Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG)
- garkham
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La DNCG Bien ou Mal du foot francais...
En lisant le post sur l'arrivée de MARK VIDUKA ou PIZARRO à LYON (ce ne sera pas ce dernier...), une remarque m'a interpeller celle de PATZY qui disait
Je me pose ces question :
- Les controles de la DNCG ne sont il pas un frein pour nos equipes francaises ?
- Au contraire nous avons un temps d'avance sur les autres ( ESPAGNE, ANGLETERRE, ITALIE...).
De plus quand j'entend que KANOUTE serait transfere de WEST HAM vers TOTTENHAM pour 9 millions d'euros !!!! Soit presque la moitié du budget total du RACING CLUB DE STRASBOURG.11 millions de £ pour Viduka ils vont bien les anglais !!!!
soit 110 millions de nos vieux francs !!!!!! avec les temps qui courent !!
Je me pose ces question :
- Les controles de la DNCG ne sont il pas un frein pour nos equipes francaises ?
- Au contraire nous avons un temps d'avance sur les autres ( ESPAGNE, ANGLETERRE, ITALIE...).
- astroboy
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c'est un bien...
Normalement une telle commision à l'échelle européene sera mis en oeuvre dans quelques temps.
et là je crois qu'on va bien rire.. car la moitié des clubs italiens, espagnol vont se retrouver à la rue..
quand tu vois que barcelone à 1 milliard de franc de dette, tu te poses des question qd meme
Normalement une telle commision à l'échelle européene sera mis en oeuvre dans quelques temps.
et là je crois qu'on va bien rire.. car la moitié des clubs italiens, espagnol vont se retrouver à la rue..
quand tu vois que barcelone à 1 milliard de franc de dette, tu te poses des question qd meme
- Maneo
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Quand tu vois le n'importe quoi qui règne en Espagne, en Italie et en Angleterre oui c'est un bien ! Mais bon apparemment quand tu vois Marseille ce n'est pas un frein. Le véritable frein c'est pas cette limite du déficit mais plutôt les taxes qui font ce déficit. En France il y a bcp trop de charges sociales du coups un joueur coûte bcp trop cher ...
Bon je vais donner mon avis qui est mitigé en quelque sorte :
La DNCG c'est bien car comme vous le dites dans vos réponses cela permet un contrôle des budgets des clubs et ne mettent pas en péril la pérennité de ce dernier. Tous les clubs ne peuvent pas faire n'importe quoi avec leur argent. Il permet de bâtir sur la longue durée car si on construit à coup de millions une équipe une année et que vous n'avez pas assez d'argent l'an d'après bonjour la D2 (MARSEILLE) voir le national (TOULOUSE).Grâce à ce contrôle les budgets sont maîtrisés et les joueurs sur de toucher leurs salaires, leur primes...
La DNCG est aussi un mal car pour les mêmes raisons les clubs ne peuvent pas acheter les joueurs qu'ils veulent (ex le REAL lors de l'achat de ZIDANE avait déjà un déficit qui était égal au montant du transfert du joueur franc ais) et les exemples ne manquent pas de voir le jour ces dernières heures.... Mais les clubs recrute à tous vas malgré cela.
La solution c'est évidement de crée une DNCG dans chaque LIGUE MONDIAL mais est ce l'intérêt du CALCIO ou de LA LIGA. Car en ce moment ce sont eux qui peuvent se permettre de s'attacher les services des meilleurs joueurs du monde et de se pavaner en tête du classement UEFA avec des joueurs formés dans des championnats de "seconde base" 'FRANCE SUEDE ....".
La DNCG c'est bien car comme vous le dites dans vos réponses cela permet un contrôle des budgets des clubs et ne mettent pas en péril la pérennité de ce dernier. Tous les clubs ne peuvent pas faire n'importe quoi avec leur argent. Il permet de bâtir sur la longue durée car si on construit à coup de millions une équipe une année et que vous n'avez pas assez d'argent l'an d'après bonjour la D2 (MARSEILLE) voir le national (TOULOUSE).Grâce à ce contrôle les budgets sont maîtrisés et les joueurs sur de toucher leurs salaires, leur primes...
