[10/11] Mercato d'hiver

[silex57]

Ouais enfin pour le National il ferait quand même l'affaire ...

[télésupporteur]

je pense plus que le problème du racing se trouve au niveau de l'animation qu'à celui de la finition
on lit plus souvent que le racing n'a pas su concrétiser ses rares occasions, que d'un gâchis d'une dizaine d'occasions
c'est pour cela que j'étais intervenu lors du retour de kebe, qui pourrait être une solution

[FM17]

je pense plus que le problème du racing se trouve au niveau de l'animation qu'à celui de la finition

Tout à fait d accord avec ton analyse...Brahmia va sans doute amener des solutions. Un mec du style Battles ou Carrière serait intéressant pour le Racing. Ce n est pas d un attaquant dont le Racing aurait besoin mais davantage d un créateur au milieu.
Fournier a cependant clairement décidé de garder son effectif sachant que des joueurs actuellement blessés vont le renforcer. J ai envie de lui faire confiance.

[télésupporteur]

n'oublions pas l'envie de fournier de faire monter donzelot en milieu de terrain

[argueti]

Perso j'en ai déjà entendu parlé mais pas de la part de Fournier ...

[Sam.]

n'oublions pas l'envie de fournier de faire monter donzelot en milieu de terrain

Moi, j'ai envie de monter le terrain des donzelles au milieu des fourrés.

Sam.

[argueti]

Fournier attend et espère

Comme tout un club, l’entraîneur strasbourgeois reste lui aussi suspendu à la décision de la DNCG. « Si ça pouvait bien se passer, nous pourrions envisager le recrutement de deux joueurs. Si nous pouvions enrôler Stéphane Noro (Ndlr : dont le coach espère qu’il reviendra à l’entraînement à Strasbourg en début de semaine, avant, donc, la décision de la DNCG) et Mathieu Duhamel (l’ex-attaquant de Créteil aujourd’hui à Troyes dont Jafar Hilali a sollicité le prêt), ce serait vraiment bien. »

[argueti]

Quatre Sud-Coréens testés

Après Jung-Won Seo, star du football sud-coréen dont le passage au Racing (en 1997-98) fut aussi météorique que sa pointe de vitesse, le RCS enrôlera-t-il prochainement un ou plusieurs joueurs du pays du matin calme ? Toujours est-il que dans le cadre d’un échange avec leur fédération, quatre jeunes Sud-Coréens débarqueront ce dimanche soir au centre de formation pour un test d’une dizaine de jours. Ils sont âgés de 25, 18 (pour deux d’entre eux) et 17 ans. Les trois premiers s’entraîneront avec la réserve, le quatrième avec les U 19. Ils seront accompagnés d’un représentant de leur fédération et d’un traducteur. L’un d’eux est international des moins de 17 ans. L’idée est de proposer à de jeunes ressortissants étrangers un apprentissage payant du foot, ce qui dégagerait ainsi quelques ressources supplémentaires. Une idée qui se heurtera toutefois très vite à trois contingences : un, l’impossibilité de recruter des joueurs étrangers de moins de 18 ans (même si ce n’est, semble-t-il, pas la priorité avec cette formule) ; deux, le quota très limité de footballeurs hors Union Européenne autorisé au club (2 pour toutes les équipes) ; trois, cette « privatisation » du centre pourrait amener les collectivités, qui en sont le principal bâilleur de fonds (1,5 million par an), à s’interroger sur le bien-fondé de leur engagement. Un dernier élément à prendre en considération.

[argueti]

Les Sud-Coréens sont là

Quatre jeunes joueurs du pays du matin calme sont en test depuis hier au centre de formation pour ce qui n’est, pour l’heure, qu’une ébauche de partenariat avec le Racing.

