[05/06] 1er Tour UEFA aller : Grazer AK / RCS : 0-2

[NéRiK]

Esperons que l'on puisse voir les buts sur l'equipe tv demain, sinon faudra attendre dimanche avec telefootix.

[lili]

Dans le journal région de midi, ils vont montrer le résumé du match comme d'habitude..

[Its_me]

Oui mais tout le monde n'est pas chez lui à  midi, il y en a qui sont en cours ou qui sont encore au boulot à  cette heure-ci

[Alex Barotchais]

et y en a qui déménage bordel!

[Manu]

à  l'orangerie...

[alphons]

trouve sur le site de Graz




Exakt 23 Sekunden war dieses Heimspiel des GAK in der 1. UEFA-Cup-Hauptrunde alt, da ist es passiert: Ein Gemeinschaftsfehler von Samir Muratovic und Mario Hieblinger, eine gefà¼hlvolle Flanke von Alex Farnerud auf den Kopf von Mickael Pagis und es stand 0:1.

Nur Zufallschancen. Damit war alles à¼ber den Haufen geworfen, die beste Taktik hilft nichts mehr, wenn man ein Spiel mit einem 0:1-Rà¼ckstand beginnen muss. Und so war es auch: Der GAK wirkte schwer geschockt, à¼brigens auch die knapp 8000 Fans in Liebenau. Diese erfingen sich allerdings frà¼her als ihre Mannschaft, denn nach vorne ging bei den Rotjacken so gut wie gar nichts. Was sich an Chancen ergab, war aber Zufall. Etwa der Schuss von Gernot Plassnegger am langen Eck vorbei (33.). Anders die herrliche Flanke von James Obiorah, eigentlich hà¤tten sich Mario Bazina und Martin Amerhauser ausmachen kà¶nnen, wer den Ball aus fà¼nf Metern ins Tor kà¶pfelt - sie haben sich aber nur gegenseitig irritiert.

GAK bà¤umte sich auf. Und die Quittung war das 0:2 nur wenige Sekunden vor dem Pausenpfiff, als ein weiter Pass auf Lacour geschlagen wurde, Tormann Schranz sich dafà¼r entschied, im Tor zu bleiben, und Lacour dadurch relativ locker die Kugel annehmen und ins lange Eck zirkeln konnte.

Spà¤testens jetzt war allen klar, dass das nicht der Tag des GAK im UEFA-Cup werden wà¼rde. Nach 56 Minuten kam dann der junge Zlatko Junuzovic fà¼r Igor Demo, unmittelbar danach musste auch Samir Muratovic vom Feld (Knieverletzung) und Imants Bleidelis kam. Jetzt spielte der GAK besser, war im Mittelfeld spritziger und tatsà¤chlich war so etwas wie ein Aufbà¤umen zu sehen.

Lattenschuss. Belohnt wurden die Grazer nicht. Plassnegger verhaute eine Chance in der 66. Minute, zwei Minuten spà¤ter schoss Amerhauser den Tormann an, Bazina trifft die Latte (86.).

[Keating]

Le coup de Graz

En allant s'imposer 2-0 à  Graz, le Racing a, sauf coup de tonnerre, quasiment assuré sa qualification pour le prochain tour de coupe de l'UEFA. Il a aussi repris un minimum de confiance avant la cruciale réception de Lens dimanche.

L'Autriche est un joli pays où on ne traverse pas en dehors des clous et Graz une jolie ville parfaitement peignée où rien ne dépasse. L'endroit finalement rêvé pour se refaire une santé quand on tousse un peu ou que le surmenage guette.
Ces temps-ci, le Racing justement toussait un peu en coulisses, jouait les souffreteux façon Dame aux Camélias et tirait une langue bien pâle et très chargée. A son chevet, les médecins de passage suggéraient déjà  « un petit clystère dulcifiant » ou une « petite saignée amiable ».
Six matches, trois nuls et trois défaites pour entamer un championnat qui devait être celui de l'apaisement et qui a finalement débuté comme d'habitude, soit de manière cataclysmique. Dans d'autres endroits, on aurait déclaré le patient subclaquant.

Ce déplacement chez l'un des supposés grands (2e l'an passé, champion il y a deux ans) de la Liga autrichienne tombait donc juste. Au bon moment. Comme une respiration.
A condition évidemment d'en profiter pour expectorer les humeurs, se gonfler les poumons et se faire les mollets. Et surtout ne pas se perdre en route ou reprendre un coup de froid en sortant sans petite laine à  la nuit tombée. Sinon, l'affaire pouvait vite virer au cauchemar et la virée en désastre, ce que, honnêtement, tout le monde craignait un peu.

