[Ex] Mohamed Simakan

[alphons]

si il fait une grosse saison il vaudra 30 millions en fin de saison, maintenant à lui de gérer les 4 DC

[télésupporteur]

djiku en MD, koné en ARD, et mitrovic et simakan en DC

[fan_racing]

Même si ça me blase, j'aurais aussi tendance à garder Mitrovic-Simakan en charnière centrale.
Contre Lille, Mitrovic finit de nouveau sur les fesses au deuxième but Mais à forcer de tout le temps tout chambouler, je ne sais pas si Djiku ou Koné ferait mieux.
Si seulement nos latéraux sortaient de leur dépression, on pourrait au moins rejouer avec un 3-5-2 un peu dynamique.

[langsam]

Maintenant que tout est passé, on en sait un peu plus sur le déroulement des évènement pour Simakan.
La semaine dernière, le joueur annonce à ses proches qu'ils n'ont pas à s'inquiéter car il va rester... jusqu'à ce qu'un coup de fil arrive sur le téléphone de Simakan lundi matin.
Il décroche et découvre que son interlocuteur n'est autre que Paolo Maldini, directeur technique du Milan AC, qui lui dit qu'il le veut et qu'une place l'attends là bas. Une opportunité comme celle là est presque impossible à refuser pour Simakan. Le club milanais envoie donc un jet privé et une délégation pour lui faire passer la visite médicale dans la foulée à Strasbourg et donc régler tout ça avant minuit.
Sauf que les deux clubs n'ont pas réussi à se mettre d'accord, Milan préférant intégrer de gros bonus ultérieurs pour réduire le montant du transfert. Simakan, qui s'était mis d'accord pour un gros contrat là bas, est donc resté à Strasbourg et la délégation est rentrée chez elle sans sa recrue.

Sportivement c'est une bonne chose qu'il reste. La manière d'agir me laisse perplexe car même si une offre du Milan AC ne se refuse pas on ne passe pas outre la volonté et les intérêts du club, surtout avec une telle désinvolture.

[Kaniber]

Simakan, le « bon soldat »
Particulièrement courtisé, notamment en toute fin du mercato estival par le Milan AC, Mohamed Simakan n’a pas vu la porte s’ouvrir. Le défenseur de 20 ans, lié au Racing jusqu’en juin 2023, compte bien faire étalage de ses qualités, que ce soit dans l’axe ou sur le côté droit comme dimanche contre Lyon.
Si jamais quelqu’un pouvait avoir des doutes sur sa capacité à évacuer le refus du Racing à le voir partir sous des cieux plus prestigieux cet été, il suffit d’avoir vu la prestation de Mohamed Simakan dimanche contre l’Olympique lyonnais pour comprendre qu’il en faut certainement plus pour ébranler ce garçon-là.
À 20 ans, les sirènes milanaises auraient pu lui faire tourner la tête, mais le Marseillais n’a pas obtenu de bon de sortie pour rejoindre l’AC Milan et connaître un destin à la Wesley Fofana (*).
«Aujourd’hui, je me sens bien à Strasbourg et on verra avec le temps ce qui se passera »

Le 5 octobre, dernier jour du mercato, le joueur était tombé d’accord sur un contrat de cinq ans avec le club lombard, mais le Racing n’entendait pas brader sa pépite et les quelque 16 millions que le Milan AC était disposé à mettre dans la balance n’étaient pas suffisants. “Momo” Simakan attendra donc pour fouler la pelouse de San Siro. Sans remords…

« C’est de l’histoire passée, on ne va pas remettre ça sur la table. Aujourd’hui, je me sens bien à Strasbourg et on verra avec le temps ce qui se passera », assure tranquillement l’international U20, dont le bout des tresses, rouge durant tout l’été, a viré au violet une fois le mercato terminé. Pas de quoi pour autant y voir un lien. « Le rouge m’avait un peu saoulé, ma petite amie m’a suggéré le violet, alors je l’ai fait », confie-t-il.

Au regard de la cour que lui ont fait nombre de clubs cet été – Monaco, Marseille, Rennes ou encore l’Atalanta Bergame se sont intéressés de plus ou moins près au défenseur –, la cote de Mohamed Simakan ne devrait de toute façon pas tomber en flèche du jour au lendemain.

