[05/06] 16ème UEFA retour : RCS / Litex Lovech : 0-0

L'actualité du Racing dans les coupes européennes
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anonix
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Message par anonix »

y a t il une chance pour voir le match en streaming ? :roll:

EDIT :
J'ai cherché mais je n'ai pas trouver. Je présume donc que non..
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argueti
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Message par argueti »

DNA a écrit :L'appel du printemps

Grâce à  son net succès ramené la semaine dernière de Lovech (2-0), le Racing a un pied en huitièmes de finale de la Coupe d'Europe. Pour voir Bâle ou Monaco début mars, il s'agira ce soir (19h) d'expédier les affaires courantes dans une Meinau dégarnie. Une simple formalité, a priori.

Un mois avant l'heure, le printemps s'est furtivement annoncé au seuil du Racing. Un air vivifiant et roboratif plane déjà  sur la Meinau. Depuis la double victoire de la semaine passée, mercredi en Bulgarie (0-2) puis samedi à  Toulouse (1-2) en championnat, les Strasbourgeois ont tombé leur linceul hivernal.
Redevenus guillerets, mutins et pimpants, ils se mettent soudain à  rêver tout haut. L'aventure européenne, déjà , a toutes les chances de se prolonger au moins jusqu'à  la mi-mars. Les huitièmes de finale, contre le vainqueur de l'opposition entre Monaco et Bâle - les Suisses se sont imposés 1-0 à  l'aller-, leur tendent les bras.
Aussi, l'obstacle de ce soir ne semble pas de nature à  contrarier ce nouvel élan de vie. Au fin fond de la campagne bulgare, les hommes de Duguépéroux ont assuré leurs arrières. Deux buts, un à  chaque extrémité de la rencontre, oeuvres de Le Pen et Diané, ont éteint les velléités locales. L'homme de Lovech, parfois rude mais toujours courtois, a reconnu de bonne grâce la supériorité strasbourgeoise.

« Ce n'est pas la meilleure équipe d'Europe »

Malgré le renfort d'un petit millier de supporters bulgares, venus surtout d'ici et un peu de là -bas, Lovech devrait connaître les pires difficultés à  combler son retard. Déjà  parce que l'un de ses meilleurs éléments, en l'occurrence le défenseur français Jean-Philippe Caillet, est sur le carreau. « Ce n'est pas non plus la meilleure équipe d'Europe », ajoute, lucide, un Karim Haggui qui se démarque à  sa manière du discours de circonstance.
Le Tunisien du Racing sait bien que les siens n'ont pas plus droit de cité dans la cour des grands. Mais leur football est quand même autrement plus léché que celui de leurs modestes adversaires. Après avoir notamment dominé Bâle et tenu tête à  la Roma en phase de poules, les Alsaciens ne vont pas se prendre bêtement les pieds dans le tapis.

« Prôner l'humilité à  ceux qui se croiraient arrivés »

« Notre avantage n'est pas définitif, mais certain, reconnaît Jacky Duguépéroux. Maintenant, nous sommes de mauvais calculateurs. Mon équipe n'a pas l'expérience pour tenter de tenir un résultat. On va donc jouer comme d'habitude, sans lever le pied ou négliger l'adversaire. Dans le foot français, on a tendance à  se croire plus beau qu'on ne l'est. A moi de prôner l'humilité à  ceux qui se croiraient déjà  arrivés. »
Même s'il s'en défend, l'entraîneur strasbourgeois porte déjà  son regard sur la rencontre dominicale contre Troyes. Une autre paire de manches, puisque le Racing jouera là  une grosse partie de son avenir en Ligue 1. Du coup, Duguépéroux laissera ce soir quelques « cadres » sur le banc. On pense en particulier à  Kanté et Loué, de tous les combats ces dernières semaines.

