[05/06] 8ème UEFA retour : RCS / Bâle : 2-2

L'actualité du Racing dans les coupes européennes
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argueti
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Message par argueti »

Petit avis sur ce match. On avait quand meme l'envie de bien malgré le score du match aller, pas de round d'observsation.

J'ai revu vite fait les images avant et je crois pas trop m'avancer en disant qu'il y avait bien un voire deux hors jeu sur le premier but, qui a coupé court à  toute tentative de qualification. On a quand meme essayé de se battre et surtout de pas perdre, c'est deja pas mal ...

Le résumé des buts de Bale : http://soccerstreet.free.fr/Coupes/UEFA ... B%e2le.mpg

Puydebois : N'a eut qu'a chercher les ballons dans les filets ...
Deroffinho : Dans la lignée des derniers matchs ...
Bellaid : Des débuts difficiles mais s'est bien rattrapé sur la fin, en progression ... :)
Kanté : Solide comme à  son habitude malgré quelques problemes dans la relance.
Abou : Moins en vue que lors des derniers matchs, surement à  cause de la présence de Boka qui avait souvent tendance à  descendre tres bas sur le terrain.
Faty : Pas assez en vue pour moi et trop de déchet dans le jeu :? :?
Johansen : Je l'ai trouvé complement hors de forme, manquant beaucoup de passe, bizarre sur FBA ils pensaient le contraire ... :?
Pontus : Pas le Pontus des grands soirs meme si il a essayé de faire le jeu.
Boka : Placé en milieu gauche comme les derniers matchs, il a apporté sa vivacité et sa fougue au milieu et sur son aile, sans trop de réussite dans les frappes ou centres. :) :)
Alex : Voila comme je l'aime bien, il joue à  son poste, en 10, recherche des ballons et distille des passes. :) :) :)
Carlier : Hormis son but, il a été aussi transparent qu'un Gmandia ... :? :? :?

A noter que JD n'a fait aucun remplacement ...

J'ai trouvé l'arbitrage vraiment moyen, deja sur le premier but, apres sur la main d'Eduardo que tout le monde à  vu sauf lui ... :roll:

Sinon sacré ambiance des supporters de Bale, cartin rouge pour les fumigenes qui ont faillis finir sur nos joueurs. Si Carlier l'avait prit dans la figure, on aurait gagné sur tapis vert ? :evil:
Modifié en dernier par argueti le 16 mars 2006 23:20, modifié 1 fois.
L'histoire est en marche ...
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Its_me
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Message par Its_me »

argueti a écrit :Si Carlier l'avait prit dans la figure, on aurait gagné sur tapis vert ? :evil:
Roohhhh .... il aurait pu se sacrifier pour l'équipe non? :lol:

Pour ce qui est de la main c'est clair qu'elle était archi flagrante ... et franchement je ne vois pas du tout comment elle a pu échapper à  l'oeil de l'arbitre.
Sinon pour ce qui est des hors jeu sur le premier but, le juge de touche s'est chié dessus à  deux reprises sans même que l'arbitre central ne remarque rien non plus. :evil:
Par contre je pense qu'ils ont vu les image sà  la mi-temps car en seconde période, il n'a plus rien signalé du tout.
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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argueti
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Message par argueti »

DNA a écrit :Et maintenant ?

Tenu en échec par Bâle (2-2), hier soir à  la Meinau en huitièmes de finale retour, le Racing achève sa rafraîchissante fugue européenne.

Désormais, les Strasbourgeois ont huit journées devant eux pour sauver les meubles en championnat. Soit autant de matches où soufflera l'esprit de la coupe. A la vie, à  la mort, quoi.

