[Ex] Habib Bellaid

Tormentor2 · Message par **Tormentor2** » 17 oct. 2004 19:28

Compte tenu du nombre de blessés et de la relative faiblesse de notre défense centrale, il y aurait peut être une place pour lui... au moins pour l'essayer à coté de Kanté.

Manu · Message par **Manu** » 17 oct. 2004 20:01

Pour avoir un visage (gauche)

Merwan · Message par **Merwan** » 30 oct. 2004 23:10

il est pas près de jouer a moin que Fahmi sa soit sérieu... et vendredi a l'entrainement il c'est fait charger par Duguéperoux..

du styles "Ici t'es pas avec les 18 ans.." ou pire "Je serais un ancien je t'aurais déjà foutu une claque.."

Kriskool · Message par **Kriskool** » 6 mai 2005 16:38

Saison terminée pour Habib Bellaïd qui souffre d'une fracture au pied. Il sera opéré lundi et son indisponibilité est estimée à 6 semaines.

source: http://www.racingstub.com

Maneo · Message par **Maneo** » 7 mai 2005 10:13

J'espère qu'on le verra un-peu plus dans le groupe pro l'an prochain !

Hans · Message par **Hans** » 7 mai 2005 14:05

Un Arrache II au niveau de l'état d'ésprit ... C'est en tout cas l'impression qu'il m'a donné à chaque fois que je l'ai vu ...

Pinon · Message par **Pinon** » 11 mai 2005 13:37

Mercredi dernier, lors du match en retard à Forbach (0-0), Habib Bellaid a été victime, en tout début de match suite à un coup, d'une fracture de la base du 5e métatarse du pied droit. Malgré ça, il a tenu à terminer la première période mais a dû se faire opérer, ce mardi à Strasbourg, par le Dr. Lutz. Le défenseur du groupe CFA sera plâtré pendant les trois prochaines semaines et ne pourra reprendre l'entraînement que dans six semaines, au moment de la reprise.

Pinon · Message par **Pinon** » 11 août 2005 2:10

Capitaine dimanche lors de la victoire des stagiaires face à Beauvais (2-1), Habib Bellaid fait partie des cinq jeunes du centre ayant pris part à la préparation d'avant-saison du groupe pro, cet été. Le défenseur central, à Strasbourg depuis quatre ans, espère connaître, cette saison, la Ligue 1.
Il sait que cela passe par beaucoup de travail mais semble prêt à s'investir à fond pour y arriver.

Comment analyses-tu la victoire en CFA, dimanche contre Beauvais ?
Nous avons fait un gros match. Après le but de Beauvais, nous avons été un peu abattus car nous avions l'impression d'être bien dans le jeu et ce but était un peu bête. Mais heureusement, nous avons vite égalisé. A la mi-temps, François Keller pensait que nous étions capables de faire quelque chose car nous n'avions pas été mis en danger derrière. Après le match amical contre Haguenau, il y avait quelques doutes sur la défense, mais avons montré que nous étions capables de faire un gros match aussi. Maintenant, il s'agit de ne pas s'enflammer. Ce n'est que la première journée.

Comment juges-tu la charnière centrale que tu as formé avec Anthony Weber ?
En seconde période, nous n'avons été mis en danger qu'une seule fois. Je crois qu'il n'y a rien à dire sur l'axe de la défense. Anthony est plus un défenseur porté sur le marquage. Moi, j'aime plus le côté relance. Nous nous sommes bien entendus et j'espère que nous sommes partis pour faire un petit bout de chemin ensemble en CFA. Mais le groupe risque de s'étoffer prochainement avec le retour de blessure de Ricardo Faty et les descentes des pros. Donc il peut y avoir quelques changements dans les prochains temps.

Quel doit être l'objectif du groupe CFA cette saison ?
Il ne faut avoir que le maintien en tête, c'est le plus important. Le reste sera du bonus. Le groupe est jeune cette saison et le maintien est une lutte très longue. Dimanche face à Beauvais, nous avons montré des qualités morales qu'il faut conserver.

