[Ex] Anthony Caci

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Kaniber
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Re: Anthony Caci

Message par Kaniber »

dna a écrit :“Titi” Caci sur le remonte-pente
Passeur décisif lors du succès dominical à Brest (0-3), puis absous d’une faute qui aurait dû valoir un penalty, Anthony Caci commence à revoir le jour après de longs mois passés à l’ombre. Le défenseur latéral âgé de 23 ans espère enchaîner ce dimanche à Reims.
Dimanche dernier à Brest, Anthony Caci pensait bien être définitivement maudit. À la 37e minute de jeu, alors que le Racing était parvenu à ouvrir le score grâce à lui – sur un de ses centres qu’Habib Diallo a transformé en passe décisive dix minutes plus tôt – et était « bien installé dans le match », comme il le dit, le latéral gauche a commis l’irréparable dans sa surface de réparation, en crochetant Romain Faivre.

M. Miguelgorry, l’arbitre de la partie, désignait déjà le point de penalty. « Il n’y avait pas de discussion possible, c’était une faute bête », explique Anthony Caci. Dans la continuité de son début de saison globalement manqué, le natif de Forbach se voyait à nouveau être impliqué dans un mauvais coup.
Comme à Saint-Étienne quand il avait ouvert la porte à Denis Bouanga (défaite 2-0, 3e journée), comme contre Lille quand Burak Yilmaz l’avait mangé tout cru (défaite 0-3, 6e journée), le défenseur du Racing allait encore être à l’origine d’un but adverse. Et puis finalement, non...

« Rapidement, j’ai vu que mes coéquipiers demandaient à l’arbitre d’aller visionner les images à la VAR, dit-il. J’avais bien vu qu’à l’origine de l’action, il y avait eu une main brestoise (de Faussurier) de l’autre côté du terrain. Mais comme le jeu s’est poursuivi, je n’y ai plus pensé... Quand le penalty nous a finalement été accordé et que Kenny (Lala) l’a transformé, ça a été un immense soulagement ! »
La pièce, enfin, est retombée du bon côté, Ajorque scellant le premier succès de la saison sur la route (0-3) juste avant que Caci ne quitte la pelouse, étant remplacé par Carole à vingt minutes du terme en raison « d’une petite douleur aux ischios ».

Une alerte qui l’a poussé à aménager ses séances d’entraînement en ce début de semaine, à l’écart du groupe, en compagnie d’un préparateur physique. Mais qui ne remet pas en question sa participation au match de dimanche en terre champenoise.

C’est que le garçon âgé de 23 ans veut rattraper le temps perdu. « Face à Reims, qui est un de nos adversaires directs, on peut parler de match à six points, dit-il. On ira en chercher (des points) là où il y en a à prendre, avec la même détermination et la même concentration qu’à Brest, où l’on a su allier pour la première fois rigueur et efficacité de bout en bout. »

« La saison, je la voyais belle et je voulais tout péter »


À titre personnel “Titi” Caci sait aussi qu’il lui faudra encore hausser le curseur pour redevenir un titulaire indiscutable dans le couloir gauche, là où il s’était installé l’an dernier entre... deux sérieuses blessures (aux quadriceps à l’été puis aux adducteurs en janvier).

Parti de loin, il est en train de combler son retard. « Ce n’est pas le début de saison dont je rêvais, dit celui qui a été laissé sur le banc à Monaco et contre Lyon. Au début, je la voyais belle et je voulais tout péter. Mais j’avais juste oublié que je n’avais pas joué en compétition durant huit mois ! »

Accessoirement, Anthony Caci a fait partie du groupe des dix Strasbourgeois à avoir été frappés par le Covid en pleine préparation estivale. De manière un peu plus brutale que ses coéquipiers, a priori.

« C’est une maladie sur laquelle on ne sait pas tout, précise-t-il. J’ai lu des témoignages d’autres sportifs qui ont traîné des problèmes respiratoires et musculaires durant quelques semaines. C’était aussi mon cas. En tout cas, je n’étais pas prêt au bon moment. »

Sa prestation dans le Finistère tend à prouver que le défenseur est « sur la bonne voie », même s’il assure « pouvoir faire encore mieux ».

