[Ex] David Ledy

Vos impressions sur les anciens et actuels joueurs de l'effectif
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Gotcha
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Re: [Ex] David Ledy

Message par Gotcha »

dans la nullité, difficile de dire lequel est moins nul qu'un autre

quant au "grande vedette de votre bienaimé président", il n'a rien d'un joueur protégé par MK ou alors j'ai loupé un épisode.... C'est un recrutement raté, c'est tout. Mais nulle part j'ai vu/lu que MK le défendait bec et ongles.
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Re: [Ex] David Ledy

Message par Kaniber »

total sport a écrit :David Ledy prolonge l’aventure à Martigues
Le haut-rhinois David Ledy se plait bien dans le sud de la France. Auteur d’une saison convaincante avec le FC Martigues en CFA (9 buts en 27 matchs), le natif d’Altirch a prolongé l’aventure avec le FCM qui a raté la montée en national l’année dernière malgré une première partie de saison intéressante
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Re: [Ex] David Ledy

Message par Kaniber »

Actufoot a écrit : Deux recrues pour le Istres FC !
Il s’agit, Yanis AKEB-DAOUD
Le deuxième joueur à s’engager avec le club est David LÉDY. David LÉDY, 31 ans, est un joueur très expérimenté puisqu’il a à son actif 300 matchs, Ligue 2 et de National 2 confondus, sous les couleurs du RC Strasbourg et du FC Martigues. David apportera, à n’en pas douter, une plus-value au milieu violet et noir.
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Re: [Ex] David Ledy

Message par fan_racing »

Curieusement je le voyais plus âgé.
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Re: [Ex] David Ledy

Message par Kaniber »

dna a écrit :La visite de David Ledy

Il était passé vendredi à l’entraînement pour saluer son vieux pote Dimitri Lienard. David Ledy, qui vit à Martigues et a signé cette saison une licence en N3 à Istres, a, comme chaque année, répondu à l’invitation strasbourgeoise.

L’ancien avant-centre du Racing (2006-2014), l’un des grands artisans de la remontée du CFA 2 en National entre 2011 et 2013, est venu passer le week-end avec les toutes jeunes pousses de son club.

Ces dernières ont disputé ce samedi au centre de formation un tournoi amical face, notamment, à celles du Racing. « Personnellement, j’entraîne les U17, mais il devient difficile de continuer à jouer et surtout m’entraîner en même temps, d’autant que je vais bientôt être papa pour la troisième fois », souriait hier soir le “Fussballgott” haut-rhinois de 32 ans, ainsi surnommé par les supporters strasbourgeois pour sa fidélité et son engagement après la liquidation judiciaire d’août 2011.
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Re: [Ex] David Ledy

Message par Kaniber »

dna a écrit :L’ancien attaquant alsacien du Racing met fin à sa carrière Ledy, l’empreinte d’un géant
Après une dernière saison poissarde et écourtée en National 3 avec Istres, l’Aspachois David Ledy, bientôt 33 ans, raccroche les crampons. Il restera à jamais dans l’histoire du Racing comme l’un des bâtisseurs majeurs de la reconstruction.

C’est un nouveau chapitre de l’histoire plus que centenaire d’un Racing né en 1906 qui se ferme en ce printemps 2020. Après le départ d’un Jérémy Grimm dont le contrat n’a pas été renouvelé, un autre symbole du club bas-rhinois tourne la page. Définitivement, lui.

À près de 33 ans (le 22 septembre), David Ledy raccroche les crampons. Le “Fussballgott” (Dieu du football), ainsi surnommé par les supporters alsaciens, a tout vécu avec le locataire de la Meinau : la première descente au 3e niveau national en 2010, la fin, un an plus tard, d’une ère professionnelle longue de 78 ans et l’amorce de la résurrection.

« Il n’y avait plus grand monde à bord du bateau »


Le 22 août 2011, lorsque le Titanic Racing heurte l’iceberg de la liquidation judiciaire, le matelot Ledy est le seul titulaire de l’effectif pro à rester à bord. Avec un quarteron de moussaillons issus du centre de formation et quelques flibustiers recrutés en National et CFA, il va écoper et souquer ferme pour empêcher le navire bleu de sombrer.

