[05/06] 8ème UEFA retour : RCS / Bâle : 2-2

[NéRiK]

Je crois pas trop en la victoire.

Je croyais que Diané ne jourait pas.

[anonix]

Racing: le groupe

Jacky Duguépéroux a fait appel à  dix-huit joueurs pour le huitième de finale retour contre le FC Bâle, ce jeudi (18h) à  la Meinau. L'entraîneur compte de nombreux absents pour blessure. Yacine Abdessadki est le dernier en date. Le milieu de terrain se ressent d'une tendinite à  la cheville droite et sera ménagé en coupe UEFA, en prévision du déplacement à  Saint-Etienne, ce week-end. L'entraîneur strasbourgeois a donc fait appel aux jeunes issus du centre de formation, dont Steve Celestini apparu en coupe de France, et qui fêtera sa première sur une feuille de match européenne.

« A Rome aussi, nous avions plein de jeunes sur la feuille de match et nous nous en étions bien tiré, a commenté Duguépéroux. Les jeunes ont les crocs et ont envie de montrer qu'ils sont encore présents. Nous ne sommes pas à  la rue. Nous ne sommes pas morts ! »

Le groupe:
Gurtner, Puydebois;
Abou, Bellaid, Boka, Celestini, Deroff, Kanté, Schneider;
P. Farnerud, Faty, Hosni, Johansen, Krebs, Lacour;
Carlier, Diané, A. Farnerud.

Les absents: Cassard (reprise), Devaux, Le Pen (ischio-jambiers), Keita, Gameiro, Haggui (genou), Abdessadki (cheville), Arrache (cuisse), Loué (quadriceps), Gmamdia (épaule), Nemeth, Vergerolle (non-qualifiés).

[Psychogene]

12 absents On s'approche du record absolu de la saison

[argueti]

Difficile d'y croire

Plombée par la défaite concédée voilà  huit jours en Suisse (2-0), le Racing aura fort affaire s'il veut à  nouveau se hisser en quarts de finale de la Coupe d'Europe. Sauf miracle, l'étonnante aventure prendra fin ce soir, sans que le public alsacien n'ait eu le temps de s'enflammer. Dommage.

Tout a commencé à  Bâle, un soir d'octobre, dans un stade Saint-Jacques médusé. Tout risque de s'achever contre Bâle, presque six mois plus tard, dans l'anonymat complet. La Meinau, où pas plus de 9 000 spectateurs sont attendus - dont un bon millier de Suisses -, risque d'assister à  la dernière sortie européenne du Racing avant longtemps.
La coup d'éclat en terre suisse (2-0), pour la journée inaugurale de phase de poule, avait fait naître un fol espoir. Après avoir expédié les gentils Autrichiens du Graz AK au premier tour, les Alsaciens avaient d'un coup d'un seul pris conscience de leur capacité.

« On n'a pas partagé de moments privilégiés avec les Alsaciens »

Ce soir-là , le Racing s'était amouraché de l'Europe. Celle-ci ne lui a pas bien rendu. Tout juste a-t-elle permis de révéler que cette équipe valait mieux que son triste classement en championnat. L'exploit de Rome, les victoires contre Lovech et Tromsà¶, le nul arraché face à  l'Etoile Rouge sont toujours restés sans lendemain.
Surtout, l'Europe n'est jamais parvenue à  passionner les foules. Contrairement à  l'épopée homérique de 1997, où toute la région s'était mobilisée derrière la troupe de Duguépéroux, quand les Rangers, Liverpool ou l'Inter étaient tombés à  la Meinau, le public a à  peine frémi.
« On n'a pas partagé de moments privilégiés avec les Alsaciens, déplore Duguépéroux. L'engouement autour des matches, à  l'extérieur comme en interne, n'a rien à  voir avec l'aventure d'il y a dix ans. Dans l'année du centenaire, c'est dommage de snober l'Europe. Ce n'est quand même que la sixième fois dans l'histoire du club qu'on en arrive à  ce stade-là . »