« Pas pleurer parce qu'on joue contre une équipe bulgare »

Dans la froidure de ce jeudi de février, le stade de la Meinau devrait sonner le creux. Pas plus de 9 000 supporters sont attendus. « Si on passe encore deux tours, je suis sûr que ça sera rempli pour les demies, sourit l'entraîneur. Maintenant, je ne vais pas pleurer parce qu'on joue contre une équipe bulgare que personne ne connaissait il y a encore une semaine. Au tirage au sort, cela nous convenait très bien. »
Avant d'aborder la grande culbute du championnat, le Racing n'a plus qu'à  valider les acquis européens. Toujours invaincus sur le vieux continent -5 victoires et 2 nuls-, les Strasbourgeois peuvent nourrir leur spirale positive et renforcer le capital confiance tout juste fondé. Si ça veut rigoler cette semaine, le printemps s'annonce chaud-bouillant. Pourvu que les Bleus succombent à  son appel.

Petrovic en quête de rachat

Arrivé hier midi dans la capitale alsacienne, le Litex Lovech ne se berce guère d'illusions. La quête d'exploit, ce soir, paraît compromise. C'est du moins ce que Lujpko Petrovic laisse entendre.

Lujpko Petrovic n'a pas goûté à  la plaisanterie. L'expérimenté entraîneur du Litex Lovech est entré dans une colère noire, mercredi soir, après la défaite de son équipe contre le Racing. « On a le droit de perdre, mais pas comme ça, fulminait le Serbe qui avait mené l'Etoile Rouge de Belgrade au sacre continental en 1991. C'est honteux. »
Hier soir, dans les couloirs de la Meinau, le vieil homme avait retrouvé son calme. Durant toute la semaine, à  travers quelques séances d'entraînement que l'on suppose musclées, ses hommes ont pourtant dû entendre parler du pays.
« J'espère que l'on va se présenter sous un meilleur jour, dit Petrovic. Jusqu'à  maintenant, nous avons toujours été dignes, dans la victoire comme dans la défaite. Contre Strasbourg, ça n'a pas été le cas. Quand on est faible comme ça, c'est normal d'être puni. »
Même s'il s'est montré peu disert sur le sujet, l'entraîneur de Lovech devrait réajuster son équipe. Privé de Jean-Philippe Caillet, sa tour défensive qui a dû renoncer en raison d'une blessure, il pourrait aussi se passer des services de son Vénézuélien Cichero. Mis au supplice par l'intenable Diané, l'autre défenseur central devrait prendre place sur le banc.
Du coup, les Strasbourgeois découvriront une charnière inédite, avec Kirilov et Zhelev. Quant à  Berberovic, suspendu à  l'aller, il prendra possession du couloir droit de la défense. L'autre changement pourrait concerner Sandrinho. Le meneur de jeu brésilien, fantomatique mercredi dernier, est en balance avec Lubenov. Entré en jeu en seconde période, celui-ci avait provoqué le penalty que Puydebois avait repoussé.
Quoi qu'il en soit, Petrovic sera amené à  prendre des risques. A priori, il ne se berce guère d'illusions. « Strasbourg a plus de 90% de chances de passer, dit-il. C'est un adversaire très fort. J'avais pu le constater à  travers les matches que j'ai suivis à  la télé, comme celui de Bordeaux. L'équipe souffre d'une crise de résultats, mais pas dans le jeu. Et en Coupe d'Europe, Strasbourg n'a pas perdu un match. »
L'exploit passera invariablement par une ouverture du score rapide. Petrovic compte sur la patte de son buteur slovène, Novakovic, muet comme une carpe mercredi dernier. « Dans ma carrière, je n'ai jamais remonté pareil handicap, mais je reste confiant, à  condition de jouer sur nos vraies qualités », conclut le Serbe.
A ses côtés, Michail Madanski sourit. « La semaine dernière, au loto bulgare, j'ai misé sur une victoire de Strasbourg à  Toulouse, explique l'adjoint de Petrovic. Et j'ai gagné beaucoup d'argent. Là , j'ai aussi joué gagnant. Mais je ne vais pas vous dire sur qui... » Si ses paris se portent sur Lovech et que l'exploit prend corps, sa fortune est faite.
L'Alsace a écrit :La preuve par trois ?

Après ses victoires à  l'aller en Bulgarie il y a huit jours (2-0), puis à  Toulouse samedi (2-1), le Racing espère en enchaîner une troisième à  19 h à  la Meinau contre Lovech et se qualifier ainsi pour les 8e s de Coupe UEFA.