« Notre finale de Coupe d'Europe, on la joue dimanche à  Saint-Etienne. » Jacky Duguépéroux n'a pas eu le temps de s'appesantir outre mesure sur l'élimination du Racing. Hier soir, dans les couloirs de la Meinau, l'entraîneur alsacien portait déjà  son regard sur Geoffroy-Guichard, chaudron duquel ses hommes devront impérativement sortir indemnes. Donc victorieux.
Autant dire que cet objectif avait d'entrée calmé les dernières velléités européennes, il est vrai sérieusement mises à  mal après la défaite voilà  huit jours en Suisse (2-0). D'exploit, hier soir, il n'en a d'ailleurs jamais été question.

« Notre aventure se termine de manière un peu triste »

Le public alsacien l'a bien compris, lui qui a traîné les pieds pour rallier la Meinau. Malgré l'apport bruyant et fumant des supporters suisses, l'affluence - 8 115 spectateurs - est la deuxième plus faible de la saison. Un comble pour un huitième de finale de Coupe d'Europe.
« Notre aventure se termine de manière un peu triste, déplore Duguépéroux. Je n'ai senti aucun engouement tout au long de notre parcours. Pourtant, on n'a perdu qu'un match (celui de Bâle) en dix sorties. Bon, voilà , c'est bien pour le palmarès du club. Moi, je suis surtout content de ne compter aucun nouveau blessé. »
Perdu pour perdu, il n'a pas été question de prendre le moindre risque. Abdessadki, préservé en raison d'une douleur à  la cheville, est resté dans les tribunes. Amara Diané, lui, n'a pas quitté son haut de survêtement. Pas plus que Lacour ou Hosni, tous très sollicités ces dernières semaines.

L'aventure européenne n'aura peut-être pas été vaine

Du coup, l'équipe strasbourgeoise affiche un visage juvénile, sans grande expérience. Bâle, venu à  Strasbourg pour se mettre rapidement à  l'abri, n'en demande pas tant. La partie n'est vieille que de deux minutes et des brouettes que trois Suisses, dont le Brésilien Eduardo, se présentent déjà  devant Puydebois. Pour Strasbourg, qui voulait emballer la partie, c'est déjà  cuit.
« La messe est dite très rapidement, reconnaît Duguépéroux. Marquer quatre buts à  Bâle est une épreuve trop difficile pour nous. Si je suis déçu, c'est à  cause de notre première mi-temps au match aller, où nous sommes complètement passés à  côté. Et de nos erreurs qui nous coûtent le deuxième but. J'espère au moins que mes joueurs ont appris que les petits détails font la différence et que seule la rigueur paye. »
Si les Strasbourgeois daignent retenir la leçon, l'aventure européenne n'aura peut-être pas été vaine. En dépit d'une fin de saison éminemment compliquée, les Bleus peuvent encore espérer s'en sortir. Ça relèverait certes du miracle, mais une petite lueur scintille encore dans la nuit.

« Une question de fierté que de ne pas perdre »

Parmi les rares satisfactions qui émergent de cette élimination, le joli petit but du jeune Carlier, son premier en professionnel, et la réaction d'ensemble en deuxième période peuvent donner un peu de baume au coeur. « C'est une question de fierté que de ne pas perdre ce match, enchaîne Duguépéroux. Surtout après trois défaites consécutives. »
Animé d'un esprit de guerrier, le Racing s'en ira défier Saint-Etienne dimanche soir. Là  aussi, il sera question de fierté. Peut-être même pour la dernière fois de la saison, si d'aventure ça venait à  mal se passer. Les Bleus ne vont quand même pas louper leur finale de Coupe d'Europe...

Carlier ouvre son compteur

Le premier but de Rudy Carlier chez les professionnels a juste redonné de l'espoir à  une équipe strasbourgeoise trop vite ramenée à  la raison.

