Foot Business

Vos impressions sur l'actualité du football en général
Répondre
Avatar du membre
Its_me
Sélectionneur@InfosRacing
Sélectionneur@InfosRacing
Messages : 19729
Enregistré le : 11 févr. 2003 20:07
Localisation : Strasbourg

Foot Business

Message par Its_me »

L'Equipe a écrit :Nouveau jackpot pour Man. Utd

Première commerciale dans le monde du foot : Manchester United a trouvé un (gros) sponsor pour ses maillots... d'entraînement.

Plus belle valeur du sport selon le magazine Forbes, Manchester United n'a pas fini d'étonner par sa capacité à générer de nouveaux revenus. Le contrat de sponsoring annoncé lundi par le champion d'Angleterre est d'un genre totalement nouveau et fera rêver plus d'un club. Les Red Devils, qui bénéficient déjà pour leur maillot principal d'un deal très lucratif avec l'assureur américain AON (23,6 millions d'euros par an), viennent de capter une manne supplémentaire en passant un accord avec DHL pour parrainer les maillots d'entraînement de l'équipe première, de la réserve et des équipes de jeunes.

Aussi cher que le maillot de match de Lyon...

Pour n'apparaître sur le maillot des stars mancuniennes qu'avant le coup d'envoi des matches, et uniquement à domicile, le géant de la messagerie a accepté de payer 11,5 millions d'euros par an sur 4 ans à MU. A titre de comparaison, ce montant dépasse les revenus tirés de leur maillot principal par 15 des 20 clubs de Premier League. Et il est à peine inférieur au contrat que Lyon négociait en 2010 avec Betclic pour son maillot de match (12,5 millions d'euros selon le cabinet allemand Sport+Markt). DHL compte sur l'énorme exposition médiatique du club pour se faire valoir. Pour marquer la signature de leur partenariat, le club et son sponsor ont distribué 73 000 écharpes commémoratives du 19e titre mancunien aux spectateurs de MU-Tottenham, lundi soir à Old Trafford (3-0).

Marché asiatique

Au moment où les Glazer, les propriétaires américains de Manchester United, projettent de vendre à la Bourse de Singapour pour un milliard d'euros d'actions (entre 25 et 30% de la valeur estimée du club), les revenus commerciaux de la marque dépassent pour la première fois grâce à ce juteux contrat la barre des 100 millions de livres (115 millions d'euros). Le club a également annoncé lundi un accord avec une compagnie de téléphonie mobile vietnamienne couvrant le Vietnam, le Cambodge et le Laos, où le club compte de nombreux supporters (192 millions dans toute l'Asie). Et ce n'est pas fini : MU a bien l'intention de négocier à la hausse le contrat de son maillot principal qui arrive à échéance en 2014. Et de chatouiller le record détenu par le FC Barcelone avec la Qatar Foundation : 33 millions d'euros par an.
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
Avatar du membre
Keating
Président@Directoire
Président@Directoire
Messages : 15697
Enregistré le : 24 déc. 2004 0:21

Re: Foot Business

Message par Keating »

Le monde du foot, une des plus belles réussites du libéralisme à outrance ...
Avatar du membre
Its_me
Sélectionneur@InfosRacing
Sélectionneur@InfosRacing
Messages : 19729
Enregistré le : 11 févr. 2003 20:07
Localisation : Strasbourg

Re: Foot Business

Message par Its_me »

La comparaison avec Lyon fait quand même mal !
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
Avatar du membre
argueti
Sélectionneur@InfosRacing
Sélectionneur@InfosRacing
Messages : 37460
Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
Localisation : Strasbourg
Contact :

Re: Foot Business

Message par argueti »

L'Equipe a écrit :Comment sortir du rouge ?

Au moment où les pertes du football européen se creusent dangereusement («une bombe» selon l'UEFA), L'Equipe.fr croise les analyses et les propositions d'un dirigeant et d'un expert français. Supprimer les transferts payants ? Instaurer un "salary cap" ? Leurs réponses.