Il y a un peu plus de huit jours, alors que le Racing restait sur deux nuls à  la Meinau en Ligue 1 (1-1 contre Paris, puis 2-2 face à  Ajaccio, concurrent direct dans la course au maintien), la déprime guettait Jacky Duguépéroux et ses troupes. L'entraîneur strasbourgeois avait fixé un objectif de six points lors de cette série de deux matches consécutifs à  domicile. Son équipe n'en avait récolté que deux. Le spectre de la relégation semblait s'être matérialisé. Et puis, en quatre jours, tout un club s'est surpris à  reprendre espoir. Les Strasbourgeois sont d'abord allés s'imposer à  Lovech l'autre mercredi en 16e de finale aller de Coupe de l'UEFA (2-0, buts de Le Pen et Diané), avant de terrasser Toulouse au Stadium (2-1) et de revenir à  sept points du premier non-relégable, Troyes, visiteur de la Meinau dimanche (18 h) lors de la 28e journée de Ligue 1. Même si la Coupe d'Europe constitue une bouffée d'oxygène, elle ne saurait être l'objectif prioritaire d'une semaine où se jouent non seulement une qualification pour les 8e s (ce soir à  la Meinau), mais aussi et surtout les dernières chances de survie en L 1. Officiellement, le Racing se refuse pourtant à  choisir entre les deux compétitions. « Même si nos bonnes performances en Coupe d'Europe n'ont jamais été suivies d'effet en championnat, excepté la semaine dernière, la Coupe UEFA a permis au groupe de ne pas se disperser », argumente Jacky Duguépéroux. « Nous aborderons les deux rencontres avec le même sérieux. De toute façon, jusqu'en fin de saison, nous ne jouerons que des matches de coupe, en UEFA ou en L 1. Notre avantage de l'aller n'est pas définitif. On a vu l'autre mercredi à  Lovech que nous sommes passés tout près du 1-1 (Ndlr : quand l'attaquant slovène du Litex, Milivoe Novakovic, a raté le penalty égalisateur, bien stoppé par Nicolas Puydebois à  12 minutes de la fin). On dit qu'il nous reste 5 % de chances de nous maintenir en L 1. Lovech en a 3 de se qualifier à  la Meinau. Mais je crois autant aux uns qu'aux autres. » Autrement dit : méfiance. « Nous n'avons pas l'équipe pour camper derrière. Nous ne savons pas lever le pied et il n'y a pas à  gérer le résultat », insiste le coach, « Il faudra rester sérieux. Les Bulgares vont devoir se découvrir s'ils veulent garder une chance. A nous d'en profiter. » En une semaine, l'ambiance a en tout cas gagné en gaieté dans les vestiaires strasbourgeois. « Elle n'a jamais été mauvaise », relativise « Dugué », « mais elle est naturellement bien meilleure quand on remporte des matches. Les victoires facilitent les choses. »

« Tout va se jouer dimanche »

« Pour la première fois, nous avons enchaîné deux succès avec la manière », enchaîne Karim Haggui, « En même temps, Troyes et Ajaccio se sont inclinés. J'espère que cette victoire à  Toulouse marque un tournant en championnat et constitue le point de départ vers le maintien. Tout va se jouer dimanche. Si nous gagnons, nous revenons à  quatre points des Troyens. Si nous perdons, nous passons définitivement à  côté. Ce match revêt plus d'importance encore que celui d'Ajaccio. Car cette fois, nous affrontons directement le premier non-relégable. Mais songeons d'abord à  nous qualifier en Coupe UEFA. Même si Lovech n'a pas été grandiose à  l'aller, il va falloir rester concentrés. » Avant de tenter d'administrer la preuve par Troyes qu'il n'est pas fini en L 1, le Racing doit en effet faire la preuve par trois - succès consécutifs (1) - qu'il mérite de retrouver Bâle ou Monaco en 8e s.