A titre personnel, comment as-tu aborder cette saison ? Avec quoi en tête ?
Mon envie est de rester dans le groupe pro, évidemment, et de continuer à m'entraîner avec eux régulièrement. L'an dernier, je faisais un peu l'aller-retour centre de formation-groupe pro. Cette saison, je dois progresser aux côtés de joueurs confirmés. Je m'attends à jouer le plus souvent en CFA, c'est clair, mais je pense aussi avoir une carte à jouer à l'étage au-dessus. Il va y avoir beaucoup de matches. Ce sera à moi de prouver que je suis capable d'être aligné. Mais pour ça, il va falloir que je retrouve toutes mes capacités.

« Nos noms sur le casier »

C'est-à -dire ?
Aujourd'hui, j'ai besoin de retrouver toutes les sensations d'un défenseur. Après ma blessure en fin de saison dernière, je crois être bien revenu mais je sens qu'il faut que je travaille encore. Je parle beaucoup avec Cédric Kanté et Jean-Christophe Devaux, qui me conseillent et m'orientent.

Le fait de t'entraîner avec eux tous les jours te fait progresser ?
Déjà , j'ai fait ma première préparation avec le groupe pro cet été. L'an dernier j'étais blessé et j'avais loupé ça. A Munster, je crois que ç'a été. J'ai ressenti de petites douleurs suite à mon opération de la cheville et ça m'a freiné. J'ai peut-être perdu une semaine mais j'ai quand même l'impression, aujourd'hui, de faire partie du groupe pro.

Le fait de se changer dans le vestiaire des pros doit contribuer à ça, non ?
Oui, c'est vrai que ça change beaucoup de choses. L'an dernier, quand on nous appelait pour faire un entraînement, nous attendions le groupe devant le terrain d'entraînement. Là , nous vivons avec eux. Le coach nous considère comme des éléments du groupe. Il y a nos noms sur le casier... Mais bon, mon objectif n'est pas de me changer avec les pros, mais de jouer en pro.

« Ma chance va venir »

On voit le coach très exigeant avec les jeunes, comme toi, Rudy Carlier ou Mehdi Sennaoui.
Il veut nous faire comprendre que nous ne sommes pas arrivés. En fait, tout commence maintenant et ce n'est pas le moment de nous reposer sur nos lauriers. En plus, c'est Jacky Duguépéroux lui-même qui est venu me chercher quand j'avais 15 ans. Il est encore plus exigeant avec moi. Mais je crois que l'exigence qu'il a envers nous, les plus jeunes, est bon signe finalement.

Tu as disputé un match de coupe de la Ligue l'an dernier, mais pas encore en Ligue 1. Est-ce que cela te manque ?
Oui, je suis pressé de connaître et de savoir ce que c'est exactement. Je suis passé tout près l'an dernier, mais j'ai raté le coche. Je pense que ma chance va venir. Quand l'entraîneur sentira que je suis prêt, il me fera jouer.

Le fait que la concurrence joue à plein au sein du groupe pro, te fait-il espérer encore plus ?
C'est une motivation supplémentaire, oui. Le coach n'a pas d'états d'âme. Il fait jouer les meilleurs, c'est tout. Si je ne joue pas c'est que je ne fais pas partie des meilleurs, tout simplement. Il y a aussi plusieurs facteurs qui entrent en compte, évidemment. A travers les rencontres en CFA, Jacky Duguépéroux verra si je suis au-dessus du lot ou pas. Je l'ai montré par moments l'an passé et je dois réatteindre ce niveau de manière régulière. Je sais de quoi je suis capable.

matheousse · Message par **matheousse** » 12 août 2005 12:39

je l'ai vu à l'entrainement il est très proche de la L1.

argueti · Message par **argueti** » 18 août 2005 10:20

DNA a écrit :L'autre derby de Bellaid

Le Racing s'en va défier Metz samedi. Oui, mais le lendemain, c'est l'inverse qui se produira en CFA. Au stade Jean-Nicolas-Muller, c'est bien le Racing de Habib Bellaid, titi parisien de 19 ans et défenseur strasbourgeois depuis trois ans, qui recevra le FC Metz.

