[Ex] Mohamed Simakan

Vos impressions sur les anciens et actuels joueurs de l'effectif
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Kaniber
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Re: Mohamed Simakan

Message par Kaniber »

butfootball a écrit : une menace de moins pour conserver Simakan
Mohamed Simakan, le défenseur du RC Strasbourg, fait partie des joueurs très convoités en Alsace. Mais une bonne nouvelle est arrivée en provenance d’Italie.
Depuis quelques semaines, les supporters du RC Strasbourg ont pu avoir quelques craintes. Mohamed Simakan, le défenseur de 19 ans qui s’est révélé en deuxième partie de saison, va-t-il finir la saison en Alsace ?

Rien n’est certain même si le Racing n’a jamais affiché une quelconque envie de vendre son jeune espoir. Sauf que ce début de saison réussi a suscité nombre de convoitises autour du défenseur. En première ligne, l’Atalanta Bergame qui l’a ciblé avec le challenge alléchant de pouvoir disputer les huitièmes de finale de Ligue des champions (contre le FC Valence).

Finalement, les Alsaciens peuvent se rassurer, au moins provisoirement. Le club lombard a choisi un autre profil, plus expérimenté, pour se renforcer en charnière centrale. L’Atalanta a en effet annoncé hier la signature de Mattia Caldara, ancien de la maison qui appartenait au Milan AC. Un prêt de 18 mois a été conclu.
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Kaniber
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Re: Mohamed Simakan

Message par Kaniber »

dna a écrit :« Ne pas être l’équipe qui les relance »
Mohamed Simakan (19 ans) a retrouvé les terrains voilà une semaine après un coup d’arrêt de près de deux mois. S’il n’est pas assuré de commencer le match à Toulouse, le diamant défensif du Racing est parti en Haute-Garonne avec « beaucoup d’ambition ».

Il s’était blessé au genou début décembre, lors de la victoire du Racing contre… Toulouse à la Meinau (4-2). Son absence ne devait initialement durer que quelques jours.

Il lui aura fallu près de deux mois pour revenir à la compétition, un retour acté mercredi dernier lors des vingt dernières minutes du 8e de finale de Coupe de France, perdu à Marseille (3-1). Titularisé samedi contre Lille (1-2), la révélation de la première partie de saison a paru un peu dans le dur, en manque de vitesse et de rythme. Mohamed Simakan a hâte de rattraper le temps perdu.

Comment jugez-vous votre prestation contre le LOSC ?


J’aurais pu mieux faire. Je suis en train de me remettre en jambes. J’espère que les sensations vont vite revenir. Au fur et à mesure des matches, ça va s’améliorer. Mais c’est positif. J’ai pu jouer 90 minutes, avec une bonne gestion de l’effort.

Thierry Laurey a dit que ce match s’était joué sur de petits détails qui font la différence. Vous partagez son opinion ?


Oui, c’est un match où l’on fait une bonne première période (1-0 à la pause). En seconde, on manque de concentration sur le but de l’égalisation (une tête de Gabriel sur corner). Puis Lille pousse et nous, on subit jusqu’à prendre le deuxième (par Osimhen sur penalty). Ce sont des erreurs qu’il faut régler au plus vite…

À l’image d’Adrien Thomasson, il y avait de la colère dans certains propos…


Après le match, tout le monde était déçu, d’autres étaient en colère. C’est bon signe, parce que ça prouve que l’on est motivé, que l’on ne veut rien lâcher, même contre des équipes comme Lille qui nous sont supérieures.

Êtes-vous dans l’obligation de gagner ce mercredi chez la lanterne rouge toulousaine pour vous racheter ?


On arrive à un moment où il faut reprendre les choses en main et gagner des points car c’est un adversaire direct au maintien. On part avec les crocs et beaucoup d’ambition. Contre Lille, on a commis des erreurs mais on veut se relever tout de suite.

Toulouse vient de stopper sa série de défaites (11) en prenant un point à Amiens. Ne craignez-vous pas une réaction d’orgueil ?


Malgré son bon effectif, Toulouse ne parvient pas à sortir de la zone de relégation. On ne veut pas être l’équipe qui les relance. Donc on y va dans l’idée de gagner.

La vraie place du Racing, selon vous, est-elle plus vers la zone européenne ou celle du maintien ?


