[Ex] Stéphane Cassard

[alphons]

en venant au racing il savait qu il serait aumoins une saison numero 2..........a quand meme eu la possibilite cette annee de jouer un quart de la saison en L1..........c est deja bien plus que ce qu il ne pouvait esperer...........

[Alex Barotchais]

c'est vrai que c'est un peu malsain... on devrait faire comme courbis a l'OM dans le temps... on fait tourner, un match chacun...

[lolo]

C'est malsain si c'est mal géré. Si le staff est malin et intelligent, tout le monde, club et joueurs, y trouvera son compte.

[Its_me]

Je lui ai remis la carte de joueur du mois et il m'a à  nouveau demandé de remercier les membres du forum pour le soutien apporté.

A noter qu'aujourd'hui après l'entrainement on ne pouvait pas dire qui serait gardien samedi.

[Its_me]

Il sera titulaire demain soir ... déjà  une bonne nouvelle!

[limmt]

oué pour mon premier post sur ce forum je soutiens cassard
Il va nous aider a gagner ce soir c'est sur

[foreveralsacien]

Une fois de plus irréprochable, Stéphane Cassard a grandement contribué au point pris sur le terrain de Lille, dimanche. Mais le gardien strasbourgeois regrette le petit relâchement du Racing avant cette rencontre.

Vingt-quatre heures après, comment prenez-vous ce match nul réalisé à  Lille ?
Il y a deux manières de voir. La déception tout d'abord car quand on mène au score il faut tout faire pour garder le résultat, notamment à  l'extérieur. Les hold-up font partie d'une saison. Il faut aussi être lucide par rapport à  notre prestation et se dire que ce n'est pas immérité, pour Lille, de faire match nul. Prendre quatre points face au deuxième et au troisième du championnat c'est positif dans l'ensemble. A présent, essayons de gommer certains petits détails qui font que nous sommes repartis de Lille avec seulement un point.

Le Racing s'est-il cru sorti d'affaire après son succès face à  Auxerre ?
Notre défaut, c'est que nous sommes une équipe jeune. Et quand nous faisons quelque chose de bien, nous avons tendance à  nous relâcher en pensant que le plus dur est fait. Or, c'est à  ce moment précis que le plus dur commence, au contraire. Même si nous avons gagné un match, celui qui vient sera encore plus dur. Rééditer les performances n'est pas évident. Pour le faire, il nous faut gagner en rigueur et en concentration. Après, tout se joue dans les têtes.

Prendre un point à  Lille est une bonne performance sauf que les résultats de cette 16e journée n'arrange vraiment pas le Racing.
Jouer après les autres est à  double tranchant. Là , ce week-end, les résultats n'étaient pas avec nous. C'est une raison de plus pour ne rien lâcher car, on le voit, personne ne nous aidera. Tant que nous n'avons pas les points nécessaires au maintien, nous n'aurons pas le droit au relâchement. Tout le monde doit se battre car toutes les équipes autour de nous se battent.

SO

[foreveralsacien]

Né à  Montbéliard - il sera le seul dans ce cas samedi - il y a 32 ans, Stéphane Cassard retrouvera le FC Sochaux-Montbéliard, le club qui l'a formé.

« C'est forcément un match particulier, même si je ne connais plus grand monde là -bas. C'est plus les couleurs du maillot de Sochaux que les gens eux-mêmes que je vais retrouver. Et ça me fait toujours quelque chose. »
Plus Doubiste (ou Doubien) que Stéphane Cassard, ça n'existe pas ou plus trop. « Ma famille est de Vermondans. Et puis, j'ai passé douze années à  Sochaux. C'est le club qui m'a permis d'être celui que je suis aujourd'hui. »

Trop petit pour
être gardien de but

Alors, difficile d'effacer toutes ces années d'un simple revers de la main. Même si les choses n'ont pas été faciles pour lui. « Heureusement, Jacky Nardin, alors entraîneur des gardiens du FCSM, a toujours cru en moi. Je lui dois beaucoup. Alors que je jouais à  Vermondans, il me faisait venir le mercredi. On avait des séances très dures. Il m'a appris l'exigence. On s'entraînait régulièrement dans une fosse à  sable. On en mangeait des heures durant et on le recrachait sous la douche pendant une demi-heure », sourit-il.
Deux fois, il sera refusé au Centre de Formation. « On m'estimait trop petit, explique-t-il. C'était l'époque où il fallait être un monstre pour être gardien de but. Et j'étais le plus petit de l'équipe. Jacky Nardin m'a fait passer une radio et elle a démontré que j'allais enfin grandir. »
Dix centimètres plus haut et quelques mois plus loin, les portes du Centre de Formation du club sochalien s'entrouvraient enfin. Il vivra du ballon.

Travail, travail

Et déjà  à  l'époque, une seule chose faisait avancer Stéphane Cassard. « Mes parents et Jacky Nardin ont le même esprit et un seul mot en bouche : le travail, reprend il. Et puis, ils m'ont appris à  ne jamais pleurer sur mon sort. »
Plus d'une décennie plus loin, il est toujours là . Avec une carrière où les hauts et les bas se sont succédé. Comme à  Montpellier où « Loulou » Nicolin l'appellera Dieu quand il stoppera « trois penalties en Coupe d'Europe », puis l'enverra en Enfer quelques mois plus tard. « C'est comme ça. Certains ont une carrière rectiligne, pas moi. J'ai parfois fait de mauvais choix, mais je ne regrette rien. J'ai toujours crû en moi, je n'ai jamais renoncé même si peu de gens me voyaient. J'ai toujours eu la force de rebondir. »