L’an dernier, c’est à Amiens, au mois de novembre, qu’il avait pris une nouvelle dimension, contribuant très largement au premier succès des Bleus à l’extérieur (0-4), à travers une passe décisive et un but, son premier en Ligue 1. Ce soir-là en Picardie, le Racing avait fait sauter un verrou psychologique. « J’espère qu’il en ira de même après ce match à Brest, sourit-il. Cette victoire nous a permis de prendre conscience de pas mal de choses. »

Anthony Caci a déjà compris qu’il n’était pas maudit. Reste maintenant à enchaîner les bonnes performances sur la durée, avec une confirmation attendue dès dimanche du côté d’Auguste-Delaune.
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Kaniber
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Re: Anthony Caci

Message par Kaniber »

dna a écrit : Zoom | Le latéral gauche du Racing Pour “Titi” Caci, « rien n’est impossible »
Déçu et frustré par le coup d’arrêt subi dimanche à la Meinau contre Bordeaux, Anthony Caci (23 ans) estime que le Racing est en mesure d’aller chercher un petit quelque chose mercredi au Parc des Princes. Foi de “Titi”…
Le plan était clairement établi, le chemin menant jusqu’au Parc des Princes tout tracé : avant de boucler son année ce mercredi (21h) contre le PSG, le Racing voulait se mettre à l’abri en étirant sa série d’invincibilité à cinq matches. C’est loupé.

La faute aux Girondins de Bordeaux, qui avaient pris l’habitude de subir contre les Bleus de Thierry Laurey – quatre défaites de rang, en comptant la Coupe de la Ligue – mais qui se sont rebellés avec autorité dimanche à la Meinau (0-2).
« On a loupé le coche, reconnaît Anthony Caci. L’idée était de remonter au classement. Battre Bordeaux nous aurait donné plus de sérénité pour aller à Paris. C’est un pas en arrière. On va devoir se battre. Dans notre situation, on n’a pas le droit de se relâcher. »

Au moment de comprendre ce qui avait cloché face à Hatem Ben Arfa et aux siens, l’arrière gauche avait repris le diagnostic de Thierry Laurey, son entraîneur : un manque de présence dans les duels, pas assez de profondeur dans les couloirs. Sur son côté en particulier, Caci n’a pas pu apporter son écot habituel grâce à sa qualité de centre.

« Il ne faut pas paniquer. À nous de rebondir »


S’il a gagné sept ballons en défense et touché une centaine d’autres, “Titi” n’en a bonifié aucun. Devant lui, Mehdi Chahiri s’est pris les pieds dans le tapis. Le duo, très efficace à Nantes (0-4) et encore globalement inspiré contre Metz (2-2), a cette fois souffert de la comparaison par rapport aux Bordelais Youssouf Sabaly et Mehdi Zerkane.

« Ils ont travaillé à la vidéo, ils ont vu notre jeu et su nous contrer, félicitations à eux », évacue rapidement le natif de Forbach, qui ne tient pas non plus à noircir le tableau plus que de raison après ce nouveau revers domestique, déjà le cinquième en huit matches.

« À la maison, c’est vrai que l’on prend très peu de points (5 sur 24, ndlr) , je ne peux pas trop me l’expliquer, indique-t-il. Dire que le public nous manque n’est plus une excuse. Mais bon, on était quand même sur une bonne série, avec ses quatre matches sans défaite (dont deux à l’extérieur). Et si on avait gagné, on n’aurait pas eu ce discours-là. Il faut prendre ce revers comme un avertissement, et chaque avertissement doit nous alerter. Mais il ne faut pas paniquer. À nous de rebondir. »

« On l’a déjà fait, alors pourquoi ne pas le refaire »


Le problème consiste justement à enclencher le rebond au Parc, là même où le Racing n’a encore jamais gagné. Sauf que le PSG est bien déplumé aux premiers frimas hivernaux et que Caci sait comment s’y prendre, pour enquiquiner les Parisiens. « C’est un bel adversaire en face, mais on l’a déjà fait, alors pourquoi ne pas le refaire », insiste celui qui a vécu du banc le succès historique de décembre 2017 à la Meinau (2-1) et qui a participé activement, dans une défense centrale à trois, aux deux nuls qui ont suivi, début décembre 2018 à la maison (1-1) et en avril 2019 au Parc (2-2).

