[Ex] Régis Gurtner

Vos impressions sur les anciens et actuels joueurs de l'effectif
Répondre
Avatar du membre
PoY
Manager général@Directoire
Manager général@Directoire
Messages : 11850
Enregistré le : 9 nov. 2003 21:26
Localisation : Longjumeau

Re: [Ex] Régis Gurtner

Message par PoY »

Justement, il doit avoir un très bon salaire, et si l'équipe descend il devra partir :idea:
Avatar du membre
Roswell Man
Responsable marketing @Directoire
Responsable marketing @Directoire
Messages : 4434
Enregistré le : 26 janv. 2007 20:39

Re: [Ex] Régis Gurtner

Message par Roswell Man »

Je pense qu'à Amiens la priorité absolue est de conserver / prolonger les quelques joueurs qui sont a priori disposés à rester. Les 2/3 de l'effectif (!) sont en fin de prêt ou de contrat, du coup il y a un gros risque de "saignée", comme disait récemment Pélissier.
Avatar du membre
Kaniber
Président@Directoire
Président@Directoire
Messages : 23620
Enregistré le : 8 févr. 2012 14:18
Localisation : Dorlisheim

Re: [Ex] Régis Gurtner

Message par Kaniber »

dna a écrit :Gurtner, la trentaine flamboyante
L’inaltérable portier alsacien d’Amiens Régis Gurtner, qui n’a découvert la Ligue 1 qu’à 30 ans bien tassés, lorgne déjà le cap des 100 matches. Pour son 89e samedi (20h) au stade de la Licorne, il espère jouer un vilain tour au Racing, son club formateur.
C’était le 5 août 2017 à Paris (revers 2-0). À 30 ans et huit mois, Régis Gurtner découvrait la Ligue 1 en même temps que son club, Amiens, promu pour la première fois dans l’élite. Arrivé en 2015 en National, l’enfant d’Eschbourg, près de la Petite Pierre, a souvent joué les premiers de cordée dans la fulgurante ascension de l’ASC.

Capitaine et guide


Il en est devenu le capitaine et guide. À l’été 2018, il a prolongé jusqu’en 2022. S’il va au bout de son contrat, il aura 35 ans bien sonnés. Avec sa femme Jenny, infirmière, et ses garçons Timéo (8 ans) et Léno (5 ans), il cultive dans la campagne amiénoise, où il réside, son jardin d’Eden. « J’ai besoin d’un bon équilibre familial pour me réaliser professionnellement. »

Ce samedi (20h) au stade de la Licorne face au Racing, son club formateur dont il n’a gardé la cage comme titulaire qu’en 2010-2011, en National, juste avant la liquidation judiciaire, le natif de Saverne disputera sa 89e rencontre de L1. Sa constance au top le rapproche déjà du pic des 100.

En trois saisons et demie de Ligue 2 (2016-2017) et Ligue 1 (depuis 2017), “Rég” n’a manqué qu’un seul des 127 matches de championnat de l’ASC. « Pour une expulsion contre le PSG en Coupe de la Ligue (0-2 le 10 janvier 2018 en quart, NDLR) après une faute sur (Kylian) Mbappé. Ça m’a valu d’être suspendu à Nice », se remémore-t-il.

« Je pars du principe que lorsque l’on travaille dur à l’entraînement, on est récompensé. Mais je ne tire pas de plans sur la comète. Je suis assez insouciant de ce point de vue. Je prends juste un maximum de plaisir à vivre ces moments exceptionnels. À bientôt 33 ans (le 8 décembre, NDLR) , j’ai toujours faim. Je bosse pour que ça dure. Dans la vie, on n’a jamais rien par hasard. J’ai fait ce qu’il fallait pour que ça se passe bien. »

Depuis son départ d’Alsace en 2011, le portier a pourtant emprunté des chemins de traverse, de Boulogne (2011-2014) à Amiens, en passant par Luzenac, interdit d’accession en Ligue 2 à l’été 2014, et Le Havre (comme doublure en 2014-2015).

« Pas un match comme les autres »


La Ligue 1 semblait alors s’être dérobée sous ses pas. « Je l’avais un peu perdue de vue. Quand on avance vers ses 30 ans sans y avoir joué, on se dit que ça va être compliqué. Lorsque j’ai signé à Amiens, l’objectif était d’accéder à la Ligue 2 en deux ans et de s’y stabiliser. Nous sommes montés dès la première année et, comme le Racing, passés du National en Ligue 1 en deux saisons. L’ASC m’a toujours fait confiance. »

Il vient d’y entamer sa cinquième saison et compte faire en sorte que sa trajectoire personnelle – « jouer le plus longtemps possible en Ligue 1»– continue à épouser celle de son club. « L’objectif ne change pas : décrocher un troisième maintien de suite. »

Avec 16 points en 13 journées, Amiens, 15e , est dans les temps, notamment grâce à son parcours à domicile. L’ASC reste sur trois succès dans son fief – dont une qualification en Coupe de la Ligue face à Angers – et veut prolonger cette série domestique contre un Racing très attendu dans la Somme.

« Au regard de notre passé commun, ce match contre Strasbourg n’est pas comme les autres pour le club, l’environnement et moi qui suis Alsacien (comme sa doublure Matthieu Dreyer, originaire d’Ernolsheim-sur-Bruche, NDLR) et formé au Racing. Ici, on nous parle encore souvent de la finale de la Coupe de France perdue aux tirs au but en 2001 face à Strasbourg. »
« Le Racing retrouve son équilibre »

Au-delà d’une rivalité désormais solidement installée dans les esprits, “Schnapsi” – son surnom à Strasbourg – se méfie surtout du potentiel réveil du Racing à l’extérieur. « J’ai vu son dernier match contre Nîmes. C’était plutôt pas mal (victoire 4-1, NDLR). Il a connu un démarrage délicat à cause de la Ligue Europa et l’enchaînement des matches. Mais son effectif a peu changé et ses joueurs se connaissent bien. Il remonte doucement la pente et retrouve son équilibre. »

Sauf, donc, en déplacement où il n’a ni gagné, ni marqué, et reste sur cinq échecs. Le Racing ne s’est pas non plus imposé à la Licorne depuis le 5 avril 2002 (2-0). Samedi, Régis Gurtner et les siens entendent bien perpétuer cette tradition.
Répondre