Image

PUYDEBOIS. - Livré à  lui-même sur le premier but suisse, il ne s'est en revanche pas montré très solide sur le second. Un match frustrant pour le remplaçant de Cassard, qui termine avec deux buts dans la musette sans avoir eu l'occasion d'effectuer le moindre arrêt délicat.
DEROFF. - Un peu hésitant sur l'action qui amena le 2e but bâlois (il a eu peur de provoquer un penalty), le capitaine d'un soir a fait preuve par ailleurs d'opiniâtreté et de disponibilité.
BELLAID. - Dernier défenseur sur le premier but de Bâle, inscrit par Eduardo à  l'issue d'une action développée à  la limite du hors-jeu, il a parfaitement digéré ce coup du sort. A multiplié par la suite les interventions tranchantes, se démenant comme un beau diable dans les grandes largeurs.
KANTE. - Son allant a été récompensé par un but (son 3e de la saison) qui permet au Racing de terminer sa campagne européenne invaincu à  la Meinau. Entouré de joueurs inexpérimentés, le patron a dû se résoudre à  voir sa défense prise à  revers par deux fois, pour autant de contre-attaques suisses rondement menées, et victorieuses.
ABOU. - Parfois mis en difficulté, notamment sur le deuxième but bâlois où il se troue devant Eduardo, l'Egyptien a aussi su se montrer dangereux à  l'approche du but adverse, notamment sur un bon coup de tête détourné in extremis par un défenseur suisse. A beaucoup crapahuté par ailleurs.

Faty: retour aux affaires délicat

FATY. - Retour aux affaires délicat pour le jeune milieu récupérateur (19 ans), qui n'a pas ratissé beaucoup de ballons. Placé devant la défense, à  un poste demandant des habitudes et un certain sens tactique, il n'a pas toujours fait les bons choix.
JOHANSEN. - Animé des meilleures intentions, il a toujours cherché à  créer. Alternant jeu court et jeu long, il a connu pas mal de déchet.
P. FARNERUD. - Des courses latérales, des remises, mais une bien faible menace pour l'adversaire, tout bien pesé. Le problème, c'est qu'il ne s'engage quasiment jamais vers l'avant.
BOKA. - Suite au forfait de Diané, il s'est retrouvé par ricochet dans un rôle plus offensif que prévu. La plupart de ses tentatives ont échoué, mais il a eu le mérite de tenter des trucs.
CARLIER. - S'est montré en 1re période, inscrivant même un but (en force) au milieu d'une défense suisse un peu perdue sur ce coup-là . Monté d'un cran après la pause pour épauler Alex Farnerud aux avant-postes, il n'a plus guère touché le ballon, sauf pour le perdre.
A. FARNERUD. - Bénéficiant de davantage de soutien que lors de ses dernières apparitions, le cadet des Farnerud a du même coup été un peu plus en vue. Souvent alerté, il a trouvé quelques intervalles, touchant la balle sur les deux actions de but strasbourgeoises.

Deroff : « Les Suisses ont fait ce qu'il fallait »

