[19/20] Ligue Europa - 2ème T : RCS / Maccabi Haifa - 3/1

[Alkand]

Je viens de jeter un œil d'un peu plus près sur les potentiels adversaires du 3ème tour et en fait le Maccabi Haïfa que l'on joue au 2ème tour a un meilleur coefficient UEFA que tous les autres adversaires.
En gros si l'on se fie aux coefficients on devrait jouer contre un adversaire moins fort au troisième tour qu'au second.

Coefficients respectifs :
Maccabi Haïfa : 13,5
Aris Thessalonique : 12,24
FC Thoune : 12,025
Mlada Boleslav : 11,605
Brondby IF : 11,5
Spartak Trnava : 11,5
AEL Limassol : 9,635
Legia Gdansk : 7,625
Lokomotiv Plovdiv : 6,625
Ordabasy Shymkent : 5,5

Tirage au sort aujourd'hui à partir de 14h

[L'homme de la vallée]

Dites 1 question pratique.

J'ai pris un billet semaine dernière en tant qu'abonné mais j'ai que reçu un mail avec un ticket client (sans code barre) ? On aura pas de billet donc ?

[Its_me]

C'est un billet que tu as acheté en ligne ? Si oui, il ne fait pas confondre le billet facture et le e-billet qui ne contient pas de code barre mais un QR Code.

[L'homme de la vallée]

Ah, bah j'ai beau chercher j'ai une facture mais pas de "e-billet"...

[fab]

Les billets sont dispo sur ton profil en t identifiant sur le site.

[PoY]

Le Racing se met à l’heure israélienne
Le Maccabi Haïfa sera le premier adversaire du Racing cette saison. Il y aura évidemment un parfum d’inédit avec cette opposition israélienne. Mais pour le club strasbourgeois, c’est le terme d’un long tunnel à l’échelle continental qu’il veille à préparer au mieux.

Depuis 1993 et la phase de qualification pour le Mondial aux États-Unis, les amateurs de foot dans l’Hexagone savent pertinemment qu’à l’échelle sportive, Israël fait partie de l’Europe. En tête de leur groupe, les Bleus de Gérard Houllier devaient, à l’époque, s’assurer un point en deux matches. Face à Israël, le premier, alors que «l’Amérique» de Joe Dassin crépite dans la sono du Parc des Princes, Papin, Cantona et compagnie mènent tranquillement 2-1 à dix minutes de la fin. Ils finiront battus (2-3) et même éliminés un mois plus tard par la Bulgarie. En revanche, le représentant du Proche-Orient dans le foot du Vieux continent recèle une bonne part d’inconnu pour le Racing. Dans sa longue histoire, le club strasbourgeois, plus de cinquante matches européens au compteur quand même, n’a jamais croisé un adversaire israélien. Alors que les Bleus n’ont pas goûté à l’Europe depuis 13 ans, il y aura donc une part de mystère supplémentaire au bout du long tunnel en passe de s’achever.

500 à 700 supporters du Maccabi Haïfa attendus jeudi
Pour ne pas être (trop) pris au dépourvu, le staff technique a envoyé un observateur lors le premier tour éliminatoire, remporté par le Maccabi Haïfa face aux Slovènes de Mura. Sébastien Roi a pu se faire une idée de l’environnement où évolueront Stefan Mitrovic, Kenny Lala et les autres dans une dizaine de jours, dans l’antre du dauphin du Maccabi Tel Aviv. «On va se retrouver dans un vrai stade de foot assez neuf, souligne l’adjoint de Thierry Laurey, en charge de la vidéo. Pour le match disputé là-bas ( victoire 2-0 du Maccabi, NDLR ), il y avait 17 à 18 000 personnes dans un stade de plus de 30 000 places. Le public a poussé à l’ouverture du score et son équipe a ainsi pu réussir le KO. Vraiment, les conditions de jeu sont bonnes.»

