[Ex] Eric Marester

Vos impressions sur les anciens et actuels joueurs de l'effectif
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télésupporteur
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Re: Eric Marester

Message par télésupporteur »

et je rajoute qu'une lapalissade est une évidence évidente :lol:
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Kaniber
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Re: Eric Marester

Message par Kaniber »

dna a écrit :éric Marester : «IL faut finir le boulot »

Le latéral Éric Marester, tout juste élu dans l’équipe type de National, s’attend à un match «très difficile» ce soir, à Belfort.

– Cela fait des semaines que la montée est en vue. On imagine qu’il y a une certaine impatience à la valider enfin...

– Oui, on peut parler d’impatience. Autant pour nous, les joueurs, que pour les dirigeants ou le public. Mais bon, ces derniers temps, la réussite n’est pas au rendez-vous. On est bien dans le jeu, mais on n’a pas de résultat. Alors à Belfort, le plus important est de prendre ce point. Le beau jeu c’est bien, mais l’efficacité, c’est mieux. J’aurai préféré célébrer la montée à la Meinau, mais c’est comme ça, il faut finir le boulot à Belfort...

– À quel scénario de match vous attendez-vous, sachant que les deux équipes n’ont besoin que d’un point ?


– Ce sera un match très difficile. Je n’ai pas croisé une équipe, cette saison, qui nous a regardé jouer, qui nous a fait un cadeau. Même s’il ne faut qu’un point aux Belfortains, s’ils peuvent nous coller deux ou trois buts, ils le feront.

–Au-delà de la montée, il y a aussi un titre à aller chercher. C’est important à vos yeux ou anecdotique?

– Ce n’est pas anecdotique. Un titre, c’est ce qui reste sur ton CV, même si c’est un titre de CFA ou CFA 2 (sourire). J’ai eu la chance d’en fêter un avec Monaco (en 2013, champion de L2) , mais je ne vais pas refuser le deuxième...

– Cela pourrait être une belle récompense finale...

– Oui. On est en tête depuis janvier et on ne veut pas lâcher notre première place. Ce serait une saison vraiment accomplie si on est champion.

Et personnellement, je n’ai jamais joué devant autant de monde. Être porté par ce public, c’est exceptionnel. En 13 ans de carrière, je n’ai jamais connu ça et ce public mérite une belle fête...
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Kaniber
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Re: Eric Marester

Message par Kaniber »

dna a écrit :«On a les armes…»
Éric Marester, latéral droit titulaire au sein d’une défense inchangée, revient sur le premier match du Racing à Bourg-Péronnas. Tout en envisageant déjà la réception d’Amiens, samedi, à la Meinau.

àquelques minutes de débuter sa séance de musculation, Éric Marester garde le sourire. Même si le latéral va suer sang et eau, il savoure le retour des siens en Ligue 2.

Surtout que la journée d’ouverture a été synonyme de premier point décroché, sur le terrain de Bourg-en-Bresse (0-0).

« C’est toujours difficile de tirer des conclusions d’un premier match, tempère néanmoins l’expérimenté joueur originaire de Guadeloupe. Toutes les équipes se cherchent plus ou moins en début de saison, tout le monde est un peu crispé et prudent… Mais bon, je pense qu’on peut être satisfait de cette sortie et surtout de notre première mi-temps ».
« Il faut vraiment garder notre base défensive »

Et le défenseur de poursuivre son analyse : « On s’est créé des occasions et on a gardé une bonne solidité défensive ».

Plutôt encourageant, surtout sur le terrain d’une équipe réputée joueuse. « Défensivement, on est costaud et on veut garder cette solidité qui faisait notre force l’an passé. Cette saison, on est promu, on sera forcément moins dominateur, alors il faut vraiment garder notre base défensive », répète le joueur passé par Troyes, Monaco ou encore Bastia.

Comme l’an passé, la défense du RCSA fait pour l’instant bonne figure. Par rapport au début de saison de l’année dernière – où le Racing avait encaissé 4 buts à Dunkerque –, la différence est flagrante.