La DNCG est aussi un mal car pour les mêmes raisons les clubs ne peuvent pas acheter les joueurs qu'ils veulent (ex le REAL lors de l'achat de ZIDANE avait déjà un déficit qui était égal au montant du transfert du joueur franc ais) et les exemples ne manquent pas de voir le jour ces dernières heures.... Mais les clubs recrute à tous vas malgré cela.
La solution c'est évidement de crée une DNCG dans chaque LIGUE MONDIAL mais est ce l'intérêt du CALCIO ou de LA LIGA. Car en ce moment ce sont eux qui peuvent se permettre de s'attacher les services des meilleurs joueurs du monde et de se pavaner en tête du classement UEFA avec des joueurs formés dans des championnats de "seconde base" 'FRANCE SUEDE ....".
- argueti
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Nos Finances - (Article Spécial DNA)
Pas de pétrole, mais des idées
Malgré un merchandising en hausse, le Racing est encore économiquement fragile. (Photo DNA-Cédric Joubert)
Histoire de combler son déficit, le Racing est obligé de vendre. Cette réalité économique fait grincer les dents des supporteurs, échaudés par la fuite des talents, mais s'avère salutaire aux yeux des dirigeants strasbourgeois. En attendant un retour à l'équilibre, prévu pour la saison 2004/2005, le club devra encore se serrer la ceinture.
Depuis maintenant trois saisons, la Meinau s'apparente à une place de ventes aux enchères, genre Christie's. Tout ce qui peut rapporter de l'argent est à vendre. A la différence de la salle londonienne, le négoce se fait ici autour de joueurs en chair et en os.
En début de mois, Danijel Ljuboja s'en est allé à son tour. Vendu au PSG pour une somme de 3,3 millions d'euros - un tiers encaissable de suite, le reste au 15 juillet prochain - l'attaquant serbo-monténegrin vient allonger la liste des grands espoirs strasbourgeois sacrifiés sur l'autel de la raison économique.
Crève-coeur
Avant lui, Pegguy Luyindula*, Pascal Johansen** ou encore Habib Beye*** avaient déjà libéré leur casier dans les vestiaires de la Meinau. Un crève-coeur pour les supporteurs qui avaient placé beaucoup d'espoirs en ces nouvelles valeurs sûres, censées incarner l'avenir du Racing après les errements de l'ère Le Roy.
De cette époque faste et définitivement révolue, où les contrats se multipliaient comme des petits pains pour des montants astronomiques, le Racing n'a toujours pas effacé l'ardoise. Au sortir de la saison écoulée, le découvert se chiffrait à 10 millions d'euros, au bas mot.
« Il faut vendre »
Une broutille, il est vrai, comparé aux gouffres abyssaux de quelques grands d'Europe, à l'image de la Lazio ou de Leeds (120 M€). Suffisant, cependant, pour que la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion), le gendarme économique du foot français, ne tire la sonnette d'alarme en mai dernier.