Deux jours plus tôt, François Keller, l’entraîneur-chômeur de la réserve qui a bénévolement repris la barre, et celui qui va devenir sa figure de proue ont annoncé que le “gamin” d’Aspach rempilait. « Lors de la descente aux enfers de 2011, il n’y avait plus grand monde à bord du bateau. Si François et moi n’avions pas été là, peut-être n’existerait-il plus », suggère l’avant-centre.

La saison prochaine, le Haut-Rhinois tout juste retiré des terrains épaulera l’autre ex-Racingman, son grand ami et beau-frère Anthony Sichi, comme coach des U17 nationaux de son dernier club, le FC Istres, éphémère pensionnaire de Ligue 1 (en 2004-2005) aujourd’hui en N3.

« Istres est comme le Racing il y a neuf ans : en restructuration. Je m’appuie beaucoup sur François (aujourd’hui directeur du centre de formation du Racing, ndlr). C’est un exemple, tant comme coach que comme dirigeant. Notre relation va au-delà de l’amitié. Chaque fois que nous venons à Strasbourg, il nous reçoit comme des seigneurs. »

En paraphant en 2011 un bail de quatre saisons avec un RCS rejeté vers l’amateurisme, David Ledy prend le risque d’un enterrement de première classe. Affriolées par ses onze buts de la saison précédente en National, de pimpantes sirènes ont bien tenté de le séduire. Mais il a repoussé leurs avances par fidélité à sa “petite fiancée” strasbourgeoise.

« Je suis fier d’être resté, encore plus en tant qu’Alsacien »

« Cette question (d’une plongée dans l’anonymat) , on me l’a beaucoup posée, convient-il. En restant, j’ai sans doute fait une croix sur une carrière plus glorieuse. Mais je ne regrette rien. J’assume ma décision. J’en suis même fier, encore plus en tant qu’Alsacien. Tomber en cinquième division, c’était un truc de fou pour Strasbourg. Résultat : j’entretiens aujourd’hui avec mon club de cœur, où je suis arrivé très jeune (comme stagiaire en 2006, à 18 ans) , une relation fusionnelle. »

Le géant Racing, devenu lilliputien, se frotte alors au football d’en bas. Le “Fussballgott” s’en moque et s’éclate. « Nous étions l’ogre du CFA 2 attendu partout. Ç’a été la plus belle saison de ma carrière, sportivement et humainement. J’avais annoncé vouloir marquer 20 buts. J’ai réussi (26 en matches officiels, dont 20 en championnat). »

« Durant les trois saisons post-liquidation, nous avons vécu des moments inoubliables, de joie, mais pas seulement. Certains ont été compliqués aussi. Avant que je ne décide, au printemps 2014, de résilier ma dernière année pour raisons familiales et de signer à Martigues, nous avons même eu un peu de chance, même si, pour ma part, j’ai beaucoup souffert après une fracture de la clavicule : le club aurait dû retomber en CFA et a été repêché. »
L’hommage de Marc Keller lui fait «chaud au cœur »


Près d’une décennie plus tard, “Dav” est néanmoins toujours miné par un légitime regret : « Ne pas avoir dit adieu à la Meinau. Avec mon départ précipité dans le Sud, je n’ai pas pu saluer les supporters. Mais j’ai tissé avec eux un lien magique. Je les respecte énormément. Eux sont toujours aussi reconnaissants envers moi. Quand, le jour de la remontée en Ligue 1 (au printemps 2017) , le président Marc Keller, qui fait un excellent travail depuis 2012, a déclaré devant trente mille spectateurs que si le club en était là, c’était aussi grâce à David Ledy et sa bande, ça m’a fait chaud au cœur ».

Sans se départir de son humilité, le buteur mesure la trace laissée dans une enceinte qui lui a dédié une chanson, adaptée du tube de Pierre Groscolas, “Lady (Ledy) Lay”. « Je n’ai peut-être pas été l’un des grands joueurs du Racing en Ligue 1, j’ai même vécu la période la plus noire du club, mais c’est justement parce que je l’ai aidé à s’en extraire qu’à ma manière, je fais partie de son histoire. »

C’est aussi la raison pour laquelle son nom restera à jamais inscrit en lettres majuscules dans son grand livre d’or.

Le porte-drapeau


Le 20 août 2011, David Ledy annonce sa décision de rester au sein d’un Racing qui, pour solder définitivement le passé, vient de choisir de repartir au 5e plutôt qu’au 4e niveau national où il avait été administrativement rétrogradé.