On sait que l’on est capable de faire de belles choses, d’aller viser la première partie du tableau et une bonne place, pourquoi pas européenne. Mais on doit faire les choses dans l’ordre : d’abord assurer le maintien et prouver qu’on a progressé en Ligue 1.
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Re: Mohamed Simakan

Message par Matt67 »

Prestation très moyenne ce soir.
Avec le temps les gens changent.....Certains murissent et d'autres pourrissent.
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Kaniber
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Re: Mohamed Simakan

Message par Kaniber »

Il y a bien d'autres qui étaient moyens ce soir .
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Re: Mohamed Simakan

Message par fan_racing »

Et puis par rapport à d'autres, il a des circonstances atténuantes. Il y a pile une semaine il revenait de blessure contre Marseille après plus d'un mois sans jouer, samedi il joue tout le match en défense centrale contre Lille (pas un cadeau), ce soir il commence sur le côté droit ... cela ne m'étonne pas qu'il ait été un peu déboussolé.
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Re: Mohamed Simakan

Message par Matt67 »

Simplement une consultation sur le match de Toulouse, je ne reviens pas sur les qualités qu il a montré jusque là.
Avec le temps les gens changent.....Certains murissent et d'autres pourrissent.
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Keating
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Re: Mohamed Simakan

Message par Keating »

Lequipe a écrit :Après avoir subi de nombreuses blessures, le jeune défenseur de 19 ans est l’une des révélations de la saison et s’épanouit enfin à Strasbourg, où il compte rester cet été.

STRASBOURG – À la Meinau, un concours de sourires s’est instauré entre Lebo Mothiba, Waris Majeed et Mohamed Simakan. S’il ne s’estime pas au niveau de Mothiba – « je l’appelle “Smile”, il est imbattable » –, Simakan arrive radieux après l’entraînement, jeudi. Le jeune roc, énorme contre l’OL en novembre (1-2), est heureux et ça se voit. Il vit enfin son rêve, après l’avoir vu s’évanouir à plusieurs reprises. Inspiré par son demi-frère Ismaël Bangoura (ancien joueur du Mans et de Rennes), l’international des moins de 20 ans à l’ambition olympique certifie qu’il restera au Racing cet été, malgré l’intérêt de grands clubs (Dortmund, Leipzig…), pour terminer son éclosion.

« Vous êtes né en mai 2000 à Marseille, dans une famille très foot. C’était impossible d’échapper au ballon et à l’OM ?


Ça a été un choix un peu contraint (rire). Dans ma cité, il y avait un stade en bas, mes frères jouaient, j’ai grandi avec un ballon dans les pieds. L’OM, je l’ai suivi d’abord à la télé, mon père était fan. On se rassemblait tous dans un petit snack pour regarder les matches. Je me suis mis à kiffer ce club, la ferveur, ces joueurs qui se battaient pour le maillot, comme Mamadou Niang. Ça a été un coup de foudre.

Après une saison à 130 buts en moins de 11 ans au FC Rouguière, votre rêve se réalise puisque vous signez là-bas…


Quand on m’a proposé d’intégrer l’OM, ça a été extraordinaire. J’y ai vécu des moments incroyables, c’est impossible de dénigrer ce club qui m’a fait grandir.

Pourquoi avoir quitté l’OM en janvier 2015, alors ?


Le contrat (il attendait un contrat aspirant) fait un peu partie des causes. À ce moment-là, tu penses plus à profiter, à être heureux, qu’à être pro. C’était une période où j’avais du mal à retrouver mes repères dans le foot, je perdais du plaisir et mes parents le voyaient. On a préféré aller voir ailleurs.


Vous arrivez à vous reconstruire au SC Air Bel, en devenant capitaine des moins de 17 ans nationaux, et multipliez alors les essais dans des clubs pro. Mais nouveau coup sur la tête…


À chaque fois il y avait un petit problème. Parfois ils cherchaient un gaucher ; parfois il fallait que je sois un peu plus physique. Ça a commencé à se chambouler dans ma tête. À partir du moment où tu sors de dix essais et que tu es refoulé de partout, tu commences à te dire que tu n’as peut-être pas le potentiel suffisant.

Un essai raté à Caen vous a particulièrement marqué. Pourquoi ?


Ce jour-là, j’y étais allé un peu trop avec le sourire. Le directeur du centre m’avait dit ses vérités, que des moins de 15 ans étaient meilleurs que moi, ça m’a beaucoup touché. J’étais frustré, je me suis demandé à quoi je jouais.

La délivrance arrive en février 2017, avec la proposition du Racing…


La détection s’est bien passée, et une semaine plus tard je recevais un contrat de convention. Mes proches me disaient que cette heure allait arriver, je n’y croyais plus trop. Quand tu vois le contrat, tu penses à tout ce qui s’est passé avant, c’est fort. Depuis, toute la joie que j’ai, j’essaie de la montrer ici. Je ferai tout pour Strasbourg, c’est devenu ma famille. J’aime cette phrase à l’entrée du centre : “Apprends à être petit pour devenir grand.” J’essaie de devenir un grand garçon ici.

