[Ex] David Ledy

[télésupporteur]

souffler, c'est pas jouer

[baskath]

[argueti]

Malgré ses buts la semaine passée, j'ai l'impression qu'il galère en ce moment. En plus, blessé à la cuisse samedi, il a joué tout le match avec un strap et on sentait bien que dans les accélérations c'était pas trop ça ...

[fan_racing]

Bon sang mais pourquoi est-ce que dans ce cas-là on ne le laisse pas avec la réserve le temps d'un match ? On a l'impression qu'il est vital que Noro, Perrin, Ledy soient tous simultanément alignés devant Je vois bien que David se bat comme un beau diable pour être dans le onze, suis convaincu que ce serait une énorme déception pour lui d'en sortir, mais quand ça va pas ça va pas, faut trancher, c'est comme Noro contre Alfortville qui était perdu et cramé, ça ne sert à rien de jouer avec un très bon joueur n'étant qu'à 50 % de ses capacités

[Its_me]

Ledy se fout des critiques

David Ledy a usé durant onze ans ses fonds de short et ses crampons à Mulhouse. S’il n’a plus de contact avec le FCM, l’Aspachois du Racing, cible de critiques ces derniers temps, a néanmoins hâte de jouer samedi au stade de l’Ill. Moins parce qu’il s’agit d’un derby que d’un match à enjeu entre le 2 e et le 3 e du groupe B de CFA.

Il a disputé 12 matches officiels cette saison, inscrit huit buts (trios en CFA, cinq en Coupe de France lors de son quintuplé il y a dix jours contre Oberschaeffolsheim) et distillé deux passes décisives. Aujourd’hui, David Ledy, « Messie » (avec un e) de l’exercice 2011-2012 (25 buts, dont 19 en CFA 2), se sait critiqué par ceux qui l’encensaient hier. Il avoue s’en agacer, en des termes qu’il se force à policer, alors que son ressentiment transpire derrière chaque mot. Avant le derby de ce samedi (18 h) chez son ancien club, le FC Mulhouse, le Haut-Rhinois, ménagé en ce début de semaine pour une béquille derrière la cuisse droite, s’efforce de garder la tête froide et haute.

David, le FCM vient de vous passer devant grâce à sa première victoire à l’extérieur à Chasselay (4-2), précisément là où le Racing a concédé sa seule défaite. Avant le derby, est-ce significatif ?
Tant mieux pour le FCM, mais au fond, ça ne change rien. L’important pour nous, c’est de tout faire pour aller chercher les quatre points et récupérer ainsi les deux que nous avons abandonnés à domicile contre Auxerre II. Mulhouse a une belle équipe. Ce derby va opposer le 2 e au 3 e. C’est un bon match à jouer.

Possède-t-il un parfum particulier pour vous qui retrouverez votre ancien club ?
J’ai porté les couleurs mulhousiennes durant 11 ans, jusqu’à mon arrivée à Strasbourg en 2006. J’y ai vécu de belles années, mais depuis mon départ, je n’y suis jamais retourné comme spectateur. J’y ai juste joué deux fois avec la réserve du Racing en championnat, dont une où nous avions gagné 2-1. Hormis Samir Kecha, je n’y connais plus personne. Les dirigeants et les joueurs ont changé. J’ai grandi à Mulhouse sur le plan footballistique. Ça me fait plaisir de rejouer au stade de l’Ill. Mais même si je suis un pur Haut-Rhinois, je suis 100 % strasbourgeois.

Quel bilan collectif tirez-vous des dix premières journées ?
Si on enlève notre échec à Chasselay et notre nul à domicile contre Auxerre d’où nous sommes ressortis avec une grosse frustration, ce bilan est satisfaisant. Nous sommes 3 es en CFA et qualifiés pour le 7 e tour de la Coupe de France. Ça ne signifie pas que tout est parfait. Avec nos sept points de retard sur Lyon-la-Duchère, certains considèrent que le championnat est fini, alors qu’il reste 24 matches. Je rappelle que l’an dernier, nous avions basculé avec sept points de retard sur Vesoul à la trêve (Ndlr : avec un match en moins) et que ça ne nous avait pas empêchés de revenir (1).

