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STRASBOURG (Reuters) - Difficile pour le Racing Club de Strasbourg version 2003-2004 de se fixer des objectifs, après la 13e place obtenue à l'issue du dernier exercice dans le championnat de France de football de Ligue 1.
Le club alsacien a fait peau neuve, avec notamment l'arrivée d'un nouvel entraîneur, Antoine Kombouaré, qui a quitté la réserve du Paris Saint-Germain pour l'équipe première des Ciels et Blancs.
"Je commence à connaître mes joueurs. On a fait un stage en Allemagne. Il faut qu'ils montrent ce dont ils sont capables. Je suis confiant et je sais ce dont je dispose pour faire des résultats", explique l'ancien coach parisien.
Au sein de son effectif, quelques têtes nouvelles comme Pontus Farnerud, Mickaël Dorsin, Richard Dutruel ou Mamadou Niang. Tous ont posé leur valise en Alsace pour donner un coup de fouet à leur carrière, conscients que Strasbourg écrira dès le mois d'août une nouvelle page de son histoire.
"Le Racing est sur une pente ascendante. Il y a moins de stars qu'ailleurs, les chances de jouer sont grandes. Je suis prêt et j'ai envie d'aider le club à faire une grande saison. Il faut jouer le haut tableau", prévient Mamadou Niang, l'ancien Troyen, ajoutant qu'une meilleure place que la saison passée "serait déjà très bien".
Pour compenser l'arrivée des nouveaux, la nouvelle direction du club a négocié le départ de plusieurs anciens piliers, comme pour tirer un trait sur le passé.
DES LOGES "QUASIMENT TOUTES LOUEES"
Le défenseur Valérien Ismaël a ainsi été transféré à Brême (Allemagne), Teddy Bertin évoluera désormais sous le maillot de la Berrichonne de Châteauroux. Thierry Debès a, quant à lui, pris la direction de Grenoble.
"Nous avons un budget d'environ 22 millions d'euros. Peut-être un peu plus. Nous faisons avec ça, mais c'est plutôt bien. Au final, nous perdrons sans doute un peu, sauf vente d'un autre joueur", souligne Egon Gindorf, le nouveaux président.
Ainsi, le transfert de Daniel Ljuboja à bon prix pourrait encore être réalisé. Dans ce cas, le club alsacien retrouverait un équilibre financier, rare dans le football d'aujourd'hui.
Un bon point donc, même si la priorité du nouveau patron du club à son arrivée était toute autre et particulièrement louable.
"Je voulais redonner aux gens l'envie de venir au stade. Aujourd'hui, les loges sont quasiment toutes louées. L'an dernier, il y avait 30% d'entre elles qui étaient vides. Les supporters n'ont pas eu leur compte depuis six ans", souligne Egon Gindorf, comme pour égratigner encore un peu l'action du groupe Mc Cormack, ancien propriétaire du club.
Pour redonner de l'homogénéité à l'équipe, les disparités entre les salaires des joueurs ont été resserrées, avec comme but d'apaiser les tensions au sein d'un groupe tout neuf.
Strasbourg avance ainsi vers le 2 août, jour de la première rencontre de championnat, à l'extérieur, face au promu toulousain.
"L'état d'esprit sera primordial. Nous avons un groupe jeune, mais ça ne m'inquiète pas. Il faudra bien gérer chaque match", explique Corentin Martins, pilier de l'équipe âgé de 34 ans.
voilà
astroboy agence france presse