Qu’avez-vous ressenti après votre rupture des ligaments croisés du genou droit contre La Gantoise (en amical, le 23 juillet 2018) ?


On approchait du premier match de L1 et je me disais que, si le coach me faisait confiance, il fallait que je le lui rende. Tout se passait bien, jusqu’à ce moment... J’ai encore la photo, je n’arrive pas à l’effacer. J’ai toujours du mal à en parler. Une fois par terre, j’ai compris que c’était mort, je n’avais jamais ressenti une telle douleur. En repensant à tous mes efforts, je me suis renfermé.

À l’hôpital, une personne arrive pourtant à vous sortir de votre bulle…


Mon père. Il m’a dit que j’étais un soldat et qu’un soldat ça peut se blesser, mais que derrière ça revient au bataillon encore plus fort. Ses paroles m’ont vraiment touché. Ce n’est pas quelqu’un qui parle beaucoup, quand il te lâche ça... En le voyant serein, ça m’a fait un bien énorme.

Vous avez douté de revenir au haut niveau?


Des gens me disaient que dans 98 % des cas on ne revenait pas de cette blessure. Parfois j’avais la migraine à force d’y penser, même si j’avais déjà connu une longue absence (la maladie de croissance Osgood-Schlatter l’avait freiné quelques mois à l’OM). Le coach (Thierry Laurey) m’a dit que c’était une épreuve à surmonter, que lui en était revenu, qu’il comptait toujours sur moi, que cette blessure ne changeait rien à ses yeux.

Vous arrivez finalement à reprendre en avril 2019, et là c’est l’épaule qui lâche (entorse acromio-claviculaire). Vous êtes maudit ?


Franchement, je n’avais plus d’émotion. Tu te dis que c’est le destin qui s’acharne.

Maintenant que vous vous révélez enfin, vous repensez à toutes ces galères ?


Ce sont des choses que je mémorise, pour me les rappeler chaque jour de match. Je me dis : n’oublie pas d’où tu reviens, c’est quelque chose de très beau, ce que tu es en train de faire, bouffe la vie à pleines dents.

En parlant d’appétit, d’où vient ce goût pour le duel (135 gagnés en L1, meilleur total du RCSA) ?


De mes grands frères Ismaël et Moustapha, deux attaquants. Quand on jouait à côté de chez moi, je n’étais jamais dans leur équipe et je disais : “Laissez-les moi, même s’ils sont plus grands je les prends.” La logique c’était : soit c’est toi, soit c’est moi. J’ai gardé cette mentalité. Je pouvais les tacler, ils s’énervaient, mais je ne voulais absolument pas qu’ils marquent. Je ne pouvais pas laisser faire ça, même si parfois c’est moi qui finissais à terre. »

EN BREF

19 ANS

Taille : 1,87m Poste : défenseur Club : Strasbourg

⬛ 2019 : le 18 août, il réalise ses débuts en Ligue 1 contre Reims.

⬛ 2019 : le 8 septembre, il marque son premier but en équipe de France des moins de 20 ans, contre la Slovénie (2-2).
Sympa d'avoir un petit retour sur son parcours :)
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Re: Mohamed Simakan

Message par Matt67 »

Il dit qu'il restera la saison prochaine au Racing, tant mieux, mais partira sans aucun doute à l'été 2021, avec probablement le plus gros transfert de l'histoire de Strasbourg, si il continu à progresser jusque là.
Avec le temps les gens changent.....Certains murissent et d'autres pourrissent.
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Re: Mohamed Simakan

Message par fan_racing »

Trois mois après, la position du joueur n'a pas changé : sa priorité serait de rester à Strasbourg une année de plus pour progresser.
Une interview à distance sympa dans le cadre de Téléfoot, qu'on peut trouver sur le site de TF1 :
https://www.tf1.fr/tf1/telefoot/videos/ ... 15884.html

Même son de cloche du côté de Thierry Laurey :
Onze Mondial a écrit :STRASBOURG : LAUREY VEUT GARDER SIMAKAN

Mohamed Simakan est courtisé par plusieurs clubs étrangers. Mais Thierry Laurey a fait savoir à 20 Minutes qu’il ne voulait pas que son défenseur parte.

A 20 ans, Mohamed Simakan a beaucoup plu à son entraîneur cette saison, disputant 19 matchs. Mais Thierry Laurey n’est pas le seul à qui le défenseur plaît. Des intérêts de clubs tels que le FC Séville, le Borussia Dortmund, Leipzig, Francfort, Everton et Southampton ont été évoqués pour le jeune espoir strasbourgeois. Mais pas question pour Thierry Laurey de le voir partir ailleurs.