Ce jour-là, l’Aspachois, présenté comme le porte-drapeau du “nouveau” RCS, est pleinement conscient de se lancer un défi irrationnel, alors que Boulogne (Ligue 2), Vannes (National), Auxerre (Ligue 1) ou Chernomorets Burgas (D1 bulgare) lui ont fait les yeux doux. « Beaucoup de personnes vont penser que je suis fou. J’ai fait une grosse saison en National et la logique aurait voulu que je parte. Mais si, un jour prochain, le Racing retrouve la Ligue 2, j’aurai la fierté d’avoir été un pionnier. » Des propos qui, neuf ans plus tard, trouvent leur résonance.
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Re: [Ex] David Ledy

Message par Kaniber »

dna a écrit :De l’autre côté de la barrière
Image
David Ledy (à droite) va endosser la casquette d’entraîneur, toujours avec son ami, ex-coéquipier et beau-frère Anthony Sichi.

Provençal d’adoption depuis six ans, l’ex-buteur aspire à « s’installer durablement dans un club ». Istres lui offre la possibilité de jeter les bases de son après-carrière.
L’ancien milieu de terrain du Racing Anthony Sichi (août 2011-janvier 2014) et son ami David Ledy ne se quittent plus depuis leur aventure commune sous le maillot bleu.

À l’été 2019, ils sont arrivés ensemble à Istres. Le premier comme entraîneur des U17 nationaux, après une ultime expérience sur le terrain en R2 à Fos-sur-Mer. Le deuxième comme joueur.

« J’ai signé un contrat fédéral à Istres pour rejouer en championnat de France après deux saisons en R2, à l’Olympique rovenain avec Anthony, puis Fos-sur-Mer avec qui nous sommes montés en R1, explique l’Aspachois. Mais dès notre deuxième match à l’Athlético Marseille (le 24 août) , je me suis déchiré le vaste latéral du quadriceps sur huit centimètres. Comme, avec “Antho”, nous avions entraîné des jeunes durant deux ans, il a été convenu avec le président que je l’épaulerais chez les U17 nationaux tant que je ne pourrais pas rejouer. »

À la tête des U11 et U12 du Rove – le village d’origine de Sichi qui y est installé –, puis des U17 istréens, le duo a régulièrement été accueilli au centre de formation du Racing pour des matches amicaux face aux jeunes Strasbourgeois.

« Il fallait prendre une décision »


« C’est toujours une belle expérience pour nos gamins. Avec la perte du statut pro, le centre de formation d’Istres est devenu centre d’hébergement, comme à Strasbourg en 2011. C’est pour ça que les conseils de François Keller (qui les a recrutés et entraînés en équipe première du RCS d’août 2011 à début 2014) nous sont si précieux. »

Après leur association circonstancielle de septembre à décembre 2019, les deux potes œuvreront officiellement en binôme la saison prochaine.

« Quand j’ai rejoué après la trêve hivernale, j’ai arrêté de coacher avec “Antho” parce que mener de front les carrières de joueur et d’entraîneur n’était pas possible, poursuit le Haut-Rhinois. Le CFA 2, ce n’est certes pas le professionnalisme, mais ça engendre quand même des contraintes incompatibles avec le monde du coaching. J’ai commencé avec le FC Mulhouse en CFA à seize ans. Ça fait un bail ! À un moment donné, il fallait prendre une décision. »

Même s’ils taquinent toujours un peu le ballon (« Je joue encore au foot à sept »), les jeunes retraités vont désormais « poursuivre ensemble (leur) progression comme entraîneurs ».

Le natif d’Altkirch se prépare sans stress à franchir la barrière vers son après-carrière. « Avec “Antho”, nous allons bientôt passer le BEF (Brevet d’Entraîneur de Football). J’ai envie de m’installer durablement dans un club. Ç’aurait pu être au Racing si j’étais resté. Mais en 2014, j’ai dû quitter Strasbourg pour des raisons familiales et je ne le regrette pas du tout. Aujourd’hui, avec ma femme, nous vivons à Martigues, nous venons d’avoir notre troisième enfant et nous cherchons une maison à acheter. Il n’est pas dans nos projets de rentrer en Alsace. »
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