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[Ex] Pascal Johansen
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garkham
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Hans
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[Ex] Pascal Johansen
Pascal Johansen vient de passer Noël chez ses parents à Colmar. Heureux à Marseille, où il a repris l'entraînement hier, l'ex-Strasbourgeois se réjouit de retrouver le Racing… même s'il sera suspendu.
Entouré de ses parents et de quelques amis, Pascal Johansen goûte ses derniers jours de vacances à Colmar. « La famille c'est le plus important et je suis attaché à ma région. Quand j'aurai terminé ma carrière, je reviendrai c'est sûr. » Avant de reprendre la route pour Cassis, où il habite, le jeune Colmarien a accepté de deviser sans détour sur le début de saison de l'Olympique de Marseille.
“ Quel bilan faites-vous du début de votre deuxième saison à l'OM ? ”
Cela fait maintenant un an et demi que je suis au club et je suis donc de mieux en mieux intégré. En dépit de neuf nouvelles arrivées, je suis resté dans le groupe et cela me satisfait pleinement. Je regrette tout de même de manquer un peu de réussite. Un but par exemple pourrait être un formidable déclic. Je sais que ça va arriver. Je suis confiant.
“ Pourtant avec l'arrivée de nombreux joueurs, notamment dans votre secteur, votre temps de jeu a nettement diminué par rapport à la saison dernière. ”
Cette année, il y a effectivement plus de monde, et aussi plus de qualité individuelle. L'arrivée d'un joueur comme Steve Marlet, c'est clair, met de la concurrence. Mais c'est bien aussi d'être au contact de ces gens-là car c'est un moyen de progresser. Dans la mesure où le coach a mis en place un turnover, on s'attend à moins jouer. C'est à peu près pareil pour tous les joueurs même s'il y a toujours deux ou trois exceptions. Je suis persuadé que les temps de jeu seront pratiquement les mêmes pour tout le monde à la fin de la saison. Moi, je vis très bien cette situation. J'ai 24 ans, je joue à Marseille, donc pas dans le plus petit club français, et j'en suis fier. Je me sens dans la peau d'un titulaire puisque j'ai toujours fait partie du groupe, sauf une fois contre Bastia.
“ L'OM a connu une période difficile en multipliant les mauvais résultats. Comment l'avez-vous vécue ? ”
Le club n'est pas en crise. L'objectif reste de faire aussi bien que la saison dernière, sinon mieux. On a dû jouer des matches importants tous les trois jours. On a enchaîné Paris, Monaco, Lyon, Madrid et Porto, le tout en quinze de jours et la malchance a été d'avoir des mauvais résultats dans toutes ces rencontres. Par manque de réussite. C'est dans ces moments-là que les grandes équipes font la différence. Et nous avons malheureusement manqué de maturité. Mais le retard actuel n'a rien de catastrophique pour nous.
“ Mais il y avait des problèmes entre le groupe et Perrin ? ”
Il y a eu une cassure après Madrid et ça s'est mal passé entre lui et nous parce qu'il nous avait un peu insultés après ce match qui était tout à fait honorable. Le groupe s'est alors mis en autogestion lors d'un match. Il faut dire que Perrin a un contact difficile avec la presse. Il y a eu un petit montage médiatique contre lui et n'importe quelle petite histoire, n'importe quel bruit de couloir faisaient que ça se retournait contre lui.
“ L'épisode Runje - Barthez a également fait couler beaucoup d'encre. ”
Le soir du match à Strasbourg, Runje a annoncé aux joueurs,''Barthez vient de signer, je n'étais même pas au courant. Ce soir, je joue mon dernier match avec vous''. On était tous déçus pour lui car c'est un bon coéquipier et la manière n'était pas très orthodoxe, même si on nous annonçait la venue de Barthez qui est un grand gardien et sympa de surcroît. C'était déstabilisant. On sait tous que c'est aussi parce que Perrin et Runje ont eu du mal à s'entendre. Il y a eu pas mal de malentendus entre eux et Perrin n'est pas du genre à vouloir beaucoup à discuter avec ces joueurs.
“ Il n'empêche que mardi (*), lors de votre retour à l'entraînement, vous n'êtes pas sûr d'être en présence de Perrin sur le terrain. ”
Mais si, pourquoi ? Les joueurs sont comme tout le monde et n'ont pas toutes les informations. On n'est pas dans le secret du président et de ses assistants. Demain, je peux apprendre dans la presse que Perrin n'est plus là . Mais je n'y crois pas trop. Je pense que même s'il devait quitter le terrain, il resterait à la limite dans le staff comme manager général. Ça, c'est possible. Le président a dit que beaucoup de choses étaient possibles. Dans ma tête, je ne pense pas à ça.
