[19/20] Matchs amicaux

[solari1]

Lors du match contre Nîmes, il n'y avait aucun cas positif dans les deux équipes.
Les joueurs des deux équipes avaient été testé avant le match.

De fait, les joueurs ont été contaminés après le match contre Nîmes.

Question, où, par qui et dans quels conditions ?

Si les montpelliérains ont dit vrai, que les strasbourgeois n'ont pas été testé avant le match contre les héraultais, c'est un problème.

Au staff du Racing d'apporter les bonnes réponses, et d'avoir un démenti crédible.

[Kaniber]

Montpellier accuse le Racing de négligence avant le match amical du 28 juillet
Il ne manquait plus que ça: déjà plombé par neuf cas positifs au coronavirus dans son effectif professionnel, le Racing est désormais aussi accusé par Montpellier de négligence avant l'opposition amicale entre les deux clubs le 28 juillet dernier. Le club alsacien n'a pas encore réagi.
Les relations entre le Racing et Montpellier, plutôt cordiales, voire amicales jusque-là - l'entraîneur strasbourgeois Thierry Laurey et son adjoint Fabien Lefèvre sont des anciens de la maison -, viennent de se détériorer d'un coup, ce jeudi matin.

En cause, le match amical disputé mardi 28 juillet à Divonne-les-Bains entre les deux clubs: une rencontre qui, selon le MHSC, est à l'origine du rebond du virus dans ses rangs. Le milieu offensif Florent Mollet a ainsi été placé en quatorzaine en début de semaine.

Au Racing, ce sont neuf joueurs - le club n'a pas dévoilé leur identité - qui ont été testés positifs depuis ce fameux match, entre jeudi dernier et ce lundi.
<<Le MHSC a pris note que notre adversaire Strasbourg n’a pas refait de tests avant de nous affronter>>
Le communiqué du club héraultais ne laisse guère de place à une mauvaise interprétation: Strasbourg est accusé d'avoir péché par négligence au niveau du protocole sanitaire: « Le MHSC a pris note que notre adversaire Strasbourg n’a pas refait de tests avant de nous affronter et dénombre aujourd’hui neuf cas dans son effectif. Le MHSC est aujourd'hui la première victime de la situation qui oblige un joueur à être isolé du groupe."

S'agit-il là d'une attaque de diversion pour masquer les propres manquements de Montpellier, qui a jusque-là recensé quatre cas positifs depuis le début de l'épidémie, en février dernier ? Avant Florent Mollet, ce sont Junior Sambia (hospitalisé dans un état grave et intubé au mois d'avril mais remis sur pied entre-temps), Mihailo Ristic, Ambroise Oyongo et Thibault Tamas qui avaient tour à tour été contaminés.

L'accusation devrait faire bondir le staff médical alsacien, dont le Dr François Piétra, qui a assuré dans ces colonnes avoir "scrupuleusement respecté le protocole de l’ARS (Agence régionale de santé)".

Pour l'heure, le Racing n'a pas réagi.

[alphons]

le dernier test date apparemment du 23, un jour avant le match contre Nîmes. il semblerait aucun nouveau test de fait avant le match le 28 contre Montpellier. (malgré rafting, sortie shopping...??)

es espérant un démenti rapide du club...........mais j'ai bien peur que le staff du racing a merdé......

[Tenor]

Edit : je viens de voir que des jeunes de leur centre de formation sont aussi positifs... du coup c'est la faute de qui cette fois ?

dont certains ont joué contre Haguenau ??? ce serait plutôt très inquiétant pour ma part...

[Matt67]

La sagesse doit l'emporter, il est clair qu'il ne faut pas reprendre les compétitions, le football comme les autres sports collectifs.

[Its_me]

dont certains ont joué contre Haguenau ??? ce serait plutôt très inquiétant pour ma part...

Je parlais de jeunes du centre de formation de Montpellier

[alphons]

La sagesse doit l'emporter, il est clair qu'il ne faut pas reprendre les compétitions, le football comme les autres sports collectifs.

tous les 4 grands pays de foot ont montré qu'il était possible de reprendre....

mais il faut vouloir, quand je lis que les joueurs du racing sont allez faire du shopping à Lausanne......j'hallucine

[Kaniber]

Matt un moment ou un autre ils n'aurons pas le choix,il faudra joué.

[Matt67]

Je viens effectivement de voir que certains ont fait un After en Suisse, on voit bien le manque de "réflexion" de certains.

[Roswell Man]

Racing : Covid-party à Genève ?

L’indiscrétion fait l’effet d’une petite bombe. Le Racing, plombé par neuf cas positifs au coronavirus et accusé par Montpellier de négligence, a dérapé lors de son stage en Haute-Savoie, où une soirée prolongée et non prévue à Genève a peut-être tout fait basculer.

