[Ex] Kevin Zohi

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Kaniber
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[Ex] Kevin Zohi

Message par Kaniber »

dna a écrit :Portrait de Kevin Zohi (Racing Strasbourg)
Little Kevin

Image
Kevin Zohi – félicité ici par Moataz Zemzemi après sont but face à Dijon à Saverne – espère continuer à progresser pour sa deuxième saison professionnelle.

Arrivé en janvier 2017 au Racing, Kevin Zohi a peu à peu pris ses marques avec le groupe pro alsacien. À 21 ans, le jeune attaquant ivoiro-malien espère bien continuer sa progression.
« Passer pro, c’était mon objectif depuis tout petit. J’ai tout misé sur le foot ». Kevin Zohi, 21 ans, a déjà réalisé une partie de son rêve. Mais une partie seulement…

Arrivé en janvier 2017 au centre de formation du Racing, l’attaquant n’a en effet pas été stagiaire longtemps. Il a enquillé les buts avec la réserve, pour passer pro six mois plus tard.

Depuis la reprise, fin juin, il trime à nouveau avec le groupe pro de Thierry Laurey. Avec un but : s’affirmer comme une alternative crédible aux titulaires naturels et “gratter” du temps de jeu en Ligue 1.

« Je travaille dur. J’aimerais être régulièrement dans le groupe pro et si possible, faire quelques entrées en Ligue 1 », énonce-t-il quand on lui demande ses objectifs.

Pour Kevin Zohi, tout a commencé à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Né d’un père ivoirien et d’une mère malienne, il débute le foot tout jeune. À 12 ans, il est repéré. Direction le Mali et Bamako, où il intègre la réputée académie Jean-Marc Guillou. Le tout, avec le soutien indéfectible de sa famille, qui croit dur comme fer en la carrière de Kevin.

« J’étais à l’internat, j’ai fait la section sport études, puis j’ai joué dans toutes les catégories jeune », raconte Zohi.

Après sa formation, il tente sa chance en France. Il fait des essais à Nice, puis Angers. Sans succès. Il débarque alors à Strasbourg pour une énième semaine d’essai. Du Racing, il ne connaît alors pas grand-chose, si ce n’est qu’Arthur Boka y a joué quelques années auparavant.

Et le choc climatique est rude. « Je suis passé de 34 degrés à moins six, se marre l’attaquant en se remémorant son arrivée, en plein mois de janvier. Mais finalement, le froid a aussi ses avantages, c’est moins fatigant que la chaleur ».

« Pour nous les jeunes, c’est le moment de se montrer »

Kevin Zohi s’adapte vite, grâce aux encouragements de François Keller – « Il m’a tout de suite mis à l’aise » – et de Jean-Eudes Aholou.

« On a grandi tous les deux en Côte d’Ivoire, on a quelques amis en commun, souligne Kevin Zohi en parlant de “J-E”. Et on est arrivé en même temps au Racing. Je m’imprègne de lui, c’est un exemple à suivre pour moi. Il a galéré au début (Lille ne l’avait pas fait passer pro à l’issue de sa formation, ndlr) , mais il n’a jamais rien lâché. Il m’a donné beaucoup de conseils, il connaît le monde amateur comme le monde pro. Et je suis très heureux qu’il soit parti à Monaco, c’est un super tremplin pour lui ».

Kevin Zohi signerait tout de suite pour avoir le même parcours. Mais pour l’instant, il doit encore faire ses preuves. « J’essaie de travailler dur à l’entraînement et être efficace en match. Rien ne remplace les matches et je suis très heureux d’avoir marqué un but en amical (face à Dijon, ndlr). Pour l’instant, cette préparation se passe bien et j’espère continuer sur ma lancée. »

Ce fan de Kaka – « Au Milan AC, c’était un monstre » – et d’Eden Hazard ne joue pourtant pas au poste où il a été formé. « À la base, je suis dix ou ailier, pas vraiment attaquant », raconte-t-il.

Mais peu importe, il croque dans cet été à pleines dents. « La période de préparation, pour nous les jeunes, c’est le moment de se montrer. On doit faire le maximum », assène celui qui se « sent très bien » dans le groupe pro actuel. « Pour l’instant, ça se passe bien, avec les autres joueurs on se comprend… Et le groupe est bien équilibré entre jeunes qui arrivent et des anciens, présents depuis plus longtemps au club ».

« La saison passée, j’ai intégré le groupe pro et j’espère continuer sur ma lancée, conclut Kevin Zohi. Mais pour cela, il faut continuer à bosser et se tenir prêt au moment où on fait appel à toi ».

