Cotation en Bourse des clubs de foot

Vos impressions sur l'actualité du football en général
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La cotation en Bourse des clubs de foot...

(1) Pour, y'a de la thune à se faire
3
10%
(2) Pour, je rêve de devenir actionnaire du Racing
4
13%
(3) Pour, cela donnera encore plus de moyens au foot français
8
26%
(4) Contre, cela n'a rien à voir avec du sport
11
35%
(5) Sans opinion...
5
16%
 
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D520
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Message par D520 »

allez pour le fun, tu achète une action ou deux .
mais pas plus, tu est sur de perdre du fric !!!!
comme dit la bourse veut des prévisions à  long terme, fiables et pas de surprises !!!!
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gilmour67
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Message par gilmour67 »

Pour moi, c'est juste l'entrée officielle des clubs français dans le temple du pogno...C'est plus du sport (ça faisait longtemps, mais bon).
Faut pas s'étonner après qu'il n'y ait plus que des mercenaires dans ce milieu...
"Et je vous promets que je me baignerai dans la Seine avant 1988!" (Jacques C. ex maire de P. capitale de la F.)
ZITELLI
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Message par ZITELLI »

Lolo a écrit :C'est très risqué pour les investisseurs, pas pour le club...
Si Dortmund s'est retrouvé au bord de la faillite, c'est complètement indépendant de son cours en bourse
Pas totalement d'accord.
Je suis Ok sur le fait que les investisseurs perdent beaucoup, mais Dortmund dans cette histoire a eu la folie des grandeurs à  cause du cours de son action qui a grimpé. Car à  force d'avoir de nouveaux actionnaires (qui paient leurs actions plus chères), tu augmentes ton capital, et donc, comme tu crois que ça va durer, tu as des projets à  long terme.Donc, genre, tu rénoves ton stade, et puis le jour où les résultats ne suivent pas et donc,le jour où le cours de l'action chute, et bien, tu payes ta politique de rénovation du stade car du coup, tu n'as plus les fonds nécessaires pour faire marcher le club.
Dans cette histoire, j'imagine que quand le Borussia a pensé à  rénover entièrement son stade, il tablait surement sur une hausse du cours de leur action comme ça avait été le cas depuis le début. Résultat, leur action a chuté, et donc, leurs prévisions se sont avérées fausses, et donc, ils paient leur politique ambitieuse et sont obligés de vendre les Lehmann, Rosicky et autres Koller pour éviter la faillite.
C'est en ça que je considère que la cotation en bourse, c'est très aléatoire et donc, très risqué. ;)
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lolo
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Message par lolo »

DNA a écrit :L'autre succès lyonnais

Lyon, quintuple champion de France, s'avance vers un nouveau titre, boursier cette fois, après l'adoption hier d'un projet de loi sur l'introduction en Bourse des clubs sportifs professionnels.
Le projet de loi sur l'introduction en Bourse des clubs sportifs professionnel, présenté hier par Jean-François Lamour, ministre des Sports, doit permettre aux clubs professionnels français de faire appel à  l'épargne publique. Sont concernés au premier plan les clubs de football et surtout l'Olympique lyonnais, club à  la pointe de ce combat juridico-financier.
Dès 2002, le président lyonnais Jean-Michel Aulas a mené la fronde contre cette interdiction d'entrée des clubs en Bourse, introduite en 1999 dans la loi sur le sport du 16 juillet 1984 (voir ci-contre). Cette barrière avait été votée sous le gouvernement de Lionel Jospin alors que la ministre des Sports de l'époque était l'actuelle secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet.
Son successeur, Jean-François Lamour, qui ne partage pas la même sensibilité politique que Mme Buffet, avait pourtant pris le relais, réaffirmant l'opposition du gouvernement à  l'entrée en Bourse, arguant d'un risque pour « l'équité sportive. »

« On aurait pu résister aux pressions de Bruxelles »

Le lobbying de M. Aulas, notamment auprès des instances européennes (en-dehors du football), a fini par payer. Malgré les dernières réticences de M. Lamour, la France a du céder et hier, le projet de loi a été adopté en Conseil des ministres. Ce qui a d'ailleurs mis hors d'elle Mme Buffet : « On peut regretter que le ministre modifie la loi à  la seule demande d'un président de club, alors que l'on aurait pu résister aux pressions de Bruxelles comme je l'ai fait lorsque j'étais ministre de la Jeunesse et des Sports ».
Son successeur préfère parler de « très bon compromis obtenu avec la Commission européenne ».
L'ancien double champion olympique au sabre en 1984 et 1988 a lié la « possibilité de faire appel à  l'épargne publique avec la construction d'équipements sportifs nécessaires, en particulier le stade mais aussi des équipements qui permettront d'avoir une activité commerciale complémentaire. »
Ces équipements doivent permettre « d'asseoir les résultats du club, pas simplement sur les résultats sportifs, mais également sur une activité économique diversifiée », développe M. Lamour qui tenait à  ces garde-fous.