Des titulaires au repos, des jeunes relancés

Lassée par les péripéties domestiques, la Meinau a fini par bouder la Coupe et lui tourner le dos. Une réconciliation spontanée paraît peu probable. A moins, bien sûr, que le Racing crée ce soir l'exploit. Même si Christian Gross, l'entraîneur de Bâle, affiche une grande prudence (lire ci-contre), l'affaire ne devrait pourtant pas faire de pli.
Plus concerné par la rencontre de championnat à  venir, dimanche à  Saint-Etienne, Jacky Duguépéroux s'est déjà  fait une raison. Il ne le dit pas explicitement, bien sûr, mais la composition de son équipe suffit à  le démontrer. Des garçons comme Abou, Hosni, Lacour et Abdessadki - ce dernier souffre d'une tendinite, a-t-on appris hier soir -, seraient ainsi laissés au repos.
Même Diané, meilleur strasbourgeois de cette fin d'hiver, pourrait être ménagé. « Il se dit fatigué, explique l'entraîneur. Même s'il a joué beaucoup de matches, on ne va quand même pas invoquer l'épuisement total. Je vais encore parler avec lui demain matin (aujourd'hui). »

« A Rome, notamment, ils avaient assuré »

Comme un seul homme - Diané mis à  part, donc -, les Strasbourgeois affirment haut et fort qu'il vont disputer ce match « à  fond. » Malgré les nombreux forfaits et les choix de l'entraîneur, le Racing serait en mesure de remonter son handicap et d'inverser le cours des événements.
Pour déstabiliser la solide défense suisse et contrer les assauts ordonnés par le chevelu Delgado, Duguépéroux confiera les clés du camion aux jeunes, à  l'image de Faty, Bellaïd ou Carlier. « Ils ont les crocs, poursuit-il. A Rome, notamment, ils avaient assuré. Ces dernières semaines, on les voit un peu moins. A eux de montrer qu'on peut compter sur eux. »
Malgré l'envie des minots, l'ensemble parait un peu léger alors qu'il s'agit de remonter deux buts aux Suisses sans en prendre le moindre. Tout cela commence méchamment à  sentir la fin de parcours. Bâle, terminus, tout le monde descend ?

Bâle sur ses gardes

Le FC Bâle sait qu'il a fait le plus dur jeudi dernier sur son terrain. Son entraîneur Christian Gross redoute néanmoins l'entrée en matière tonitruante dont il croit le Racing capable.
Statistiquement, en coupe d'Europe, une équipe qui gagne 2-0 sur son terrain à  l'aller aborde le match retour avec près de 80% de chances de qualification. Christian Gross, l'entraîneur du FC Bâle, sait cela. Il rejette pourtant énergiquement l'étiquette de favori. « Ce serait un exploit, et une immense fierté, d'éliminer une deuxième équipe française. » En 16es de finale, Bâle avait sorti l'AS Monaco.
Gross sait aussi qu'à  l'un ou l'autre moment de la partie, il faudra laisser passer l'orage. « Avec ses jeunes joueurs, le Racing va tout faire pour se révolter. Je m'attends à  tomber sur une équipe très offensive qui n'aura rien à  perdre. »
Même son de cloche du côté de l'attaquant suisse Mladen Petric : « Le Racing risque de rentrer très fort dans la partie afin de marquer très vite. Soyons attentifs, et essayons de les surprendre en contre-attaque. »
Attention au début de match, donc. « Il ne faudra pas être nerveux. J'attends de la discipline et de la maturité de la part de mon équipe, reprend Gross. Si nous nous montrons réalistes, nous atteindrons peut-être notre objectif, qui est de marquer un but à  un moment ou à  un autre. » Précisons que le FC Bâle excelle dans l'exercice des coups de pied arrêtés. C'est d'ailleurs sur deux coups francs qu'il a inscrit ses deux buts à  l'aller.
Christian Gross a dirigé hier soir à  la Meinau, sur le terrain d'honneur, un dernier entraînement auquel n'ont participé ni Majstorovic (coup au pied), ni Eduardo (adducteurs). « Mais ils pourront jouer », a affirmé Gross en conférence de presse.

Racing : le dernier bal ?

Alors que le spectre de la relégation en L 2 hante les coursives de la Meinau, le RCS va tenter, à  18 h à  la Meinau en 8e retour de Coupe UEFA, de remonter son handicap sur Bâle, vainqueur 2-0 à  l'aller.