YVES DEROFF (capitaine Strasbourg). - « Le premier but nous a fait mal, mais nous avons trouvé la force mentale pour revenir. Là , nous nous procurons deux belles occasions, mais finalement, c'est Bâle qui marque. Dès lors, c'était foutu. C'est dommage, car il y avait sûrement la place pour passer. Mais les Suisses ont fait ce qu'il fallait, surtout chez eux en gagnant 2-0. Je retiens néanmoins que nous terminons invaincus à  la Meinau dans cette coupe de l'UEFA. »
JACKY DUGUEPEROUX (entraîneur Strasbourg). - « Nous avons encore pris deux buts, mais cette fois-ci sans perdre. Désormais, il faut se consacrer au championnat à  200%. Maintenant que cette campagne est terminée, je regrette qu'il n'y ait pas eu une grosse affiche à  la Meinau. Je souhaite bonne chance à  Bâle pour la suite. »
RUDY CARLIER (attaquant Strasbourg). - « Nous avons bien réagi après le premier but de Bâle. J'en ai même profité pour marquer mon premier but avec les professionnels, ce qui me laissera un grand souvenir de ce match. A 1-1, tout restait possible. Après tout, le foot est parfois magique. Nous avons tout donné, sans jamais baisser les bras, mais cela n'a hélas pas suffi. »
CHRISTIAN GROSS (entraîneur Bâle). - « Cette qualification est un immense succès pour le club et je suis ravi pour nos supporters et nos joueurs. Ce huitième de finale a basculé au match aller, chez nous, quand nous avons marqué notre 2e but. Mais j'avais raison de me méfier du Racing au retour, car il s'est montré collectif et très offensif comme je le prévoyais. »
EDUARDO (attaquant Bâle). - « C'est la première fois que j'inscris deux buts en coupe d'Europe. Le premier est sans doute le plus facile que j'aie jamais eu à  marquer. Je suis très heureux, car j'ai pu aider mon équipe à  se qualifier pour les quarts de finale. Et ça n'a pas été si facile que ça, car à  1-1, nos adversaires ont été plusieurs fois dangereux. S'ils avaient rapidement marqué un 2e but, nous aurions pu être mis en difficulté. »
BA (Milieu de terrain Bâle). - « Nous étions un peu fatigués suite à  l'enchaînement des matches. Heureusement pour nous, Strasbourg traverse une période difficile et a du mal à  développer son jeu collectif malgré un effectif de qualité. L'essentiel pour nous était de rester concentrés. Maintenant que nous sommes en quarts, l'objectif est d'aller encore plus loin. »
L'Alsace a écrit :Un adieu dans l'indifférence

Battu 2-0 à  l'aller au Parc Saint-Jacques, le Racing a disparu hier de la Coupe UEFA dans une Meinau vide où Bâle a décroché le nul (2-2). Les Suisses joueront les quarts de finale.

Que c'est triste, une Meinau vide, un soir glacial d'hiver sans fin ! Le Racing a fait hier de bien singuliers adieux à  une Coupe d'Europe de l'UEFA au cours de laquelle il n'aura pourtant concédé qu'une défaite en dix matches (5 victoires et 4 nuls), en 8e de finale aller à  Bâle l'autre jeudi (2-0). Devant une affluence famélique (8115 spectateurs, la pire de la saison après les 4190 enregistrés le 7 janvier contre Nancy en Coupe de France), les « Bleus » ont très vite plombé leurs minces chances de renverser la vapeur en encaissant un but dès la 3e minute. Dans cette coquille vide de la Meinau a alors résonné – façon de parler – un silence de mort heureusement troublé par les chants des supporters suisses. Malgré l'abnégation du RCS, le FC Bâle n'a pas tremblé et a finalement quitté l'enceinte alsacienne avec un peinard 2-2 pour s'offrir la 2e qualification de son histoire pour un quart de finale européen. Christian Gross et ses hommes sont aussitôt partis à  l'EuropaPark de Rust où le FCB n'avait pu organiser sa fête de fin d'année, faute de date disponible. Le report fortuit de cette fête de Noël à  aujourd'hui permettra aux « Rot und Blau » de faire d'une pierre deux coups. Les Bleus strasbourgeois, eux, sont sortis du gotha européen dans une froide indifférence. Un dernier épisode à  l'image des précédents, sans passion. « Si j'avais un regret, ce serait de ne pas avoir eu une seule grosse affiche à  la Meinau », analyse Jacky Duguépéroux, « Cette épopée en Coupe UEFA aura été un peu triste, car elle n'a déchaîné aucun engouement. Pourtant, nous n'avons perdu qu'une seule fois. Nous allons désormais pouvoir nous consacrer à  200 % à  la Ligue 1, à  cette finale de Coupe UEFA que nous jouerons dimanche à  Saint-Etienne. C'est comme ça qu'il faut raisonner pour évacuer la déception. Car je suis personnellement très déçu. Mais c'était une expérience enrichissante pour tout le monde. » L'odyssée aura notamment permis au x jeunes de s'aguerrir. Habib Bellaïd (à  Rome), Kevin Gameiro (auteur d'un doublé contre l'Etoile Rouge de Belgrade) et Rudy Carlier (hier soir contre Bâle) auront même vécu l'incommensurable bonheur de marquer leur premier but professionnel sur la scène continentale. « Qui aurait dit que le 18e de L 1 ne serait éliminé qu'au soir des 8e s de finale ? », insiste « Dugué ». « À la mi-temps, j'ai dit aux gars qu'il fallait avoir de la fierté, aller chercher une égalisation, parce qu'il était préférable d'aller à  Saint-Etienne avec un nul en poche plutôt qu'une défaite 2-1. Cette fierté, ils l'ont eue. Maintenant, je souhaite bonne chance au FC Bâle. »

