[Ex] Dimitri Lienard

Vos impressions sur les anciens et actuels joueurs de l'effectif
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Dropsy
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Re: Dimitri Lienard

Message par Dropsy »

Tu vas quand même pas laisser les clefs de la Porsche à madame, et de toutes façons même si tu lui laissait, elle n’aime pas la vitesse et la trouve trop tape-cul.
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Kaniber
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Re: Dimitri Lienard

Message par Kaniber »

dna a écrit :Le journal d’un confiné au Racing :
épisode 1 Dimitri Liénard, milieu de terrain du Racing : «Papa ne peut pas aller travailler mais maman chasse le virus»

Durant la période de confinement, trois joueurs du Racing parlent à cœur ouvert de leur quotidien loin des terrains. Premier épisode avec Dimitri Liénard, joint ce lundi. Auprès des siens, l’habituel milieu de terrain est devenu “homme au foyer”. Il ne s’en plaint pas.
C’est à l’issue d’un court footing matinal, dans le respect des règles et en rase campagne franc-comtoise, que Dimitri Liénard a pris le temps d’ouvrir son journal de bord. Extraits choisis.

« C’est déjà le deuxième lundi que je passe à la maison, en mode confiné. En temps normal, cette journée représente en quelque sorte notre dimanche : on joue le samedi soir, on enchaîne par un décrassage le lendemain matin à la Meinau et ensuite, je quitte Strasbourg pour rentrer chez moi (dans le Territoire de Belfort).

Du coup, c’est le jour que je consacre à la famille. J’emmène le grand (Léo, cinq ans) à l’école et je m’occupe du petit (Nino, trois ans) qui n’a pas encore l’âge d’y aller. Comme mon épouse (Cindy) travaille, je suis un peu la nounou du foyer : ménage, vaisselle, etc. !

Bon, heureusement, j’ai les beaux-parents qui habitent juste à côté. Seuls cinq mètres nous séparent. Pour le déjeuner, c’est plus pratique… et il y a plus de légumes au menu que lorsque je cuisine.

Je ne suis pas un grand chef. Avec moi, c’est assez basique : des pâtes, du riz, un peu de poulet ou une omelette et de la salade…

La journée “off”, sans football, file très vite. Et souvent, je repars en soirée pour Strasbourg, histoire d’être sur place le lendemain quand on s’entraîne de bonne heure.

Là, depuis dix jours, tout notre quotidien est chamboulé. Je me suis réveillé avec les petits, alors que ma femme a pris son poste d’infirmière à 6 heures.

J’ai préparé le petit-déjeuner aux enfants puis on a fait “école à la maison” avec Léo. Il est en grande section de maternelle et sa maîtresse nous a laissé du travail pour la semaine.

Aujourd’hui, c’était basé sur l’apprentissage de l’alphabet, avec un jeu de l’oie autour des lettres. Comme il assimile vite, j’ai rajouté quelques contraintes. En même temps, il faut occuper le petit pour éviter qu’il fasse le cirque à côté !

«Papa, on pourra pas aller au foot dans trois mercredis ? »


Par rapport à la situation, les enfants avaient compris que quelque chose clochait : “Dis, pourquoi t’es pas au foot ? ” On leur a expliqué avec des mots simples : “Il y a un virus dehors assez méchant. Papa ne peut pas aller travailler, maman le chasse pour qu’il s’en aille.”

Je leur répète aussi les gestes “barrière” et leur montre comment bien se laver les mains très régulièrement. J’ai d’ailleurs fait une petite vidéo à ce sujet pour soutenir le personnel médical.

Léo m’a quand même surpris. Il se débrouille déjà super bien avec un ballon et n’avait pas oublié que je lui avais promis de l’emmener faire une initiation en club, à Achenheim ou Holtzheim.

Il m’a dit : “Papa, alors on pourra pas y aller dans trois mercredis ?” Si, si, on ira, mais pas tout de suite !


De mon côté, je me suis aussi remis aux études. Adrien (Thomasson ) et Kader (Mangane, le coordinateur sportif) me chambrent souvent sur mon niveau d’anglais. Il est proche du zéro, avec mon BEP en travaux paysagistes…

Ma femme m’a acheté le bouquin « L’anglais pour les nuls ». Là, j’apprends les verbes irréguliers. J’en connais déjà une cinquantaine. Adrien m’a aussi conseillé de regarder les séries sur Netflix en version originale sous-titrée. Je pars de loin, mais comme le ridicule ne tue pas, je vais m’accrocher !

