US Sarre-Union

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Sarre-Union 1 - 2 Epinal

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Le samedi 1er février à 18h, SARRE-UNION se déplacera à RAON-l'ETAPE.

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Encore un déplacement délicat

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Sarre-Union : Hassidou débarque !
30/01/2014
Laissé libre par le RC Strasbourg, Omar Hassidou s’engage pour 6 mois avec l’US Sarre-Union et retrouvera ses anciens co-équipiers du Racing, Thomas Zerbini et Joris Ursch. (Info : lalsace.fr)

Après un essai à Burgas en Bulgarie, l’attaquant strasbourgeois n’avait pu convaincre à la suite d’une blessure au mollet. Hassidou, buteur en CFA à une seule reprise la saison passée, va donc renforcer l’équipe de Bruno Paterno, actuellement 5ème du groupe B de CFA.

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SARRE-UNION devient de plus en plus un RACING bis.

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Pour un jeune comme lui il vaut mieux rester encore en France , pour la Bulgarie je ne sais si ça aurait été bon pour lui

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SARRE-UNION s'est incliné à RAON l'ETAPE 3-2.

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Samedi 15/02 à 16h, SARRE-UNION reçoit MONTCEAU.

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le moment de gagné a nouveau , car c'est dernier match il ont eu un p'tit passage a vide

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OMAR EN REPECHAGE

]l vient de quitter le Racing. Omar Hassidou, 24 ans depuis le 5 décembre, a rallié la cause de Sarre-Union, dont les dirigeants l’avaient déjà approché l’été dernier.

Forcément, il a été déçu de devoir quitter Strasbourg et la Meinau en pleine saison. Gamin, il rêvait forcément de ce pâturage, lui qui a grandi juste dans son ombre.

« C’est vrai que ça fait un gros pincement au cœur de partir du Racing, mais le coach a fait ses choix. Il n’y a pas d’aigreur, j’ai beaucoup appris en dix-huit mois passés là-bas », commence par expliquer Omar Hassidou.

Sa préoccupation sera d’accrocher le regard de son pote

« Je relativise, il y a des choses bien plus graves dans la vie et je sais d’où je viens. J’étais un footballeur de niveau départemental il y a trois ans. Mon grand frère n’arrête pas de me le répéter. On a même parfois du mal à croire à mon histoire, souffle l’attaquant avant de laisser passer un joli sourire. Heureusement, mes cicatrices sont mes témoins. »

Il y a sept ans, il s’était donc cru perdu pour le football. Alors gardien de but, il s’était méchamment fracturé le coude droit, avait dû subir deux opérations, avait séjourné de longues semaines à l’hôpital.

« Je n’étais pas bien, je n’avais pas le moral. Pour moi, le football était terminé. Jamais plus je n’arrêterai de ballon. D’ailleurs, je n’y ai pas touché pendant une année. »

Et puis, la machine à plonger va devenir le tourment des gardiens de but, parce qu’un de ses copains va patiemment le convaincre de changer de numéro de maillot, passer du 1 au 9.

« Ali Orlu m’a dit qu’une détection était organisée à Hoenheim. J’y suis allé plus pour lui faire plaisir qu’autre chose. Et puis, tout est reparti. »

Le joueur de D1 départementale en deviendra un de Promotion, puis de Division d’Honneur quand Geispolsheim l’attirera en janvier 2011 dans ses filets.

Lui les fera trembler, sept fois d’abord en une demi-saison, quinze fois en… pleine saison. « Tout est allé vite. Le Racing m’a ensuite cherché. »

Le 4 mai 2013, juste après avoir marqué son seul but en CFA face à Belfort (2-1), sa première préoccupation sera d’accrocher le regard de son pote assis dans les tribunes de la Meinau, « juste pour lui dire merci de tout ce qui m’est arrivé ».

Lui qui vivait de petits boulots, « dans un supermarché notamment », courait désormais derrière un ballon de foot pour le faire manger. Et son appétit de planter des buts grandissait.

Il deviendra même meilleur buteur de la DH la saison passée (seize réalisations en seulement dix-huit rencontres), en inscrira sept entre août et décembre dernier tout en grattant quatre apparitions en National.

« Beaucoup de travail »

« Je voulais du temps de jeu, Sarre-Union m’en offrait. Je n’ai pas hésité une seconde. Ses dirigeants me voulaient déjà cet été. Je suis ravi d’être ici, je retrouve des gars comme Gilles Meyer, Thomas Zerbini, Lahcen Belktati, Rachid Hayef ou Joris Ursch. Il règne aussi une superbe ambiance », énumère celui que ses coéquipiers strasbourgeois avaient tendrement surnommé “Omarinho”, « un peu n’importe quoi, très exagéré ».

Lui espère juste apporter son savoir-faire. « Le foot, c’est un peu de talent, un peu de chance et beaucoup, beaucoup de travail dans mon cas », tempère Omar Hassidou. Il espère « faire le spectacle », apporter « du plaisir » à ses nouveaux supporters, répondre à l’attente de tous.

Il mesure avec bonheur le chemin qu’il a parcouru sans deviner le bout de sa route. « Je ne sais pas jusqu’où j’irai, mais j’y crois. »

Et puis, ce chasseur de buts pourrait encore faire une bonne rencontre, de celles qui vous font rebondir. On appelle ça un… ange gardien.

lalsace.fr