Karim Haggui, le retour du guerrier

Milivoe Novakovic, le grand attaquant slovène du Litex Lovech, le disait après la défaite de son équipe face au Racing il y a huit jours : « J'ai trouvé Karim Haggui un peu en dedans. » Il n'avait pas été le seul. Dès le surlendemain, Jacky Duguépéroux avait avoué avoir trouvé sa tour de défense fatiguée. « Je dois en parler avec lui », confiait le coach à  la veille du voyage à  Toulouse. Le lendemain, l'international tunisien était 17e et assistait des tribunes du Stadium à  la seconde victoire consécutive de son équipe. Le guerrier Haggui a donc eu droit à  un repos mérité, au retour d'une Coupe d'Afrique des Nations dont la Tunisie, tenante du titre, n'a pas franchi les quarts de finale, éliminée aux tirs au but par le Nigeria malgré le but égalisateur du Strasbourgeois (1-1). Ce soir, il fera son retour au sein de la défense bas-rhinoise. « J'ai discuté avec le coach après le déplacement en Bulgarie. Ce n'était pas à  moi, alors que l'équipe est en difficulté, de dire que j'étais fatigué. Mais il l'a senti et moi aussi. Je ne pouvais qu'être d'accord avec lui. Depuis la défaite contre Lyon (0-4) début janvier, j'avais joué tous les trois jours. A mon retour de la CAN, il m'a non seulement fallu digérer le voyage, mais aussi le choc thermique entre l'Egypte et l'hiver alsacien. Il n'a pas été facile de se réadapter. Ma semaine sans match m'a fait du bien. J'éprouvais une lassitude autant mentale que physique, après la grosse pression subie durant la CAN. Aujourd'hui, je retrouve de la fraîcheur. Je me sens beaucoup mieux. Mais j'ai besoin d'un match référence pour enchaîner. »

« Les quatre prochains jours sont décisifs »

Ne comptez pourtant pas sur le champion d'Afrique 2004 pour jouer sa carte personnelle, en prévision d'une intersaison qui pourrait bien le voir quitter Strasbourg. Relégation ou non d'ailleurs. Car ses performances haut de gamme ne sont pas passées inaperçues. « Je ne suis heureux que lorsque l'équipe gagne. A l'aller, contre Toulouse, j'avais claqué deux buts, mais nous avions perdu (2-4). Contre le Nigeria, pareil. Des quatre buts que j'ai inscrits cette année, tous de la tête, seul celui du retour contre Graz a permis de participer à  la victoire collective. Ces quatre prochains jours sont décisifs. Inutile de jouer à  l'avance dans la tête le match de Troyes. C'est ce que nous avons fait avec la Tunisie contre le Maroc lors de notre rencontre qualificative pour le Mondial 2006. Et nous sommes passés à  côté, même si nous avons arraché notre billet (2-2). Concentrons-nous d'abord sur Lovech. »