Des Strasbourg - Metz ou des Metz - Strasbourg, il en a déjà joué des kilomètres. Ils ont tous, à ses yeux, une constante. « J'étais à peine arrivé en Alsace que j'avais été mis au parfum de l'importance de ce rendez-vous. Alors, même si je ne suis pas né ici, je suis un peu d'ici. Pour ce match, je me sens très Alsacien. Très imprégné », sourit le jeune joueur du Racing.
« C'est le derby, le match à ne pas perdre. Quand on joue contre les Sochaliens, même si c'est une référence de les battre à cause de leur jeu, ou contre les Nancéiens, ça n'a pas la même saveur. Contre les Messins, c'est la bagarre. C'est pas que nous ne les aimons pas, mais... »
Mais c'est de l'amour vache, pas forcément tendre, teinté de jalousie commune et immuable. Et ça fait des lustres que ça dure.

Aller à la « tape »

Avec d'autres mots, toujours assez imagés chez Habib Bellaid, il continue ses explications. « Contre les Messins, faut y aller à la "tape". Si t'es pas à 200% contre eux, t'es perdu. C'est aussi simple que ça. Au Racing, quand t'es plus jeune, on t'apprend d'abord à bien jouer. A Metz, depuis tout petit, ils apprennent à se battre et à ne jamais renoncer. Et on s'en inspire. »
Capitaine de vaisseau de l'embarcation commandée par François Keller, Habib Bellaid va encore une fois montrer l'exemple dimanche. « J'aime bien ouvrir ma gueule. Le brassard, c'est important. J'ai des valeurs à transmettre. Comme d'habitude, je demanderai à mes coéquipiers de se battre, de mouiller le maillot, d'avoir la gnac », poursuit le natif de Bobigny, grandi au football au Red Star du côté de Saint-Ouen, avant d'émigrer à Clairefontaine, puis au Racing en juin 2002.

« Les Messins sont dans leur monde »

« T'as le droit de faire des erreurs techniques vu qu'on n'est pas des Zizou, mais t'as pas le droit de renoncer. Un peu comme les Messins, annote Habib Bellaid. Eux, ils sont dans leur monde. A part. Un jour, on était tous à Clairefontaine pour la journée CAP. On était une dizaine de Strasbourgeois. Il y avait des jeunes joueurs de partout. Nous, on avait sympathisé avec les Sochaliens et les mecs de Châteauroux. Les Messins, eux, étaient restés dans leur coin, entre eux. Ce qui était amusant, c'est qu'on les avait vite repérés : ils étaient tous habillés en jaune. »
Ce dimanche, que les Messins soient revêtus de jaune ou de grenat, la mission des jeunes Strasbourgeois sera "simple". « Gagner », dit-il d'un seul verbe suffisant.

Rigueur

Et s'il espère un jour jouer ce derby à Saint-Symphorien ou sur la pelouse de la Meinau, il fait pour l'instant ses gammes en dessous, à quelques centaines de mètres de l'enceinte strasbourgeoise, sur la pelouse du stade Jean-Nicolas-Muller. « Je m'entraîne avec les pros, je joue en CFA », explique-t-il d'une formule brève.
Bien sûr, il a compris certaines choses. « Il n'y a pas un jour où M. Duguépéroux ne m'attrape pas. Au début, j'avais tendance à répondre. Mais quand tu vois qu'un Pagis ou un Devaux acceptent sans broncher les reproches alors qu'ils ont un passé, tu apprends à te taire et à écouter. Si on me reprend, c'est pour me faire progresser. Je manque encore de rigueur aux entraînements. »

« Imiter Sidi Keita »

Il sait que son chemin est encore long, aussi semé d'embûches. « Pour moi, le football n'était qu'une passion. Pour qu'il devienne mon métier, il faut cette rigueur. Cette saison, j'ai envie de goûter à la Ligue 1 et imiter Sidi Keita », raconte celui qui avait disputé la saison passée un seul morceau de match avec les pros, à Troyes, en coupe de la ligue.
S'il a droit à son casier dans le vestiaire des professionnels, il sait aussi que sa chance passera « par des très bons matches en CFA ». Contre Metz, contre le Sporting, Vauban ou n'importe quelle équipe, il joue son avenir. « Mon rêve, c'est de passer pro », ponctue celui que... Jacky Duguépéroux était allé dénicher à Clairefontaine. Rien que pour ça, il a le devoir de ne pas renoncer.