Reste à savoir si le joueur formé au Racing gardera la confiance de son entraîneur ou s’il cédera sa place à Lionel Carole, comme ce fut le cas mercredi dernier à Angers (succès 2-0). « Avec Lionel, la concurrence est totalement saine, précise-t-il. On travaille les uns pour les autres. Après, on ne décide pas à la place du coach, mais on respecte tous les deux ses choix. »

Ce mercredi, Anthony Caci débarquera dans la capitale avec l’envie de « faire le match le plus sérieux possible ». Avec derrière la tête une idée d’exploit ? « Rien n’est impossible », conclut-il dans un grand sourire, de ceux qui donnent envie d’y croire.
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Re: Anthony Caci

Message par Kaniber »

dna a écrit :Anthony Caci, avant Racing - Saint-Étienne : « On veut creuser l’écart »
Malgré l’incertitude autour de la tenue de la rencontre face à des Verts impactés par la Covid, Anthony Caci a rappelé la volonté des Strasbourgeois de surfer sur la confiance qui les habite en ce début d’année 2021 pour prendre leurs distances sur des Stéphanois qu’ils devancent d’un point.
Qu’il s’agisse de la poudreuse qui tapisse abondamment l’Alsace ces derniers jours (« La neige… c’est le temps… ») ou d’un vestiaire stéphanois rattrapé par la Covid (« Ça, on ne peut pas le maîtriser »), Anthony Caci est resté concentré sur la réception de l’AS Saint-Étienne vendredi au moment de se présenter devant la presse.

« En confiance » après les deux succès glanés contre Nîmes (5-0) puis à Lens (0-1), le latéral gauche du Racing espérait juste, jouer pour que la bonne série initiée début janvier s’étire le plus possible contre des Verts qui ont remporté le match aller (2-0).
Anthony, que vous inspire cette rencontre face à Saint-Étienne, que le Racing devance d’un point ?

De base, ce n’est pas un concurrent direct, mais vu le classement ça l’est… Ça va être un match très important pour nous. On veut prendre des points contre cette équipe. On veut creuser l’écart.

Depuis votre défaite à Geoffroy-Guichard au match aller, Saint-Étienne ne gagne quasiment plus. Que pensez-vous de cette équipe ?

Je pense qu’ils ont le manque de réussite qu’on a eu au départ. Ça dure depuis quelque temps chez eux et je pense que c’est le bon moment pour les “prendre” au vu de notre dynamique. On avait perdu là-bas à l’aller, mais on ne se dit pas qu’au match retour il faut prouver le contraire. On prend juste le match comme il vient en gardant notre dynamique en compte.

Justement, vous restez sur deux victoires pour la première fois cette saison. Cela change-t-il tant la donne ?


Ça change l’état d’esprit de l’équipe, on est en confiance et ça se voit sur le terrain. C’est pour cela qu’on attend ce match et qu’on veut engranger avec cette confiance-là…

« On prend chaque match après l’autre, c’est notre marque de fabrique »

Personnellement, qu’est-ce qui a changé depuis le match aller ?


Plein de choses. Physiquement déjà, je n’étais pas encore prêt et peut-être mentalement aussi. Mais ce n’est pas que moi.

On n’était pas dans une bonne dynamique. Tout s’est inversé depuis, on est tous mieux dans la tête. On est tous unis les uns pour les autres, ce qui n’était peut-être pas encore le cas en début de saison…

Est-ce qu’il y a eu un moment particulier qui a permis de faire la bascule ?


Je ne peux pas le dire précisément… c’est un peu des discussions qu’on a eues entre joueurs et avec le staff. On s’est quand même beaucoup parlé en se disant que ça ne suffisait pas ce qu’on faisait sur le terrain et qu’il fallait montrer plus.

