[Départ] Stéphane Noro

[argueti]

1400 spectateurs avaient acheté leur ticket à l’année et les conditions se révélaient bien plus intéressantes que cette année. En fait, en filigrane, parmi les suiveurs croisés, un recrutement supplémentaire ne serait pas loin de déclencher une vague populaire. « Un garçon comme Noro, au milieu, changerait beaucoup de choses », entend-on régulièrement sur un joueur qui continue à bénéficier visiblement d’une énorme cote, un an après son départ pour le championnat chypriote.

Le coach n’a rien contre la venue du meneur de jeu. Pour l’heure, la balance arrivées-départs dans son effectif est équilibrée (quatre départs, quatre arrivées). « Les jeunes sont plus près et ont pu voir que l’on n’avait pas recruté une dizaine de garçons, explique François Keller. On a l’ambition de monter et, dans ce cadre-là, on est à l’affût d’une opportunité. Stéphane Noro est intéressant, mais tout dépend aussi de sa situation ».

[alphons]

(et la je suis gentille)

On m'aurait menti ?

maintenant que tu me le dis,.....quand je l'ai ecris j'ai eu un doute serieux,1 ou lle...., comme l'impression que quelquechose clochait.... maintenant ca a fait clic......merci...

[alphons]

Stéphane Noro est intéressant, mais tout dépend aussi de sa situation ».

aussi longtemps qu il percoit son salaire à Chypre...aucune chance......mais bon comme chypre va aussi mal que la grece....on a peut etre encore une chance vers la fin du mercato.....

[argueti]

Noro peut-il revenir ?

L’ex-meneur de jeu du RCS a résilié vendredi à l’amiable sa 2 e et dernière année de contrat avec Apollon Limassol (D1 chypriote). Rentré en France dès dimanche soir, il cherche un club et a déjà discuté avec les frères Keller d’un retour en Alsace. Mais les deux parties ne sont pas tombées d’accord.

Stéphane Noro n’a jamais le cœur bien loin de l’Alsace. Depuis son passage réussi au Racing de janvier à mai 2011 et une accession en Ligue 2 ratée d’un cheveu, malgré un total de points record (77) pour un club classé 4 e en National, l’ex-meneur de jeu de Sedan, Metz, Troyes et Le Havre garde un œil enamouré sur le club bas-rhinois.

En cinq mois et 20 matches de National sous le maillot bleu, « Steph » a en effet inscrit 8 buts et distillé 9 passes décisives. Au point d’être devenu l’une des coqueluches de la Meinau. Mais alors qu’il envisageait de rester, la liquidation judiciaire prononcée le 22 août 2011 l’a contraint à « l’exil. » Il a alors rejoint l’Apollon Limassol, club de Division 1 chypriote, en compagnie de son partenaire et ami Milovan Sikimic, revenu à Strasbourg dès janvier. Comme le Serbe, il avait signé un bail de deux saisons. Comme lui, mais huit mois plus tard, il vient de le résilier.

C’était vendredi. « Ici, tout a changé : le président, l’entraîneur, expliquait-il ce jour-là. 19 joueurs sont arrivés. A mon retour de vacances, les nouveaux dirigeants m’ont demandé de trouver un club. Nous avons cherché ensemble une solution amiable et avons fini par la trouver. Même si la saison dernière ne s’est pas déroulée comme je l’espérais (Ndlr : il a disputé 18 matches, pour trois buts, une passe décisive et une 6 e place décevante au regard des ambitions du club), ça a été une expérience enrichissante, sur les plans professionnel et personnel. Mes enfants ont appris à parler l’anglais. Moi-même, je me suis perfectionné. »

Après la séparation entérinée vendredi, S. Noro a regagné dès dimanche sa ville natale, Lille. A bientôt 33 ans (le 22 novembre), le Nordiste se dit « libre et ouvert à toute proposition, tout projet cohérent. » Une proposition, il en a reçu une il y a quelque temps. Du Racing.

Des pourparlers interrompus, mais pas rompus

Ces dernières semaines, le joueur a régulièrement discuté avec les frères Keller. François, le coach, a fait de lui sa priorité. « J’ai dit à mes dirigeants et à lui aussi que je souhaitais l’engager. Une proposition lui a été faite il y a quinze jours. Il ne l’a pas acceptée. On en est là. » Autant dire nulle part.

Le club lui offre une année, avec une option d’un an en cas de montée en National. Le milieu offensif en espère deux, plus une, avec revalorisation salariale dès le retour en National. « Nous avons échangé avec lui ces quinze derniers jours », reconnaît le nouveau président Marc Keller. « Nous aurions pu tomber d’accord sur sa rémunération de la première année, mais pas de la deuxième. Pour notre équilibre budgétaire, nous ne pouvons pas faire n’importe quoi. Je ne veux pas que le club se retrouve coincé en National avant même d’y remonter (1). »

Sans entrer dans des détails qui ne regardent que les intéressés, la pierre d’achoppement est bien financière. Stéphane Noro ne le nie pas. « Pour la première année, je n’en faisais pas du tout une question d’argent. J’étais prêt à de gros efforts, à accepter les conditions que le Racing m’avait proposées, mais pas sans revalorisation ensuite. Le club ne peut pas faire certaines choses et je le comprends volontiers. Mais je défends aussi mes intérêts. »

Pour l’instant, le Lillois de naissance n’a pas donné suite à une offre ferme et non-négociable. « On n’a plus rediscuté depuis quelques jours », admet le président, en phase avec son entraîneur. « Il y a aussi un équilibre de vestiaire à respecter », pointe un François Keller pas vraiment pressé. « A priori, on ne cherche plus personne, sauf opportunité. Stéphane Noro aurait pu en être une. Mais le club ne peut pas faire n’importe quoi et j’en suis le premier conscient. »

De son côté, l’ex-Sedanais espère encore que d’autres portes s’ouvriront. « Je n’ai pas d’agent et il n’est pas simple pour moi de faire savoir que je suis libre et à nouveau sur le marché (Ndlr : surtout après une année à l’étranger). Je n’ai pas d’a priori et suis même disposé, s’il le faut, à faire des essais, comme à Strasbourg en novembre 2010. »

Ce matin, les pourparlers avec la fratrie Keller sont donc interrompus, mais pas rompus. A mesure qu’approchera la clôture du marché des transferts (2), les chances de les voir reprendre grandiront. Sauf si, dans l’intervalle, le Racing a saisi une autre opportunité ou retiré sa proposition. Stéphane Noro assume de prendre ce double risque.

(1) Rappelons que les clubs de National ne perçoivent pas de droits télé.
(2) Le 4 septembre à minuit.

Stéphane Godin

[jean-marie]

NORO ne viendra pas au Racing d'apres Fr.Keller ! d'ailleurs cela ne m'étonne pas car on connait Marc Keller

[alphons]

1. le racing n a pas d'argent
2. noro est un bon joueur mais il a 33 ans, pas vraiment un joueur d'avenir

[télésupporteur]

noro, c'est 6 mois indiscutablement réussis au racing
mais cela fait peu dans une carrière pour un joueur de 33 ans
sachant que l'objectif du racing, c'est la L2 dans 2 ans

[Tenor]

il ferait bien de descendre du piédestal à 33 ans...vu le niveau du CFA et du Natioanal, il n'a pas plus qu'une année devant lui, pas bien plus, et devrait plus sérieusement se poser la question de sa reconversion

[télésupporteur]

bien dit

[alphons]

en theorie il ne devrait pas avoir de problemes pour trouver un club de national.

maintenant. il lui reste 15 jours, si dans 10 jours il n a rien il va contacter keller.......