Le bilan publié par l'UEFA le 25 janvier donne le vertige : de 1,2 milliard d'euros en 2009, les pertes des 734 clubs européens de D1 ont augmenté de 33 % en 2010 pour atteindre 1,6 milliard, nouveau record. Comment sortir de cette spirale ? Le "fair-play financier"(*) de Michel Platini y suffira-t-il ? Ou faut-il aller plus loin : plafonner les salaires, réformer les transferts, s'inspirer des sports américains ? Les réponses de Philippe Diallo, directeur général de l'Union des clubs professionnels français (UCPF, "patronat" des clubs) et d'Olivier Ferrand, président de la fondation Terra Nova, think tank «proche de la gauche sociale-démocrate».

«Comment en est-on arrivé là ?
- Philippe Diallo. La première explication porte sur la dégradation générale de l'économie des Etats européens qui n'épargne pas les clubs de football. Une deuxième explication de fond remonte à l'arrêt Bosman (1995). La reconnaissance (légitime) de la libre circulation des joueurs en Europe sans harmonisation sociale et fiscale ni mesures d'accompagnement leur a brutalement ouvert les frontières. La concurrence entre clubs a logiquement multiplié les transferts et fait exploser la masse salariale.
- Olivier Ferrand. L'inflation des salaires pose en effet un grave problème structurel : les clubs n'arrivent plus à couvrir leurs dépenses, même quand leurs revenus augmentent (+6% en 2010). D'où un recours à trois expédients : le surendettement, qui est favorisé par la transformation des contrats de joueurs en actifs financiers, inscrits au bilan des clubs ; les plus-values financières sur les transferts, qui conduisent à la création d'une bulle spéculative de type "subprimes" ; et l'arrivée de mécènes sans exigence de rentabilité qui faussent l'équilibre économique du foot.

La situation française est-elle plus enviable que la moyenne européenne ?
- P.D. Oui. Pendant que les pertes en Europe ont dérapé, le football français a réduit son déficit de plus de la moitié, de -130 millions d'euros à -60 millions environ. Nos clubs sont dans une situation délicate mais font de longue date des efforts de rigueur, sous la surveillance de la DNCG (Direction nationale de contrôle de gestion). Les salaires ont d'ailleurs déjà commencé à baisser. La France du foot est aussi beaucoup moins endettée que ses voisines : 100 millions contre plus de 10 milliards au total en Angleterre, en Espagne et en Italie !
- O.F. La France a la chance d'avoir pris les devants - ce qui lui a coûté cher en résultats dans les Coupes d'Europe ! La DNCG n'a pas empêché l'endettement des clubs mais leur surendettement. Leur problème est plutôt de ne pas être chez eux dans leurs stades. Terra Nova propose que les municipalités propriétaires apportent ces actifs aux clubs, sous forme d'entrée à leur capital. Une façon aussi de conserver le lien entre le football professionnel et son identité locale.

Le modèle économique du Paris-SG change-t-il la donne en France ?
- P.D. Il est trop tôt pour le dire. Le PSG est en phase d'investissements, d'où le déséquilibre financier actuel, normal pour toute entreprise à ce stade de son développement. Son objectif à moyen terme est, grâce à ses performances sportives, de générer des recettes permettant d'équilibrer son budget voire de générer des profits.
- O.F. La stratégie du Qatar - respectable - est de booster son image à travers ses investissements dans le sport. Mais QSI n'a pas de réel objectif de rentabilité au PSG. La masse salariale du club a déjà augmenté de 40% ! Le transfert de Pastore est surévalué (42 millions) et nourrit la bulle.

Le "fair-play financier" est-il suffisant ?
- P.D. Il faut saluer l'UEFA pour cette initiative à laquelle la France n'est pas étrangère puisque la DNCG lui a servi de modèle. Mais imposer les mêmes règles à 53 associations est très complexe. L'appui de l'Europe sera nécessaire notamment pour appliquer les sanctions prévues à partir de 2013. Que se passerait-il si la justice civile, saisie par les clubs épinglés, déjugeait les décisions de l'UEFA ?
- O.F. Heureusement que Platini est là pour porter une volonté de régulation. Si le football arrive à dégonfler sa bulle en douceur, il lui devra une fière chandelle. Mais il faudra aller plus loin.