Surtout s’il continue sur la lancée de son début de saison. Excepté à Monaco, où un certain Wissam Ben Yedder lui a montré toutes les qualités d’un attaquant de classe mondiale, Mohamed Simakan a impressionné dans la mâitrise et l’impact physique. Et ce n’est sans doute pas pour rien si Thierry Laurey ne l’a pas rappelé une seule fois sur le banc (voir chiffre) , l’utilisant tour à tour comme latéral droit, en charnière centrale ou devant la défense.

« Ça veut dire que le coach me fait confiance et qu’il sait que je me donne à fond sur le terrain, que je suis un bon soldat, sourit l’intéressé. La polyvalence me sert, même si mon poste de base c’est la défense centrale. Après, s’il faut arranger, j’ai la qualité pour jouer à plusieurs postes. Quand c’est pour aider l’effectif, on ne refuse pas, on joue. »
Première passe décisive

Dimanche, moins en vue en début de match en milieu récupérateur aux côtés de Jean-Eudes Aholou, il a épaté en glissant dans le couloir droit de la défense après le réajustement tactique de Thierry Laurey.

« Devant la défense, c’est un peu plus compliqué, même si l’adversaire était fort et que le niveau était intense. Après, je me suis senti mieux sur le côté et ça a pu se voir en deuxième mi-temps. »

En effet ! Vigilant aux abords de la surface sur la relance lyonnaise après la puissante tête de Diallo, c’est lui qui jaillit pour délivrer à Aholou sa première passe décisive en Ligue 1. Après avoir “mangé” Jason Denayer, “Momo” aurait même pu en signer une seconde mais Anthony Lopes a confisqué l’offrande à destination de Ludovic Ajorque.
« La concurrence, ça ne peut que nous aider à progresser »

S’il ne se pose pas en candidat à un poste dans ce couloir, Mohamed Simakan offre en tout cas une alternative crédible quand Kenny Lala, l’habituel titulaire, est envoyé faire le boulot de l’autre côté. « La percussion, ça fait partie de mes qualités. Quand je joue latéral droit, je peux apporter offensivement. C’est un ''plus'' et j’essaie de l’utiliser pour aider l’équipe. »

Et cela pourrait peut-être aussi attirer l’œil de Sylvain Ripoll, le sélectionneur des Espoirs, qui ne manque pas de main-d’œuvre de qualité en charnière centrale avec les Jules Koundé (FC Séville), Wesley Fofana (Leicester), Benoit Badiashile (Monaco), sans compter un Dayot Upamecano (RB Leipzig) qui se fraye déjà un chemin chez les “A”.

« Il y a de bons joueurs à ce poste, certains jouent déjà la Ligue des Champions. Mais c’est bien, la concurrence, ça ne peut que nous faire progresser, souligne “Momo”. En tant que jeune Français, les Espoirs, ça reste dans un coin de la tête. C’est un objectif pour la suite mais ça ne m’obsède pas. »

Question concurrence, Mohamed Simakan est avant tout prêt pour « aider l’équipe » à relever celle qui s’installe dans la défense du Racing. « Ça permet de ne pas se relâcher, de poursuivre les efforts pour jouer le dimanche, estime-t-il. On a eu du mal en début de saison, on doit encore régler des détails, mais on arrive à faire plus de bonnes choses. Il faut maintenant mettre plus de hargne sur les matches. »

Et pour cela, on peut compter sur “Momo” qui, de plus en plus, sur une pelouse fait oublier ses 20 ans. Ce « bon soldat », tôt ou tard deviendra commandant.

(*) Le défenseur, né comme lui à Marseille en 2000, transféré de Saint-Étienne à Leicester contre quelque 40 millions d’euros (bonus compris) après avoir joué 20 matches en L1.
Le chiffre - 360

Mohamed Simakan a disputé l’intégralité des sept premières rencontres de Ligue 1 et a donc passé 630 minutes sur le terrain. Dans l’effectif du Racing, seul Ludovic Ajorque possède le même temps de jeu depuis la reprise du championnat.

Les quatre autres joueurs ayant pris part à ces sept matches (Kenny Lala, Ibrahima Sissoko, Jeanricner Bellegarde et Adrien Thomasson) sont rentrés en cours de match ou ont été remplacés.

