[Ex] Jean-Christophe Devaux

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baskath
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Re: [Ex] Jean-Christophe Devaux

Message par baskath »

Tiens, je viens de voir que Jean-Christophe Devaux, maintenant joueur de "Ain Sud", était international de Beach Soccer !
Je viens de tomber sur la Master Cup Pro Beach Soccer qui s'est déroulée à Marseille en novembre et quelle surprise de voir Devaux ! :)
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argueti
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Re: [Ex] Jean-Christophe Devaux

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :« Jeannot » court encore comme un lapin

À 36 ans, Jean-Christophe Devaux, buteur décisif du dernier trophée remporté par le Racing Strasbourg (la Coupe de la Ligue 2005), est entraîneur-joueur d’un petit club de la banlieue lyonnaise et international de… beach soccer.

Assis sur le banc des délégués du stade synthétique de Saint-Maurice-de-Beynost, un papa attentif tend le pouce vers le haut. À quelques mètres de là, le petit Mattéo Devaux (7 ans) vient d’inscrire un but lors du petit match qui clôt l’entraînement de son équipe d’Ain Sud Foot, créé il y a dix ans et qui associe cinq communes des alentours (1).

Jean-Christophe Devaux, héros du sacre du Racing Strasbourg en Coupe de la Ligue 2005 au Stade de France contre Caen (2-1), félicite l’aîné de ses deux fils, le cadet, Marius (4 ans et demi) tâtant lui aussi du ballon dans le club amateur qu’a rejoint le défenseur en 2009, à la fin de sa carrière professionnelle.

Après son départ de Strasbourg en 2007, le Lyonnais de naissance a vécu une pénible expérience de deux ans au Stade de Reims (Ligue 2). À un point tel pour lui qu’à trois mois du terme de sa 2 e année en Champagne, totalement blanche, il s’en est allé. Les deux parties ont fini devant les tribunaux. « J’ai gagné mon procès. »

« Jeannot » a alors 34 ans. Sa carrière est derrière lui. Il est partagé entre l’envie de continuer et un ras-le-bol envers un milieu où, depuis la mort de son père, il ne se sent plus vraiment à sa place. « Après son décès, j’ai encore joué quatre ans en pros. Mais j’étais sur le terrain sans y être. J’ai plongé. Je me blessais régulièrement, mais ces blessures étaient plus psychologiques qu’autre chose et je suis tombé sur des entraîneurs qui ne m’ont pas compris. »

Sa dernière saison à Strasbourg sous les ordres de Jean-Pierre Papin s’est achevée dans la douleur. Les deux suivantes à Reims n’ont pas atténué le traumatisme lié à la disparition d’un papa avec lequel il partageait tant. « Malgré tous mes pépins durant la période rémoise, j’ai eu des touches au Maccabi Tel Aviv, avec Famagouste aussi, avant que le club chypriote ne s’illustre en Ligue des Champions. Mais les dirigeants champenois ne m’ont pas laissé partir. Ils ont squizzé ma fin de carrière et je suis arrivé à saturation. Même après Reims, j’ai été approché. Mais ça m’a pris la tête d’être confronté à des clubs qui ne prenaient pas de décision. J’ai aussi eu un contact à Dubaï qui ne s’est pas concrétisé. »

De guerre lasse, las lui-même, le buteur décisif de la Coupe de la Ligue 2005 décide de retourner au bercail, dans ce nid rhodanien qu’il a quitté en 2000 (voir Bio). Ain Sud Foot, club d’Honneur régional (Ndlr : juste en dessous de la DH), lui propose de le rejoindre, via son président Maurice Bourgeon. « J’étais un peu écoeuré et ne voulais plus entendre parler de foot. J’avais besoin de me ressourcer, de tourner la page. Ça a été dur, parce que j’estime que j’en avais encore sous le pied. Maurice connaissait bien mon père qui avait entraîné à Saint-Maurice à l’époque. Il m’a convaincu. »

L’ancien défenseur du RCS s’y remet d’abord en forme. Puis il intègre l’équipe comme joueur avant d’en prendre les commandes. Aujourd’hui, il allie les fonctions de coach et de guide sur le terrain, reconverti dans un rôle de milieu récupérateur dans lequel il s’épanouit. Il habite tout près de là, à Neyron. « Ma femme a repris un magasin, comme à Strasbourg. Je me suis rapproché de ma mère et mon frère. Nous sommes bien ici. Je vois grandir mes fils. Si j’avais signé à Dubaï, ça n’aurait pas été le cas, car je serais parti seul. »

