[Ex] Jean-Noël Huck

Vos impressions sur les anciens et actuels joueurs de l'effectif
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Kaniber
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[Ex] Jean-Noël Huck

Message par Kaniber »

dna a écrit :Sa carrière en bref
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Jean-Noël Huck a démarré sa carrière à l’AS Mutzig, sa ville natale. A ses 20 ans, il est sollicité par le Racing, et entame sa carrière professionnelle à Strasbourg où il restera trois saisons. En 1971, il pose ses valises à Nice où il « séjournera » sept saisons. 236 matchs plus tard, il quitte le Stade du Ray pour rejoindre le Paris FC puis le PSG avant de revenir en Alsace, au FC Mulhouse (de 81 à 84) puis de nouveau au Racing en 84/85 où il endosse le costume d’entraîneur. C’est à l’En Avant Guingamp qu’il met fin à sa carrière de joueur avant de retourner à Nice où il intègre l’encadrement technique, puis s’installe dans le fauteuil d’entraîneur. Il tourne la page football en 1992.
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Re: Jean-Noël Huck

Message par Kaniber »

dna a écrit :Souvenirs et pronostics de Jean-Noël Huck
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Jean-Noël Huck avec son petit-fils Cameron, honoré par l’OGC Nice.
Le nom de Jean-Noël Huck est sans doute inconnu pour les jeunes générations. Ce Mutzigeois d’origine compte 17 sélections en Equipe de France entre 1970 et 1975 et avait, à l’instar d’un autre alsacien (André Rey) raté de peu la Coupe du Monde 78 en… Argentine. Avant le coup d’envoi de France-Argentine, il nous livre ses impressions sur l’événement mondial du football.

comment vivez-vous cette Coupe du Monde 2018 ?

J’ai pratiquement suivi toutes les rencontres, je dois dire que je ne suis pas ennuyé. Dans l’ensemble, c’était agréable avec des matchs à enjeu, des surprises, du suspens, des buts dans le temps additionnel.
Votre sentiment après la série des poules ?
L’élimination de l’Allemagne va marquer les esprits. J’ai vu les 3 matchs de la « Mannschaft », après le premier -défaite contre le Mexique- je n’étais pas très optimiste. J’ai vu une Allemagne vieillissante d’un côté, trop jeune de l’autre. Le Mexique, au 1er match, m’a impressionné, autant que les petites nations qui se sont accrochées, qui m’ont surpris. Même les équipes africaines, pourtant éliminées, ont répondu présent. Au fil des années, les niveaux de la compétition se resserrent et c’est tant mieux.
Par contre, la France m’a déçu. J’ai un sentiment très, très mitigé. Les gens pensent qu’on va monter en puissance, mais on ne peut pas parier sur l’avenir. On a l’impression que c’est une équipe qui s’est retrouvée la première fois il y a 15 jours, qui manque de préparation. On ne trouve pas de complémentarité en attaque, une fois c’est jeune, une fois moins jeune, même au niveau tactique, ça ressemble à des matchs de préparation.
Vous n’êtes donc pas confiant pour cet après-midi ?
L’équipe de France reste un grand point d’interrogation. L’Argentine s’est fait peur en ce début de compétition, mais il n’y a pas d’équipe au Mondial qui possède un Messi. On peut être éliminé ce soir comme on peut aller en finale. Pour moi, je le répète, ça reste un gros point d’interrogation.
Quel est votre pronostic pour la finale ?
Je vois bien le Brésil malgré tout, même s’il n’y a pas d’avant-centre dans cette équipe. L’Espagne aussi, un groupe avec un fond de jeu, une complémentarité en attaque et quelques très bonnes individualités.
Vous comptez 17 sélections en Equipe de France, quels sont vos meilleurs souvenirs ?
Honnêtement, les 17 matchs en Sélection nationale, c’était que du bonheur. C’est quelque chose en plus dans la carrière d’un joueur. J’ai particulièrement en mémoire la victoire en Argentine (3-4) ou encore en Pologne, qui avait terminé 3e du Mondial en 74.
Des regrets ?
J’avais l’espoir de faire partie des élus pour l’Argentine en 78. Mais un mois avant, je me suis cassé deux côtes lors de la finale de la Coupe de France perdu contre Nancy, sur un but de Michel Platini.
Quel jugement portez-vous sur le football actuel ?

Le football a changé parce que les joueurs sont mieux préparés, c’est plus physique, plus rapide. Tout a évolué, sauf la technique. Il y a 40 ans, une balle en profondeur sur 40m qui arrivait dans les pieds d’un partenaire était déjà considérée comme un geste technique. C’est toujours le cas…
Mais le football se modernise avec la vidéo qui à mon sens, dessert le football, ça crée des problèmes au lieu de les atténuer. Il faut surtout se pencher sur les fautes de mains dans la surface. Imaginez que sur une action litigieuse, le jeu se poursuit et se conclut par un but dans le camp adverse. Que décidera l’arbitre alors qu’on réclame la vidéo pour juger l’action initiale ?
Vous avez joué à Nice et à Strasbourg notamment, suivez-vous encore ces deux clubs ?

Je me rends encore souvent à Nice tout en suivant suis aussi le Racing, bien sûr. La télé m’aide beaucoup (rires). Je crois que le Racing a retrouvé une certaine stabilité grâce aux dirigeants qui ont fait un gros travail, bravo.
L’Alsace ne vous manque pas ?
Avant le décès de ma mère, il y a trois ans, je venais régulièrement à Mutzig. A présent, c’est plus espacé, les visites en Alsace c’est pour faire découvrir Strasbourg et sa région à mes petits-enfants. J’habite près de Nice mais j’ai toujours des contacts avec d’anciens copains, histoire de conserver cet esprit de l’amitié alsacienne.
J'avais beau chercher sur le forum je n'ai pas trouvé Trace de Jean-Noël et pourtant c'était lui aussi un joueur du racing et même entraineur.
Modifié en dernier par Kaniber le 1 juil. 2018 6:14, modifié 1 fois.
pekser
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Re: Jean-Noël Huck

Message par pekser »

Tu vieillis mal " kaniber " mais je te remercie de revenir sur un joueur que j'appréciais. J'ai toujours eu un faible pour lui qui avait une élégance rarement retrouvée. Pour moi, sans être une icône, il a été un joueur de qualité. Son retour à Strasbourg, comme joueur ou entraîneur, n'a pas été couronné de succès ça n'enlève rien à sa valeur. Il fait partie de mes coups de cœur alsaciens. On ne se refait pas. Je me remémore un match équipe vécu à Saint-Etienne où l'OGCN a battu les Rocheteau, Piazza, Revelli et autres vedettes. Je n'ai plus tous les noms en tête. Huck composait avec Jouve et Guillou un milieu de terrain impérial.
Toko jouait en pointe. Comme quoi on oublie des artisans du foot qui à l'époque n'avaient pas grand chose à envier aux meilleurs.
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