« L’an passé, on a tout reconstruit. Là, on a les automatismes, on se connaît bien et on n’a presque plus besoin de se parler. C’est un atout, forcément, même si on doit encore travailler notre collectif. Parce que devant, la moitié de l’équipe a changé et on doit encore bosser pour être au top », avance encore celui qui compte près de 250 matches de Ligue 2.

Si Éric Marester se veut confiant après ces débuts encourageants, la prudence reste aussi de mise.

« Même si on est Strasbourg, on est promu, assène-t-il. Notre seul objectif est le maintien… Autour de nous, les gens pensent peut-être à autre chose, mais il ne faut pas rêver et faire les choses dans l’ordre, même si on a les armes pour jouer un rôle en Ligue 2. »

Pour lui, le plus important est de ne pas rater le prochain rendez-vous, samedi à domicile, face à Amiens.

« Ce sera un bon test, face à une autre équipe promue, avance l’Antillais. La clé sera de bien débuter et d’emballer le match, pour prendre l’ascendant psychologique. »

Histoire d’effacer pour de bon les deux dernières confrontations face aux mêmes Amiénois, à chaque fois ponctuées par une défaite. Dont celle, cruelle, subie le 13 mai dernier, à la Meinau (0-1) et qui avait repoussé d’une semaine la montée du Racing en Ligue 2.

« C’est sûr, avec Amiens, il y a une petite histoire, une petite rivalité, mais je pense qu’il faut en faire abstraction. Il ne faut pas vouloir prendre sa revanche à tout prix et sortir du match », tempère Éric Marester.
« De la pression ? Non, beaucoup d’émotion »

Seule certitude avant cette rencontre : les Strasbourgeois sont plus qu’heureux de retrouver la Meinau et ses spectateurs. Quant à la pression inhérente à ce premier match à domicile, Éric Marester ne la ressent pas vraiment. « De la pression ? Non, c’est surtout beaucoup d’émotion de retrouver notre public », rétorque le latéral droit.

Reste que le grand défenseur comme ses coéquipiers, sait qu’une victoire serait (évidemment) le plus beau des cadeaux que le onze alsacien pourrait offrir à ses indéfectibles soutiens…
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Re: Eric Marester

Message par Kaniber »

dna a écrit :Une jeunesse troyenne
Éric Marester, le latéral droit du Racing, est arrivé à Troyes à l’âge de 15 ans. Alors que l’ESTAC débarque en Alsace lundi, le Guadeloupéen ouvre la boîte à souvenirs.

À32 ans, Éric Marester a bourlingué. Arles-Avignon, Auxerre, Monaco, Ajaccio... Le Guadeloupéen a déjà connu un sacré nombre de vestiaires. Mais il y en a un qu’il a fréquenté plus que les autres : celui de l’ESTAC, où le latéral a passé douze ans.

Pourtant, le natif de Villeneuve-la-Garenne est arrivé dans l’Aube presque par hasard. « J’ai commencé à l’âge de 6 ans dans le club de ma ville, rembobine le défenseur. À 13 ans, je suis ensuite parti au RC Paris, qui était le “gros” club du coin chez les jeunes. »
«Mes meilleurs souvenirs datent du centre de formation»

Durant ces deux ans au RC Paris, il se fait pas mal de potes, dont un certain... Karim Ziani. C’est ce dernier qui va finir par l’attirer à Troyes. « Il avait intégré le centre de formation. Un jour, son père m’a emmené là-bas pour faire un essai et j’ai été pris », poursuit Marester.