Depuis le temps que le Racing est au bord du précipice en Ligue 1 et qu'il aspire à  repartir de l'avant, il va bien finir par tomber. Son « grand pas en arrière » (dixit Jacky Duguépéroux) dimanche lors de sa 7e défaite à  la Meinau face au Mans (1-2) l'a paradoxalement fait plonger au fond du gouffre. Avec cinq points de retard sur Troyes, premier non-relégable, à  huit journées de la fin, le RCS, qui se déplacera cinq fois (contre trois seulement aux Troyens), a grillé un joker de plus. « Un énorme joker », reconnaissait à  chaud l'entraîneur strasbourgeois. Mais pour une soirée encore – la dernière avant longtemps ? – les Bleus vont devoir mettre entre parenthèses leurs déboires domestiques. Ce soir (18 h), le train européen s'arrête pour la cinquième fois de la saison en gare de la Meinau. Sous forme d'un 8e de finale retour de Coupe UEFA dont les chances de sortir vainqueur sont minces. Un club battu 2-0 à  l'aller en terre adverse n'a statistiquement que 22 % de chances de passer. Autant dire que ce train européen-là  ne permettra peut-être – sans doute ? – pas aux Strasbourgeois de prendre le quart. Bâle s'avance en effet fort d'une confortable avance, acquise à  l'aller au Parc Saint-Jacques (2-0), dans une Meinau qui ne revêtira pas ses plus beaux atours pour ce 8e de finale européen. « Depuis le début de cette aventure 2005-2006, nous n'avons pas partagé avec le public de moments très privilégiés », doit bien admettre Jacky Duguépéroux. « Nous sommes en 8e s et pourtant, ce que nous vivons n'a rien à  voir avec ce qui s'est passé il y a dix ans, tant dans l'environnement qu'en interne. C'est d'autant plus dommage que ce n'est que le sixième 8e de finale de l'histoire d'un club qui fête cette année son centenaire. Mais nous allons tout faire pour inverser la tendance. »

« Nous ne ferons pas l'impasse »

En une semaine, le coach bas-rhinois a eu tout le temps de digérer et disséquer l'échec de jeudi dernier à  Bâle. Un revers de plus dans une série en cours de trois, placé les échecs à  Rennes et contre Le Mans (1-2). « J'ai regardé la première mi-temps de Bâle le lendemain et la seconde, ce lundi matin. Nous avons longtemps été plus près du 1-1 que du 2-0. Mais nous avons commis énormément de fautes. Le 2e but bâlois est révélateur : il résulte de la combinaison de trois fautes, la première inutile qui amène le coup franc, la seconde de marquage et la troisième dans la sortie du gardien. Les fautifs de notre défaite, c'est nous, pas Bâle qui n'est pas très bien ces temps-ci et a encore gagné en championnat à  la dernière minute le week-end passé. Ce jeudi, l'objectif est clair : nous devons marquer au moins deux buts sans en prendre un seul, ce qui n'est pas arrivé souvent cette saison à  la Meinau (contre Graz, Tromsචet Troyes). Même si je ferai souffler quelques joueurs, nous ne ferons pas l'impasse. Nous devrons surtout être plus malins. » Un discours repris en choeur par Pascal Johansen qui admet certes « qu'une élimination ne serait pas trop grave », mais ne s'estime « pas persuadé que nous allons laisser tomber. » Et le Colmarien de préciser le fond de sa pensée. « La réalité du championnat fait que nous ne pouvons pas aborder ce match avec une totale envie de créer l'exploit. Mais une fois le coup d'envoi donné, ceux qui seront sur le terrain ne se poseront pas de questions et feront tout pour passer. Si nous marquons vite, si nous nous montrons solides et si nous les étouffons, c'est largement jouable. » Comme le soulignait l'autre jour le capitaine Guillaume Lacour, le Racing n'aura peut-être plus « de si tôt l'occasion de jouer un match européen et, à  plus forte raison, un 8e de finale. » Alors, autant lâcher les chevaux ce soir pour prolonger le plaisir dans une saison qui en a souvent été dépourvue.