“ Une information parue dans France Football dit que vous faisiez partie des trois ou quatre joueurs susceptibles de quitter le club durant le Mercato ? ”
Ah oui ? Je n'ai pas vu ça ! Mes agents, Fabrice Picot et Georges Miranda, ont eu une discussion avec Perrin, il n'y a pas longtemps, qui leur a dit qu'il n'était pas question que ne m'en aille. Mais on sait que dans ce métier ça peut bouger. Dans ma tête, rien n'est jamais exclu, tout peut aller vite. Si je partais, ce ne serait pas pour faire n'importe quoi. J'ai aussi mon mot à dire.
“ Quelle destination pourrait vous convenir ? ”
J'ai toujours été un fan du championnat anglais. J'ai des amis là -bas. Alors pourquoi pas, même si je ne pense pas tout de suite à l'étranger. Mais ce n'est pas à l'ordre du jour.
“ Même avec un éventuel départ de Perrin ? ”
Maintenant, il faut voir avec un nouvel entraîneur. S'il n'est pas adepte du turnover et comme il y a un effectif énorme à l'OM, des joueurs risquent d'être sur le carreau et ça peut m'arriver. En général, un nouvel entraîneur c'est fait pour changer les choses. Il faut toujours s'attendre à tout.
“ Que vous inspire le parcours de Strasbourg cette saison ? ”
Les Strasbourgeois ont, semble-t-il, trouvé un très bon coach même s'il n'avait pas encore fait ses preuves. Le groupe est bon, a de la qualité et produit un bon jeu. J'aime bien voir jouer le Racing. Cette équipe mériterait une affluence plus importante et constante à domicile. 20000 personnes de moyenne comme à l'époque de l'accession en division 1 quand Marc Keller était encore joueur. Je suis heureux aussi pour Marc qui a fait évoluer les choses depuis son retour. C'est bien pour ce club d'avoir mis en place à sa tête un gars de la région après une carrière exceptionnelle et exemplaire.
“ Qu'attendez-vous de ces retrouvailles avec le Racing ? ”
Je me réjouis toujours de retrouver les Strasbourgeois avec qui j'ai joué. Je suis d'ailleurs toujours ému quand je les regarde à la télé. Samedi, je serai malheureusement suspendu mais l'équipe sera motivée pour décrocher la victoire, d'une part pour assurer la qualification et d'autre part pour effacer la claque reçue à la Meinau. Où nous n'avions certes pas eu beaucoup de chance.
(*) L'entretien a été réalisé samedi dernier.
Entouré de ses parents et de quelques amis, Pascal Johansen goûte ses derniers jours de vacances à Colmar. « La famille c'est le plus important et je suis attaché à ma région. Quand j'aurai terminé ma carrière, je reviendrai c'est sûr. » Avant de reprendre la route pour Cassis, où il habite, le jeune Colmarien a accepté de deviser sans détour sur le début de saison de l'Olympique de Marseille.
“ Quel bilan faites-vous du début de votre deuxième saison à l'OM ? ”
Cela fait maintenant un an et demi que je suis au club et je suis donc de mieux en mieux intégré. En dépit de neuf nouvelles arrivées, je suis resté dans le groupe et cela me satisfait pleinement. Je regrette tout de même de manquer un peu de réussite. Un but par exemple pourrait être un formidable déclic. Je sais que ça va arriver. Je suis confiant.
“ Pourtant avec l'arrivée de nombreux joueurs, notamment dans votre secteur, votre temps de jeu a nettement diminué par rapport à la saison dernière. ”
Cette année, il y a effectivement plus de monde, et aussi plus de qualité individuelle. L'arrivée d'un joueur comme Steve Marlet, c'est clair, met de la concurrence. Mais c'est bien aussi d'être au contact de ces gens-là car c'est un moyen de progresser. Dans la mesure où le coach a mis en place un turnover, on s'attend à moins jouer. C'est à peu près pareil pour tous les joueurs même s'il y a toujours deux ou trois exceptions. Je suis persuadé que les temps de jeu seront pratiquement les mêmes pour tout le monde à la fin de la saison. Moi, je vis très bien cette situation. J'ai 24 ans, je joue à Marseille, donc pas dans le plus petit club français, et j'en suis fier. Je me sens dans la peau d'un titulaire puisque j'ai toujours fait partie du groupe, sauf une fois contre Bastia.
“ L'OM a connu une période difficile en multipliant les mauvais résultats. Comment l'avez-vous vécue ? ”
Le club n'est pas en crise. L'objectif reste de faire aussi bien que la saison dernière, sinon mieux. On a dû jouer des matches importants tous les trois jours. On a enchaîné Paris, Monaco, Lyon, Madrid et Porto, le tout en quinze de jours et la malchance a été d'avoir des mauvais résultats dans toutes ces rencontres. Par manque de réussite. C'est dans ces moments-là que les grandes équipes font la différence. Et nous avons malheureusement manqué de maturité. Mais le retard actuel n'a rien de catastrophique pour nous.