L'incertitude n'aura finalement guère pesé. Ou pas longtemps. En ouvrant le score après 28" de jeu après un modèle d'action collective en compagnie d'Alex Farnerud, son compère du jour, Mickaël Pagis a tétanisé une équipe de Graz étonnamment amorphe et approximative. Très loin du niveau annoncé.
A partir de là , le Racing pouvait gérer. Il le fit. Sans trembler excessivement, même si sa défense flotta parfois dangereusement. Sans conséquence heureusement, les « Grazer » n'étant pas franchement des foudres de guerre ni devant, ni derrière, ni au milieu.

La suite ? Un match qui ronronnera et que les Strasbourgeois contrôleront. Jusqu'aux arrêts de jeu de la première mi-temps et un amour de ballon distillé généreusement par Alex Farnerud pour Guillaume Lacour qui s'en ira inscrire comme à  la parade son premier but en pro et mettre fin aux minces espoirs des Autrichiens.
L'affaire était dans le sac comme on dit dans les jeux radiophoniques et on voit mal aujourd'hui ce qui pourrait arriver au Racing au match retour. A moins évidemment que Graz ne se métamorphose en énorme et emballante machine à  jouer au foot, ce qui, sur ce qu'on a vu hier, n'est tout au plus qu'une délirante vue de l'esprit.

Forcément satisfait et du résultat et de la manière, Jacky Duguépéroux, lui, calmait pourtant sa joie à  la fin de la rencontre. Comme tout entraîneur qui se respecte, coincé entre deux échéances.
« Nous ne sommes qu'à  la mi-temps du match, disait-il. Nous avons pris une option, mais rien n'est acquis. Ce soir, j'ai vu beaucoup de bonnes choses, même si on s'est fait peur en deuxième période en étant trop fébriles. Mais je suis un peu dur parce que gagner par deux buts d'écart ne nous est plus arrivés depuis longtemps. Il faut savourer ». Quant à  savoir, grande et vaste question, s'il s'agissait là  d'un déclic. « Ça, on le saura plus tard. Maintenant, mon objectif premier est déjà  de préparer le match contre Lens. Ça demande confirmation, parce que tout demande confirmation. »

Egon Gindorf, lui, ne voulait pas gâcher son plaisir et se montrait plus catégorique. « C'est magnifique d'avoir gagné après six matches sans victoire, dira le président alsacien. Je crois que c'est un déclic pour l'équipe, sans aucun doute, on verra un autre Racing contre Lens. Je suis très heureux. On avait fait le bilan avant le match et mis les joueurs devant leurs responsabilités. Ils ont répondu ce soir, mais il faut confirmer. Nous n'avons plus de temps à  perdre ».
Au moins, le Racing a-t-il retrouvé la santé. Reste à  savoir s'il est totalement guéri. On sera vite fixés.

Pascal Coquis

Le patron, c'est Keita

Face à  une équipe de Graz pas franchement fringante et inspirée, le Racing a été réaliste. Et il possède, avec Keita, un vrai patron.

CASSARD () : Un arrêt sur un coup franc de Bazina, une sortie dans les pieds de Plassnegger. En bref, il a été là  quand il le fallait. C'est tout, mais c'est bien. Non ?
DEROFF () : Une rentrée correcte pour lui, face à  Amerhauser qui ne l'a pas trop ennuyé. Son entente avec Lacour est huilée malgré le peu de temps de jeu commun. Mais, un bémol comme pour tous ses collègues de l'arrière-boutique, sur les centres et sur quelques placements lorsque le ballon était joué dans le dos.
HAGUI () : Dans les duels - encore quelques tacles à  faire pâlir d'envie n'importe quel défenseur du dimanche -, il a été impérial. Demandez à  Obiorah ou à  Bazina. Même remarque que pour Deroff sur le « moins bien ».
KANTE () : Les remarques ci-dessus (voir Hagui et Deroff) valent également pour lui. Une sortie correcte.
BOKA () : Il laisse filer - avec la complicité de la défense - Plassnegger sur la première grosse occasion autrichienne (33e'), mais il n'a pas été mis en danger dans les un contre un. Comme tous ses collègues défenseurs, il a toutefois été moins à  l'aise dans son placement sur le jeu en profondeur et sur les centres.
LACOUR () : Même s'il n'était pas placé comme d'habitude - devant Deroff -, il a été comme d'habitude. Sobre, sérieux et actif. Et, en plus, il a marqué le premier but de sa carrière professionnelle.
KEITA () : Muratovic, la touche technique du Graz AK paraît-il, n'a pas de chance. Il a très souvent (trop souvent sûrement à  son goût) croisé la route du Strabourgeois. Les compas du Malien l'ont complètement déréglé. Et quand Demo s'est à  son tour essayé à  ce petit jeu, il a perdu.
Précieux dans la récupération, il a aussi le goût de la relance juste. Un patron, quoi !
HOSNI () : Du mieux pour lui, surtout dans la récupération du ballon, mais encore un peu de déchet dans son apport aux offensives même s'il donne une balle de but à  A. Farnerud entre deux défenseurs (52e').
LE PEN () : Face à  Standfest, il s'est bien amusé sauf que l'Autrichien a durci son jeu au fil des minutes. Il n'empêche, il a joué en... Breton, s'entêtant à  provoquer, à  venir en soutien de ses deux attaquants. Une rentrée satisfaisante. Remplacé par Diané, (90e+3).
A. FARNERUD () : En le plaçant à  côté de Pagis, « Dugué » a peut-être trouvé la bonne formule. Un superbe double une-deux avec son capitaine sur l'ouverture du score, une balle en profondeur (entre deux défenseurs) pour Lacour sur le deuxième, on a revu du bon Farnerud hier soir. Et, en plus, comme sur le deuxième but du Racing, il s'est battu dans la récupération et la conservation du ballon. Alors voilà . Remplacé par GMAMDIA, (71e').
PAGIS () : On l'a vu beaucoup moins souvent que d'habitude chercher loin derrière les ballons. Il s'est également moins énervé, allant même calmer Keita à  l'occasion. Et il a marqué après seulement quelques secondes de jeu. Un match de capitaine... Remplacé par ARRACHE, (80e').