Les paris de Madanski

Sous ses airs un peu austères, Ljupko Petrovic n'est pas dénué d'humour. Hier, l'entraîneur serbe du Litex Lovech a livré au parterre de journalistes présents à  la Meinau cette anecdote qui en dit long sur le respect que lui inspire le Racing : « Mon adjoint, Michail Madanski, a joué au loto sportif le week-end dernier et avait parié sur la victoire de Strasbourg à  Toulouse. » « J'ai gagné beaucoup d'argent », a éclaté de rire un Madanski qui a passé ses diplômes d'entraîneur en France, à  l'époque où Gérard Houllier, évincé de son poste de sélectionneur de l'équipe de France après la débâcle de novembre 1993 au Parc des Princes face à … la Bulgarie (1-2), était directeur technique national. « Et j'ai encore parié sur le match Racing – Lovech. Mais je ne vous dirai pas sur qui j'ai misé. C'est un secret (sourire). » Dugué s'attend à  un forcing bulgare. L'entraîneur strasbourgeois a appelé ses joueurs à  rester humbles malgré le succès du match aller. « Je suis persuadé que les Bulgares vont prendre tous les risques. Le premier quart d'heure va être déterminant. Nous devons leur montrer que nous entrons sur la pelouse pleins d'humilité, sans les prendre de haut. » Toulouse, pas une renaissance. A un confrère qui lui demandait au point-presse d'hier soir si le succès à  Toulouse samedi était pour le Racing une forme de renaissance, l'entraîneur strasbourgeois a répondu par la négative : « Ça n'en est pas une, non, car ça signifierait que nous avons été morts un jour. Certains nous ont peut-être considérés ainsi, moi jamais. Maintenant, nous savons tous que Troyes sera un tournant. Soit nous gagnons et nous pouvons regarder encore devant nous, soit nous ne gagnons pas et nous pouvons tourner le dos à  la L 1. » Des changements des deux côtés. Ni Duguépéroux, ni Petrovic n'a dévoilé sa composition d'équipe. Le technicien strasbourgeois s'est borné à  indiquer que l'Ivoirien Gnoleba-Edgard Loue serait laissé au repos et que Cédric Kanté devrait lui aussi prendre place sur le banc. Son homologue serbe a pour sa part annoncé la rentrée de Berberovic, suspendu à  l'aller, au poste de latéral droit, Kirilov glissant dans l'axe pour suppléer le Français Jean-Philippe Caillet, blessé. Le Racing au vert ce soir et samedi. Autorisés à  rentrer chez eux hier, les Strasbourgeois partiront en revanche au vert à  l'hôtel ce soir après le coup de sifflet final. Ils y retourneront samedi en soirée, à  la veille de la réception de Troyes. Des absents dans les deux camps. A Strasbourg, Gmamdia (épaule), Keita (rééducation), Arrache, Hosni, Johansen (reprise), Nemeth (non-qualifié), Cassard (fracture de la pommette), Bellaïd, Faty, Schneider, Vergerolle (choix de l'entraîneur) ; à  Lovech, Caillet (tendinite), Venkov, Popov (rééducation). Bâle ou Monaco ? S'il se qualifie, le RCS ne connaîtra que tard ce soir son adversaire pour les 8es de finale. Le 16e retour entre l'ASM et le club suisse (battu 2-0 au parc Saint-Jacques par les Strasbourgeois durant la phase de poules) ne débutera en effet à  Louis II qu'à  20 h 45. Les Bâlois défendront en Principauté le court avantage acquis au match aller (1-0). Rappelons qu'en cas de qualification pour les 8e s, le RCS se déplacera à  l'aller (9 mars) et aura l'avantage de recevoir au retour à  la Meinau (15-16 mars). Nemeth face aux Bleus. Non qualifié avec le RCS pour la Coupe de l'UEFA qu'il a déjà  disputée avec Middlesbrough, la recrue strasbourgeoise du mercato, Szilard Nemeth, a été retenue par son sélectionneur Dusan Galis pour le match amical entre l'équipe de France et la Slovaquie mercredi au Stade de France. La presse bulgare ne s'enthousiasme pas. Alors que les trois quotidiens de sport bulgares avaient fait la part belle à  l'opposition entre Litex et le Racing au match aller, la victoire des Strasbourgeois en Bulgarie a fait tomber leur intérêt d'un cran. Les deux principaux journaux sportifs du pays ne consacraient qu'une page à  l'événement mardi, contre près de quatre au 16e retour entre le Levski Sofia et Artmedia Bratislava (succès du Levski 1-0 à  l'aller en Slovaquie). Le troisième n'avait même pas jugé utile d'écrire la moindre ligne.

« Ce serait un exploit retentissant »

A l'image de leur coach serbe, Ljupko Petrovic, les Bulgares n'ignorent pas que leurs chances sont infimes. Mais ils comptent les jouer à  fond.

