[05/06] 1ère J. Groupe UEFA : Bâle / RCS : 0-2

[Manu]

quelques belles photos...

http://www.fcbworld.ch/skripts/home.php

[argueti]

Ce doux parfum européen

Le Racing-Club de Strasbourg a réussi le match parfait hier soir à  Saint-Jacques en dominant très nettement Bâle (2-0), en ouverture de la phase de poules de la Coupe de l'UEFA. Diané et Boka l'ont placé sur la voie royale.

Le FC Bâle, champion de Suisse, est-il d'une énorme faiblesse ? Le Racing-Club de Strasbourg est-il trop fort pour une équipe suisse après avoir atomisé une formation autrichienne quelques semaines plus tôt ? Il y a sans doute un peu de vrai dans ces deux interrogations pour analyser le net succès acquis hier soir à  Saint-Jacques par un onze strasbourgeois qui semble transcendé quand il évolue en Coupe de l'UEFA. Après le Graz AK (2-0 puis 5-0), c'est le FC Bâle qui a dû reconnaître la supériorité alsacienne hier soir, devant un public médusé par tant d'audace et de qualité dans le jeu. Car oui, le FC Bâle a été méconnaissable hier soir sur sa pelouse, débutant aussi mal que l'an dernier à  domicile la phase de poules de l'épreuve européenne (défaite 1-2 devant les Ecossais de Heart of Midliothian). Voilà  bien longtemps que les champions de Suisse n'avaient été tant dominés, poussés d'entrée dans leurs derniers retranchements. « Notre défaite ne souffre d'aucune discussion, commente Christian Gross, nous n'étions pas compacts, nous n'avons pas gagné de duels. A 2-0, se retrouver à  dix après l'expulsion de Mà¼ller (31e) n'a rien facilité. Je n'ai pas été surpris, car je savais que Strasbourg était une équipe techniquement très forte. Elle a su maintenir Delgado constamment sous pression, en étant très agressive. Ce n'était tout simplement pas notre jour ».

Trois poteaux

Le Racing, lui aussi, a été méconnaissable hier soir, mais dans le bon sens du terme. Il a immédiatement verrouillé le milieu de terrain, privant ses adversaires de ballon. Mais surtout, il a déniché des solutions dans son jeu offensif, trouvant enfin de la profondeur avec Amara Diané, qui semble bien être le pendant idéal de Mickaël Pagis (lire ci-dessous). « Nous espérions secrètement réussir un coup ici, confie Jacky Duguépéroux, l'entraîneur bas-rhinois. On me dit que cela fait longtemps que Bâle n'avait pas joué aussi mal, mais on m'avait dit la même chose à  Graz… Strasbourg y est peut-être pour quelque chose. J'espère que nous tenons enfin notre référence en terme de qualité de jeu, même si nous ne l'avons pas encore en terme de concrétisation d'occasions ». Car le 2-0 n'est pas très cher payé pour le FC Bâle, qui aurait pu quitter la pelouse avec une véritable valise. Déjà  le premier quart d'heure montre certaines carences de l'arrière-garde suisse, non exploitées par Pagis (7e), Lacour (10e), Diané (12e) et surtout Alex Farnerud, mis sur orbite sur une géniale inspiration de Johansen, mais sa tentative de près échoue sur le poteau (13e\!!). Heureusement, les démons habituels n'ont pas le temps de se poser sur la pelouse de Saint-Jacques, puisque deux minutes plus tard, le centre de la gauche de Boka est converti de la tête par Diané (15e). Piqués au vif, les Bâlois ne parviennent pourtant pas à  réagir. Pire, dix minutes plus tard, Boka, d'un lointain coup franc, légèrement dévié au passage par Delgado, double la mise (25e). Dès lors, si Pagis doit repousser devant sa ligne un coup franc de Delgado (39e), le Racing peut tranquillement contrôler la partie, mais n'était pas en veine en attaque. Sur un centre d'A. Farnerud, Zanni touche juste le ballon suffisamment pour obliger Diané à  le propulser sur le poteau (68e). Cinq minutes plus tard, sur un centre de Johansen, Diané est tout seul à  6m, mais sa tête tape la main du gardien suisse (73e). Puis Le Pen, lancé en profondeur par Pagis, trouve une fois de plus le poteau (80e) ! Cassard, lui, doit juste s'employer une fois, quand Delgado veut convertir un centre en retrait de Chipperfield (77e). « J'ai joué ces derniers jours sur la corde sensible, reconnaît Jacky Duguépéroux, rarement aussi râleur qu'hier soir le long de la touche. J'ai touché là  où ça fait mal. C'est bien dans la tête que cela se passe. Battre le champion de Suisse chez lui me rassure, mais il nous faut des points en championnat ». Le plus vite sera le mieux. Le Racing est en tête du groupe E de la Coupe de l'UEFA, mais 19e de L1. Et c'est là  que se joue son avenir.

Pagis - Diané : formule gagnante

Aligné pour la première fois comme 2e attaquant, l'Ivoirien a parfaitement secondé son capitaine et ouvert la voie en marquant son premier but en Bleu.