Au final, je m’occupe mais c’est quand même frustrant de ne pas pouvoir faire ce que l’on aime. Je ne peux que conseiller aux gens de bien respecter les consignes. Si on veut se sortir de ce fléau et reprendre une vie normale, il n’y a que comme ça que l’on y arrivera ! »
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Re: Dimitri Lienard

Message par L'homme de la vallée »

Des hauts et des bas mais pas mal de hauts quand il a joué cette saison :

dans "l'équipe" d'aujourd'hui, il est "juste", sur la moyenne de ses notes, 5ème meilleur milieu de ligue1.

What else ? ;)
- C'est pas parce qu'on à rien à dire qu'il faut la fermer
- Et vous vous en pensez quoi ?
- Moi ? Oh rien..
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Kaniber
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Re: Dimitri Lienard

Message par Kaniber »

butfootball a écrit :Dimitri Liénard, milieu du RC Strasbourg (32 ans) se montre tout à fait ouvert à l’idée de faire des efforts sur son salaire.
L’accord trouvé entre le groupe de travail de la LFP et l’UNFP a validé un compromis pour une baisse des revenus des joueurs durant la suspension des compétitions causée par la crise sanitaire. Cependant, il ne s’agit pas réellement d’une baisse, mais d’un report : l’intégralité des sommes non perçues pendant l’arrêt du championnat devra être versée aux joueurs à la fin de la saison, lors de la perception des droits télé.

Si un joueur refuse de reporter ses revenus, il restera sur la base du chômage partiel. L’accord sera revu et réajusté à la fin du mois. Certains joueurs ne voient aucun inconvénient à l’idée de réduire leur salaire, à l’instar de Dimitri Liénard. Passé par le monde amateur, le milieu du RC Strasbourg (32 ans) trouve même cette initiative tout à fait juste.
Liénard ne regarde plus trop sa fiche de paie

« Quand on a commencé à entendre parler de baisse de salaires dans le foot, je me suis dit, personnellement, que j’en avais rien à fou*** de baisser le mien, acquiesce-t-il dans L’Équipe. Que tu gagnes 50 000 € au lieu de 100 000 € sur un mois, par exemple, ça ne va pas changer ta vie. Chacun a son propre train de vie, mais quand tu commences à gagner 100 000 €, tu ne vas pas me dire que tous les mois tu les utilises. Si tu me dis qu’il faut que je baisse mon salaire pour que mon club ne coule pas, je le ferai. Il faut être plus que souple dans la situation qu’on traverse (…) À l’époque, quand j’étais au smic, je regardais chaque 20 du mois combien il restait sur mon compte. Maintenant je sais ce que j’ai, je n’ai plus besoin de regarder mon compte, et je dis ça avec humilité. »
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Re: Dimitri Lienard

Message par PoY »

SO a écrit :DIMITRI LIÉNARD, DEUX ANS DE PLUS
Le Racing Club de Strasbourg Alsace et Dimitri Liénard se sont mis d’accord pour une prolongation de deux ans du contrat du milieu de terrain strasbourgeois.

A 33 ans, le natif de Belfort poursuit donc une aventure née en 2013 alors que le club venait de monter en National. En huit saisons, durant lesquelles il a vécu deux montées et une victoire en Coupe de la Ligue, « Dim » a disputé 217 rencontres, toutes compétitions confondues, inscrivant 33 buts pour 47 passes décisives.
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Re: Dimitri Lienard

Message par Its_me »

Avec une belle petite vidéo faite par le club :

Dommage qu'il n'y ait pas sa frappe de loin contre l'OM lors du 3-2 il y a 3 ou 4 ans je crois
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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Re: Dimitri Lienard

Message par fan_racing »

Outre ses talents de footballeur, c'est aussi quelqu'un sait compter. Niveau salarial, il sait d'où il vient, ce que son âge lui permet de négocier, et il a aussi pigé qu'à ce niveau d'imposition, toucher 10 000 € brut en moins par mois ne t'en fais même pas perdre la moitié en net, sachant qu'il en reste pas mal par ailleurs ;)
Content de le voir prolonger avec nous, dans un bon état d'esprit :yes:
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Re: Dimitri Lienard

Message par langsam »