Dégringolade

Car le ministre des Sports reste toujours pessimiste : « Je souhaitais protéger l'actionnaire, je reste maintenant très interrogatif sur les résultats d'une entrée en Bourse. »
M. Lamour confiait mardi qu'il voyait « deux, trois clubs maximum » ayant les épaules assez larges pour entrer en Bourse. Les exemples récents des places fortes européennes du football le confortent d'ailleurs.
En Italie, l'AS Rome, entrée en Bourse en 2000 au cours de 5,50 euros, ne valait que 0,72 euros lundi soir. En Allemagne, la société en commandite par action (SCP) Borussia Dortmund était cotée à  11 euros lors de son entrée sur le marché en octobre 2000. L'action valait 2,45 euros mardi, soit une dégringolade de près de 80%.
L'OL deviendrait en tout cas le premier club français à  entrer en Bourse. Pour un succès aussi net que sur le terrain depuis cinq ans ?
Je refuse d'admettre que l'humanité soit si tragiquement vouée à la nuit privée d'étoiles du racisme et de la guerre, que l'aube brillante de la paix et de la fraternité ne puisse jamais poindre.
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lolo
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Message par lolo »

Un long bras de fer

Le projet de loi sur l'introduction des clubs sportifs en Bourse est l'aboutissement d'un long bras de fer entre les formations de football d'élite emmenées par Lyon et le ministre des Sports Jean-François Lamour.
12 FEVRIER 2002. - Huit clubs français (Lyon, Marseille, Lens, Troyes, Lille, St-Etienne, Strasbourg et Bordeaux) saisissent la Commission européenne qui entame une procédure d'infraction contre les dispositions législatives interdisant aux clubs professionnels français d'entrer en Bourse introduite en 1999 dans la loi sur le sport du 16 juillet 1984.
20 OCTOBRE 2003. - Jean-Michel Aulas, président de l'OL, annonce qu'il va déposer un dossier auprès de la Commission des opérations de Bourse afin de coter en Bourse la société holding qui détient le club de football.
28 NOVEMBRE 2003. - M. Aulas : « Nous avons déposé notre dossier. Notre espoir est d'être opérationnel en tout début d'année 2004 afin de présenter un dossier pour lever 40 millions d'euros, qui permettront de pérenniser l'entreprise, d'être l'un des meilleurs clubs français et d'être compétitifs en Europe. »
10 DECEMBRE 2003. - « L'Autorité des marchés financiers (qui remplace la COB) informe oralement M. Aulas de sa position négative sur le principe d'accès à  l'appel à  l'épargne publique de sociétés holdings telles que SPCS (Société de Participation dans les Clubs de Sports), détenant notamment des clubs de football ».
1er AVRIL 2004. - Mise en demeure de la Commission européenne après la requête des huit clubs français.
28 JUILLET 2004. - Le gouvernement français réaffirme son opposition à  ce que les clubs professionnels puissent être cotés en Bourse.
14 DECEMBRE 2005. - La Commission européenne demande officiellement à  la France de modifier sa législation en la matière et menace de saisir la Cour européenne de justice.
15 DECEMBRE 2005. - M. Lamour réitère son opposition à  l'entrée en Bourse des clubs.
31 JANVIER 2006. - M. Lamour indique que la France va lever l'interdiction pour ses clubs de faire appel à  l'épargne publique «de façon proportionnée».
2 FEVRIER 2006. - M. Lamour affirme « comprendre l'impatience » des clubs à  pouvoir entrer en Bourse, mais justifie sa prudence par son souci d'« éviter la pression des actionnaires sur les résultats sportifs. Surtout, ils vont chercher où sont les recettes. Où sont-elles actuellement ? Dans le merchandising un peu mais surtout dans les droits télé. »
12 MARS 2006. - M. Lamour se dit convaincu de « l'intérêt inexistant de l'entrée en Bourse des clubs » et précise qu'« aucun club français n'est réellement capable de rentrer en Bourse ».
23 AOUT 2006. - La holding OL Groupe dont dépend l'Olympique lyonnais annonce qu'elle veut déposer « avant la fin de l'année » un dossier auprès de l'Autorité des marchés financiers afin de permettre une cotation en Bourse.
21 SEPTEMBRE 2006. - Présentation du projet de loi permettant « aux clubs sportifs professionnels français de faire appel à  l'épargne publique » par M. Lamour en Conseil des ministres.
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Message par fab »