« Il faut vendre parce que le club n'est pas à l'équilibre, synthétise Marc Keller. Mais grâce à un travail de gestion très rigoureux, on compte diviser la perte par quatre ou cinq cette saison. Fin 2004-2005, on devrait tendre à l'équilibre de nos activités, hors transferts. A partir de là , on pourra élaborer un budget d'exploitation pour ne plus être obligé de vendre. »
« Masse salariale réduite »
Concrètement, les dirigeants du Racing ont sorti la machette pour élaguer le déficit. « On n'a plus un seul salaire au dessus des 30 000 euros bruts, rappelle le président Gindorf. Le plus, ce sont les primes de présence et de résultats, que les joueurs touchent en deçà de la 10e place. Une trop grande disparité dans les salaires peut engendrer des jalousies. Là , tout le monde est logé à la même enseigne. »
Pas une petite économie quand on sait que dans les années folles, la masse salariale représentait 70% des dépenses. Avec un effectif ramené à 21 professionnels, soit quatre de moins que la saison dernière, ce poste-là est considérablement allégé. « La masse salariale a été réduite de 25 à 30%, dit Keller. Ce qui n'empêche pas nos jeunes joueurs de toucher un salaire tout à fait correct. »
Solutions en interne
Le directeur général s'est aussi employé à diminuer de manière drastique les charges, les déplacements en avion privé étant désormais exceptionnels. « Au niveau des charges, on a atteint la limite, ajoute Marc Keller. Il faut travailler sur nos recettes, réfléchir au marketing, aux abonnements, à la billetterie, au développement commercial. Même si c'est encourageant, ce ne sont pas les 3 000 spectateurs supplémentaires (moyenne de 15 000) ou les 8 000 maillots vendus en six mois, contre 3 000 l'an dernier, qui suffisent. »
On l'aura compris, la conjoncture actuelle n'autorise aucune folie. Pas étonnant donc de voir le Racing privilégier la solution interne alors que l'apport d'un défenseur axial serait, par exemple, du meilleur effet. « La situation économique est délicate pour tout le monde, avance Egon Gindorf. En Alsace, pourtant une région prospère, il nous est impossible de trouver un investisseur prêt à mettre un million sur la table. »
« Beaucoup de clubs vont à la catastrophe »
Et sans argent frais, difficile de faire des merveilles. « A moins de tomber sur un investisseur russe ou un émir, sourit le président du Racing. La réalité, c'est que beaucoup de grands clubs vont à la catastrophe. Au Racing, on vit avec notre propre capital. D'un côté, il faut serrer la ceinture au niveau de la trésorerie. De l'autre, on n'a pas de dettes, ou presque plus. Alors oui, notre marge de manoeuvre est restreinte. Au moins peut-on dormir tranquille. »
Du coup, pour exister dans un Championnat où la raison a pris le pas sur la passion, le Racing privilégie les fameux « coups », cher à Marc Keller. « Rigoureux ne veut pas dire non ambitieux, dit l'ex-international. Le prêt de Pontus Farnerud, les venues de Niang ou d'Alex Farnerud sont des réussites. Depuis mon arrivée, aucun transfert n'a dépassé les 850 000 euros (Drobny, l'an dernier). La cellule de recrutement, dirigée par Jacky Duguépéroux, abat aussi un gros travail. Tout ça va finir par porter ses fruits. »
« Dans les 10 premiers »
Aux sceptiques, le président demande de lui accorder encore un peu de temps. « On a franchi le premier pas pour récupérer le public, ajoute Egon Gindorf. D'ici trois ans, je ne désespère pas de faire partie des cinq-six équipes qui comptent. Cette saison, je prends le pari qu'on terminera dans les dix premiers. » Histoire de prouver qu'avec des moyens limités, on peut avoir des idées.
Sébastien Keller
*10 M€ en 2001 à Lyon ; **3M€ en janvier 2003 à l'OM ; ***1,2 M€ en juin 2003 à l'OM
Malgré un merchandising en hausse, le Racing est encore économiquement fragile. (Photo DNA-Cédric Joubert)
Histoire de combler son déficit, le Racing est obligé de vendre. Cette réalité économique fait grincer les dents des supporteurs, échaudés par la fuite des talents, mais s'avère salutaire aux yeux des dirigeants strasbourgeois. En attendant un retour à l'équilibre, prévu pour la saison 2004/2005, le club devra encore se serrer la ceinture.
Depuis maintenant trois saisons, la Meinau s'apparente à une place de ventes aux enchères, genre Christie's. Tout ce qui peut rapporter de l'argent est à vendre. A la différence de la salle londonienne, le négoce se fait ici autour de joueurs en chair et en os.