L'air de l'Est

Ce qui manquait surtout à  Stéphane Cassard, c'était son air. Son air de l'Est. « Loin du superficiel et près de mes valeurs, de ma famille. Il me faut tout ça », sourit-il. Il préférera donc signer à  Strasbourg, même dans l'ombre de Rémy Vercoutre, plutôt que rejoindre Châteauroux. « Dans certains clubs où je suis passé, j'étais usé mentalement au bout de six mois. Je ne voulais plus vivre ça. »
Et puis, Rémy Vercoutre s'est blessé et il a saisi sa chance, raflant au désormais la place de titulaire à  son jeune coéquipier. « Sa situation est délicate. On n'en parle pas entre nous. J'ai ma vision des choses, il doit avoir la sienne. On laisse faire les choses. »

Une nouvelle aventure

Après trois saisons plus que difficiles à  Troyes, Stéphane Cassard refuse de parler de résurrection sportive à  Strasbourg. « Tout ce que je sais, c'est que je me sens bien ici. Dans ma vie, comme dans mon métier où, avec Philippe Sence, je continue à  apprendre. J'ai l'impression de démarrer une nouvelle aventure, d'avoir une autre ambition que celle que j'avais en début de saison. »
Sur ses performances, il ne dit rien ou presque. « Ce n'est pas à  moi de juger. Je bosse, je fonce sans me poser de question. Je suis simplement heureux d'être sur la pelouse, et de jouer. Ça reste du bonus. »

Apprendre à  voler
des points

Samedi, il jouera à  la Meinau devant son frère et quelques-uns de ses amis. « Tant que nous ne gagnerons pas à  l'extérieur, on jouera sous pression, sans joker presque. Mais nous sommes dans le vrai. Il faut simplement apprendre à  voler les points, sourit Stéphane Cassard. Le match de Lille est le reflet de notre saison. On se déconcentre sur une action. Dans le foot, ce sont les détails qui font les différences. »
Ces détails qui, parfois, ont empêché Stéphane Cassard de tenir durablement le haut de l'affiche.

[Manu]

L'ADVERSAIRE
Cassard, enfant de Montbéliard

Le gardien strasbourgeois, formé à  Sochaux, goûtera avec plaisir ses retrouvailles avec le club doubiste. Dans ce genre de situation, on a souvent droit aux dénégations de l'intéressé. « Un match particulier? Non, pour moi, c'est une rencontre comme une autre ». Stéphane Cassard, lui, ne s'en cache pas. C'est à  Montbéliard même que le successeur de Rémy Vercoutre dans les buts bas-rhinois voit le jour le 11 novembre 1972. Pourtant, ses premiers pas de footballeur, il les accomplit non pas chez les Lionceaux, mais à  Vermondans, à  une vingtaine de kilomètres. «Mes parents ont fondé le club local. J'y ai évolué jusqu'en pupilles, avant de passer à  Sochaux quand j'avais douze ans ». Du côté de Bonal, sa vie ne sera pas un long fleuve tranquille. Par deux fois, les portes du centre de formation se claquent sur son nez. « On me reprochait d'être trop petit. Mais quand j'ai grandi de 10 cm en six mois et été élu meilleur gardien du tournoi de Garges-lès-Gonesse, on m'a intégré. Ensuite, tout s'est enchaîné. Ce soir, mon frère sera à  la Meinau. Mes parents, non. Parce qu'ils préfèrent regarder les matches à  la télé: ils sont plus stressés que moi ».

“ Au Racing, je suis épanoui”

Près de huit ans après son départ, "Steph" Cassard garde une tendresse particulière pour ses années de croissance — dans tous les sens du terme — en Franche-Comté. «Les dirigeants ont changé et le dernier joueur avec lequel j'ai évolué, Maxence Flachez, est parti pour Guingamp il y a peu. Mais je conserve des relations privilégiées avec le public de Bonal, en partie grâce à  mes origines. Je crois être l'unique rescapé de ma génération, en tout cas le seul gardien formé à  Sochaux encore en activité ». Depuis que Jacky Duguépéroux a choisi de maintenir sa confiance au Franc-Comtois, les relations entre Cassard et Vercoutre se sont faites plus distantes. « Cette semaine, la situation s'est détendue. Sincèrement, nos rapports avaient, c'est vrai, subi le contrecoup de cette concurrence. Chacun a sa vision des choses. De mon côté, je ne juge pas. Les deux positions se défendent. Le coach, lui, a tranché. Il a ses raisons et je ne cherche pas à  savoir pourquoi. Ça fait partie du jeu et du métier. Dans ces cas-là , il y a toujours un content et un mécontent. La réaction de Rémy est humaine et n'est pas tournée contre moi. Je serais fou de me prendre la tête. Je fonce et… c'est ce qui me fait avancer ».

S.G.

[Pinon]

Stéphane Cassard : « Le constat que je dresse, c'est que perdre 1-0 dans ces conditions ne peut être un hasard. Je persiste à  penser que le foot se joue sur des détails et qu'il nous manque toujours un petit truc. Cette fois, nous prenons un but bizarre, avec une frappe écrasée — ce qu'il y a de plus emmerdant pour un gardien — alors qu'au départ, la touche est en notre faveur. C'est d'autant plus dommage que le contenu de notre prestation est bon. Mais nos petites absences nous empêchent de décoller au classement. Dans notre malheur, les autres ont perdu aussi. C'est un sursis. En gagnant à  Metz, nous aurions pu réaliser une super opération. Au lieu de ça, nous allons nous retrouver avec une grosse pression sur les épaules samedi contre Rennes. Et je ne suis pas sûr que ce soit ce qui nous aille le mieux. »

L'Alsace