Le match de la 3e journée de Ligue 1 a été fixé. Le Racing jouera à Lyon le vendredi 24 août, à 20h45.
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Notelpats
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Re: Kevin Zohi

Message par Notelpats »

Kaniber a écrit :
dna a écrit : Kevin Zohi – félicité ici par Moataz Zemzemi après sont but face à Dijon à Saverne
Mais c'est Aaneba qui félicite Zohi sur la photo, non ?
Lovely day for a Guinness
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Its_me
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Re: Kevin Zohi

Message par Its_me »

Exact :wink:
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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Kaniber
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Re: Kevin Zohi

Message par Kaniber »

dna a écrit : Zoom sur… - Kevin Zohi
Plus qu’un recours
Même s’il n’a pas marqué, Kevin Zohi, titularisé pour la deuxième fois de la saison, a débordé d’activité et reçu une ovation méritée de la Meinau à sa sortie à un quart d’heure de la fin.
Pour le retour des Bleus dans leur stade une semaine après leur succès contre Amiens (3-1), la titularisation d’un deuxième attaquant était plausible, sinon prévisible.
À Marseille mercredi, Thierry Laurey avait opté pour un schéma à une pointe, Lebo Mothiba, passeur décisif sur l’égalisation de Nuno Da Costa à deux partout à la 89e. Le Cap-Verdien, lui, était entré à la 72e au Vélodrome alors que le Racing était mené 2-1.
La paire Mothiba – Da Costa, associée d’entrée face aux Picards, paraissait tenir la corde. Mais hier, l’entraîneur strasbourgeois a de nouveau feinté tout le monde. Aux côtés d’un Da Costa qui, dès la 13e , a inscrit son 4e but, il a lancé Kevin Zohi, titularisé pour la 2e fois après Bordeaux, mais dans un registre sensiblement différent.
Au stade Atlantique, l’attaquant ivoiro-malien avait évolué à gauche, dans une organisation en 4-2-3-1. Cette fois, il prend place à hauteur de Da Costa dont il est le binôme devant.
Le gamin d’Abidjan, qui a participé à six des sept premières journées, entre dans son match sans complexe. Il régale même d’emblée en déviant d’une talonnade derrière le pied d’appui un ballon le long de la ligne de touche (2e ). Il ne cesse d’accélérer et initie un “une-deux” avec Thomasson sans pouvoir le mener à son terme (5e ).
S’il manque un peu de vigilance en laissant filer Amalfitano, catalyseur de la première occasion franche des Dijonnais signée Julio Tavares (7e ), il ne rechigne pas à défendre. Témoin ce ballon piqué dans les pieds de Senou Coulibaly, même si le contre qu’il amorce avortera aussitôt (10e ).
Son inlassable activité a d’ailleurs le don d’agacer son garde du corps, le même Coulibaly, qui, en moins d’un quart d’heure, vient de l’attraper deux fois avec un soupçon de vice pour l’empêcher de se faire la malle.
L’ancien pensionnaire de l’académie de Jean-Marc Guillou au Mali ne perd pas une occasion de secouer le cocotier et l’arrière-garde dijonnaise. Du haut de son petit 1,77 m, il n’hésite pas à aller au charbon dans les airs avec les géants Coulibaly (1,93 m) et Cédric Yambéré (1,91 m). Et il n’est pas rare qu’il leur mange le ballon sur la tête.
Un but refusé pour hors-jeu
Au fil des minutes, il pourrait baisser un peu de pied. Mais la mobylette africaine est loin d’être à court de carburant. Elle va même marquer un but d’un lob subtil sur un service d’Ibrahima Sissoko. Sa première réalisation en Ligue 1 attendra pourtant : l’arbitre l’invalide pour un hors-jeu indiscutable du feu-follet bas-rhinois (48e ).
Qu’à cela ne tienne ! “Kev” ne se décourage pas. Il fait même sa forte tête, sans réussite néanmoins lorsque son coup de casque au premier poteau, pas assez décroisé sur un centre de la gauche ajusté par Jonas Martin, file deux bons mètres à côté (58e ).
Décisif le 15 septembre à Montpellier sur la tête égalisatrice de Lebo Mothiba à la 93e (1-1), mais aussi le 22 septembre contre Amiens où son centre en retrait, convoité par Nuno Da Costa, avait été propulsé au fond de ses filets par le défenseur picard Khaled Adenon sur le 3e but alsacien (3-1), il aurait aimé ouvrir son compteur hier.
Ce n’est sans doute que partie remise. Le public de la Meinau ne s’y est d’ailleurs pas trompé : à sa sortie à la 74e, il lui a réservé une superbe ovation. Comme la promesse d’une histoire d’amour naissante…
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Re: Kevin Zohi