Les joueurs du Litex Lovech ont peut-être été un peu dépaysés. Eux qui s'entraînaient la semaine passée dans des conditions presque sibériennes (- 5° à  18 h la veille du match aller) avaient retrouvé ce week-end des températures beaucoup plus clémentes. « Il fait 15° et je suis en survêtement en train d'entraîner les jeunes », disait lundi après-midi Robert Boivin, le directeur français du centre de formation du club bulgare. En débarquant hier en fin de matinée à  Strasbourg, l'entraîneur serbe Ljupko Petrovic et ses hommes ont retrouvé un froid sinon polaire, du moins glacial. Le radoucissement de ces derniers jours sur la capitale européenne n'a pas duré bien longtemps. Guère étonnant, donc, que malgré les vacances scolaires, seule une toute petite chambrée ait assisté hier soir au dernier entraînement des Racingmen sur le terrain annexe. Pas étonnant non plus que le club bas-rhinois n'attende que 9000 spectateurs en soirée dans les travées de la Meinau, alors que les 10 700 abonnés ont pourtant été invités. Depuis le début de l'épopée continentale des Bleus, le parfum européen ne flotte guère sur les bords du Krimmeri. « L'essentiel pour moi n'est pas de savoir s'il y aura 9000 ou 15000 spectateurs contre Lovech, mais si nous nous qualifierons », observe Jacky Duguépéroux, « si nous passons encore un ou deux tours et si le stade est rempli pour les quarts ou demi-finales, ce sera bien aussi, non ? Le tirage au sort a voulu que nous nous déplacions à  Bâle, puis à  Rome en poules, et nous a privés des deux affiches les plus alléchantes à  la Meinau. C'est ainsi. » « Le succès rapporté de Bâle et le nul réussi au stade olympique de Rome donnent encore plus de crédibilité à  notre parcours », enchérit Ulrich Le Pen, « Même si nous n'avons pas affronté de noms prestigieux à  la Meinau, les matches de Coupe d'Europe sont toujours intéressants et enrichissants. À Lovech, nous nous sommes donné les moyens de passer. Il ne faudrait pas tout gâcher en prenant trois buts chez nous. Passer un tour européen supplémentaire, c'est gratifiant pour le club et les joueurs. »

« Nous restons optimistes »

Du côté des Bulgares, Ljupko Petrovic s'est efforcé de regonfler ses troupes avant ce match retour. L'autre mercredi au stade Gradski, le coach serbe n'avait pas été tendre avec les siens. « Jusqu'ici, nous avions, dans tous nos matches européens, été bien meilleurs que contre Strasbourg », répétait-il hier soir à  la Meinau avant l'entraînement du Litex. « Nous avions gagné, perdu aussi, mais nous avions toujours bien joué. Face au Racing, nous n'avons pas évolué au niveau que j'espérais. Et quand tu joues mal, il est normal de perdre. » Vieux routier du football européen (vainqueur de la Coupe d'Europe des Clubs Champions 1991 avec l'Etoile Rouge de Belgrade contre l'OM à  Bari), le technicien du Litex avoue n'avoir jamais vécu dans sa carrière un renversement de situation tel que celui que devra réaliser son équipe pour se qualifier tout à  l'heure. « Strasbourg a 90 % de chances de passer. Nous savions, pour avoir vu beaucoup de ses matches, à  Bâle, à  Rome, contre l'Etoile Rouge ou à  Bordeaux, que les Strasbourgeois traversaient une crise de résultats, mais pas du tout une crise de jeu. Le Racing est une équipe très forte et avait perdu de façon imméritée à  Bordeaux. S'il n'a pas concédé une seule défaite en Coupe d'Europe, c'est qu'il y a une raison. Mais nous restons optimistes. Et nous jouerons à  100 % nos rares chances de qualification, ne serait-ce que pour montrer nos vraies qualités. Ceci dit, nous sommes bien conscients qu'éliminer Strasbourg après avoir perdu 2-0 chez nous serait un exploit retentissant. »
Méfiance ...
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Message par D520 »

ne vendons pas la peau de l'ours trop tot !!! ;)
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[En cours] Strasbourg / Litex Lovech

Message par tiroler »

ca va commencer...
;)

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Message par Stan »

Krebs, cool.. 8)
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Message par max67_rcs »

600 à  700 supporters Slovaques, c'est pas mal 8)
ALLEZ RACING !!!!!!!!!
Stan
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Message par Stan »

Slovaques ? :lol: ;)
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Message par FiStO »

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Message par max67_rcs »

Stan a écrit :Krebs, cool.. 8)
C'est clair, c'est bien de le revoir ! 8)
C'était quand son dernier match en tant que titulaire? :oops:
ALLEZ RACING !!!!!!!!!
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Tomtom
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Message par Tomtom »

super comptent pour Krebs :rcs:
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