« On a une équipe cohérente »

Si la forte concurrence permettrait à Strasbourg de faire monter les prix, il veut le garder. « Aujourd’hui, on a une équipe cohérente donc je ne veux pas laisser partir qui que ce soit » a déclaré Thierry Laurey dans 20 Minutes. Il sait que pour son jeune défenseur, « des clubs peuvent arriver et faire de grosses offres » mais il compte « gérer l’effectif tranquillement pour garder une certaine unité ».
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Re: Mohamed Simakan

Message par Roswell Man »

Racing - Dijon (3-0) : Simakan, encore un cran plus haut

Pour combler les carences d’un effectif diminué par près d’une quinzaine d’absences, le jeune défenseur Mohamed Simakan (20 ans), spécialiste de l’axe ou du couloir droit, a disputé la première période à Vittel comme milieu défensif. Une durée inédite pour lui à ce poste.

Par St.G.

Evidemment, avec pas loin d’une quinzaine de joueurs hors service, entre épidémie de Covid-19 et blessures plus ou moins graves (Sels, Lebeau, Mothiba, Liénard), Thierry Laurey n’avait d’autre choix ce mardi à Vittel que de composer avec les moyens du bord. Il n’est pas certain que cela ait déplu au coach strasbourgeois, habitué, sans jouer les apprentis sorciers, aux expérimentations et autres innovations.

Dans la cité thermale, Mohamed Simakan s’est ainsi retrouvé associé en première période à Sanjin Prcic dans la doublette du milieu récupérateur. Une première, du moins sur une telle durée, pour l’international espoirs spécialiste de l’axe défensif ou du poste de latéral droit. « Ce n’était pas une grande première, tient-il toutefois à rappeler, car j’avais déjà fait quelques apparitions dans ce rôle l’an dernier, à Francfort et Rennes, sur un ou deux autres matches aussi je crois, mais jamais sur toute une mi-temps, c’est vrai. C’était, je trouve, une bonne première sur cette durée. »

Dans ce registre qu’Alexander Djiku avait, pour les besoins du collectif, testé en 2019-2020 avec succès, mais sans plaisir, au point de se renfrogner et d’aller faire un tour sur le banc à Lyon et contre Amiens peu avant l’arrêt du championnat, le grand espoir strasbourgeois a parfois paru se chercher. Lucide, il n’en disconvient pas.

« Il va me falloir progresser sur le placement et m’installer dans le jeu pour aider l’équipe. Quand on ne joue pas souvent à un poste, il y a des moments où on n’a pas les repères. On essaie de se réajuster avec l’aide des coéquipiers. Je vais continuer à apprendre. »

« Quelquefois, il faut le surveiller »

On l’a tout de même vu tenter une chevauchée fantastique finalement stoppée au cœur de la surface dijonnaise (43e ). Une illustration par l’exemple du besoin impérieux, pour lui, de travailler le timing de ses accélérations et jaillissements dans un rôle qu’il ne maîtrise pas totalement. Mais un signe, pour Thierry Laurey, que “Momo” pourrait être un recours crédible à un poste de n°6 où le Racing n’a pas encore déniché la perle rare expérimentée qu’il recherche. « J’ai réfléchi entre le mettre là et l’aligner comme deuxième attaquant. Je me suis dit qu’il serait quand même plus à l’aise au milieu, plaisante l’entraîneur bas-rhinois. Malgré tout, je blague à moitié, parce que je pense que si je le mettais attaquant, il serait encore capable de poser des problèmes à ses adversaires. “Momo”, c’est un jeune pétri de talent qui s’adapte partout. »

Une jeunesse prometteuse donc, ce que l’on sait déjà depuis un bon moment, mais qui s’accompagne de temps à autre d’une certaine forme de relâchement. « C’est un jeune Sudiste, le charrie à distance son coach. Parfois, sur la semaine, il y a un peu de laisser-aller. Mais c’est un formidable compétiteur et on sait que le jour du match, il sera là tout le temps, quel que soit le poste : défenseur axial, couloir droit ou milieu de terrain. On aime avoir ce genre de garçon dans l’équipe, d’autant qu’il a une forme de polyvalence qui, en ce moment notamment, nous va bien. Bon, quelquefois, il faut le surveiller d’un peu plus près. »

Il se murmure que quelques mastodontes du football européen n’ont pas attendu cette injonction pour scruter de très près les prestations du Marseillais de naissance…
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