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Ce qui libère donc une place d'amateur, ce qui devrait donc nous permettre de recruter un nouvel attaquant ... Retour de CarlierPacho Donzelot s'est engagé ce lundi pour trois années et demi avec le Racing. Son contrat court donc désormais jusqu en juin 2015.
L'Alsace a écrit :Pacho Donzelot prolonge jusqu’en 2015
Comme annoncé dans notre édition du lundi 14 novembre, le latéral droit Pacho Donzelot a prolongé hier son bail jusqu’en 2015, comme David Ledy, le meilleur buteur du RCS qui s’était engagé quatre ans cet été. Requalifié amateur début septembre pour 2011-2012, le Franco-Colombien a paraphé ce lundi un contrat fédéral de trois saisons et demie. Suivi par le Red Star, Donzelot, qui a disputé 32 matches de National la saison passée sous le maillot strasbourgeois, a donc préféré un projet à long terme.
Pour autant, son contrat fédéral ne libère pas de place pour recruter comme amateur un autre ex-pro. Interrogé en fin de semaine passée à ce sujet, l’entraîneur François Keller s’est en effet montré affirmatif : « Un club a droit en tout et pour tout à deux pros requalifiés amateurs par saison. Nous les avions avec Benjamin Genghini et Pacho Donzelot. La transformation du contrat de Pacho ne changera rien. Le règlement de la Fédération est clair : nous avons atteint cette saison le quota autorisé. »
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DNA a écrit :« Ça me gonfle »
Revenu aux affaires après une longue suspension, Pacho Donzelot se réjouit du classement de son équipe… et se désole des embrouilles sans fin autour du club.
Francisco “Pacho” Donzelot pourrait être un footballeur heureux. Revenu sur le pré depuis trois matches – après une suspension de quatre matches –, le latéral a participé au réveil alsacien. Et après « l’accident à l’ASIM » (comme il le dit lui-même), le Racing a enchaîné par deux victoires, qui ont propulsé les Bleus en tête de CFA 2.
« Samedi dernier on bat le premier et on parle de quoi ? De toute la m...e en coulisses »
« Je suis heureux qu’on soit à cette position au classement », pose le défenseur. Mais son sourire s’efface rapidement. « Franchement, tout ce qui se passe autour du club, ça me prend la tête, ça me gonfle », lâche-t-il spontanément. “Ce qui se passe”, on l’aura compris, ce sont les interminables conflits et autres rumeurs de vente à la tête du club.
« Samedi, on a battu le premier (Auxerre 2-0, ndlr) et derrière, de quoi on parle ? De toute la m...e en coulisses », soupire le joueur formé à Nantes. Question problèmes en coulisses, Pacho Donzelot estime avoir déjà beaucoup (trop) donné. Notamment l’an passé, puisqu’il fait partie de ceux – comme Kéhi, Genghini, Sikimic ou Ledy – qui ont vécu le dépôt de bilan en direct.
« Je tire la sonnette d’alarme, parce que j’en ai marre des “on dit”. On nous laisse dans l’incertitude, en nous disant que tout ira bien, que tout va s’arranger. Mais moi, j’ai vécu l’été dernier ici et c’était horrible. Et là, on retombe dans le même truc », pose-t-il encore. Pour Donzelot, ce « crêpage de chignon en haut » est d’autant plus difficile à accepter que l’équipe tourne bien. « Je ne suis pas du genre à me plaindre, mais là, c’est un manque de respect pour tout le groupe et pour François (Keller, l’entraîneur ndlr). On fait le boulot, on marque des buts, on gagne, on attire du monde. On est à quelques mois de la montée et les gens autour sont entrain de tout gâcher ».
Pacho Donzelot est dépité, mais il a surtout perdu confiance en son club. « Je m’inquiète. L’an passé, j’étais plus insouciant, mais là, ce n’est plus possible. Et avec tout ce qu’on entend… Il n’y a pas de fumée sans feu », pose-t-il encore. Mais à l’instar de nombreux observateurs du club, le latéral avoue s’y perdre un peu. « Je ne comprends même pas quel est le problème, où sont les conflits… Les gens m’appellent pour me poser des questions et je ne sais pas quoi leur répondre », ajoute encore le défenseur. Reste le terrain, pour tenter d’oublier les soucis. Et notamment cette rencontre à Saint-Louis, où Donzelot s’attend « à une guerre » face à une équipe qui sera remontée comme un coucou. L’adversaire voudra aussi confirmer qu’avoir décrocher le match nul à la Meinau à l’aller (1-1) n’était pas usurpé.
« Saint-Louis fait partie des sept derniers cols à monter, comme dit François. Je me souviens du match aller, on avait marqué puis on avait pris un but sur une faute bête. Mais là, on est premier et il faudra vraiment nous marcher dessus pour nous reprendre cette place ». Et cette envie, cette rage, c’est le moteur de tout selon Donzelot. « Regarde Quevilly face à Rennes… ils avaient plus envie. À Saint-Louis, ce sera pareil, il faudra avoir plus d’envie qu’eux. Tu peux avoir la meilleure équipe du monde, si les autres sont morts de faim, tu perds ». Parler du match à venir permet, durant quelques minutes, à Pacho Donzelot d’oublier le contexte. « Mais par respect pour les supporteurs, pour nous, pour François (Keller), il faut vraiment régler les problèmes », conclut Donzelot. Puisse-t-il être entendu…
Barbara Schuster,
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