Par Sébastien KELLER - Hier à 23:00 | mis à jour à 23:28

En pleine tourmente sanitaire, voilà le genre de nouvelles dont le staff technique et les dirigeants du Racing se seraient bien passés. Ce jeudi, le mercure a grimpé en flèche dans la plaine d’Alsace et sans nul doute aussi dans les bureaux de la Meinau, où la climatisation n’a pas dû suffire à limiter quelques suées.

La journée a commencé par une attaque frontale de Montpellier, club avec lequel les relations sont pourtant cordiales, voire franchement amicales. En cause, le match de préparation disputé mardi 28 juillet à Divonne-les-Bains entre les deux clubs : une rencontre qui, selon le MHSC, est à l’origine du rebond du virus dans ses rangs. Le milieu offensif Florent Mollet a ainsi été placé en quatorzaine en début de semaine.

Au Racing, ce sont neuf joueurs - le club ne tient pas à dévoiler leur identité - qui ont été testés positifs depuis ce fameux match, entre jeudi dernier et ce lundi. Le communiqué du club héraultais ne laisse aucune place à une mauvaise interprétation : Strasbourg est accusé d’avoir péché par négligence au niveau du protocole sanitaire : « Le MHSC a pris note que notre adversaire n’a pas refait de tests avant de nous affronter. Le MHSC est aujourd’hui la première victime de la situation qui oblige un joueur à être isolé du groupe. »

S’agit-il là d’un contre-feu allumé pour masquer les propres manquements de Montpellier, qui avait jusque-là recensé quatre cas positifs depuis le début de l’épidémie, en février dernier ? Avant Florent Mollet, ce sont Junior Sambia (hospitalisé dans un état grave au mois d’avril, mais remis sur pied entre-temps), Mihailo Ristic, Ambroise Oyongo et Thibault Tamas qui avaient tour à tour été contaminés.

Au Racing, en tout cas, on reste droit dans ses bottes. Le président Marc Keller, dont la parole publique est rare, est d’ailleurs monté en première ligne ce jeudi. « Dans une région qui a été fortement impactée par le Covid, je peux vous assurer que les mesures sanitaires appliquées à l’ensemble des personnels du club sont strictes et pointues », dit-il. « Notre docteur, François Piétra, qui est dédié à 100 % au club, y travaille en étroite relation avec l’ARS (Agence régionale de santé) depuis le début de l’épidémie. » Et de citer les « huit tests effectués depuis la reprise le 29 juin ». Des tests, certes, mais rien à l’avant-veille du match contre les Héraultais. Pourquoi ?

« François Piétra a contacté son homologue de Montpellier en amont et ils ont convenu ensemble que le délai avec le test précédent était suffisamment rapproché dans le temps pour ne pas en refaire un », dit Marc Keller. « C’était cadré, il n’y avait donc pas lieu de polémiquer. » Dans l’Hérault, visiblement, on n’a pas eu la même interprétation de l’échange entre médecins…

À y regarder de plus près, les hommes de Thierry Laurey ont eu droit à leur frottis nasal le mercredi 22 juillet, soit deux jours avant la rencontre contre Nîmes, le suivant étant programmé le jeudi 30 juillet, au moment du retour à Strasbourg.

De 100 % de cas négatifs, le Racing est passé à cinq positifs en l’espace de huit jours. Que s’est-il passé dans l’intervalle, sachant que l’équipe était censée vivre dans sa bulle de l’hôtel Hilton d’Évian-les-Bains ?

C’est une virée à Genève, le samedi 25 juillet, qui a peut-être tout fait basculer. « Après une semaine de stage, les joueurs ont fait la demande de passer une soirée ensemble le temps d’un dîner », reconnaît Marc Keller. « Une demande validée par Thierry Laurey et Kader Mangane (le coordinateur sportif) et à laquelle j’ai également souscrit, à partir du moment où cela se déroulait dans un cadre festif défini, à savoir un restaurant en partie privatisé. Ils sont partis après avoir encore écouté les recommandations du docteur. »

Le problème réside dans le fait qu’une partie des joueurs n’ont pas regagné leurs pénates en surplomb du lac Léman après le dessert. Au calme d’Évian, ils ont préféré l’ambiance plus animée d’un bar branché de Genève. Combien étaient-ils ? Ont-ils respecté les gestes barrières ? Avec l’insouciance de leur jeunesse, ont-ils participé à leurs dépens à une “covid-party” qu’ils risqueraient de regretter amèrement et longtemps ? Le président Keller ravale sa colère et assure vouloir « régler l’affaire en interne ».

Auteur d’un début de préparation idyllique, le Racing vient d’être rattrapé par un début de crise dont il s’était affranchi depuis une décennie. Nul doute que certaines oreilles vont chauffer ces prochains jours.