Bâle vient pour marquer

Christian Gross avait annoncé la semaine passée que le Racing partait favori de sa double confrontation avec le FC Bâle. Et malgré la confortable victoire des siens jeudi dernier au Parc Saint-Jacques (2-0), l'entraîneur bâlois se refuse aujourd'hui à  endosser l'étiquette. « Nous ne sommes pas favoris », tranche-t-il, « Je continue à  considérer que Strasbourg évolue dans l'un des tout meilleurs championnats européens et que sa place ne reflète pas sa véritable valeur. Nous craignons que les Strasbourgeois ne se révoltent en réaction à  une saison qui ne leur sourit vraiment pas, à  l'image de leur dernière défaite contre Le Mans. Je les ai beaucoup suivis cette saison. Ils ont été particulièrement malchanceux. Jacky (Duguépéroux) n'a jamais pu aligner deux fois la même équipe. Mais le jeu collectif du Racing est impressionnant, animé par de très bons attaquants, à  l'image de Diané. Sans compter que les Strasbourgeois n'ont finalement rien à  perdre. » Le technicien suisse insiste sur l'estime qu'il porte au club alsacien. « Nous avons beaucoup de respect pour lui, oui, et nous devrons être à  la fois réalistes, vigilants, prudents et matures face à  un Racing qui va jouer l'offensive. Mais nous venons à  la Meinau pour marquer, voire pour gagner. Ceci dit, je ne doute pas un instant que notre tâche soit difficile. » Le milieu international croate Mladen Petric emprunte lui aussi ce discours empreint de prudence : « Les Strasbourgeois vont essayer de marquer très tôt. Il faudra faire très attention. A nous de saisir notre chance pour les contrer. Une qualification serait un très grand événement pour nous. On ne se qualifie pas tous les jours pour un quart de finale. » Le FC Bâle en sait quelque chose, qui n'a atteint ce stade de la compétition qu'une seule fois dans son histoire : en Coupe d'Europe des Clubs Champions 1973-74. Cette année-là , il s'était fait sortir par le Celtic Glasgow. S'il préservait ce soir tout ou partie de son avantage, il rejoindrait le Racing, deux fois quart-de-finaliste lors de ses neuf précédentes campagnes européennes : en 1964-65 en Coupe UEFA et 1979-80 en Coupe d'Europe des Clubs Champions.

Abdessadki 11e forfait

Comme d'habitude depuis des mois, le RCS sera encore largement amoindri pour ce match retour. Dix joueurs manquaient déjà  à  l'appel : Cassard (reprise), Keita (reprise), Arrache (cuisse), Devaux (cuisse), Loue (cuisse), Le Pen (cuisse), Nemeth (non-qualifié), Gmamdia (épaule), Gameiro (ligaments croisés), Haggui (genou). Un onzième s'est ajouté hier : Yacine Abdessadki, qui s'est ressenti d'une tendinite à  la cheville droite après Le Mans, a été dispensé à  la demande du staff médical. 9 à  10000 spectateurs. C'est un chiffre à  pleurer ou presque : il ne devrait pas y avoir plus de 9 à  10000 personnes ce soir à  la Meinau pour ce 8e de finale retour européen entre voisins. Et encore ! La barre des 10000 spectateurs ne pourrait être approchée que grâce aux Suisses qui seront environ 1800 à  faire le court voyage. Bâle : Majstorovic et Eduardo ménagés. La recrue suédoise du mercato et l'attaquant brésilien ne se sont pas entraînés hier sur la pelouse de la Meinau. Le premier avait reçu un coup sur le pied lundi à  l'entraînement et le second était en délicatesse avec ses adducteurs. « Je les ai laissés à  l'hôtel par précaution », rassurait hier soir l'entraîneur bâlois Christian Gross, « mais ils joueront bien contre Strasbourg. » L'infirmerie bâloise n'en est pas moins bien garnie, avec six pensionnaires : Meili (pied), Murat Yakin (dos), Carignano (appendicite), Mesbah (adducteurs), Quennoz (adducteurs), Dzombic (genou). La recrue japonaise de l'hiver, Koji Nakata (ex-OM), n'est pas qualifiée. Un quatuor portugais au sifflet. L'arbitre international portugais Olegario Bequerença dirigera la rencontre. Il sera assisté de ses compatriotes Jose Manuel Cardinal et Bertino Miranda. Quand Pontus secoue Alex. C'est Jacky Duguépéroux qui racontait l'anecdote avant-hier soir après l'entraînement, en évoquant le cas d'un Alexander Farnerud en plein doute depuis des semaines. « Avec Pontus, il a remporté le mini-tournoi de tennis-ballon ce mardi. En quelques occasions, son frère l'a méchamment « bougé » en suédois. J'ai d'ailleurs demandé à  ce dernier de m'apprendre ce qu'il lui avait dit dans leur langue natale, pour que je puisse moi aussi secouer Alex (rires). Plus sérieusement, quand on est professionnel à  22 ans, on doit se poser moins de questions et jouer. C'est ce que j'ai prévu de dire à  Alex lors de la mise au vert à  l'hôtel (la nuit dernière). »