« Jeannot » a ainsi trouvé son équilibre. Il s’accommode sans amertume de ses quelques regrets, conscient de n’avoir pas toujours lui-même mis tous les atouts de son côté. « Mon grand regret, c’est ma grave blessure à Lyon (en 1997). Mon contrat à la Lazio de Rome était prêt. Mais une semaine avant de le signer, je me suis rompu le tendon d’Achille. Par la suite, je n’ai jamais vraiment retrouvé mon niveau d’avant. J’avais perdu en détente, en vitesse. J’ai aussi fait de mauvais choix. Après notre sacre en Coupe de la Ligue, j’aurais dû tenter ma chance à l’étranger. Des clubs comme West Ham étaient intéressés. »

Mais comme il se plaît à le souligner, personne ne lui reprendra ses quinze années pros. Ni n’effacera l’indélébile souvenir d’un coup franc d’anthologie un soir de finale, le 30 avril 2005, au Stade de France. Ce jour-là, le Racing, qui a ouvert le score par Mamadou Niang, et Caen, qui a rétabli la parité par Sébastien Mazure, sont à égalité quand « Jeannot » plante Planté, le gardien normand, d’une phénoménale patate. « Gagner une finale et en être le buteur décisif devant 80 000 personnes au Stade de France, c’était énorme, magnifique. Le tifo des supporters du Racing l’était aussi. Je ne sais pas si depuis, il y en a eu d’aussi beaux. Ce coup franc reste inoubliable. Je l’ai montré à mes joueurs. L’an dernier, j’en ai mis un autre de 40 m, mais on en a moins entendu parler (rires) . »

« Un exemple pour nous »

Son coéquipier Gaël Berger, journaliste radio à Lyon, et son président Maurice Bourgeon louent l’humilité avec laquelle l’ex-Racingman s’est fondu dans le moule amateur.

Jean-Christophe Devaux a laissé à Strasbourg l’image d’un défenseur axial rigoureux plus que rugueux, jouant de son physique pour compenser un certain manque de vitesse — un manque de vitesse certain — qu’il reconnaît volontiers dans un sourire. À Ain Sud Foot, l’ancien pro s’est reconverti milieu axial et s’éclate à faire jouer les autres. « Des mecs capables de te mettre une transversale de 40 m dans les pieds, il n’y en a pas beaucoup », jubile l’attaquant Gaël Berger, journaliste à « Radio Scoop » et partenaire de « Jeannot » quand son emploi du temps le lui permet. « En fait, je joue quand l’OL ne joue pas. Et je m’entraîne quand mon métier m’en laisse le temps. Jean-Christophe sait que si je rate un entraînement, c’est uniquement parce que je n’ai pas pu venir. Alors qu’il vient d’un milieu pro dont on connaît l’exigence, il est plus compréhensif que beaucoup d’entraîneurs amateurs. »

Compréhensif. Pédagogue aussi. « Jamais il ne se sert de son passé pro pour nous en mettre plein la vue », détaille notre confrère. « Quand il y fait référence, c’est parce qu’il est convaincu que ça peut nous servir. Avec sa carte de visite, il aurait pu arriver en terrain conquis. Ça n’a pas été le cas. Il y a chez lui une humilité qui ne peut que déteindre sur nous. Moi qui suis attaquant, je suis demandeur de ses conseils. Car il a eu, durant sa carrière, affaire à de grands buteurs. »

Le défenseur central n’a donc rien de « l’ancien combattant » qui ressasse inlassablement le bon vieux temps. Mais il s’appuie tout de même sur son vécu pour faire passer son message. « Je raconte souvent des anecdotes pour faire sentir les choses à mes joueurs, parce que j’aimerais que nous ayons une identité de jeu. Dans le rôle d’un entraîneur, il y a beaucoup de psychologie. À la limite, plus que de tactique. J’aime échanger, chambrer. Mais mes joueurs me chambrent aussi, même s’ils ne m’appellent pas encore papy (sourire) . »