À 15 ans, le banlieusard se retrouve donc dans l’Aube, où il enchaîne toutes les étapes. « U15, U17, U19, CFA 2... J’ai joué dans toutes les équipes du club », se rappelle-t-il. À l’époque, le défenseur joue « ailier ou numéro 10 » et s’éclate comme un fou. « J’ai beaucoup de bons souvenirs de Troyes. Mais les meilleurs datent du centre de formation, se remémore le latéral. Il y a ce côté insouciant, tu joues pour t’amuser... Après, ça devient ton métier et c’est différent. »

À l’ESTAC, Éric Marester retrouve son ami Karim Ziani et se fait dans la foulée une belle bande de potes. « Je suis resté proche de Mamadou Niang et de Mamadou Diop... Lui n’a pas percé dans le foot, mais on est resté en contact. » À 18 ans, lors de la saison 2002/2003, Éric Marester connaît son premier bonheur chez les “grands” : il entre en jeu en Ligue 1, face à Monaco, à Louis-II.

« Je me souviens parfaitement de ce match, je ne l’oublierai jamais, raconte Éric Marester. Je suis entré en jeu en même temps que Gallardo, avec mon gros numéro 33 sur le dos. On devait jouer la 65e minute. J’étais comme un fou. Ça reste un merveilleux souvenir, même si on a perdu 6-0. »

Hasard d’une carrière, c’est la seule cape d’Éric Marester en Ligue 1, lui qui compte pourtant un wagon de titularisations en Ligue 2. Car la suite de son parcours sous le maillot de l’ESTAC sera plus tortueuse. En 2003-04, il joue un seul match comme l’année suivante, où Marester, toujours stagiaire, use ses crampons en CFA.

Sa carrière décolle finalement en 2005 à Bastia, alors que Troyes a retrouvé la Ligue 1. « J’ai été prêté un an et c’est cette année-là que ça a vraiment démarré pour moi. » Las, quand il rentre dans l’Aube en juin, Jean-Marc Furlan ne compte pas sur lui. Il repart en prêt, toujours à Bastia: « J’ai fait une nouvelle belle saison, personnellement parlant. Mais on visait la montée avec le club et on avait échoué, au terme d’une saison moyenne ».
«Un bon petit match de Ligue 2»

Quand il rentre à Troyes – redescendu en L2 – Éric Marester espère un transfert. Mais le club ne le laisse pas partir. Résultat: « 2007-08 est ma pire saison. Je voulais partir, j’ai fait une préparation de m... Je n’étais pas dedans ». Il accumule blessures et contre performances et dispute 13 matches seulement. Mais le Guadeloupéen se remet « la tête à l’endroit » à l’intersaison. Et repart avec de meilleures intentions sous les couleurs troyennes.

Mais le sort s’acharne. Alors qu’il est enfin devenu un titulaire incontestable, l’équipe troyenne tombe en National en juin 2009.

Néanmoins, Éric Marester rempile. « J’avais joué trente-six matches cette saison-là, je me sentais vraiment responsable de la descente. Comme beaucoup d’autres joueurs, j’ai décidé de rester pour remonter », raconte-t-il. Pari gagnant : avec Obbadi, Beauvue et quelques autres, il retrouve la L2 en 2010. Et cette saison en National reste à ce jour son meilleur souvenir chez les pros à l’ESTAC.

« À Troyes, mon bilan est mitigé. C’est le club qui m’a lancé, mais sportivement, c’était bizarre. La preuve, c’est que mon meilleur souvenir c’est le National », se marre le défenseur. L’année suivante (2010/2011) il joue une saison complète de Ligue 2. Ce sera la dernière d’un long bail...

« Les dirigeants voulaient me prolonger, mais il fallait que je change d’air, je voulais découvrir autre chose », argue le latéral. Il signe finalement à Monaco, avant de poursuivre son tour de France.

Des années ont passé depuis son séjour dans l’Aube, mais recevoir l’ESTAC, à la Meinau a un goût particulier pour lui. Il se méfie en tout cas d’une équipe bien armée pour jouer le haut de tableau. « Je sens que Troyes va faire un bon championnat, ils ont un groupe homogène... Ça va être un bon petit match de Ligue 2 », prophétise-t-il.
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