Que pensez-vous de votre propre début de saison ?
Je sais que je suis critiqué. Les supporters étaient tous derrière moi l’an passé quand j’enchaînais les buts. Ce sont les mêmes qui me descendent aujourd’hui et m’applaudiront de nouveau demain. Mais je m’en fous. J’observe juste que j’ai joué le dernier championnat à mon poste préférentiel, n° 9, et qu’aujourd’hui, je me mets au service de l’équipe comme 10. Avec trois buts et deux passes décisives, plus un quintuplé en Coupe, mon bilan n’est pas catastrophique.

On vous sent cependant moins en confiance à la finition…
Regardez mes deux occases de samedi contre Auxerre. Elles arrivent sur mon mauvais pied, le gauche. Qui ne rate pas des choses, particulièrement sur son mauvais pied ? Je préfère manquer quelques occasions que de ne pas en avoir. Pour un attaquant, une saison est souvent faite de cycles. J’ai confiance en moi. De toute façon, si nous devons monter, nous le ferons tous ensemble. Ce ne sera pas grâce à Ledy, Noro, Sikimic, Perrin ou Sichi, mais à tout le groupe.

Entre le voyage à Mulhouse ce samedi et la réception de Lyon-la-Duchère le 15 décembre (2), le Racing aborde un mois marquant, non ?
Si, comme en 2011-2012 à la même époque. C’est un mois charnière qu’il serait bon d’ouvrir par une victoire. Ce match au FCM est important non pas parce que c’est le derby, mais parce que nous avons besoin des quatre points. Si, par malheur, nous venions à le perdre, rien ne serait fini pour autant.

(1) Le Racing avait fini avec… 19 points d’avance sur Vesoul.

(2) Le RCSA recevra aussi Yzeure le 24 novembre et se rendra à Sarre-Union le 1 er décembre pour le derby bas-rhinois.

[Tenor]

assez d'accord avec ce qu'il dit sauf sur le dernier point, s'il venait à perdre à Mulhouse : rien ne sera finit pour autant ...

moi je crois que si

[Kaniber]

Si, par malheur, nous venions à le perdre, rien ne serait fini pour autant

je pense aussi qu'ils aurons du mal a revenir sur Duchère , moi c'qui m'énerve un peu c'est de venir a chaque fois sur l'Année dernière , l'Année dernière on était en CFA2 les équipes étaient a notre porté ,ce qui n'est pas le cas cette Année ,beaucoup pense que ça se reproduira a nouveau , moi je pense pas ,l'avenir nous dira si j'ai tort

[Kaniber]

Ledy veut tourner la page

L’attaquant a vécu une saison 2012-2013 tronquée par les blessures, la pire depuis qu’il s’est imposé au Racing. Il l’a terminé sur un sourire qu’il espère annonciateur d’une belle suite.

Pilier du Racing, homme de base de François Keller comme de quelques-uns de ses prédécesseurs, David Ledy aura marqué le club strasbourgeois. Dans un pays où les supporters n’ont pas l’habitude de s’illustrer par la qualité de leurs chants, l’attaquant s’est vu adapter une ritournelle par les suiveurs du Racing qui ont remis au goût du jour une chanson un brin ringarde de Pierre Groscolas. « Lady lady lay » est devenu « Ledy Ledy ley » pour fêter les buts du Haut-Rhinois de naissance.