Une attaque déplumée

Kevin Gameiro (genou), Haikel Gmamdia (épaule), Szilard Nemeth (non-qualifié), Mickaël Pagis (transféré à  Marseille où il s'amuse comme un junior), Eric Mouloungui (prêté à  Gueugnon), Abel Mphela (prêté en Afrique du Sud), plus les deux ailiers Salim Arrache et Ulrich Le Pen (tous deux blessés à  la cuisse) : le secteur offensif strasbourgeois 2005-2006 a subi une vilaine amputation – définitive pour certains, provisoire pour d'autres – depuis quelques mois. Et c'est avec une attaque déplumée que le Racing va donc devoir combler ce soir un retard de 2 buts contre Bâle. Une certitude : Alexander Farnerud jouera, mais a priori pas en pointe, puisque le jeune Rudy Carlier pourrait être titularisé devant. Le forfait de dernière minute de Yacine Abdessadki (voir ci-dessous) amènera par ailleurs l'entraîneur bas-rhinois à  revoir ses batteries. Si Lacour, Abou et même Hosni resteront sur le banc, Amara Diané, qui s'est entraîné à  part hier et aurait en principe dû souffler lui aussi, pourrait finalement débuter. «Amara se dit très fatigué et c'est vrai qu'il est celui qui a le plus joué depuis janvier. Mais quand on est pro et quand on a la chance de jouer un 8e retour de l'UEFA, il faut savoir se faire violence », lâche Duguépéroux. « Beaucoup de joueurs, comme Deroff, Faty, Alexander Farnerud, Bellaïd et Boka, sont frais. Les jeunes ont les crocs parce qu'on les voit moins en ce moment. A Rome, nous avons joué avec une équipe très jeune et nous nous en sommes très bien sortis (1-1). Ceux qui seront sur le terrain vont jouer pour gagner. En UEFA, nous ne comptons qu'une défaite, à  Bâle justement, sur un écart de deux buts qui me semble immérité et que nous allons essayer de gommer. »

[argueti]

Coupe UEFA: le FC Bâle peut atteindre les quarts de finale

Le FC Bâle se rend jeudi à  Strasbourg en match retour des 8es de finale de la Coupe UEFA. Les Rhénans, qui ont gagné le match aller 2-0, ont toutes les cartes en main pour se qualifier pour les quarts de finale.

Bâle pourrait ainsi profiter de l'absence de plusieurs joueurs importants côté alsacien. En effet, l'entraîneur Jacky Duguépéroux privilégie le match de Ligue 1 que le Racing doit disputer dimanche à  Saint-Etienne. Strasbourg est en gros danger de relégation, avec cinq points de retard sur le premier non relégables.

Pour sa part, pleinement conscient de l'enjeu, Christian Gross exigera de ses joueurs une concentration maximale. Comme à  Monaco au tour précédent, le meilleur moyen d'assurer le coup sera de marquer ce fameux but à  l'extérieur qui compte double en cas d'égalité.

La partie, diffusée en direct sur TSR2, débutera à  18h00 au stade de la Meinau.

[Keating]

C'est un chiffre à  pleurer ou presque : il ne devrait pas y avoir plus de 9 à  10000 personnes ce soir à  la Meinau pour ce 8e de finale retour européen entre voisins (dont 1800 suisses)

Honnêtement, moi je trouve ça pas mal du tout ! Compte tenu de l'horaire pourri, du match aller, du jeu du racing actuel, du prix des billets, de l'adversaire pas très médiatique ... non, vraiment c'est pas mal !

[terros]

on ne gagnera pas on a beaucoup trop de blesse
et en plus faudrait quand meme qu'on pense au championnat

[Keating]

Par contre, ce soir le club gagnera un peu d'argent sur les billets ... Pour une fois il n'y aura pas que des abonnés et des invités, la majorité paiera son billet au prix fort, et Bâlois pourront déguster nos bonnes merguez par contre, j'ai peur qu'ils ne captent rien au système de tickets et de caisse

[tiroler]

ne t inquiete pas pour eux

[Manu]

C'est un chiffre à  pleurer ou presque : il ne devrait pas y avoir plus de 9 à  10000 personnes ce soir à  la Meinau pour ce 8e de finale retour européen entre voisins (dont 1800 suisses)

Honnêtement, moi je trouve ça pas mal du tout ! Compte tenu de l'horaire pourri, du match aller, du jeu du racing actuel, du prix des billets, de l'adversaire pas très médiatique ... non, vraiment c'est pas mal !

Du n'importe quoi Keating magnifique !