Rudy Carlier : « C'est un rêve »

« Ça restera un merveilleux souvenir pour moi, qui ait marqué mon premier but, et pour l'équipe », enchaîne Rudy Carlier, « Nous savions que pour avoir une chance, il fallait ne pas encaisser de but. Et nous en avons pris un après moins de trois minutes. Nous y avons cru lorsque j'ai égalisé, car il restait encore beaucoup de temps. Mais le 2e but bâlois nous a assommés. Malgré tout, nous n'avons pas baissé les bras. Nous voulions absolument ne pas perdre. Nous quittons la compétition avec une seule défaite. J'ai 20 ans et je viens de jouer un 8e européen. C'est un rêve. Même si nous sommes éliminés ce soir (hier), on ne peut pas cracher sur une telle expérience. » Même « l'ancien » Yves Deroff (27 ans), capitaine d'un soir, ne boude pas son plaisir. « Personnellement, je n'avais plus goûté à  la Coupe d'Europe depuis mon époque nantaise en UEFA et en Ligue des Champions. J'ai beaucoup apprécié. Cette épopée aura aussi énormément appris aux jeunes. Personne ne nous aurait cru capables d'atteindre les 8e s. Le public n'a pas vraiment répondu ce soir (hier) ? Nous venions de perdre trois fois de suite et les gens ont peut-être pensé qu'après le 0-2 de l'aller, l'affaire était pliée. Mais ça ne gâte pas notre plaisir. » Ce matin, une chose est sûre : la douceur européenne n'atténuera plus le goût âcre que laisse l'amer parcours en L 1 au fond des palais strasbourgeois. Dimanche à  Saint-Etienne, les « Bleus » ont tout intérêt à  être de chauffe s'ils ne veulent pas que la Meinau devienne un stade fantôme ce printemps.

Drôle d'ambiance

Drôle d'ambiance pour une rencontre, a fortiori pour un 8e de finale retour. Le Racing et ses soubresauts sans fin ont-ils fini par lasser un public pourtant compatissant depuis le début de saison ? À la limite, qu'importe. Mais voir un match qualificatif pour un quart de finale de Coupe UEFA se dérouler devant 8115 personnes dégage une sensation d'infinie tristesse. Ils seront sans doute plus nombreux mardi à  Mulhouse pour ce qui n'est finalement qu'un 8e de Coupe de France, sans faire injure à  des Colmariens qui n'ont pas volé cet engouement populaire. Même le kop strasbourgeois, fidèle parmi les fidèles, n'était qu'aux deux-tiers plein au coup d'envoi hier. Les supporters alsaciens ont d'ailleurs reçu une leçon de leurs homologues suisses dont le quart de virage était archi comble et qui, renforcés par la tournure des événements, n'ont pas cessé d'encourager les leurs de la voix et du geste. Sans eux, la Meinau, transie de froid, se serait assoupie. Une désaffection à  méditer pour un club qu'on a connu ces derniers temps moins cupide à  l'égard de ses fans. Car pratiquer un tarif de base à  12 euros – jusqu'à  36 — pour une « affiche » à  18 h dont on sait à  l'avance qu'elle ne sera que peu suivie n'est sûrement pas le meilleur moyen d'attirer la grande foule au stade. Avec une telle politique, le RCS a peut-être voulu réaliser un test grandeur nature de ce qui l'attend la saison prochaine s'il descend en Ligue 2. Aux chi…, l'accréditation ! Moins il y a de monde à  la Meinau et plus les mesures de sécurité deviennent draconiennes, y compris pour les journalistes dont le club a peut-être oublié qu'ils travaillent pendant que les autres s'amusent. Hier, le service de sécurité un brin obtus a cru bon de verser dans l'excès de zèle à  la mi-temps en interdisant aux reporters d'Alsace, de France et de Suisse de se rendre aux toilettes situées à  côté du salon des présidents, au prétexte qu'ils ne disposaient pas du badge d'accès au dit salon. Une première en quinze ans. Peut-être ceux qui ont fait passer cette consigne d'une rare imbécillité – les cerbères ne sont que des exécutants — redoutaient-ils que les journalistes (des mal-élevés comme chacun sait) ne se trompent de porte et n'aillent satisfaire un besoin naturel dans les coupes de Champagne servies aux huiles invitées.