Une négociation se fait toujours entre deux parties, si le club voulait se séparer de Liénard en fin de contrat il pouvait le faire aisément. S'il a décidé de le conserver pour deux ans avec une baisse salariale minime c'est qu'il compte encore sur lui. Je pense que c'est une sage décision. On verra son apport futur et l'intérêt que lui portera Stephan. Ce dernier avait sûrement son mot à dire dans le maintien du joueur dans l'effectif.
Je n'aime pas trop être catalogué dans ma vie, encore moins quand il s'agit de me qualifier de " groupie " parce que j'apprécie un joueur de foot. Jusqu'à preuve du contraire Liénard est un joueur emblématique du racing, je ne suis pas le seul à relever tout ce qu'il a apporté au club contrairement à tous les mercenaires qu'il a côtoyés depuis 2013 qui n'ont pas fait trois saisons de suite.
Le gars mérite le respect et peut être plus. A mon humble avis, qui n'est pas celui d'un illuminé, j'ai comme l'impression qu'il va encore rendre des services. D'après ce que j'ai cru comprendre Stephan aime les " beaux " joueurs, ceux qui savent manier le ballon, ils ne sont pas légion au club mais " Dim " en fait partie. Wait and see.
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Re: Dimitri Lienard

Message par télésupporteur »

dommage que tu ne fasses âs la différence entre manier le ballon et jouer au foot :!:
on a déjà eu le " pom pom boy " :lol: ( les anciens reconnaîtront )
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PoY
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Re: Dimitri Lienard

Message par PoY »

onzeMondial.fr a écrit :DIMITRI LIÉNARD : « PLUS JE VIEILLIS, PLUS JE ME RÉGALE » (1/2)
Arrivé en 2013 au Racing Club de Strasbourg, Dimitri Liénard a gravi les échelons un à un jusqu’à la Ligue 1. Le gaucher se livre avec émotion sur son histoire d’amour avec le club alsacien, et revient sur le bon début de saison de son équipe. À 33 ans, celui qui vient de disputer son 250e match de championnat sous les couleurs du RCSA reste ambitieux. Entretien avec un joueur au grand cœur, et au parcours atypique. Première partie.

Le Racing Club de Strasbourg réalise un bon début de championnat. Vous avez déjà 26 points après 18 journées, quel est le secret cette saison ?
Beaucoup de travail. C’est un nouveau cycle. On a un groupe très homogène avec une superbe entente collective. On adhère tous au plan de jeu.

Les supporters évoquent l’Europe, vous parlez de maintien. Quel est l’objectif ?
On se fixe des objectifs par cycle en interne. Il faut qu’on garde la tête froide, et notre identité. Le danger est de mettre la charrue avant les bœufs. On prend les matchs les uns après les autres. Une saison est composée de 38 rencontres. Il en reste 20. On se focalise sur nos objectifs. C’est-à-dire continuer à s’éclater entre nous. On verra plus tard. On veut prendre énormément de plaisir et en donner. Si on peut commencer à faire peur, tant mieux.

L’ambiance semble excellente au sein du vestiaire. C’est le cas ?
C’est vraiment le cas. Une osmose s’est créée dès le départ. J’en suis un peu le garant depuis quelques années, comme Adrien (Thomasson) et Ludovic (Ajorque) par exemple. On est Strasbourg, on ne possède pas de Ronaldo ni de Messi. Si on n’a pas une adhésion forte de tout le groupe, on ne peut pas exister. Et si on arrive à exister dans la continuité, c’est que l’on travaille énormément.

Julien Stéphan est arrivé à la place de Thierry Laurey cet été. Si vous ne deviez citer qu’une chose, qu’a-t-il apporté ?
Un vent d’air frais. De nouvelles idées. Ce sont deux entraîneurs complètement différents. Il y a un coach qui a 57 ans et un qui a 41 ans. Ce n’est pas du tout la même façon de travailler. Julien (Stéphan) communique énormément avec les joueurs, et n’imposera jamais quelque chose. Il veut que son groupe le ressente, et partage ses idées. Il y a un plan de jeu. On se trouve les yeux fermés. On sait tous ce qu’on doit faire.

La saison dernière, le Racing Club de Strasbourg a terminé à deux points de la zone rouge. Que s’est-il passé ? Le discours de Thierry Laurey ne passait plus ?
Il y a plusieurs choses. Jouer à huis clos, c’est catastrophique pour un club comme Strasbourg. Si on en est là, c’est en grande partie grâce à nos supporters. Le championnat était complètement tronqué. On ne peut pas faire ce métier sans eux. Thierry (Laurey) n’était pas le seul responsable, mais c’était lui le capitaine du navire. Certains joueurs ont décroché par manque de communication. On s’est tous un peu égarés en se trompant de combat. C'était peut-être l’année de trop, c’est dommage. Thierry je l’ai eu pendant cinq ans. Il m’a apporté de bonnes choses.