Vous avez contracté le virus de la Covid cet été comme d’autres coéquipiers. Est-ce que vous en ressentez encore quelques séquelles ?


Aujourd’hui, non. Mais je ne vais pas mentir, quand je l’ai eu, pendant une longue période je n’étais vraiment pas bien. Je pensais avoir retrouvé le rythme et sur les matches en fait, je sentais que j’avais des coups de mou.

Musculairement, j’étais beaucoup plus faible et plus rapidement fatigué. Je ne savais quand ça allait s’arrêter. Au fil des matches, j’ai retrouvé le rythme. À partir de celui contre Rennes, j’ai vraiment senti la différence et je me suis dit : « Ça va beaucoup mieux ». Avant, je ne pouvais pas le dire encore.

Ce match contre Rennes (*), justement, semble être aussi un moment clé collectivement …


Je pense en effet que c’est à partir de là qu’on a eu une bonne dynamique. Ça a peut-être été le petit déclic. On a senti de la force durant ce match. On s’est dit que ce qu’on a pu faire à dix, on pouvait le faire mieux à onze sur les prochains matches.

Est-ce que la confiance actuelle vous permet de viser de nouveaux objectifs ?


Non, on prend chaque match après l’autre, c’est notre marque de fabrique. On peut se fixer des objectifs individuels qui deviennent collectifs, comme de ne pas prendre de but. Avant chaque match, on se checke, mais du poing seulement (sourire) , avec les défenseurs et le gardien en se disant : « Clean sheet ce soir ». On sait que si on n’encaisse pas de but, souvent on gagne.

(*) Le Racing, réduit à dix à la 40e minute alors qu’il menait 1-0, avait tenu le nul 1-1.
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Re: Anthony Caci

Message par Kaniber »

dna a écrit :Caci joue la sécurité à droite
Titularisé au poste de latéral droit pour la deuxième fois de suite, où il dépanne depuis le départ de Kenny Lala et en attendant que Frédéric Guilbert soit disponible, Anthony Caci a plutôt joué la sécurité dans un couloir où il n’a pas ses habitudes.
Dimanche contre Reims, Anthony Caci avait quitté son couloir gauche pour occuper le droit déserté par un Kenny Lala en partance pour l’Olympiakos. La dernière fois que cela lui était arrivé, c’était un soir d’octobre 2019 au Vélodrome alors qu’il reprenait après avoir manqué tout le début de saison, payant physiquement un premier exercice plein en Ligue 1 ponctué par une campagne européenne avec les Bleuets de Sylvain Ripoll.

Depuis, les rares fois où Kenny Lala a délaissé son poste de latéral droit pour monter d’un cran sur le terrain – comme à Lorient, contre Marseille et à Montpellier cette saison –, c’est Mohamed Simakan qui avait été envoyé au charbon.
Ce dernier soignant son genou gauche et Frédéric Guilbert - le remplaçant de Lala, prêté depuis lundi par Aston Villa - étant placé à l’isolement, Anthony Caci a donc rempilé contre Brest pour une pige à un poste où son coach l’avait trouvé « très performant » trois jours plus tôt contre Reims après un temps d'adaptation.

« Encore quelques appréhensions »


« On sent qu’il n’a pas encore tous les repères pour évoluer comme pouvait le faire un Kenny Lala. Il a encore quelques appréhensions du fait qu’Habib (Diallo) rentre beaucoup à l’intérieur et que du coup il n’y a pas grand-monde devant lui. Il se demande s’il doit y aller ou non. Mais ce n’est pas un problème majeur pour nous », avait notamment indiqué mardi Thierry Laurey.
Dimanche, il s’était enhardi après une demi-heure et avait délivré « une superbe passe » pour Habib Diallo qui s’était fait contrer in extremis par Wout Faes (35e ). Ce mercredi, il a joué la carte de la sécurité, ne s’aventurant pas trop dans le camp brestois.