L'espoir n'a jamais existé

Un but d'Eduardo après deux minutes a vite fait fondre les minces espoirs alsaciens. Le Racing a quand même eu le mérite d'arracher le nul (2-2).
Pour pouvoir espérer renverser une situation fortement compromise jeudi dernier avec la défaite à  Bâle (2-0), le Racing-Club de Strasbourg savait qu'il était condamné à  réussir une partie parfaite en marquant si possible assez rapidement. Cela a été chose faite hier soir à  la Meinau, puisque Rudy Carlier, le jeune attaquant du centre de formation aligné en pointe par Jacky Duguépéroux, n'a pas mis dix minutes pour loger sous la barre un centre d'Alex Farnerud remisé de la tête par Habib Bellaïd (10e). Le hic est que son premier but avec les professionnels du Racing n'a pas constitué l'ouverture du score. Pour se rendre la mission totalement impossible, les Strasbourgeois avaient en effet encaissé un but après seulement 2'20 de jeu. Sur une longue touche de Sterjovski, Carlier avait dégagé au loin, là  où se trouvait Alex Farnerud, qui ne put contrôler le ballon. Dans son dos, Smiljanic se farcissait d'un autre long dégagement sur lequel trois Bâlois se retrouvaient subitement tout seuls, pas hors jeu selon le corps arbitral. Petric s'avançait donc vers Puydebois et servait Eduardo, qui avouait hier soir avoir marqué là  « le but le plus facile de ma carrière » (3e). À ce moment, le suspense avait quasi totalement disparu, même si les Strasbourgeois tentaient de mettre en difficulté l'arrière-garde helvète. Mais le manque d'efficacité se montrait une nouvelle fois criard. Juste avant l'égalisation de Carlier, sur un corner d'Alex Farnerud, Abou avait déjà  placé une tête à  bout portant, que repoussait Bruno Berner sur sa ligne (9e). Puis, à  la conclusion d'un beau mouvement collectif, Johansen centrait en retrait vers Boka qui dévissait sa frappe (14e). Pontus lançait ensuite son frère Alex en profondeur, mais il se heurtait à  Zuberbà¼hler qui écartait le danger d'une manchette (22e). Dans la minute suivante, le gardien de l'équipe nationale devait parer au plus pressé des poings sur un coup franc excentré côté droit d'Alex Farnerud. C'était là  la 5e bonne occasion du Racing qui allait dans la foulée prendre une nouvelle leçon d'efficacité. Sur un contre à  montrer dans les écoles de football, Bâle doublait la mise. D'une talonnade dans le rond central, Eduardo déstabilisait la défense alsacienne. Delgado transmettait le ballon à  Degen, qui lançait Sterjovski à  gauche. Celui-ci remettait à  Degen dans la course et le Suisse centrait pour Eduardo, seul au second poteau, qui parachevait sa grosse activité par un doublé (26e). « Il a été fantastique, se félicitait Christian Gross, son entraîneur. J'ai vraiment apprécié l'efficacité de mon équipe, qui a remporté un énorme succès avec cette qualification pour les quarts de finale (Ndlr : la seconde après l'épopée 1973-74 en Coupe des champions). Nous avons puisé beaucoup de confiance pour la suite de la compétition et pour notre championnat. Mais je persiste à  dire que le but décisif a été marqué chez nous lors du match aller à  deux minutes de la fin ». Même si le match resta plaisant jusqu'à  la pause, il baissa ensuite d'intensité, Bâle n'ayant plus de raison pour forcer son talent, le Racing n'étant plus animé de la même foi pour renverser des montagnes, tant la situation était désespérée. Néanmoins, les locaux eurent le mérite d'égaliser à  la 78e \!: sur un corner de Johansen repoussé par les défenseurs suisses, Deroff s'appuya sur Alex Farnerud pour servir Kanté au second poteau, qui ne laissa aucune chance à  « Zubi ». Au moins le Racing mettait-il ainsi fin à  une série de trois défaites consécutives pour quitter la Coupe de l'UEFA avec une seule défaite au compteur. Celle du match aller à  Bâle.
Bizarre les notes de certains joueurs ..
L'histoire est en marche ...
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Message par anonix »