Pour confirmer la popularité du Maccabi, le club strasbourgeois a reçu des demandes de 500 à 700 places pour les supporters de Haïfa, capable de drainer des suiveurs à 4000 kilomètres. Cela ne perturbe évidemment en rien l’organisation de la première de la saison, jeudi, à la Meinau. Aujourd’hui, une réunion avec la Préfecture est au programme, ce qui ne diffère guère de la préparation de matches à haut risque en Ligue 1. Le cadre international suppose simplement des mesures un peu plus importantes. « Que ce soit un club israélien ne change rien, souligne Romain Giraud. Il y a seulement plus de précautions qu’à l’accoutumée parce que c’est avant tout un match européen. Après, l’origine de l’adversaire importe peu. » Le Maccabi Haïfa, comme tous les clubs israéliens, ont pris quelques habitudes à voyager accompagnés. « Ils disposent effectivement le plus souvent de leur propre service de sécurité, indique-t-on au Racing. Mais il n’y a aucune exagération, il n’y a aucune hystérie par rapport aux demandes qui ont été formulées jusqu’ici. » Il y a surtout un cahier des charges visant à faire respecter les critères de l’UEFA. Le stade de la Meinau sera doté de tourniquets, loués au tournoi de Roland-Garros pour l’occasion. Le Racing ne souhaite pas consentir des investissements pérennes conséquents alors qu’un projet de rénovation du stade est en gestation. De la même manière, l’installation d’une nouvelle plate-forme télé, en tribune de presse, n’est pas destinée à perdurer. La coupe d’Europe concernera un, deux, trois, six et jusqu’à dix matches si par miracle le club strasbourgeois devait atteindre les demi-finales.

Un club au passé européen
L’échéance est lointaine et (très) incertaine, en raison également d’une dépendance au tirage au sort. Pour l’heure, le club est uniquement plongé dans la perspective israélienne. « Il y a des dossiers en parallèle à régler, poursuit Romain Giraud. Pour certains joueurs, selon leur nationalité, il faut disposer d’un visa pour pouvoir se rendre en Israël. » Sur ces volets administratifs, le Racing a pris les devants. C’est évidemment sur le volet sportif qu’il faudra également être dans les temps. En la matière, Sébastien Roi ne sera pas le dernier à alimenter la réflexion. Les joueurs strasbourgeois devront se préparer à un contexte un peu particulier. « A priori, il y avait un petit conflit entre les supporters et la direction du club ces derniers temps, explique l’adjoint de Thierry Laurey, après avoir été celui de Jacky Duguépéroux et de François Keller. Et cette campagne de coupe d’Europe peut contribuer à ressouder tout un club autour de son équipe. D’ailleurs, pour le match face à Strasbourg, les gens qui m’ont parfaitement accueilli m’ont prévenu: il y aura encore plus de monde dans les tribunes que pour le match face à Mura.»

Le prochain adversaire des Strasbourgeois, régulièrement en C1 jusqu’en 2009 ou quart de finale de la coupe des vainqueurs de coupes il y a 20 ans, a un passé européen à entretenir. Le Maccabi Haïfa aura quelques raisons de vouloir donner du fil à retordre à la bande à Laurey. « Les joueurs du Maccabi sont habiles techniquement, poursuit Sébastien Roi. Il y a des principes de jeu qu’ils respectent et c’est une équipe qui marque des buts. Après, il y a des recrutements encore en ce moment ( le gardien, Josh Cohen, en provenance de Sacramento, est arrivé il y a trois jours ), sachant que leur championnat commence une semaine après le nôtre. »

« En Israël, il fait aussi chaud que chez nous mais l’air est très humide »
Les conditions de jeu peuvent aussi avoir leur importance au moment d’enchaîner les efforts pour les Bleus. « En Israël, il fait aussi chaud que chez nous mais il fait très humide, en tribune. Tu te retrouves rapidement très moite, alors il faut imaginer sur le terrain, conclut Sébastien Roi. Il va falloir nous adapter. » Avant, il va déjà falloir réussir son entrée, à la Meinau, pour une première européenne depuis 13 ans. « Quelles que soient les circonstances, on veut que cela soit une fête du foot », espère Romain Giraud. Pour être pleinement réussie, il serait de bon ton qu’au terme de la soirée, le Racing ait gagné.