Ils ont découvert Strasbourg sous la neige. Arrivés dimanche soir dans la capitale européenne, quatre jeunes joueurs sud-coréens sont testés depuis hier au centre de formation (« L’Alsace » du 4 décembre). Après avoir récupéré lundi du voyage et du décalage horaire, Kim Kwang-Min, milieu de terrain de 25 ans, Moon Sun-Min, ailier de 18 ans, Lee Gwa-Nun, défenseur central de 18 ans, et Ji Toung-Do, latéral de 17 ans, ont participé à la séance concoctée par François Keller sur le gazon synthétique du stade du Bruckhof (celui de l’AS Neudorf) où la réserve avait délocalisé son entraînement.

L’ancien pro a plutôt été séduit par le niveau des Asiatiques. « Il arrive parfois que les joueurs testés amoindrissent le niveau général. Là, ça n’a pas du tout été le cas. Ce sont de bons joueurs, conformes à l’image qu’on a des footballeurs coréens : ils ont beaucoup de vivacité, une technique sûre et ne sont pas très grands (sourire). Je ne sais pas vraiment dans quelle optique ils sont là, mais sportivement au moins, c’est cohérent. Le souci majeur, c’est la barrière de la langue. »

On est cependant encore assez loin du projet d’académie payante qu’aimerait promulguer le président du Racing Jafar Hilali. Le test de ces quatre Sud-Coréens ne constitue qu’une première étape, à en croire leur compatriote domicilié à Liverpool, Youngduk Park, qui a servi d’intermédiaire entre le club bas-rhinois et les jeunes joueurs originaires de Séoul.

« Rien d’officiel de la part des dirigeants »

« J’ai suivi mes études à Liverpool avec Stéphane Ehrhart (en charge depuis quelques semaines du dossier stade au Racing). Il y a six mois, avant même qu’il ne sache qu’il rejoindrait le Racing, Stéphane m’a parlé de possibles échanges entre la Corée du Sud et un club français. C’est comme ça que ça s’est fait, parce que nous nous connaissons et parce que j’ai un contact avec un responsable de la Fédération sud-coréenne qui a lui aussi fait ses études à Liverpool. En Corée, le modèle est celui du sport américain. Les clubs de D 1 jouent et restent en D 1 quoi qu’il arrive. Pareil en D 2 et ainsi de suite. Les jeunes évoluent tous dans les équipes universitaires. Les clubs paient parfois leurs cursus et enrôlent les meilleurs quand ils ont 18 ans. Aujourd’hui, le Racing est en 3e division, mais peut espérer remonter en Ligue 2. En Corée du Sud, c’est impossible. Pour des joueurs sud-coréens, ce système de promotion peut donc être intéressant. Maintenant, sur le plan pratique, je n’ai rien d’officiel de la part des dirigeants. Pour le moment, mes joueurs, qui resteront ici jusqu’au vendredi 17 décembre, sont invités. De mon côté, je repars dès samedi à Liverpool. Il est beaucoup trop tôt pour dire si l’expérience sera renouvelée. Ce n’est qu’un premier contact. En plus, le quota autorisé en France de deux joueurs hors Union Européenne est un souci. Mais ce qui est sûr, c’est que la séance d’entraînement était intéressante et que mes joueurs l’ont appréciée. »

[argueti]

Un étau un peu desserré

La DNCG a validé avant-hier le budget prévisionnel 2010-2011 d’un RCS qui reste sous masse salariale encadrée, mais bénéficie d’un petit volant financier de 90 000 euros sur six mois pour renforcer son équipe au mercato d’hiver.

Comme tout le monde ou presque, Laurent Fournier a appris hier matin la nouvelle tombée la veille au soir et diffusée de manière sélective - comme c’est désormais l’habitude - par son président Jafar Hilali : la DNCG a choisi de ne pas accabler davantage le Racing, placé sous masse salariale contrôlée depuis bientôt un an. Si elle n’a pas levé cette mesure d’encadrement, elle l’a quelque peu assouplie et, ainsi, légèrement desserré l’étau.