Julien Stéphan n’a pas mis longtemps avant de mettre en place ses idées. Comment a-t-il fait ?
Il sait nous impacter. Il n’est pas seulement fort au niveau tactique. C’est un jeune coach qui a un discours hyper positif dans tous les moments. Ça m'impressionne. Il essaie toujours de nous piquer, et d’avoir ce petit truc. Il est très fort. Ça donne envie de se battre.

Vous êtes capitaine cette saison, quel est votre rôle dans le vestiaire ?
J’ai beaucoup appris aux côtés de Seka, Blayac, Mangane, Mitrovic. Rien ne change dans ma façon d’être dans le vestiaire. J’ai toujours été comme ça. Je suis quelqu’un qui met le bleu de chauffe, et qui motive les mecs. Il n’y a pas un gars qui est plus haut que l’autre. Quand il faut taper du poing sur la table, je le fais. Le coach m’a vite cerné. Au bout de trois semaines, il m’a dit qu’il voulait que je sois le capitaine par rapport à ce que je représente en Alsace et à mes valeurs. Personnellement, c’est une grande fierté d’avoir le brassard de capitaine du Racing Club de Strasbourg autour du bras, et d’emmener une équipe et des soldats avec moi.

Vous avez joué à tous les postes avec le club. Cette saison, vous évoluez dans un rôle de piston. Quelles sont vos sensations ?
Je suis un caméléon, un couteau suisse. Je ne pensais pas être capable de jouer piston. Très honnêtement, je n’aime pas ce poste. J’ai l’impression de ne pas avoir les caractéristiques qu’il faut. Au final, je réussis à me surpasser et faire le job pour l’équipe sans penser à moi. J’aime être au milieu de terrain et faire mes douze bornes en rodant. Évidemment que si je ne joue pas pendant 5 matchs, ça m'embêtera. Mais là, je n’ai pas à me plaindre de mon temps de jeu. Je me régale.

Vous êtes conscient de l’image que vous avez à Strasbourg ?
Je n’aime pas trop parler de mon image. À froid, je ne suis pas un joueur prétentieux. J’aime tellement donner au public. Que ce soit avec Matt Pokora ou le boulanger du coin, je discute de la même façon. Je sais que j’ai une notoriété incroyable à Strasbourg. C’est parce que je suis resté moi-même, un homme. Je ne pensais jamais en arriver là. Je ne peux remercier que mon travail. J’ai toujours bossé. Mais je veux surtout remercier les gens. Ça me touche énormément. C’est pour cette raison que je peux mettre ma vie en jeu sur le terrain pour ce club. Tant que je ne serais pas en sang, je ne m’arrêterais pas.

D’où vient cet amour ?
Je crois en Dieu. Je pense que l’on a tous une étoile. Chaque année, je fais des exploits. J’ai marqué des buts qui ont fait vibrer les gens. Je viens du peuple, je ne me prends pas pour un autre. Je connaissais les fins de mois avec 20 euros sur le compte en banque. Tu te demandes « est-ce que j’y vais ? ». Quand ces gens-là prennent le bus pour nous voir, et vont travailler à huit heures du matin le lendemain, je ne peux pas tricher. Être moins bon, ça peut arriver à tout le monde. Mais je ne peux pas tricher. Quand tu respectes ton écusson, il ne peut plus rien t’arriver. Je le dis aux joueurs dans le vestiaire. Ici, c’est à part ! On ne peut pas cracher sur le club. Vous êtes obligés de mouiller le maillot.

Vous semblez avoir un lien très fort avec le club. C’est le cas ?
C’est un truc de fou. C’est une histoire fabuleuse. J’en ai des frissons rien que d’en parler. Je n’ai pas envie que ça s’arrête. Le jour où ça s’arrête, il y a une grande partie de ma vie qui sera brisée. Ça me fera très mal (ému).

Cette histoire va bientôt s’arrêter ?
Je ne l’espère pas. Mon corps tient le coup. Je suis comme le vin, je me pérennise bien (sourire).

Vous paraissez ému.
Oui, je sais très bien qu’un jour ça devra s’arrêter, même si mon corps réagit bien. Mais je n’ai pas envie que ça s’arrête. C’est indescriptible.
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