Message par Kaniber »

dna a écrit : Interview express de Kévin Zohi
« Apporter le maximum »

Le jeune attaquant strasbourgeois ne boude pas son bonheur de participer aux bons résultats du Racing. Face à Nîmes, il espère apporter sa pierre à l’édifice.
Thierry Laurey n’hésite plus à faire confiance à Kévin Zohi, efficace en sortie de banc et plutôt utile quand il est titulaire : « Il s’en est bien sorti sur ce début de saison avec son profil particulier, un petit gabarit avec des appuis assez bas. En accumulant de l’expérience, il peut faire une bonne carrière. » L’Ivoiro-Malien de 21 ans ne se projette pas si loin et veut, dès aujourd’hui, aider le Racing à renouer avec le succès.

« – Comment abordez-vous ce rendez-vous face à Nîmes, qui intervient après le nul à Lille ?


– On était à Lille en mode défensif. On y était allé pour récupérer un point. On y a réussi. Pour que ça serve à quelque chose, on doit en prendre trois face à Nîmes.

Maintenant, on sait que Nîmes est efficace, notamment à l’extérieur. Il va falloir jouer tout en restant vigilant. On s’est entraîné du mieux possible, les internationaux sont revenus progressivement et le coach a sans doute son équipe en tête.

« L’objectif premier, c’est le maintien »


– Vous préparez-vous à un match comme celui de Toulouse, qui avait été décevant par le verdict avec un nul à domicile ?


– Toulouse, c’est vrai, ce n’était pas un match simple. C’est un adversaire qui a fait la même chose que nous à Lille. Dans ces cas-là, il faut être plus efficace, concrétiser les occasions.

– Derrière, il y aura six matches en moins d’un mois. Comment anticipez-vous ce calendrier infernal ?


– Il faut être prêt à tout donner. On devra penser à bien récupérer. On doit prendre le maximum de points sachant que l’objectif premier c’est le maintien.

– Quel regard portez-vous sur le premier tiers de votre saison, d’un point de vue individuel ?


– Je suis « grave » content. Ça s’est bien passé, grâce à la grosse préparation d’été. Le coach me donne sa confiance alors que c’était compliqué l’an dernier, que c’était très difficile pour moi de suivre le rythme. Les vacances m’ont fait du bien et j’essaye d’être plus sérieux, de bien dormir notamment.

C’est vraiment important parce que tout change entre les pros et la réserve. C’est plus dur physiquement, il faut être concentré tout le temps, c’est vraiment dur d’éliminer son défenseur.

Après, la chance m’a souri avec un but à Guingamp ( pour l’égalisation de la dernière minute ) et une célébration qui s’est révélée un peu n’importe quoi.

J’essaye d’apporter le maximum que je commence le match ou que je rentre. Mais je commence à me sentir comme un joueur de Ligue 1, alors que j’y rêvais depuis tout petit, et c’est gratifiant.
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Re: Kevin Zohi

Message par Kaniber »

dna a écrit : Au Racing de Strasbourg, la nouvelle vie de Zohi
L’attaquant Kevin Zohi, 22 ans, n’avait joué qu’une minute en Ligue 1 en 2017/2018. Mais à l’image d’autres jeunes pousses de l’effectif alsacien, l’Ivoiro-Malien a su prendre son envol cette saison.
une petite minute de jeu. Tel était le (maigre) bilan de Kevin Zohi la saison passée en Ligue 1.

L’attaquant de poche du Racing avait en effet fait ses grands débuts en élite en février 2018, à la Meinau, face à Montpellier. Mais cette première apparition n’avait pas eu de suite immédiate, le natif de Lopou, en Côte-d’Ivoire étant régulièrement enquiquiné par les pépins physiques la saison passée.
« La finale, le plus beau souvenir »

Mais à l’image d’autres jeunes joueurs comme Anthony Caci ou Youssouf Fofana, Kevin Zohi a su se faire une place bien plus conséquente lors de l’exercice 2018/2019 : 21 matches disputés, un but inscrit et une passe décisive, voilà le bilan de l’attaquant à quelques heures de la fin de ce championnat de Ligue 1.

« C’est une année positive pour moi, c’est évident, lâche l’Ivoiro-Malien en souriant. Déjà, je n’ai pas eu de blessure, à part un petit souci à la cuisse il y a quelques semaines. Et j’ai réussi à faire des entrées, à gratter du temps de jeu. C’était mon objectif ».