Il est monté dans son couloir pour centrer, mais sa tentative trop écrasée – sur laquelle il se bat bien pour récupérer le ballon et orienter le jeu vers la gauche sur l’action qui se conclut par la transversale d’Aholou (33e ) – l’a sans doute incité à ne pas trop se découvrir.

Il s’est donc principalement acquitté proprement de son labeur défensif. Il s’est peut-être souvenu qu’à l’aller, s’il avait délivré une passe décisive sur l’ouverture du score, il aurait dû être repris par la patrouille pour sa faute sur Faivre dans la surface, annulée par une main brestoise à l’opposé du terrain au début de l’action.


Si on n’a pas trop vu Philippoteaux ce mercredi, c’est sans doute à cause de sa vigilance. Cardona, son remplaçant (62e ), lui a donné plus de fil à retordre, même si sur deux débordements (64e , 65e ), Caci a su revenir pour écarter le danger.

Propre de la tête sur ce centre de la gauche de Jean Lucas (69e ), ‘’Titi’’ pensait certainement vivre une fin de match tranquille après le but d’Aholou (2-0, 70e ). Las, après une alerte musculaire sans conséquence (75e ), il va sans doute trop reculer comme ses partenaires.

Ce mercredi, l’option sécuritaire du Racing en fin de match n’a pas payé. Pas impliqué sur le premier but brestois, Anthony Caci ne peut pas faire grand-chose sur le second alors que le ballon vient de la gauche. Offensivement, dans dans un match assez fermé que les Strasbourgeois pensaient avoir gagné, il ne pouvait sans doute pas proposer beaucoup plus.
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Re: Anthony Caci

Message par Kaniber »

dna a écrit :Caci avait faim de ballon contre Angers
Anthony Caci n’a pas chômé face à Angers. Avec 125 ballons touchés, le latéral gauche a établi un nouveau record pour un joueur du Racing en 2020-2021. Et s’il a pu se montrer maladroit, il a bien aussi failli être décisif.
Anthony Caci a franchi ce dimanche le mur du 100. On ne parle pas des 100 matches de Ligue 1 comme son coéquipier Dimitri Liénard. Du reste, le jeune défenseur (23 ans), qui émarge pour l’instant à 58 rencontres dans l’élite, devrait passer ce cap assez rapidement s’il reste sur la même trajectoire.

Non, contre Angers, il a pour la sixième fois de la saison touché plus de 100 fois le ballon au cours d’un match, un joli score puisque seul le Rennais Nayef Aguerd (9) fait mieux depuis août chez les défenseurs. En montant jusqu’à 125 face au SCO – 13 ballons récupérés, 75 passes et 2 centres réussis, 3 “passes clés” –, il a même établi le record en la matière pour ce Racing version 2020-2021. « Si je n’en touche que cinquante dans un match, c’est que je n’ai pas assez offert de solutions […]. J’aime apporter ma touche personnelle », assure le latéral gauche.

Pas loin de sa troisième passe décisive

En première période, cette fameuse « touche personnelle » n’avait rien de transcendant. Au diapason des 19 autres joueurs de champ, Anthony Caci n’a pas brillé par sa vista. Ses transversales n’ont trouvé personne et son apport offensif est resté limité malgré un jeu qui penchait clairement de son côté. Son déchet s’est considérablement réduit après la pause. Est-ce parce qu’il évoluait sous le nez de son entraîneur Thierry Laurey ?

« Je ne peux pas répondre là-dessus, se marre-t-il d’abord avant de retrouver son sérieux. Le coach me guide sur le terrain. Il me dirige, me dit beaucoup de choses et ça m’apporte. » Même si, parfois, emmagasiner « trop d’informations d’un coup peut [lui] porter préjudice ».

Mais le rabâchage peut avoir du bon. C’est d’ailleurs sur une combinaison travaillée à l’entraînement que le natif de Forbach a failli distiller sa troisième passe décisive de la saison. Habib Diallo a finalement perdu son duel avec Paul Bernardoni – « il était excentré, ce n’était pas simple même si on doit globalement faire mieux dans la finition » – comme Adrien Thomasson n’a pas su bonifier son centre à un gros quart d’heure du coup de sifflet final.