En début de mois, Danijel Ljuboja s'en est allé à son tour. Vendu au PSG pour une somme de 3,3 millions d'euros - un tiers encaissable de suite, le reste au 15 juillet prochain - l'attaquant serbo-monténegrin vient allonger la liste des grands espoirs strasbourgeois sacrifiés sur l'autel de la raison économique.
Crève-coeur
Avant lui, Pegguy Luyindula*, Pascal Johansen** ou encore Habib Beye*** avaient déjà libéré leur casier dans les vestiaires de la Meinau. Un crève-coeur pour les supporteurs qui avaient placé beaucoup d'espoirs en ces nouvelles valeurs sûres, censées incarner l'avenir du Racing après les errements de l'ère Le Roy.
De cette époque faste et définitivement révolue, où les contrats se multipliaient comme des petits pains pour des montants astronomiques, le Racing n'a toujours pas effacé l'ardoise. Au sortir de la saison écoulée, le découvert se chiffrait à 10 millions d'euros, au bas mot.
« Il faut vendre »
Une broutille, il est vrai, comparé aux gouffres abyssaux de quelques grands d'Europe, à l'image de la Lazio ou de Leeds (120 M€). Suffisant, cependant, pour que la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion), le gendarme économique du foot français, ne tire la sonnette d'alarme en mai dernier.
« Il faut vendre parce que le club n'est pas à l'équilibre, synthétise Marc Keller. Mais grâce à un travail de gestion très rigoureux, on compte diviser la perte par quatre ou cinq cette saison. Fin 2004-2005, on devrait tendre à l'équilibre de nos activités, hors transferts. A partir de là , on pourra élaborer un budget d'exploitation pour ne plus être obligé de vendre. »
« Masse salariale réduite »
Concrètement, les dirigeants du Racing ont sorti la machette pour élaguer le déficit. « On n'a plus un seul salaire au dessus des 30 000 euros bruts, rappelle le président Gindorf. Le plus, ce sont les primes de présence et de résultats, que les joueurs touchent en deçà de la 10e place. Une trop grande disparité dans les salaires peut engendrer des jalousies. Là , tout le monde est logé à la même enseigne. »
Pas une petite économie quand on sait que dans les années folles, la masse salariale représentait 70% des dépenses. Avec un effectif ramené à 21 professionnels, soit quatre de moins que la saison dernière, ce poste-là est considérablement allégé. « La masse salariale a été réduite de 25 à 30%, dit Keller. Ce qui n'empêche pas nos jeunes joueurs de toucher un salaire tout à fait correct. »
Solutions en interne
Le directeur général s'est aussi employé à diminuer de manière drastique les charges, les déplacements en avion privé étant désormais exceptionnels. « Au niveau des charges, on a atteint la limite, ajoute Marc Keller. Il faut travailler sur nos recettes, réfléchir au marketing, aux abonnements, à la billetterie, au développement commercial. Même si c'est encourageant, ce ne sont pas les 3 000 spectateurs supplémentaires (moyenne de 15 000) ou les 8 000 maillots vendus en six mois, contre 3 000 l'an dernier, qui suffisent. »
On l'aura compris, la conjoncture actuelle n'autorise aucune folie. Pas étonnant donc de voir le Racing privilégier la solution interne alors que l'apport d'un défenseur axial serait, par exemple, du meilleur effet. « La situation économique est délicate pour tout le monde, avance Egon Gindorf. En Alsace, pourtant une région prospère, il nous est impossible de trouver un investisseur prêt à mettre un million sur la table. »
« Beaucoup de clubs vont à la catastrophe »