Mieux, dans un monde pro où tout est affaire de statistiques, – surtout quand on est avant-centre – Kevin Zohi a su se montrer décisif.

Et deux points, sur les 46 que compte le Racing ce matin, peuvent être mis – en partie – à son crédit. Kevin Zohi a ainsi offert le match nul aux Strasbourgeois à Guingamp, fin octobre, en égalisant en toute fin de rencontre (1-1).

Tout comme il a activement participé au point décroché à Montpellier, en septembre, en donnant une passe millimétrée à Mothiba pour l’égalisation alsacienne (1-1).

« Mon premier but en Ligue 1 ? Oui, c’est important. Quand tu entres en jeu, faut tout de suite se mettre au niveau des autres et parfois ça sourit, comme à Guingamp. Mais je garde encore un meilleur souvenir de la passe donnée à Montpellier », raconte le jeune avant-centre.

Hormis ces deux instants où l’attaquant a été mis en lumière, le plus beau moment de la saison de Kevin Zohi reste cette entrée en jeu, en prolongation, lors de la finale de la coupe de la Ligue à Lille.

« Ça fait plaisir, c’est évident. Cette finale, c’est le plus beau souvenir de ma jeune carrière. Entrer en jeu lors d’un tel match, c’est incroyable », souligne-t-il. Avant d’ajouter dans un sourire : « Mais je priais pour que la séance de tirs au but se termine au 5e tireur, parce que j’étais sur la liste des tireurs suivants si la séance avait continué ! ».
Le seul bémol...

On l’aura compris, à titre individuel, la saison 2018/2019 de Kevin Zohi a été celle de la révélation. Cerise sur le gâteau, elle a été tout aussi concluante à titre collectif.

« Collectivement, on a fait une vraie bonne saison. On s’est maintenu rapidement, on a gagné la coupe… Pourtant, on s’attendait à vivre une saison plus difficile », expose celui qui jouer aussi bien en pointe, en dix, que sur un côté.

Le seul bémol est cette fin de championnat en pente douce, où le Racing n’a pris que quatre points lors des sept dernières rencontres.

« Il n’y a plus d’enjeu et on ne va pas s’en plaindre, tempère Kevin Zohi quand on évoque le printemps strasbourgeois. C’est sûr que ces dernières semaines, c’est un peu compliqué, mis à part cette victoire contre Reims (4-0, le 3 avril dernier, ndlr). Mais si on regarde le dernier match face à Rennes (0-2), il faut bien dire qu’on a un peu manqué de chance. Quand je vois les arrêts du gardien ou la frappe d’Adri (Thomasson) sur le poteau… Ce genre de frappe, en début de saison, elle serait rentrée ».

Kevin Zohi n’espère donc plus qu’une chose, à quelques heures de partir en vacances : que les Bleus retrouvent un peu de réussite, vendredi soir, à la Beaujoire. « À Nantes, j’espère que ça va sourire pour nous, glisse-t-il malicieusement. Et pourquoi ne pas gagner ? » Et pourquoi pas grâce à un but de Kevin Zohi dans les arrêts de jeu ?
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Re: Kevin Zohi

Message par Its_me »

J'avais beaucoup d'espoir pour lui dès cette saison. Malheureusement il a connu quelques soucis physiques et surtout j'ai trouvé qu'il péchait quand même pas mal dans la finition alors qu'il a régulièrement eu des très belles situations.
On croise les doigts pour qu'il franchisse un cap l'année prochaine !
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Re: Kevin Zohi

Message par Alkand »

Foot National a écrit :Zohi absent un mois ?
La trêve internationale permet souvent de soigner de petits bobos. Pour Kévin Zohi, il faudra se montrer un peu plus patient.

Selon les DNA, l'attaquant malien de 22 ans souffre des ischio-jambiers et devrait être au repos entre trois et quatre semaines. Un coup dur pour le Racing Club de Strasbourg, assurément.
C'est quand même récurrent les problèmes physiques chez lui...
Tenor
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Re: Kevin Zohi

Message par Tenor »

une mobylette souvent défaillante alimentée par un mauvais carburant :?: :|
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Re: Kevin Zohi

Message par Kaniber »

dna a écrit :Kevin Zohi, un retour plein d’appétit
De retour après une énième blessure à l’ischio-jambier gauche, le jeune attaquant ivoiro-malien du Racing Kevin Zohi entend tenir les promesses qu’il n’a que laissées entrevoir jusqu’ici. Dès dimanche (21h) à Marseille ?
Personne n’attend de lui qu’il signe son retour à la pointe des crampons d’un Z qui voudrait dire Zohi. Mais dans le marasme offensif que traverse le Racing – 6 buts en 9 matches de Ligue 1, 9 lors de ses 13 dernières rencontres officielles – Kevin Zohi, out depuis sa lésion à l’ischio-jambier gauche le 1er septembre contre Monaco à la Meinau (2-2), est un peu espéré comme le Zorro d’une attaque en berne.