« On travaille beaucoup à l’entraînement pour ressortir de derrière, sur les côtés, explique-t-il. On essaie ensuite de toucher l’attaquant pour qu’il remise sur les milieux. Le latéral doit suivre l’action pour aller centrer ou revenir à l’intérieur. » Un schéma qui lui plaît.

« À partir du moment où le coach me fait jouer, je suis content »


Il faut reconnaître à “Titi” sa volonté à vouloir assumer certaines responsabilités dans le jeu. Il ne se cache pas et n’hésite pas à retenter sa chance même quand tout va de guingois comme en première période. Son envie d’aller de l’avant est sans doute un héritage de ses jeunes années, lui qui évoluait au poste de milieu de terrain avant de redescendre d’un cran pour se faire sa place en Ligue 1.

« On m’a dit que j’avais le profil d’un milieu, mon poste de prédilection, mais dans son esprit (à Thierry Laurey) je suis un défenseur. J’étais un peu frustré au début mais au final je prends du plaisir, que ce soit comme latéral gauche, droit ou dans l’axe, certifie le joueur formé au club. Moi, à partir du moment où le coach me fait jouer, je suis content. »

Après un exercice 2019-2020 gâché par les blessures et l’arrêt du championnat, l’ex-Espoir a retrouvé son rythme de croisière avec 20 apparitions en 26 journées de championnat. Sur le terrain comme dans les statistiques, cela se voit : Anthony Caci a faim de ballon.
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Re: Anthony Caci

Message par fan_racing »

Caci me semble être un peu dans la même situation que Djiku, mais version "latéral" : un joueur qui, après un temps pour prendre ses marques, enchaîne cette saison les prestations solides. Il est indéboulonnable et sera peut-être notre seul latéral restant cet été : Lala n'est plus là, Carole ne prolongera pour refaire banquette une saison de plus, Aaneba ne semble pas percer ...
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Re: Anthony Caci

Message par Its_me »

Encore faudrait-il qu'il veuille rester :roll:
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Re: Anthony Caci

Message par Stan »

Je l'aime bien mais c'est pas non plus Roberto Carlos.. J'espère qu'il voudra rester, le racing me semble un club de son standing.
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Re: Anthony Caci

Message par Dropsy »

Tout à fait d’accord, comparé à un latéral top 8 de ligue 1 (et à fortiori comparé à des championnats majeurs) il apporte trop peu offensivement et rencontre ses limites quand le jeu part dans son dos ou face à un attaquant rapide. Ce qui joue grandement en sa faveur c’est sa polyvalence sur le terrain en 3,2,4 ou 6 (son poste de formation et finalement celui où on ne l’a jamais vraiment vu), bref une polyvalence ultra importante pour un club dans lequel les postes ne sont pas parfaitement doublés. Son départ serait dommageable même si avec un peu plus de moyens financiers on peut trouver mieux spécifiquement à chacun de ces postes, d’ailleurs je pense que même un Carole motivé, concentré ...et concerné -ce qu’il n’est plus depuis longtemps- est un meilleur latéral gauche grâce à son apport offensif plus efficace (défensivement c’est pas mieux, on est d’accord). En fait je me demande si son meilleur poste n’est pas en DC dans une défense à 3 finalement.
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Re: Anthony Caci

Message par L'homme de la vallée »

Son meilleur poste est peut-être celui où on ne l'as pas vu. ;)

Mais pour rebondir sur ton message, Dropsy, on va justement avoir moins de moyens financiers ;
Donc comme je pense pas que les joueurs baisseront de 30 % leur salaire ou plus, les économies se feront sur le non-renouvellement des contrats, hélas pour eux, ou en tout cas avec des contrats à la baisse.

Le prochain mercato risque fort d'être plus agité. Et peut-être fera-t-on plus confiance à des jeunes, comme ce fut le cas pour Caci
- C'est pas parce qu'on à rien à dire qu'il faut la fermer
- Et vous vous en pensez quoi ?
- Moi ? Oh rien..
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