« Amara (Diané) a les qualités pour réussir à  ce poste. J'ai besoin d'un joueur de profondeur. L'équipe aussi. Pour l'instant, on amène le ballon dans les 30 m. Mais on manque ensuite de percussion. Nous devons nous servir des espaces pour étirer la défense adverse. Depuis le début de saison, le coach essaie de trouver la bonne formule. Avec lui, je débats de certaines choses. Le problème, c'est que nous avons besoin de temps et que nous n'en avons pas. Mais pour juger l'efficacité d'un tandem, le meilleur révélateur reste la compétition. » C'était mardi matin, après l'ultime entraînement à  la Meinau et avant le départ à  Bâle. Mickaël Pagis, orphelin de Mamadou Niang, devisait sur sa nouvelle association avec Amara Diané, expérimentée pour la première fois samedi dernier contre Rennes. Ce jour-là , l'Ivoirien, recruté à  Reims cet été, avait pourtant souvent arpenté le couloir droit. Hier, il a évolué comme un véritable deuxième attaquant de pointe. Le rôle qui lui sied le mieux et qui, en Champagne, avait soutiré à  la presse régionale ce commentaire à  propos du rendement offensif du Stade : « C'est la Diané dépendance. » Le 7 août à  Lyon, dans un rôle de milieu offensif droit, le néo-Strasbourgeois avait épaté tout le monde. Depuis, il n'avait jamais confirmé le potentiel que tout le monde lui prête. A Paris le 10 septembre, il s'était même autoflagellé en avouant lucidement « n'avoir pas répondu aux attentes du coach. »

« Le chemin est encore long »

Hier soir, l'entente des deux hommes a fonctionné à  merveille. Diané a certes ouvert le score sur un centre de Boka, mais il a souvent bénéficié des caviars du Pagis qu'on aime, celui qui régale par son incomparable toucher de balle. C'est d'ailleurs sur un service de son capitaine que l'Ivoirien provoqua l'expulsion de l'ancien Lyonnais Patrick Mà¼ller à  la demi-heure. Il aurait même pu donner à  la victoire strasbourgeoise des allures de triomphe si Zanni, en déviant le ballon d'un orteil, ne l'avait empêché d'ajuster sa reprise à  six mètres ailleurs que sur la base du poteau droit (67e). Six minutes plus tard, l'Ivoirien, sans opposition cette fois, ne parvint pas davantage à  surprendre Zuberbà¼hler d'une tête à  bout portant (73e). Ce coup-là  aurait pu être son dernier coup d'éclat, puisqu'il fut remplacé quelques instants plus tard par Le Pen. À la sortie du Parc Saint-Jacques, l'attaquant bas-rhinois pouvait afficher une légitime satisfaction, mais il se refusait à  tirer la couverture à  lui et des plans sur la comète. « Je suis content, oui, mais le plus important, c'est la victoire du Racing. Nous avions tous à  coeur de mettre de côté notre situation en championnat, de nous remettre en question et de faire un grand match. Dans la tête, nous étions venus là  pour prendre les trois points, au pire faire match nul. Ça faisait un petit moment que l'idée d'évoluer aux côtés de Mickaël Pagis me trottait dans la tête. Quand je joue en CFA, j'évolue toujours en pointe. L'idée a aussi dû faire son chemin dans l'esprit du coach. Quand j'ai ouvert le score grâce à  mon premier but officiel, j'ai pensé à  ma femme et à  mon fils. Un attaquant a toujours besoin de marquer. J'avoue quelques regrets sur les autres occasions que j'ai ratées. Et il est trop tôt pour dire si cette association Pagis – Diané est la bonne formule. Le chemin est encore long, pour moi et pour l'équipe. »



Certains – en l'occurrence certaines – disposent d'arguments imparables pour obtenir les autographes des joueurs. Lesquels, devant tant d'alléchants horizons, ne savent sans doute plus à  quel saint se vouer.

[télésupporteur]

n'y a-t'il pas une faute d'orthographe à  l'antépénultième mot

[Psychogene]

çà  s'appelle un jeu de mot lol

[Pinon]

3 supporters du RCS ont été interpellés hier soir à  Bâle pour usage de fumigènes dans le cadre de la rencontre de la Coupe de l'UEFA. Ils ont été libérés après versement d'une importante caution et reconduit à  la frontière. Le dossier pénal va être remis par les autorités suisses à  la justice française qui devrait engager des poursuites.

[Keating]

Ben tiens, il est temps que ça retombe sur les gars qui balancent des fumi plutôt que sur les clubs qui n'en peuvent rien

[EDES]

3 supporters du RCS ont été interpellés hier soir à  Bâle pour usage de fumigènes dans le cadre de la rencontre de la Coupe de l'UEFA. Ils ont été libérés après versement d'une importante caution et reconduit à  la frontière. Le dossier pénal va être remis par les autorités suisses à  la justice française qui devrait engager des poursuites.

Bon, je crois qu'il faut arrêter! Tout le monde sait que c'est interdit, mais excusez le terme, il y a encore quelques couillons qui n'ont pas compris !
Ces imbéciles pénalisent l'image du club, qui va écoper d'une amende. Et l'UEFA n'est pas chiche, c'est en Suisse, et les amendes sont en FCH. Je n'en dirai pas plus. Et la vie est vraiment pas chère à  Genève.

[Manu]

Franchement ça a dérangé qui ce fumigéne ? PERSONNE !

alors facile la critique...

[NianKaRud]

Pis je n'en ai pas vu d'allumer pendant le match, c'était pas lorsque la fin du match a été sifflé ???

[NéRiK]

Pis je n'en ai pas vu d'allumer pendant le match, c'était pas lorsque la fin du match a été sifflé ???

Non pendant le match il y avait bien un fumigène allumé.