivre, ce sont des émotions uniques. On a le meilleur public de France, on a gagné le championnat des tribunes, on est premier au niveau de l’ambiance, deuxième au niveau du taux de remplissage (après le PSG). On veut garder ce public mélangé, populaire, avec un mur bleu de passionnés, mais aussi des familles, des femmes, des étudiants, des enfants.

Après sa saison 2018/2019, le Racing sera attendu au tournant. Cela vous inquiète-t-il?
Le foot est une éternelle remise en cause. Chaque saison est différente et il faut toujours rester à l’affût. On ne peut jamais se reposer sur ses lauriers...
Modifié en dernier par PoY le 21 juin 2019 9:25, modifié 1 fois.
Raison : Mise en forme
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