Plafonner les salaires des joueurs ?
- P.D. Le "salary cap" est séduisant mais pas une baguette magique. Déjà, le plafonnement des salaires n'aurait de sens qu'au niveau international. Et comment l'appliquer : à chaque salaire ou à la masse salariale en tenant compte des disparités fiscales et sociales en Europe ? Cette formule est en outre inspirée des sports américains qui sont des ligues fermées, sans accession/relégation. Veut-on appliquer ce système en Europe ? J'observe d'ailleurs que l'application de ce type de dispositions aux Etats-Unis n'a pas empêché un lock-out cet été dans la NBA.
- O.F. Le coeur du problème est le salaire, il faut donc s'y attaquer. Le plafonnement est une bonne solution. On peut combiner encadrement de la masse salariale globale (par exemple autour de 60% du budget des clubs contre parfois jusqu'à 90% aujourd'hui), et une individualisation, comme dans le football américain. Une application à l'échelle de l'Europe, qui est au coeur de l'économie du football, pourrait suffire, avant généralisation dans un deuxième temps.

Supprimer le prix des transferts ?
- P.D. L'argent des transferts participe à l'équilibre du budget des clubs. Les en priver brutalement conduirait à des faillites. Il est aussi un moyen de redistribution entre petits et grands pays, entre petits et grands clubs. Prenez Gameiro qui rapporte 13 millions à Lorient en rejoignant le PSG. En tout état de cause, il faudrait un mécanisme de solidarité de substitution. Une idée plus modeste : limiter le nombre de transferts lors du mercato d'hiver à un ou deux joueurs. Cela limiterait les mutations, d'éventuelles déstabilisations et renforcerait l'équité sportive.
- O.F. Les Etats-Unis ont supprimé les transferts payants. En Europe, ce marché spéculatif finance les déficits et les salaires mais donne des signes de stagnation. S'il se retourne, le foot court au krach systémique ! Supprimer le prix du transfert, c'est permettre aux clubs moyens de ne plus être évincés par les effets de la bulle sur le prix des joueurs. Donc de conserver ou d'attirer des joueurs de niveau international et de bâtir leur économie sur leur propre destin sportif.»

Recueilli par Jean LE BAIL

(*) Les clubs n'étant pas parvenus à l'équilibre financier (davantage de dépenses que de revenus) pourraient être sanctionnés à partir de la saison 2013-2014 et même être exclus des compétitions européennes dès 2014-2015.
L'histoire est en marche ...
Stan
Président@Directoire
Président@Directoire
Messages : 15263
Enregistré le : 14 août 2002 21:22
Localisation : Madrid

Re: Foot Business

Message par Stan »

Plafonner les salaires ce serait pas mal.. :twisted:
télésupporteur
Manager général@Directoire
Manager général@Directoire
Messages : 13668
Enregistré le : 3 juin 2004 13:56
Localisation : Mont-de-Marsan - Landes

Re: Foot Business

Message par télésupporteur »

celui des joueurs, c'est réalisable :!:
mais celui du papa, de la tante ou de la petite amie :lol:
Avatar du membre
argueti
Sélectionneur@InfosRacing
Sélectionneur@InfosRacing
Messages : 37460
Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
Localisation : Strasbourg
Contact :

Re: Foot Business

Message par argueti »

L'Equipe a écrit :Les clubs sur le pied de guerre

En déficit et à la peine sur la scène européenne, les clubs français ont sonné jeudi l'heure de la révolte. Une journée de réflexion pour retrouver des résultats et muscler leur jeu économique d'ici à l'Euro 2016.

