[Ex] Karim Haggui

[blouxxx]

oui merwan, ça c'est loin d'etre nouveau...

[Merwan]

Excusé moi.. je savais pas..

[Stressless]

et oui ce que nous ne savions pas c'est qu'il pourrat faire connaissance du groupe 1 semaine plus tot cad la semaine prochaine

[Hagui]

Une 1er image de Hagui sous les couleurs de Strasbourg

[argueti]

D'apres les premiers échos, notre nouvelle recrue a fait plus tres bonne impression.

Avec Kante et Fahmi, c'est va etre pas mal

Reste a voir Boka a l'oeuvre (mercredi)

[Hans]

petite question ... même si ce n'est pas son sujet. Pourquoi tout le monde fait de Fahmi un titulaire en puissance. A part deux matchs, il avait été très moyen l'an dernier et avait finalement peu joué.

[Rcs68]

Je pense que Hagui va être une grosse satisfaction pour le club. De comme j'en ai entendu parler par l'Equipe et cetrains sites alsaciens, je me doutais de ses qualités et je l'avais déjà  dit. Maintenant, à  mon avis, il sera titulaire avec Kanté. Reste une place pour Fahmi, Devaux, Drobny, Bellaïd. Un des deux premiers sera certainement titulaire.

[argueti]

Karim Hagui, taille patron



Karim Hagui, ici à  la lutte avec le Sochalien Basile De Carvalho, a tenu la distance pour sa première apparition sous le maillot bleu. (Photo DNA - Bernard Schmidlé)
Pour sa première apparition sous le maillot du Racing, samedi soir à  Colmar contre Sochaux (1-2), Karim Hagui a fait forte impression. Le jeune défenseur Tunisien, sobre et efficace, a déjà  marqué les esprits. Rencontre.

Comme un enfant qui découvre le vaste monde, Karim Hagui est en proie à  un émerveillement permanent. Arrivé en début de semaine dernière en Alsace avec sa mère, ce grand garçon (1,90 m pour 83 kg) aux traits d'ange ne cesse de sourire à  la vie.
Si le Racing a cassé sa tirelire - 1 million d'euros - début juin pour s'offrir les services de l'international tunisien, ce n'est pas uniquement pour sa candeur et son physique de beau gosse. Du haut de ses 20 printemps, Hagui est déjà  une valeur sûre que quelques pointures françaises et européennes pistaient avec insistance.

« Parti pour progresser »

Natif de Kasserine, dans les Hautes Steppes, l'enfant prodige du football tunisien a fourbit ses armes durant quatre saisons à  l'Etoile Sportive du Sahel, le club de Sousse qui se partage le leadership national avec l'Espérance Tunis. A gauche, à  droite, dans l'axe et même au milieu, Hagui est rapidement devenu un titulaire indiscutable tant en club qu'en sélection, avec laquelle il a remporté la Coupe d'Afrique des nations en début d'année.
« L'Etoile du Sahel est un grand club, dit Hagui dans un français encore un brin timide et incertain. J'ai vécu de grands moments à  Sousse, que ce soit en Championnat ou en Ligue des Champions africaine. A domicile, on joue à  chaque fois dans un stade plein, devant 30 000 personnes. Mais à  mon âge, c'est le moment de découvrir autre chose. En Tunisie, je ne pouvais plus progresser. »

« Arriver au top »

Convaincu par le discours de Marc Keller et d'Antoine Kombouaré, qui l'avaient à  l'oeil depuis de nombreux mois, Karim Hagui a opté pour Strasbourg malgré une dernière tentative d'Auxerre et de Lens. Un joli tour de force pour les dirigeants alsaciens, conscients que ce contrat de quatre ans est un bel investissement sur l'avenir.
« En tant que joueur, je veux arriver au top, insiste l'international tunisien. Le Racing est un club qui veut grandir. J'espère pouvoir l'aider. Pour moi, c'est un tremplin. Mais avant de voir plus loin, il faut que je commence par m'imposer ici. »

Sur les pas de Santos

Samedi à  Colmar, en l'espace d'une mi-temps, l'ambitieux Hagui a déjà  confirmé que son statut de grand espoir n'était pas usurpé. Dans une défense à  quatre, il a vite pris ses repères dans l'axe, à  la droite de Devaux puis de Kanté.
Surtout, ses interventions décisives dans les pieds de Trapasso et d'Isabey ont permis au Racing de regagner les vestiaires sur un score vierge. Elégant et puissant, Hagui a aussi eu l'occasion de faire admirer son jeu de tête qui pourrait rapidement s'avérer d'une grande utilité devant les filets adverses. Plus à  la peine en fin de période, il a serré les dents devant les coups de boutoir de Santos, son coéquipier en sélection.

« Juste physiquement »

« J'étais juste physiquement, reconnaît l'intéressé. Mais j'ai disputé mon dernier match avec l'Etoile du Sahel le 20 juin et j'ai enchaîné avec trois semaines de vacances. Ne connaissant pas le groupe ni le système, je savais que ça allait être difficile. Mais j'avais une grosse envie de jouer. Et puis les gars m'ont tous aidé, que ce soit Bassila, Camadini ou Kanté. »
Du banc, Hagui a ensuite assisté au solo de son compère Santos et à  la reprise du jeune Lionceau Menez, auteurs des deux buts sochalien. Avant de converser longuement en arabe avec l'insaisissable avant-centre brésilo-tunisien et Adel Chedli, autre compatriote expatrié à  Sochaux.