Le RCS dispose désormais d’un petit volant financier de 90 000 euros, à dépenser au mercato d’hiver pour renforcer l’équipe. « Je n’ai pas été mis au courant », disait hier midi Laurent Fournier, « Mais c’est très bien pour le club, pour Yohan (Betsch) qui va enfin pouvoir être qualifié. Je ne sais pas encore qui nous pourrons engager, ni surtout à quel salaire. Je verrai ce qu’on peut faire. Je vais déjà pouvoir compter sur Yohan. J’en suis très content. »

Comment interpréter la relative clémence du gendarme financier de la LFP, alors même que le commissaire aux comptes Jean-Brice de Turckheim avait déclaré mercredi en assemblée générale que selon lui, « 4,6 millions de risques réels liés aux litiges prud’homaux n’ont pas été provisionnés » par le club strasbourgeois ?

La DNCG n’a, semble-t-il, pas davantage pris en considération les décaissements aléatoires liés à d’éventuelles condamnations du RCS aux Prud’hommes que les encaissements tout aussi aléatoires générés par de possibles ventes de joueurs (Ndlr : comme la plus-value sur la revente de Kévin Gameiro). A fortiori parce que les verdicts ne tomberont sans doute pas en 2010-2011. « La DNCG ne tient jamais compte des procès en cours », affirme l’ancien coach Jean-Marc Furlan dont l’audience prud’homale contre le Racing a été ajournée hier (à lire ICI). « Ceci explique cela. »

Du coup, le club bas-rhinois respire un peu mieux, mais garde au-dessus de sa tête l’imposante épée de Damoclès des litiges. À quoi emploiera-t-il ses 90 000 euros ? Le coût salarial de Yohan Betsch sur six mois en pèse déjà 30 000.

Duhamel pas pressé

Restent donc 60 000. Avec ses émoluments troyens, l’attaquant Mathieu Duhamel, cible de Laurent Fournier ( « C’est le profil que je recherche »), surpasserait quelque peu ce reliquat s’il devait venir en prêt jusqu’en juin.

Pas étonnant, dans ces conditions, que le RCS ait demandé à Troyes de continuer à assumer une partie de sa rémunération. Mais l’ESTAC, elle aussi sous masse salariale contrôlée, ne veut pas en entendre parler. Elle espère le départ de Duhamel pour recruter un autre attaquant. L’ex-Stéphanois Sébastien Grax (16 buts en L 2, puis 9 en L 1 avec Troyes entre 2004 et 2006 sous la conduite de… Furlan) figure sur ses tablettes, « comme 5 ou 6 autres joueurs », selon le technicien aubois. Charleroi, Neuchâtel et deux clubs de Ligue 2 seraient venus aux renseignements pour un Duhamel auteur de 17 buts en National la saison passée avec Créteil. L’intéressé, sous contrat jusqu’en 2013 dans l’Aube où il est laissé-pour-compte, ne paraît pas très pressé, même s’il assure vouloir rejouer. « Jean-Marc Furlan préfère travailler avec des joueurs qu’il a recrutés. Je suis arrivé avant sa nomination. C’est ainsi. Mon agent et moi travaillons pour trouver un club. J’ai eu plusieurs fois Laurent Fournier au téléphone. C’est un super entraîneur dont j’ai toujours apprécié la façon d’être et avec qui je me suis toujours bien entendu. Mais j’avoue que j’aimerais rebondir plus haut qu’en National. La décision, je la prendrai avec mon agent le moment venu. Je préfère attendre un peu. »

L’ancien Havrais et Sedanais Stéphane Noro avait annoncé la même chose en début de semaine, renonçant à rejoindre un Racing où son essai avait pourtant été concluant. « Nanti » depuis avant-hier d’une petite latitude financière, le club strasbourgeois doit maintenant s’attacher à retrouver son pouvoir d’attractivité.

S.G.