Rien de tel que le Stade de France pour plancher sur les moyens de redonner au foot tricolore «son unité et son éclat de 98». Traumatisée depuis Knysna par «l'image» du ballon rond et de ses acteurs, l'Union des clubs professionnels de football (UCPF) avait choisi l'écrin des champions du monde comme pour mieux placer ses «rencontres» sous le signe de la mobilisation générale. Au moment où la France se fait doubler par le Portugal à l'indice UEFA, les clubs ont tenté jeudi de mettre des mots sur leurs maux. Et plus encore d'ébaucher des solutions à travers différents «ateliers participatifs» auxquels étaient conviés élus, représentants du monde économique et des pouvoirs publics, ainsi qu'une forte colonie de communicants et de journalistes. Il a beaucoup été question dans les salons de l'enceinte dyonisienne de «culture de la gagne» (dixit Léonardo), mais aussi de «nouveaux leviers de croissance» dans un contexte économique morose (droits TV incertains, affluences en baisse).

«Des années essentielles pour changer nos résultats et nos comportements»«Nous n'avons peut-être pas su maîtriser un développement très rapide» a admis d'emblée Jean-Pierre Louvel, le président du syndicat des clubs qui a présenté la période 2012-2016 comme «des années essentielles pour changer nos résultats et nos comportements». Compétitivités sportive et économique, relations avec les pouvoirs publics, évolution du «couple» football-médias, tous ces enjeux ont été décortiqués par quelque 350 invités, parmi lesquels la quasi totalité des présidents de club, emmenés par l'initiateur de la journée, le président de Saint-Etienne, Bernard Caïazzo. Celui de la LFP, Frédéric Thiriez, a lâché une nouvelle salve contre la proposition Hollande d'imposer à 75%s de la part de revenus supérieure à 1 million d'euros. «L'exode (des meilleurs joueurs) serait inéluctable», a-t-il dit, refusant pour le football le rôle de «bouc-émissaire de la crise».

Ola

Pourquoi les clubs français ne gagnent-ils pas la Ligue des champions ? Quelles solutions pour garnir les nouveaux stades et (re)conquérir les familles ? Comment limiter les charges des clubs, attirer des partenaires et des investisseurs ? Peut-on mieux tirer profit des réseaux sociaux, et exposer de nouveaux contenus sur les médias numériques ? Ces questions et bien d'autres ont fusé pendant toute la journée. Des idées lancées, il y en a eu dans tous les compartiments du jeu, certaines plus nouvelles que d'autres (voir ci-dessous). L'UCPF en fera prochainement une synthèse sous forme de plan d'action, a promis Jean-Pierre Louvel. Dehors, des grappes de collégiens en visite s'amusaient à faire la ola dans les tribunes vides du SDF, futur écrin de la finale de l'Euro 2016. D'ici là, les clubs entendent la mériter eux-aussi. - J.LB.

Les principales propositions :

Clubs et compétitivité sportive
- Eduquer à tous les niveaux joueurs et éducateurs à la culture de la gagne ; favoriser une formation davantage tournée vers le jeu collectif ; promouvoir l'offensive en réduisant le «risque industriel» de la relégation (un seul relégué ?) ; renforcer les staffs techniques des clubs ;
- Supprimer ou déplacer la trêve hivernale ; créer un Boxing Day à la Française ; alléger le calendrier par le passage de 20 à 18 clubs ;
- Augmenter les mutations temporaires entre clubs (prêts) ; acheter des joueurs en copropriété ; donner aux clubs un pouvoir accru de sanction en cas de dérapage des joueurs ;
Clubs et compétitivité économique
- Développer «l'expérience stade» en adaptant les horaires et en améliorant le «parcours client» ; sortir de la «culture de la gratuité» (1 million de billets chaque saison) ; augmenter le prix du billet tout en conservant des catégories de tarifs populaires.
- Réduire les charges des clubs en prévoyant notamment un salaire de relégation plus faible que la décote de 20% actuelle ; rééquilibrer la distribution des droits TV pour limiter l'impact économique d'une relégation ;
- Placer le club au centre de l'exploitation du stade, même lorsqu'il n'en est pas propriétaire ; augmenter les actifs des clubs pour accroître leur capacités d'endettement et financer par exemple leur centre de formation.