« Grand patron »

C'est d'ailleurs le milieu de terrain qui parle le mieux du jeune Tunisien. « Karim n'a que 20 ans mais c'est déjà  un grand patron, s'enthousiasme Chedli. Il suffit de voir avec quelle maîtrise il a inscrit le dernier tir au but face au Nigéria, en demi-finale de la CAN. Je le connais depuis deux ans, quand il est entré par hasard en sélection. Sa polyvalence et ses qualités lui ont permis de s'imposer naturellement. »
« Je le considère comme mon petit frère, ajoute Chedli. Outre le football, il a des qualités humaines extraordinaires et une superbe mentalité. En le faisant signer, Strasbourg a réalisé un sacré coup. Je lui souhaite beaucoup de réussite. Et il va en avoir, c'est sûr. »
A ses côtés, Hagui rit. Il n'arrête pas de rire, le beau Karim. Pourvu que le Racing puisse pleinement tirer profit de cette perle qui respire la joie de vivre...

DNA

Hagui, le conquérant

A 20 ans, le défenseur international tunisien aborde un tournant crucial dans sa carrière avec le Racing. En 45 minutes, à  Colmar, il a déjà  offert un bel aperçu de ses arguments…
Certes, il convient de ne pas tirer de plans trop présomptueux sur la comète. Mais, s'il ne fallait retenir qu'une seule source de satisfaction de la production strasbourgeoise au Stadium colmarien, samedi, face à  Sochaux, elle proviendrait en droite ligne des Monts de Tbessa, des improbables terrains de Kasserine, avec une étape de quatre saisons à  Sousse et la fierté de sa population, l'Etoile Sportive du Sahel. Car c'est entre ces deux cités tunisiennes que la maturation sportive de la principale recrue du Racing s'est déroulée. Mais à  l'heure de fonctionner à  la mode occidentale, Karim Hagui n'appréhende visiblement pas la révolution environnementale qui affecte son quotidien depuis une poignée de jours.

Le tour de l'Afrique (ou presque) à  20 ans
Ce n'est pas en reluquant à  l'envie le palmarès conséquent construit depuis deux saisons qu'il aborde son débarquement en Alsace. « C'est une nouvelle partie de ma carrière qui commence », lâche en toute humilité le lauréat de la CAN 2004 ou de la Coupe des coupes africaine 2003. « Et je suis là  pour travailler avant tout ». Certains avancent que 20 ans n'est pas le plus bel âge. Mais, incarné par Hagui, il a tout de même une certaine allure. Loin du comportement insupportable de quelques classes dorées hexagonales, l'homme qui a coûté un million d'euros affiche une séduisante disponibilité, une rafraîchissante humilité. « C'est au niveau des qualités humaines qu'il se caractérise en premier lieu », souligne Adel Chedli, son compatriote sochalien avec qui il a eu le temps d'échanger quelques nouvelles du pays, samedi soir. « Et sportivement, Karim est une très bonne recrue. Il est polyvalent, il va vite, il a un bon jeu de tête, c'est un patron malgré sa jeunesse. Le Racing a fait un sacré coup avec lui ».

La pression ? Connaît pas
À l'heure d'aborder quelques face-à -face avec Santos, encore un compatriote, Isabey ou De Carvalho devant le public de Colmar, Hagui a effectivement fait montre de la même et déconcertante aisance technique qu'en tête-à -tête avec Diouf ou Utaka lorsque 100 000 paires d'yeux de passionnés ne perdaient une miette des évolutions de leur sélection chérie, du côté de Tunis ou de Sfax au mois de janvier. La pression n'a visiblement pas de prise sur le majestueux oiseau. « Il a assumé le remplacement de Trabelsi pour la coupe d'Afrique », rappelle encore Chedli, « et en demi-finale, lorsqu'il s'agissait d'aller tenter son tir au but face au Nigeria, il n'a pas failli non plus ». « J'ai déjà  connu le foot de haut niveau avec la sélection », rassure le défenseur. « Et l'Etoile du Sahel a bénéficié de l'apport de technicien français ces dernières années, comme Jean Fernandez, Bernard Simondi ou Bernard Casoni. Voilà  deux ans que j'évolue devant 30 000 personnes à  chaque fois que l'on évoluait à  domicile ». Mais le sentiment d'avoir fait le tour de la question nationale, « de ne plus pouvoir progresser », l'amène désormais du côté de la Meinau, qu'il quittera néanmoins pour trois semaines à  compter du 8 août, Jeux Olympiques obligent. « Je ne pars pas dans l'inconnu car je suis avec attention le championnat de France depuis trois ans », explique-t-il. « Je suis avec ma mère à  Strasbourg, la présence d'Africains au sein de l'effectif, mais également l'attitude de Christian Bassila ou Pascal Camadini, qui me mette à  l'aise, m'aident dans mon intégration. J'ai un objectif : je veux donner au Racing, m'imposer, progresser ». Pour envisager une suite toujours plus brillante à  son épatante précocité, rallier quelques grands clubs du Vieux Continent après le tremplin alsacien. « Inch Allah », espère le roi d'Afrique avec gourmandise.

l'Alsace

[Seb T.]

Dans un edéfense à  quatres, hagui jouera aux côtés de Kanté dans l'axe, dasn une défense à  trois ou à  cing, on devrait retrouver Hagui, Fahmi et Kanté dans l'axe alsacien...

[blouxxx]

c'est clair que c'est ce qui parait le plus probable, hagui et kanté dans l'axe, boka à  gauche et deroff à  droite