D’autant moins d’ailleurs que le « papy » en question n’est pas du genre à donner sa part aux chiens. Gaël Berger, témoin d’un épisode qui en dit long, est admiratif. « Il y a quelque temps, notre équipe 1 jouait le samedi et notre réserve, le dimanche. Un joueur de l’équipe 2 a annoncé le samedi soir à son coach qu’à cause d’un imprévu, il ne pourrait pas jouer le lendemain à Passy-Mont-Blanc. Jeannot s’est proposé comme 14 e. Il avait pourtant une fête d’anniversaire le soir même. Il s’est couché à 6 heures et à 9 heures, il était au rendez-vous pour le départ. Il s’est tapé deux heures de minibus et sur place, il a dit au coach : ‘’Tu me mets sur le banc. Si besoin, je joue 20 minutes.’’ C’est ce qui s’est passé. Ce mec a été pro, gagné la Coupe de la Ligue, joué la Coupe d’Europe et à 36 balais, il n’hésite pas à se farcir quatre heures de minibus pour faire le nombre en équipe 2. C’est un exemple pour nous tous. Il l’est dans la préparation, l’attitude, la lucidité et la volonté de gagner. Il reste un compétiteur hors pair. »

Bref, dans ce « petit » club de la banlieue lyonnaise, fort de 600 licenciés — le premier club de l’Ain en nombre -, J.-C. Devaux force le respect. À commencer par celui de son président Maurice Bourgeon. « Nous avons reçu la saison passée le challenge de l’éthique et du fair-play de la Ligue Rhône-Alpes. Jeannot cadre parfaitement avec l’image que nous voulons donner. Il s’est parfaitement intégré et passe super bien. Notre objectif est de monter en DH, puis en CFA 2, mais nous ne nous sommes pas fixé de délai. »

Après avoir raté l’accession de peu ces deux dernières années, Ain Sud Foot caracole en tête de sa poule d’Honneur régional. Il semble parti pour rejoindre la DH et franchir le premier palier « du projet de trois ou quatre ans » dans lequel son entraîneur-joueur s’est investi. « J’ai de très bons joueurs à ma disposition. Avec eux, je prends du plaisir, même si nos adversaires sont toujours à 200 %. Ça ne me dérange pas : j’ai toujours aimé le combat. »

Les attaquants qui ont croisé sa route durant son parcours professionnel et qui, pour certains, lui ont fait des misères, peuvent tous en attester.

Un grand Bleu de beach

À l’écouter, Jean-Christophe Devaux se verrait bien jouer jusqu’à 41 ans au moins. Si ce n’est au foot, du moins au beach soccer. Depuis quelque temps, l’ancien Strasbourgeois est en effet membre à part entière de l’équipe de France de la discipline dont le sélectionneur n’est autre qu’Eric Cantona. « À l’origine, c’est le frère d’Eric, Jean-Marie, mon agent durant ma carrière professionnelle, qui m’a proposé de me joindre à eux. Depuis, Mickaël Pagis nous a rejoints. On commence à avoir un bon groupe. C’est l’occasion de bonnes parties de rigolade, mais nous savons rester sérieux, car ce n’est pas rien de représenter la France. Le beach m’a permis d’aller en Russie, au Portugal, à la Réunion. En 2016, il figurera pour la première fois au programme des Jeux Olympiques. Et ce sera au Brésil, la Mecque du foot et du beach. Je me vois bien tenir jusque-là. Aujourd’hui, je finis de passer mon DEF (diplôme d’entraîneur de football), mais j’ai encore envie de jouer. »

En marge d’une carrière qu’il n’a pas encore refermée, « Jeannot » sera bientôt à la tête d’un complexe de football en salle de 6000 m², avec restaurant, bar-lounge et salle de fitness, situé tout près des installations d’Ain Sud Foot. « Grâce au club, j’ai pu trouver un terrain et quand il fera mauvais l’hiver, nos jeunes pourront en profiter. La construction sera achevée en juin. Je monte ça avec la famille Cantona. À l’intérieur, je vais d’ailleurs intégrer un terrain de beach soccer. »

(1) Saint-Maurice-de-Beynost, Beynost, Miribel, Neyron et Thil.

Reportage à Saint-Maurice- de-Beynost : Stéphane Godin
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Re: [Ex] Jean-Christophe Devaux

Message par Stan »

J'aimais bien ce joueur malgré ses limites.
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Re: [Ex] Jean-Christophe Devaux

Message par supppourtjs »

+1.
Sans la liberte de blamer il n'y a point d'eloge flatteur.
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Re: [Ex] Jean-Christophe Devaux

Message par télésupporteur »

le racing ne serait'il pas en manque de joueurs ayant ce tempérament :?:
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argueti
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Re: [Ex] Jean-Christophe Devaux

Message par argueti »

Ce soir dans Planète Racing ;)
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Re: [Ex] Jean-Christophe Devaux