Clubs et pouvoirs publics
- Valoriser auprès des pouvoirs publics les actions des clubs dans le champ social afin de bonifier leur image ;
- Créer une instance nationale de dialogue entre clubs et collectivités locales ;
- Rapprocher le statut du footballeur de celui des artistes.

Clubs et médias
- Proposer des séances de média-training aux présidents de clubs ; organiser des campagnes de communication au service de l'image des clubs ; mettre davantage à contribution les médias sociaux comme «développeurs de marque» ; mieux exposer l'identité et la «culture club» ;
- Considérer les nouveaux médias électroniques comme des médias à part entière ; créer des plateformes images rassemblant des contenus provenant des médias et des clubs mais aussi des supporters.
L'histoire est en marche ...
Avatar du membre
argueti
Sélectionneur@InfosRacing
Sélectionneur@InfosRacing
Messages : 37460
Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
Localisation : Strasbourg
Contact :

Re: Foot Business

Message par argueti »

Monaco mieux que le PSG !

Bien qu'à la lutte pour la maintien en Ligue 2 (16e), l'AS Monaco est le club français, toutes divisions confondues, qui offre la plus grosse prime de match à ses joueurs cette saison. Selon Le Parisien, les Monégasques toucheraient 5000 euros pour chaque victoire. Une somme supérieure à celle empochée par les Parisiens (4000) en L1, pourtant gracieusement rémunérés depuis la prise de pouvoir des Qatariens. Mais force est de constater que la méthode du nouveau propriétaire russe, Dmitry Rybolovlev, fonctionne. Car lors des six dernières rencontres, les joueurs de Marco Simone ont pris 14 points sur 18 possibles.
:shock:
L'histoire est en marche ...
Avatar du membre
argueti
Sélectionneur@InfosRacing
Sélectionneur@InfosRacing
Messages : 37460
Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
Localisation : Strasbourg
Contact :

Re: Foot Business

Message par argueti »

L'Equipe a écrit :Les secrets des vestiaires anglais

Dans un livre publié ce jeudi en France, un joueur anglais éclaire sous couvert d'anonymat la face cachée de la Premier League. Où il est question du terrain (un peu), de sexe (pas mal) et d'argent (beaucoup).

Il se fait appeler "The Secret Footballer". Pendant 18 mois il a livré une chronique hebdo à l'excellent Guardian et son témoignage, en librairie jeudi (*) est la traduction d'un ouvrage paru au Royaume-Uni en août dernier. Les indices que le joueur mystère sème au fil de ses anecdotes dessinent un portrait-robot sans doute en partie trompeur : il serait Anglais, blanc, marié et père d'une fille, aurait joué douze saisons en pro et connu deux clubs de Premier League. En fin de carrière, il avoue aussi une dépression et un redressement fiscal qui l'a ruiné - mais son cas est loin d'être isolé dans le foot anglais, plaisante-t-il. Découvrir son identité est devenu un jeu Outre-Manche. Un site recense les candidats les plus crédibles. Joey Barton et Gary Neville ont souvent été cités. Aux dernières nouvelles, Dave Kitson (Sheffield United), Nicky Shorey (Reading) ou Danny Murphy (Blackburn) tiennent la corde. Un faux ? Un récit à plusieurs mains ? «"The Secret Footballer" est un homme remarquable», répond Paul Johnson, rédacteur en chef adjoint du Guardian.