[PoY]

Un Racing au lointain passé mais pas sans expérience
Voilà bien des années que le Racing n’a pas disputé de matches européens. Mais le groupe de Thierry Laurey recèle quelques joueurs qui ont vécu de sacrées affiches à l’échelle continentale.

De Bâle à Haïfa, il y a quelques kilomètres. Ces deux villes marquent également un long tunnel chronologique pour le Racing. De mars 2006 à juillet 2019, des années se sont écoulées pendant lesquelles le club strasbourgeois a longtemps galéré, jamais à l’échelle continentale, plus souvent au niveau régional. Le 2e tour aller éliminatoire de Ligue Europa succède à un 8e de finale retour face à Bâle qui marquait la fin d’une aventure.

La période faste actuelle aura donc au moins permis de mettre fin à une douloureuse disette pour le club phare de la capitale… européenne. Mais la bande à Laurey n’aborde pas le match face à Haïfa sans aucune expérience en C1 ou en C3. Ils sont même six parmi les Bleus à déjà avoir humé, dont Eiji Kawashima, huit matches d’Europa Ligue, également huit matches qualificatifs au compteur, avec le Standard de Liège. A priori, le gardien nippon, qui a prolongé hier , ne sera pas sur la feuille de match après-demain.

En revanche, les cinq autres sont candidats pour refermer une parenthèse plus ou moins longue et bien désireux de ne pas se contenter d’un petit tour pour s’en aller. C’est que les coupes d’Europe leur ont réservé bien des bonheurs. Matz Sels, le gardien, n’a ainsi connu que la crème de la crème, 11 matches en Ligue des champions qui ont marqué son esprit. « Et le plus important, pour moi, c’était sans doute le premier, au début de la saison 2015-2016, souligne l’international belge. On joue Lyon, à domicile, et à deux ou trois minutes de la fin, j’arrête un penalty ( de Lacazette ) qui permet de faire nul. »

Sels : « Tout un pays derrière nous »
Le début d’une belle aventure prend forme. Avec ses coéquipiers de La Gantoise, il enchaîne un parcours brillant… à l’échelle de la Belgique. « On est sorti de la phase de poule alors qu’on n’était pas favori. Il y avait Valence, le Zenit St-Petersbourg dans notre poule. Et dans ces cas-là, on avait tout un pays derrière nous. » L’aventure s’achève en 8e de finale, face à Wolfsbourg. La campagne de la saison d’après s’est un peu plus mal passée. Mais au final, le sourire est au coin des lèvres. « La coupe d’Europe, c’est particulier, c’était les drapeaux partout dans les tribunes, c’était aussi la musique de la Ligue des champions », conclut Matz Sels.

Le Racing n’y a aura pas droit. Mais cela n’interdit pas d’envisager le top, dans la petite coupe d’Europe. Benjamin Corgnet n’a pas fréquenté que des stades de rêve, à la faveur de ses pérégrinations européennes. Avec Saint-Étienne, au cours de quatre campagnes différentes, il a souvent mis le cap à l’Est. « On s’est retrouvé en Azerbaïdjan, en Ukraine, se souvient le milieu offensif, 13 matches de coupe d’Europe au compteur. Mais il y a eu aussi un match au stade olympique, face à la Lazio de Rome. Là, tu te retrouves sur des pelouses mythiques. » Et le plaisir afflue en immenses rasades, d’autant que les Verts, même battus (3-2), avaient livré un match plein de saveur.