argueti a écrit : J'ai revu vite fait les images avant et je crois pas trop m'avancer en disant qu'il y avait bien un voire deux hors jeu sur le premier but, qui a coupé court à  toute tentative de qualification. On a quand meme essayé de se battre et surtout de pas perdre, c'est deja pas mal ...
Avec la nouvelle règle du hors jeu, je pense qu'il n'y avait pas hors jeu sur le but.
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Keating
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Message par Keating »

Snif, Bâle tombe contre Middlesborought, ça aurait été l'affiche qu'on attendait :cry:

A noter le match Bucarest contre Bucarest :lol:

Le tirage au sort des quarts de finale :
FC Séville (ESP) - Zénith St-Petersbourg (RUS)
FC Bâle (SUI) - Middlesbrough (ANG)
Rapid Bucarest (ROU) - Steaua Bucarest (ROU)
Levski Sofia (BUL) - Schalke 04 (ALL)

Programme des demi-finales :
- Vainqueur de Levski Sofia - Schalke 04 contre vainqueur de FC Séville - Zénith St-Petersbourg
- Vainqueur de Rapid Bucarest - Steaua Bucarest contre vainqueur de FC Bâle - Middlesbrough
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argueti
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Message par argueti »

Oh des regrets des regrets des regrets ...
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Message par anonix »

Keating a écrit :Snif, Bâle tombe contre Middlesborought, ça aurait été l'affiche qu'on attendait :cry:
Si le Racing avait gagné contre Bâle, nous ne serions peut être pas tombé contre Middlesborought ! Je m'explique :
"BALE" = 4 lettres
"STRASBOURG" = 10 lettres
Lors du tirage au sort, le papier "Bale" comporte moins d'encre que celui que comporterait celui de "Strasbourg" donc serait moins lourd !!!!! Le tirage au sort n'aurait pas été le même. Du coup, tous les matchs auraient été chamboulé !! (OK je sors :arrow: )
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Message par raphou96 »

Excelent la théorie.
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Message par anonix »

bah c'est pour se rassurer surtout et éviter d'avoir encore plus de regrets !
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Message par Seb T. »

Une équipe de Bâle bien organisée, athlétique mais plutôt lourde...

J'ai adoré Delgado, un super joueur de seulement 23 ans, remarquable...
Mieux vaut une bière qui fait pisser qu'une femme qui fait chier (P. Heineken)
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