«Bataille de Champagne»

«Peu importe qui il est», prolonge son traducteur, Bertrand Pirel, ex-conseiller technique de Rama Yade au ministère des Sports et actuel administrateur d’Epinal (National). «J'ai communiqué avec lui par mail mais je n'ai pas envie de savoir qui il est. C'est son humanité qui m'intéresse, le portrait universel du footballeur qu'il peint avec talent. Il brouille les pistes autant par jeu que par nécessité car son job en dépend encore, mais il ne trahit pas la réalité.» La réalité ? Le livre apporte un éclairage parfois cru sur les moeurs de vestiaires cernés par des groupies qui se rêvent en Wags et peuplés de joueurs que la gloire et l'argent ont converti au «Je peux le faire, donc je le fais». Au rayon démesure, "l'espion de la Premier League" narre des virées auprès desquelles l'escapade des Espoirs passe pour une blague de collégiens. Ecarté du groupe, l'auteur raconte qu'il effectue tous les mercredis un aller-retour en avion aussi discret que formellement interdit vers un spot au soleil. Et se souvient (son portefeuille aussi) d'une "bataille de Champagne" à Las Vegas avec un joueur du Barça...

«Beckham accepta à une condition : que tous les joueurs de l'équipe se voient offrir une villa à prix coûtant.»Les pages les plus drôles (pathétiques ?) mettent en scène des (ex) acteurs connus du Championnat. "SF" met en boîte Nicolas Anelka, typique selon lui des joueurs qui profitent à fond des transferts en cumulant soldes de contrats et primes à la signature. Il salue au contraire Jose Mourinho, capable de faire remonter ses joueurs dans le bus quand le sponsor de Chelsea "oublie" de leur distribuer des cadeaux lors d'une séance photo (tous auront finalement leur gadget électronique). Voici David Beckham, approché par un agent immobilier pour lui offrir une villa à Dubaï en échange d’un peu de promo : «Beckham accepta à une condition : que tous les joueurs de l’équipe (d'Angleterre) se voient offrir une villa à prix coûtant, c’est-à-dire environ 600 000 livres. Ces villas valent aujourd’hui entre 3 et 7 millions de livres.» On apprend aussi sur les primes, les amendes, les contrats, par exemple la fameuse "clause de parité" de Carlos Tevez qui garantit à l'Argentin de City un salaire aligné sur le joueur le mieux payé du club. Ou encore comment des joueurs ont arrondi leurs fins de semaines à l'ouverture des paris en ligne. C'était avant que la traçabilité des mises ne permette de remonter à eux. Rien de plus simple que de parier à coup sûr sur la première touche du match : tirer dans les tribunes au coup d'envoi ! -J.LB.

(*) "The Secret Footballer - Dans la peau d’un joueur de Premier League". Traduit de l’anglais par Bertrand Pirel. En librairie le 3 janvier 2013. Edition Hugo Sport. 314 p. 16,50 euros.
L'histoire est en marche ...
Avatar du membre
argueti
Sélectionneur@InfosRacing
Sélectionneur@InfosRacing
Messages : 37460
Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
Localisation : Strasbourg
Contact :

Re: Foot Business

Message par argueti »

AFP a écrit :Les clubs de football seront bien taxés à 75%

«Toutes les entreprises qui versent des salaires supérieurs à un million d’euros», dont les clubs de football, seront concernées par la future taxe sur les très hauts revenus, a indiqué mardi Matignon.

Dans Le Parisien mardi, le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, affirme que cette taxe, mesure emblématique du programme de François Hollande, ne concernerait pas les clubs de football.

«Le Premier ministre à qui j’ai posé la question a été clair: seules les grandes entreprises seront taxées. Or les clubs professionnels sont considérés comme des PME, donc ils ne seront pas touchés par la taxe à 75%», ajoutait Noël Le Graët.

«Le Premier ministre a rencontré M. Le Graët en décembre, avant que le Conseil constitutionnel n’invalide le premier dispositif», a précisé de son côté Matignon. «Ils n’ont eu aucun contact depuis», assurent les services de Jean-Marc Ayrault.

Selon Matignon, «le nouveau dispositif concernera toutes les entreprises qui versent des salaires au-dessus d’un million d’euros», dont les clubs de football.

Cette taxe à 75% sur les salaires supérieurs à 1 million d’euros par an devait initialement être payée directement par les salariés concernés.
L'histoire est en marche ...
Répondre