[Kaniber]

Mohamed Simakan : “Ici je suis chez moi” !
Après son départ avorté pour l’AC Milan durant la trêve estivale, Mohamed Simakan est revenu sur sa situation actuelle. Concentré sur le Racing Club de Strasbourg, le défenseur strasbourgeois continue de surprendre par ses bonnes prestations malgré l’un ou l’autre match manqué. Le jeune joueur a précisé être focus sur le club strasbourgeois au moins jusqu’au mercato hivernal !

[Kaniber]

Simakan caresse le temps
Dans une équipe du Racing perdue dans les profondeurs du classement de la Ligue 1, il incarne à la fois le présent, l’avenir et les rares certitudes. À 20 ans, Mohamed Simakan est déjà grand. Dimanche à Nantes, le minot devra encore tenir la baraque. Des responsabilités qui ne lui font pas peur.
Il a vingt ans, il caresse le temps et joue de la vie… Les mots de Charles Aznavour, dans son spleen intemporel Hier encore, résonnent à nos oreilles quand on évoque le nom de Mohamed Simakan.

Voilà donc un minot franco-guinéen né à Marseille mais rejeté par l’OM, ma bonne mère, en dépit d’un atavisme marqué pour le ballon rond – son demi-frère est l’ex-pro Ismaël Bangoura –, que le Racing a eu la brillantissime idée de chercher en 2017 au stade de la Pomme, dans le club de quartier phocéen d’Air Bel.
« C’est le rôle des jeunes, de vouloir se battre et faire le maximum »

Trois ans plus tard, et malgré une saison entière passée à soigner un genou et une épaule (en 2018/2019), le minot est devenu le patron de la défense à Strasbourg et une valeur sûre de la Ligue 1. C’est d’ailleurs le seul de l’équipe à ne pas avoir manqué une minute en treize journées.

« C’est kiffant, parce qu’à mon âge, beaucoup de footballeurs aimeraient être à ma place, dit-il avec un naturel désarmant. J’adresse un grand merci au coach. J’ai réussi à gagner sa confiance et j’essaye de la lui rendre au mieux sur le terrain. À moi de montrer encore plus de choses. »

Par rapport à un Stefan Mitrovic (30 ans) et un Lamine Koné (31 ans) censés assurer la solidité défensive du Racing mais engagés sur une pente descendante – les deux ne sont pas concernés par le match à Nantes – “Momo” Simakan montre déjà beaucoup. Peut-être même un peu trop, eu égard à sa faible expérience et à ses 32 matches dans l’élite.

« Il ne peut pas tout, disait récemment dans ces colonnes Cédric Kanté, un de ses prédécesseurs dans l’axe du Racing voilà quinze ans. S’il doit à la fois défendre, être agressif en milieu de terrain, déborder et centrer, ça fait beaucoup… »

À l’évocation de cet avis de glorieux ancien, le visage de Simakan s’illumine de son plus beau sourire : « J’ai quand même assez d’énergie. Je peux le faire. C’est le rôle des jeunes, de vouloir se battre et faire le maximum, en étant performants à chaque match. »

Quand la situation se tend sur le terrain, ce qui arrive quand même souvent cette saison –« On est la plus mauvaise défense avec 24 buts, ça pique un peu », dit-il –, on l’entend aussi haranguer ses coéquipiers et endosser le rôle de patron.

« J’ai gagné de la confiance en moi, même si je parle beaucoup de manière naturelle, précise-t-il. Je m’affirme plus et si ça peut aider l’équipe, je vais continuer à le faire. »

« En zone d’apprentissage »

Mais ces temps-ci, le rendement de “Momo” a un peu fléchi. À Montpellier (défaite 4-3), on l’a vu se faire devancer par Mendes et Delort sur les deux premiers buts héraultais.

Et contre Rennes, il y a huit jours (1-1), il est parti à l’abordage sur Nzonzi, loin de sa surface, laissant Mitrovic seul derrière commettre l’irréparable et se faire expulser.