Et sans argent frais, difficile de faire des merveilles. « A moins de tomber sur un investisseur russe ou un émir, sourit le président du Racing. La réalité, c'est que beaucoup de grands clubs vont à la catastrophe. Au Racing, on vit avec notre propre capital. D'un côté, il faut serrer la ceinture au niveau de la trésorerie. De l'autre, on n'a pas de dettes, ou presque plus. Alors oui, notre marge de manoeuvre est restreinte. Au moins peut-on dormir tranquille. »
Du coup, pour exister dans un Championnat où la raison a pris le pas sur la passion, le Racing privilégie les fameux « coups », cher à Marc Keller. « Rigoureux ne veut pas dire non ambitieux, dit l'ex-international. Le prêt de Pontus Farnerud, les venues de Niang ou d'Alex Farnerud sont des réussites. Depuis mon arrivée, aucun transfert n'a dépassé les 850 000 euros (Drobny, l'an dernier). La cellule de recrutement, dirigée par Jacky Duguépéroux, abat aussi un gros travail. Tout ça va finir par porter ses fruits. »
« Dans les 10 premiers »
Aux sceptiques, le président demande de lui accorder encore un peu de temps. « On a franchi le premier pas pour récupérer le public, ajoute Egon Gindorf. D'ici trois ans, je ne désespère pas de faire partie des cinq-six équipes qui comptent. Cette saison, je prends le pari qu'on terminera dans les dix premiers. » Histoire de prouver qu'avec des moyens limités, on peut avoir des idées.
Sébastien Keller
*10 M€ en 2001 à Lyon ; **3M€ en janvier 2003 à l'OM ; ***1,2 M€ en juin 2003 à l'OM
L'histoire est en marche ...
- argueti
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- Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
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Les comptes pour plus tard
12 clubs de L 1 ont publié leurs comptes pour la saison 2002-2003, avec un résultat d'exploitation déficitaire de 161 millions d'euros pour les clubs de l'élite. Le Racing ne figure pas dans cette liste, mais s'est engagé à révéler les siens pour 2003-2004. « Nous n'aurions rien eu contre le fait de publier les résultats de la saison passée, mais nous ne voulions pas nous mettre en porte-à -faux avec IMG/Mc Cormack (le précédent propriétaire), indique le directeur général Marc Keller, nous le ferons à la fin de la présente saison. » Sans doute parce que l'état des finances du RCS sera plus reluisant en juin (avec un déficit ramené à moins de 2 millions d'euros) qu'un an plus tôt (environ 8 millions). Sans doute aussi parce qu'un litige de 2,3 millions oppose toujours IMG au pool d'investisseurs conduit par le président Egon Gindorf, le premier n'entendant pas verser cette somme au second. « Nous sommes toujours en discussion, commente sobrement E. Gindorf, désireux de ne pas froisser la multinationale américaine, mais nous finirons bien par trouver un terrain d'entente. »
12 clubs de L 1 ont publié leurs comptes pour la saison 2002-2003, avec un résultat d'exploitation déficitaire de 161 millions d'euros pour les clubs de l'élite. Le Racing ne figure pas dans cette liste, mais s'est engagé à révéler les siens pour 2003-2004. « Nous n'aurions rien eu contre le fait de publier les résultats de la saison passée, mais nous ne voulions pas nous mettre en porte-à -faux avec IMG/Mc Cormack (le précédent propriétaire), indique le directeur général Marc Keller, nous le ferons à la fin de la présente saison. » Sans doute parce que l'état des finances du RCS sera plus reluisant en juin (avec un déficit ramené à moins de 2 millions d'euros) qu'un an plus tôt (environ 8 millions). Sans doute aussi parce qu'un litige de 2,3 millions oppose toujours IMG au pool d'investisseurs conduit par le président Egon Gindorf, le premier n'entendant pas verser cette somme au second. « Nous sommes toujours en discussion, commente sobrement E. Gindorf, désireux de ne pas froisser la multinationale américaine, mais nous finirons bien par trouver un terrain d'entente. »
L'histoire est en marche ...