« C’était une année noire »

Néanmoins, la saison dernière, l’efficacité du buteur a été en berne et le petit air a bien moins souvent retenti dans les travées de la Meinau. Le tatoué trapu n’a marqué que cinq fois en championnat, contre près de quatre fois plus la précédente. La seconde montée d’affilée a presque ressemblé à un tunnel pour lui. « Je n’ai presque pas envie d’en parler, j’ai galéré toute l’année, j’ai presque tout le temps été blessé, rappelle-t-il, alors que le début de l’été 2013 le voit bien mieux dans son corps. J’ai perdu un mois et demi à cause de ma cheville, j’ai été touché trois fois à la cuisse, j’ai eu des douleurs au genou. Franchement, c’était une année noire. »

Le garçon n’est toutefois pas du genre à se décourager, la réussite collective a édulcoré la contrariété. En prenant patience, en respectant jusqu’au bout un protocole qu’il a tendance à réduire, David Ledy a fini par se reconstruire un organisme pacifié. « En fait, c’est quand j’ai repris avec le match de Paris ( ndlr : l’avant-dernier de la saison, disputé mi-mai, après plus d’un mois d’absence pour lui ) que je me suis rendu compte que je n’avais plus mal nulle part, indique le joueur de 25 ans. Et puis j’ai mis ce but important face à Raon-l’Étape. » À Épinal, son pion à la conclusion d’un contre avait donné trois buts d’avance au Racing, en fin de match. Il s’avérait bougrement important puisque les Strasbourgeois perdaient le fil dans les arrêts de jeu en encaissant deux buts.

La montée demeurait dans la besace alsacienne. Ledy et ses copains seront sur la ligne de départ du National dans moins de quatre semaines. Pour l’attaquant, de jolis souvenirs rejaillissent naturellement. « On abordera le championnat avec ce qu’on a fait ensemble, depuis deux ans, avec la série de sept victoires ( ndlr : en fait six victoires et un nul ) qui a fini notre saison, apprécie-t-il. Ça fait plaisir d’avoir rempli l’objectif fixé. On s’est appuyé sur une bonne ambiance que l’on retrouve depuis la reprise avec des recrues qui se sont bien acclimatées ». Le voilà prêt à mordre à pleines dents à un échelon où il s’est révélé, en 2010-2011. « J’avais effectivement progressé avec Laurent Fournier, souligne celui qui va enchaîner sa 8e saison en Bleu, mais véritablement la 6e en équipe une. Cette saison avait été importante. J’avais été titularisé mais j’avais aussi appris à évoluer à un autre poste, sur le côté droit. »

Axial durant l’essentiel de son parcours, David Ledy montre une facette plutôt séduisante quand il est exilé sur un côté. Le système prôné par François Keller, avec une seule pointe, souvent Yann Benedick, pourrait renvoyer le fidèle au Racing plus près de la ligne. Il y a trois ans, alors qu’Ali Mathlouthi avait la charge de mettre le feu aux défenses adverses, cela n’avait pas nui à son rendement. « Je m’étais acclimaté et j’avais quand même inscrit 11 buts, note-t-il. Après, il y a eu la liquidation, mais j’avais choisi de rester. » Les retrouvailles avec le troisième échelon tendraient à prouver qu’il ne s’est pas trompé. Et, après tout, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Guère ménagé par les rugueuses défenses des championnats fédéraux, l’attaquant pourrait trouver des conditions de jeu plus clémentes pour s’exprimer.

« Le principal, c’est de rester soudé et de faire le plein à domicile »

« Il faudra tout de même s’adapter à un championnat que certains vont découvrir, rétorque-t-il. Il y aura peut-être quelques grosses équipes qui ne sont pas là ( ndlr : Le Mans et Sedan, deux relégués de Ligue 2, ou encore Rouen ont pour l’instant été rétrogradés par la direction nationale du contrôle de gestion ), mais on est promu et je me souviens il y a trois ans que ce n’est pas évident de faire un résultat à Luzenac ou ailleurs. Le principal, c’est de rester soudé, de faire le plein à domicile. Après, on verra. » À son niveau, il ne serait évidemment pas contre augmenter la fréquence « Ledy, ledy, ley » non plus.

[télésupporteur]

peut prétendre à une place de titulaire en tant qu'attaquant excentré, mais pas en axial

[Kaniber]

Avec un peu de chance on retrouvera notre David