À bientôt 23 ans, le 19 décembre, le natif de Lopou (Côte d’Ivoire) a l’âge d’endosser de nouvelles responsabilités. Lui qui, depuis son arrivée en janvier 2017, a laissé percer des promesses que ses multiples blessures (cheville, quadriceps, ischio-jambier…) l’ont empêché de tenir.

« Je prendrai tout ce que le coach me donnera »


« C’est vrai, je me blesse assez souvent, à l’ischio gauche surtout. Malheureusement, c’est arrivé une nouvelle fois cette saison. C’est comme ça. J’essaie de tout faire avec les préparateurs physiques pour que ça se produise le moins possible. J’ai beaucoup bossé le bas du corps. Aujourd’hui, je n’ai plus de souci. Je vais travailler pour retrouver la forme et la mettre au service du groupe. »

Celle qu’il avait affichée en début d’été, avec trois buts en amical – contre la Réunion, Toulouse et l’UNFP – et deux à la Meinau en Ligue Europa pour deux succès 1-0 face à Plovdiv et Francfort. Le jeune joueur binational, né d’un père ivoirien et d’une mère malienne, avait abordé 2019-2020 l’ambition chevillée au corps : « Durant les vacances, je pensais déjà à la préparation pour faire de bonnes choses d’entrée et gagner du temps de jeu. J’ai réalisé une bonne prépa’, de bons matches de Coupe d’Europe, surtout contre Francfort qui, pour moi, était un vrai test. J’ai marqué. Face à Monaco, j’entre à la mi-temps, je me sens en pleine forme et sur une accélération, à peine 20 minutes plus tard, je ressens une douleur derrière la cuisse. J’ai préféré m’arrêter. »

Il pense alors en avoir pour deux à trois semaines mais n’a rejoué que vendredi en amical contre Nancy à Molsheim (0-1). Une heure pour vite retrouver des sensations. Car il sait qu’il aura une carte à jouer. « J’ai un profil différent des autres attaquants. C’est ma force. Je peux évoluer sur le côté, comme quatrième milieu, ou devant. Je préfère être en pointe, mais où que je sois sur le terrain, je fais ce qu’il y a à faire. Si le coach me fait confiance, que je débute ou que j’entre sur la fin, je m’efforcerai d’apporter quelque chose et la vitesse dont l’équipe a besoin. Je prendrai tout ce qu’il me donnera. »

Après un gros mois de jeûne forcé, l’Ivoiro-Malien admet « avoir faim ». S’il reconnaît les soucis offensifs du Racing « sans savoir comment les expliquer », il n’en fait pas porter l’entière responsabilité aux attaquants. « Tu ne peux pas rejeter la faute uniquement sur eux. Si les ballons n’arrivent pas ou si l’équipe ne tourne pas bien, comme en ce moment, c’est difficile de marquer. On travaille beaucoup sur ça et je pense que ça va revenir. »

Malgré la situation précaire du Racing au classement (17e ), il lance un appel général au calme. « Le vestiaire n’est pas inquiet. Moi non plus. En Ligue 1, les écarts sont faibles. Nous sommes proches du milieu de tableau. C’est maintenant qu’il devient important de prendre des points, si possible dès dimanche (21h) à Marseille. Comme nous, les Marseillais ne sont pas très bien. On ira là-bas pour rapporter quelque chose. »
« Mettre le plus de buts possible »


Si l’occasion lui en est donnée, il tentera de faire coller ses visées personnelles avec l’intérêt du collectif. « Mon objectif, c’est de mettre le plus de buts possible. Je suis revenu pour essayer de jouer, marquer et aider l’équipe à récolter le maximum de points avant Noël. Tout le monde pourra ainsi partir en vacances l’esprit tranquille. »

Lui, le premier, se sait à un tournant. « J’ai joué quelques matches l’an passé (20 en Ligue 1, mais seulement 6 comme titulaire, pour un but et une passe décisive) , mais là, je dois vraiment m’affirmer. J’entre dans la période de ma carrière où il me faut confirmer. »

En signant quelques buts d’un Z qui, finalement, pourrait vouloir dire Zohi ?
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