Et ben voilà  une défense où tout le monde joue de la même manière

Lacour ouvre son compteur

A Graz, Guillaume Lacour découvrait la coupe d'Europe. En Autriche, il a marqué le premier but de sa carrière professionnelle. Et assommé un peu, beaucoup même, les joueurs de Walter Schachner.

Ca faisait trop longtemps que les Strasbourgeois n'avaient pas été à  pareille fête. Et, timidement, presque trop discrètement, Guillaume Lacour s'est installé à  la table et a participé directement au banquet.
C'est lui, servi par Alexander Farnerud, qui va, après avoir hésité à  servir Ulrich Le Pen (un excès d'altruisme, peut-être), croiser sa balle hors de portée de Andreas Schranz pour un 2-0, presque insurmontable pour les Autrichiens dans quinze jours.
« Ce n'est pas fini. Nous ne sommes qu'à  la mi-temps, tempère-t-il pourtant. Il y a un match retour. Ce soir, nous avons fait preuve d'un bon état d'esprit. Nous avons été présents dans les duels, nous n'avons pas reculé. Il faudra garder tout ça pour le reste de la saison. Mettre ces choses dans nos têtes. »

Il utilise toujours et invariablement le « nous » alors que le « je », pour une fois, pourrait s'imposer le concernant. Lui le buteur (avec Pagis) d'un Racing enfin conquérant, à  défaut d'être toujours brillant sur la pelouse Arnold Schwarzenegger.
« Nous étions venus ici chercher un résultat et nous l'avons, poursuit le milieu de terrain strasbourgeois. C'est la manière qui a été bonne. C'est vraiment bien, j'espère que cette victoire sera un déclic, mais il est trop tôt pour l'affirmer. »
On le force encore doucettement et, après quelques suées, il parle enfin à  la première personne. « Je suis content. Ça fait du bien de marquer un but, même si je n'ai jamais couru après ce genre de truc. C'est beaucoup de joie, mais elle est surtout collective. Et puis, ce but ne récompense pas mon travail, mais celui de toute une équipe », sourit Guillaume Lacour.

Félicité par son capitaine retrouvé, par son passeur désigné et par Hosni aussi, juste après sa réussite, le nouveau buteur du Racing veut absolument rester collectif, on l'aura compris. « On dira que j'ai eu une joie contenue », sourit-il maintenant.
En deuxième période, il souffrira un peu plus, comme tous les Strasbourgeois. Sans pour autant céder à  la panique.
Dans une dernière formule, juste avant de reprendre l'avion pour rentrer à  Strasbourg et juste après le décollage sportif du Racing sur la pelouse de Graz, Guillaume Lacour terminera (encore) sur une note collective. « Si j'ai envie d'être bon, c'est seulement pour que l'équipe soit bonne. Le reste, vous savez... »

Au fait, en passant, on n'est pas non plus à  l'équipe TV

[alphons]

comme j etais au match je peux te dire les premieres 15mn ont ete assez incroyables,....tres gros pressing.....grosse maitrise...intraitable dans les duels...jeu a une touche de balle

les deux buts en fait ....la grande classe

[malto]

Si si il y avait un résumé sur infosport j'ai même été très surpris ce matin de le voir Je suis de bonne humeur pour la journée....

[Keating]

arghhhhhh, c'était ce matin