« Je me suis loupé une ou deux fois, c’est vrai, reconnaît-il. Ce sont des fautes d’inattention, de concentration, comme à Montpellier où je me fais prendre dans le dos. Mais je me dis qu’il vaut mieux commettre ces erreurs à vingt ans que plus tard. Disons que je suis encore en zone d’apprentissage. Et j’estime avoir une bonne marge de progression. L’avenir le dira… »

Aux yeux de son entraîneur, Simakan a justement les défauts de ses qualités, à savoir une insouciance à double tranchant. « “Momo” est toujours concentré sur le jeu, il est polyvalent (on l’a vu jouer à droite, dans l’axe et même au milieu cette saison), ce qui est un atout. Il donne tout, détaille-t-il. À son âge, il prend pas mal de responsabilités, même s’il est plus un joueur de match que d’entraînement. Bien sûr, il a encore des progrès à faire, en particulier au niveau de la concentration. Mais c’est normal, c’est un jeune ! »

Selon le coach, c’est justement ce manque de maturité qui a peut-être incité le Milan à ne pas aller au bout de sa démarche lors du dernier mercato, bouclé début octobre. Alors que Leicester a mis quelque 40 millions d’euros sur la table pour débaucher le défenseur stéphanois Wesley Fofana (19 ans), le club lombard a fait le forcing mais s’est vu opposer un refus du président Marc Keller pour 16,5 millions d’euros. Pas question de brader le plus beau bijou du Racing.

« La meilleure des réponses, c’est de montrer une belle image avec Strasbourg »

Alors que d’autres jeunes auraient “vrillé” après avoir vécu pareille mésaventure, Simakan n’a pas joué au sale gosse. « La meilleure des réponses, c’est de montrer une belle image avec Strasbourg, dit-il. Je suis chez moi ici. Je pense beaucoup à l’équipe. S’il faut envisager un départ, ce n’est pas en laissant le club en bas. On a cinq matches jusqu’à la trêve de fin d’année pour gratter un maximum de points. »

Sur la lancée du match nul arraché contre Rennes, le défenseur à la coupe « bleu-violet, une couleur pas simple qui me va bien », veut enchaîner ce dimanche à Nantes.

Malgré les absences, il ne se départit pas de son optimisme. « J’ai revu tous nos matches depuis le début de la saison et, honnêtement, ça se joue sur des détails, assure-t-il. En donnant le maximum de nous-mêmes et en réglant ces problèmes, on pourra faire de belles choses. »

Mohamed Simakan a vingt ans et n’a pas envie de gaspiller le temps ni de gâcher sa vie. Bientôt, il sera à Milan ou dans un autre grand club européen. Si ses coéquipiers se mettent à son niveau, le Racing n’aura pas à regretter les espoirs envolés…

[Kaniber]

Mohamed Simakan (défenseur de Strasbourg) : « On a lâché à la fin. C'est dur à expliquer, ces erreurs nous coutent cher. On ne doit pas se permettre de craquer comme ça, on doit être plus solides. Il faut travailler cette mentalité, c'est décevant. On doit revenir avec une autre mentalité après la trêve. On fait un bon match pendant quatre-vingt minutes. On est un peu touchés de craquer comme ça. C'est même un peu honteux. On était venu avec une tactique spéciale qui a marché pendant quatre-vingt minutes même si on a eu peu d'occasions. Je pense qu'on avait mieux à faire. Il faudra revenir avec les dents après la trêve. Personnellement, c'est important de se mettre au niveau de joueurs comme Kylian Mbappé. C'est dans des duels comme ça qu'on voit nos limites et nos possibilités. »

[urotsukidogi]

Non mais faut arrêter avec les 10 dernières minutes, 1-0 ou 4-0 c'est 0 point de la même manière, le vrai souci c'est comment tu fais quand tu viens chercher non pas le nul mais bel et bien le 0-0 et que t'es mené 1-0 à la 30ème et que t'as 1 joueur offensif et 1/2 sur le terrain....

[Kaniber]

Simakan sur le mercato d'hiver: "On ne sait pas ce qui peut se passer"
Courtisé par le Milan AC, Mohamed Simakan est revenu, après la défaite du Racing au Parc des Princes, sur sa situation contractuelle au sein du club strasbourgeois. Le défenseur central ne ferme pas la porte à un départ au mercato d'hiver.