ZITELLI a écrit :
Lolo a écrit :C'est très risqué pour les investisseurs, pas pour le club...
Si Dortmund s'est retrouvé au bord de la faillite, c'est complètement indépendant de son cours en bourse
Pas totalement d'accord.
Je suis Ok sur le fait que les investisseurs perdent beaucoup, mais Dortmund dans cette histoire a eu la folie des grandeurs à  cause du cours de son action qui a grimpé. Car à  force d'avoir de nouveaux actionnaires (qui paient leurs actions plus chères), tu augmentes ton capital, et donc, comme tu crois que ça va durer, tu as des projets à  long terme.Donc, genre, tu rénoves ton stade, et puis le jour où les résultats ne suivent pas et donc,le jour où le cours de l'action chute, et bien, tu payes ta politique de rénovation du stade car du coup, tu n'as plus les fonds nécessaires pour faire marcher le club.
Dans cette histoire, j'imagine que quand le Borussia a pensé à  rénover entièrement son stade, il tablait surement sur une hausse du cours de leur action comme ça avait été le cas depuis le début. Résultat, leur action a chuté, et donc, leurs prévisions se sont avérées fausses, et donc, ils paient leur politique ambitieuse et sont obligés de vendre les Lehmann, Rosicky et autres Koller pour éviter la faillite.
C'est en ça que je considère que la cotation en bourse, c'est très aléatoire et donc, très risqué. ;)
J'ai pas envie de ma lancer tout de suite dans un cours de gestion financiere et de droit des sociétés, mais ce que tu dis est complétement faux.

Le club met un certain pourcentage d'actions sur le marché (par ex 20% des parts du club). Les gens et banques achetent, le club encaisse les sous, il lui reste 80% des actions.
C'est avec la vente des "20%" que dortmund a pu financer son stade.

Après la fluctuation du cours n'a pas d'incidence sur tes rentrées financières directes. Les échanges de titres se font entre investisseurs. Eux regardent la rentabilité de leurs actions (et aussi la progression pour qu'ils fassent une plus value).

Le club peut à  nouveau mettre des actions sur le marché, au risque de perdre la propriété et le controle du club (comme à  MU).

Au final, les actionnaires ont leur mot à  dire en ce qui concerne la gestion du club mais en général ils n'interviennent que pour prendre les dividendes et esperer une plus value.

Si le dividende (donc le bénéfice du club) est jugé trop faible, ils revendent l'action. Si tous revendent, le cours baisse et donc la valeur globale du club baisse, ce qui n'a pas d'influence directe sur les comptes dudit club. Par contre ça le pénalise s'il veut mettre de nouvelles actions sur le marché et au niveau de l'attractivité des investisseurs (plus personne ne veut de l action (cf eurotunnel)
Si un problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. S'il n'en a pas, s'inquiéter n'y changera rien
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Message par lolo »

C'est exactement ça... J'ai pas voulu rentrer dans le débat, mais c'est ce que je voulais dire de manière très succinte: auncun lien direct entre le cours de l'action et les éventuelles difficultés financières...

;)
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Message par Psychogene »

@fab2034: donc ce que je dis est vrai, non? ;)
Psychogene a écrit :
lolo a écrit : Ben en fait ça rapporte juste le montant de l'introduction en bourse.

Mettons que le club décide d'émettre pour 5M€ d'action, et bien il empoche 5M€, point barre.
Après, que ces 5M€ n'en valent plus que 1, c'est pas un problème, le club ne perd d'argent, et ne gagne pas d'argent non plus à  ce que l'action monte.
Là  encore tout dépend quelle politique est adopté pour la rétribution des dividendes, enfin il me semble ;) ;)
Libre également au club de refaire une augmentation de capitale pour lever des fonds, augmentation de capitale qui dans le cas d'un club bien géré et bénéficiaire (Lyon) ne poserait aucun problème :)
:)
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Message par fab »

Exact

Le seul risque est que le nombre d'actions crée lors d'une augmentation de capital peut faire en sorte que la valeur nominale de l'action baisse (ex: un club "vaut" 100, il est proprietaire de 60, le nombre d'action en bourse est 40. si augmentation de capital à  120, il met en vente 20 actions de plus. (repartition des actionnaires club 60, bourse 60 > risque de prise de controle.) Si la valeur REELLE du club = 100, l'action va baisser...)

Pour ce qui est des dividendes, elles sont toujours indexées sur le bénéfice. Si pas de bénéfice pas de dividende, si pas de dividendes les actionnaires vendent, le cours baisse.

Pour un club de foot, c'est dangereux. Si Lyon ne se qualifie pas pour la LdC par ex, ses revenus vont baisser, son benef aussi donc pas de dividende, donc chute du cours. Les revenus des clubs de foot sont trop liés aux résultats sportifs. C'est ce qui explique la chute des cours des clubs cotés à  l'étranger et l'echec relatif des entrées en bourse.
Si un problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. S'il n'en a pas, s'inquiéter n'y changera rien
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silex57
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Message par silex57 »

ça va compliqué le foot ! :lol:

Avant c'était simple fallait mettre un but de plus que l'adversaire, mais maintenant va falloir calculer le cours de l'action en cas de victoire ou de détaite :lol:
"Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" Nietzsche.
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