Message par Alkand »

foot-national.com a écrit :Après l'annonce du départ d'Eric Guichard, Lyon Duchère a cherché un successeur. Après avoir rencontré différents coachs, le président Tria a choisi un duo. L'ex joueur de l'Olympique Lyonnais, Jean-Christophe Devaux prendra les rênes. Il sera assisté de Karim Mokeddem, entraineur actuel de Vénissieux-Minguettes (CFA 2). Un duo qui devra tenter de faire franchir un nouveau cap à Lyon Duchère.
En espérant ne pas avoir à jouer contre lui l'an prochain.
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Re: [Ex] Jean-Christophe Devaux

Message par Kaniber »

dna a écrit : Dans le rétro Coupe de la ligue : Devaux, buteur décisif du Racing lors de la finale 2005
Image
Le soir où Jean-Christophe Devaux, dit “Jeannot”, s’était pris pour Roberto Carlos.
Le défenseur a fait basculer la finale de 2005, face à Caen, d’un coup franc d’anthologie. Le Lyonnais a acquis, en ce jour faste, une part d’identité alsacienne que ses enfants entretiennent.

En même temps, les Alsaciens ne faisaient pas non plus les cadors en championnat. À quatre matches de la fin, la bande à Duguépéroux devançait de six points celle de Patrick Remy. Elle devait être inspirée d’achever sa saison en glanant neuf points sur les douze possibles qui lui permettront de préserver sa place au sein de l’élite. Bref, si le onze strasbourgeois a vaguement la faveur du pronostic, le contexte de la finale brouille vite l’ambition ou la timidité.
Le Racing avait bien débuté (ouverture du score de Niang) puis s’est fait surprendre (égalisation de Mazure). À la pause, les deux équipes sont à égalité.
À un quart d’heure de la fin, ça n’a pas changé. Et celui qui a fait basculer la finale n’a pas été celui que l’on attendait…
Jean-Christophe Devaux est un héros, mais de la catégorie héros très discret. Il a crevé l’affiche en une soirée, majeure pour le Racing et pour lui.
« Ce coup franc, cela a marqué, c’est sûr, souligne celui qui a rejoint ses pénates lyonnais après une carrière de joueur pro achevée à Reims, en 2009. Je croise des gens qui me demandent si j’étais bien celui qui avait inscrit ce but, qui m’en parlent. Ça fait plaisir. »
« Mamadou Niang voulait le tirer… »
Malgré ses réticences à prendre la lumière, l’ancien international espoirs, 43 ans, apprécie l’épisode, le souvenir et son partage.
Concrètement, l’action de la 79e minute décisive dans le match du 30 avril 2005 est assez improbable. « Mamadou Niang voulait tirer le coup franc mais à l’instinct, je lui ai dit de me le laisser, indique “Jeannot” Devaux, seulement auteur de trois buts en plus de 170 matches officiels en bleu. J’en avais tenté un pas mal une semaine avant, face à Lille, en championnat. » En vain. Une semaine après, il décroche la timbale. Sa tentative des 30 mètres face à Caen est époustouflante de puissance.
Mickaël Pagis a juste décalé le ballon pour ouvrir l’angle, par rapport au mur. Il ne valait mieux pas être sur la trajectoire du tir. Le ballon finit sous la barre, en plein milieu, et Vincent Planté, le gardien normand, ne s’essaye même pas à intervenir, levant les bras de dépit. Jean-Christophe Devaux se retourne et pique un sprint vers son but pour se rapprocher du virage rempli d’Alsaciens et fêter avec enthousiasme un coup de canon qui anéantit la résistance adverse.
« À part le but, je me souviens de l’incroyable tifo que les supporters nous avaient préparé avec cet immense “vaincre”, rembobine-t-il pour expliquer son attachement à communier avec ceux qui étaient en tribune. Au terme d’un match ouvert, on a pu pleinement profiter. Parce qu’en 2001, quand on gagne la Coupe de France, on était descendu dans la foulée. »
Devaux a apporté une contribution majeure aux années 2000 du Racing. Après sa formation à l’Olympique Lyonnais, c’est au Racing qu’il donne sa pleine mesure, avec quelques galères, deux descentes en L2, de vrais bonheurs, deux remontées dans la foulée et deux trophées. Sept saisons passées sur les bords du Krimmeri, parfois décevantes, de temps en temps grisantes, forcément cela crée des liens. Et ils ne sont pas près de se rompre.
« Mes deux fils, Mateo et Marius, ont toute la panoplie du Racing, indique-t-il. Ils sont nés en Alsace, leurs parrains y habitent et on leur rend visite très souvent. Il y a beaucoup d’amis dans la région, aussi. »
Les successeurs de 2005 savent ce qu’il leur reste à faire pour être pleinement adoptés dans le coin.
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