“ Mais il y avait des problèmes entre le groupe et Perrin ? ”
Il y a eu une cassure après Madrid et ça s'est mal passé entre lui et nous parce qu'il nous avait un peu insultés après ce match qui était tout à fait honorable. Le groupe s'est alors mis en autogestion lors d'un match. Il faut dire que Perrin a un contact difficile avec la presse. Il y a eu un petit montage médiatique contre lui et n'importe quelle petite histoire, n'importe quel bruit de couloir faisaient que ça se retournait contre lui.
“ L'épisode Runje - Barthez a également fait couler beaucoup d'encre. ”
Le soir du match à Strasbourg, Runje a annoncé aux joueurs,''Barthez vient de signer, je n'étais même pas au courant. Ce soir, je joue mon dernier match avec vous''. On était tous déçus pour lui car c'est un bon coéquipier et la manière n'était pas très orthodoxe, même si on nous annonçait la venue de Barthez qui est un grand gardien et sympa de surcroît. C'était déstabilisant. On sait tous que c'est aussi parce que Perrin et Runje ont eu du mal à s'entendre. Il y a eu pas mal de malentendus entre eux et Perrin n'est pas du genre à vouloir beaucoup à discuter avec ces joueurs.
“ Il n'empêche que mardi (*), lors de votre retour à l'entraînement, vous n'êtes pas sûr d'être en présence de Perrin sur le terrain. ”
Mais si, pourquoi ? Les joueurs sont comme tout le monde et n'ont pas toutes les informations. On n'est pas dans le secret du président et de ses assistants. Demain, je peux apprendre dans la presse que Perrin n'est plus là . Mais je n'y crois pas trop. Je pense que même s'il devait quitter le terrain, il resterait à la limite dans le staff comme manager général. Ça, c'est possible. Le président a dit que beaucoup de choses étaient possibles. Dans ma tête, je ne pense pas à ça.
“ Une information parue dans France Football dit que vous faisiez partie des trois ou quatre joueurs susceptibles de quitter le club durant le Mercato ? ”
Ah oui ? Je n'ai pas vu ça ! Mes agents, Fabrice Picot et Georges Miranda, ont eu une discussion avec Perrin, il n'y a pas longtemps, qui leur a dit qu'il n'était pas question que ne m'en aille. Mais on sait que dans ce métier ça peut bouger. Dans ma tête, rien n'est jamais exclu, tout peut aller vite. Si je partais, ce ne serait pas pour faire n'importe quoi. J'ai aussi mon mot à dire.
“ Quelle destination pourrait vous convenir ? ”
J'ai toujours été un fan du championnat anglais. J'ai des amis là -bas. Alors pourquoi pas, même si je ne pense pas tout de suite à l'étranger. Mais ce n'est pas à l'ordre du jour.
“ Même avec un éventuel départ de Perrin ? ”
Maintenant, il faut voir avec un nouvel entraîneur. S'il n'est pas adepte du turnover et comme il y a un effectif énorme à l'OM, des joueurs risquent d'être sur le carreau et ça peut m'arriver. En général, un nouvel entraîneur c'est fait pour changer les choses. Il faut toujours s'attendre à tout.
“ Que vous inspire le parcours de Strasbourg cette saison ? ”
Les Strasbourgeois ont, semble-t-il, trouvé un très bon coach même s'il n'avait pas encore fait ses preuves. Le groupe est bon, a de la qualité et produit un bon jeu. J'aime bien voir jouer le Racing. Cette équipe mériterait une affluence plus importante et constante à domicile. 20000 personnes de moyenne comme à l'époque de l'accession en division 1 quand Marc Keller était encore joueur. Je suis heureux aussi pour Marc qui a fait évoluer les choses depuis son retour. C'est bien pour ce club d'avoir mis en place à sa tête un gars de la région après une carrière exceptionnelle et exemplaire.
“ Qu'attendez-vous de ces retrouvailles avec le Racing ? ”
Je me réjouis toujours de retrouver les Strasbourgeois avec qui j'ai joué. Je suis d'ailleurs toujours ému quand je les regarde à la télé. Samedi, je serai malheureusement suspendu mais l'équipe sera motivée pour décrocher la victoire, d'une part pour assurer la qualification et d'autre part pour effacer la claque reçue à la Meinau. Où nous n'avions certes pas eu beaucoup de chance.
(*) L'entretien a été réalisé samedi dernier.
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Maneo
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waka
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