Au rayon, des sommets, le capitaine Stefan Mitrovic a vite fait d’identifier un match qui l’a marqué à jamais. « Mon plus grand moment en Ligue Europa, c’est un 16e de finale avec La Gantoise, face à Tottenham, considère le Serbe de 29 ans. Quand on sait ce qu’a fait Tottenham après ! » Le KAA La Gantoise avait réussi un véritable exploit, en février 2017, en boutant les Londoniens, futurs finalistes de la Ligue des champions deux ans après, hors de la C3. « Après avoir gagné à l’aller (1-0), on avait réussi à décrocher le nul, là-bas, à Wembley, devant 80 000 supporters, pour un moment incroyable », raconte le défenseur central et on veut bien le croire.

Carole : « Tu te rends compte que tu peux affronter les plus grands joueurs »
Si les voyages forment la jeunesse et tannent le cuir du footballeur, Lionel Carole garde des souvenirs marquants des deux matches qu’il a disputés à domicile, en Ligue des champions. Il faut dire que le stade Aslantepe de Galatasaray est réputé pour la ferveur de ses plus de 50 000 occupants les soirs de match de gala. « Le premier match est sans doute celui qui m’a le plus marqué, et c’était pourtant une défaite, face à l’Atletico de Madrid (0-2), indique le latéral gauche strasbourgeois, sept matches au compteur européen mais des vraies affiches de gala. Avec la coupe d’Europe, tu te rends compte que tu peux affronter les plus grands joueurs, te retrouver confronté à des foots différents. Il y a la nécessité de se mettre tout de suite dans le bain. » Le Martiniquais de 28 ans s’est forgé des souvenirs durables dans ce cadre particulier. « En fait, c’est des souvenirs que tu veux absolument revivre, tu sens que ce n’est pas donné à tout le monde, explique-t-il. Ce sont des matches compliqués, il faut que tu sois bon physiquement et mentalement. En la matière, j’avais aussi connu la victoire face au Benfica (2-0) lors de cette saison-là ( en 2015-2016 ). Et le Benfica, c’était mon club précédent. »

Martin : « De bonnes sensations »
Les Strasbourgeois ont bel et bien hâte d’être à jeudi. La plupart vivront une expérience inédite. Et il y en a un qui pourra mettre fin à un gros manque. Jonas Martin, en près de dix ans de professionnalisme, n’a eu qu’une seule occasion de s’époumoner dans un contexte européen. « C’était contre mon équipe de rêve, Arsenal, sourit le Montpellierain de l’époque, un peu moins de sept ans plus tard. J’étais entré à vingt minutes de la fin. En face, il y avait les Giroud, Wilshere, Ramsey. Jouer de tel match, cela procure de bonnes sensations, même si le coach ( René Girard ) me criait dessus parce que je devais évoluer de son côté. » Le milieu de terrain ne pensait certainement pas qu’il lui faudrait attendre tant de temps, pour y regoûter, comme les supporters strasbourgeois en 2006 face à Bâle. Oui vraiment jeudi marquera la fin de moult interminables attentes.

[PoY]

Lala vers le forfait
Le latéral droit Kenny Lala devrait faire l’impasse sur le match aller de Ligue Europa face au Maccabi Haïfa. Touché lors du dernier match amical face à Toulouse, au point de quitter ses partenaires après une demi-heure de jeu sur la pelouse de Sarre-Union, l’ancien Lensois avait passé des examens rassurants dans un premier temps, la possibilité d’une blessure grave à l’adducteur ayant été écartée.

En revanche, l’homme aux neuf passes décisives la saison passée en championnat n’a pas pu s’entraîner ce lundi. Le staff technique envisageait de se passer de lui pour la première de la saison afin de ne pas exposer le joueur à une blessure plus grave.

[Its_me]

ils auraient pu finir l'article comme ça :

afin de ne pas exposer le joueur à une blessure plus grave [qui empêcherait de le vendre].

[Dropsy]

Et c’est logique...