Football Alsacien

[Alex Barotchais]

et toi a la real tu as eu une réponse officielle?

[foreveralsacien]

Tu nous fais du second degré ou tu trouves effectivement improbable de voir une équipe 100% alsacienne pur jus??

C'est quand meme très peu probable, il faudrait enormément de travail et de très bon jeunes chaque année! C'est un beau projet mais c'est purement et simplement irréalisable...

[astroboy]

Vu le niveau alsacien en football c'est plutôt mal barré

[L'homme de la vallée]

Est-ce qu'une équipe 100% alsacienne ce serait bien ?
Peut-être, mais moi je pense que NON.
Le niveau que ça aurait j'en sais trop rien, mais dans un pays comme la France et une région comme la notre, je trouve que ça ferait surtout "on veut pas des autres" et ça j'en veux pas !
Vive le plurialisme !
Je pense qu'on se doit d'acueillir des étrangers et a fortiori des africains.

Parce que quand j'entends des personnes dire : "c'est Sénégal-Sénégal ou France-Sénégal ?" en ricanant et ben ça m'é-ner-ve !!!

[Stan]

et toi a la real tu as eu une réponse officielle?

Oui oui, et c'est non...

[lolo]

La fausse polémique



Voilà  qu'arrive un étrange débat sur le nombre d'avertissements distribués par les arbitres, six mois après la suppression de l'exclusion temporaire, mais au moment où les suspensions s'accumulent :


Photo : La suppression de l'exclusion temporaire a logiquement entraîné une recrudescence des cartons jaunes.


Résumé des épisodes précédents. Au printemps dernier, la Ligue d'Alsace annonce la suppression de l'exclusion temporaire avec des objectifs précis et différents. Il s'agissait d'abord de se mettre en conformité avec le «Board», l'instance de la FIFA chargé des règlements et qui demandait aux fédérations et ligues d'interrompre les expériences menées jusque-là . L'autre intérêt consistait à  mettre fin à  une forme d'iniquité. En effet, à  la fin de chaque saison, le fair-play permet de départager des équipes ex-aequo au nombre de points et au goal-average particulier, mais également de désigner le lieu d'un match de barrage décisif pour une accession ou une relégation. Sauf que, jusqu'ici, ce classement ne reflétait pas la réalité, les exclusions temporaires, et donc les fautes souvent les plus grossières, n'étant pas comptabilisées.

Dans la logique des choses

Et ce qui devait arriver, arriva… Fatalement, avec la fin novembre et l'accumulation des cartons jaunes dans un délai de trois mois, les suspensions en série ont commencé à  arriver et certains clubs ont commencé à  s'interroger, puis à  mettre en cause. Deux cibles favorites se dégagent: La Ligue d'Alsace accusée de s'enrichir sur le dos des clubs et qui s'est trouvée une manne supplémentaire. Mais aussi les arbitres, agents supposés de cette «taxation» supplémentaire. «Le nombre de cartons jaunes a augmenté de façon exponentielle» a-t-on ainsi pu lire dans un article de presse récent visiblement de source peu fiable.

Trop financier pour être honnête

Si les difficultés financières des clubs sont évidentes et indéniables, ramener la suppression de l'exclusion temporaire à  une simple question pécuniaire frôle l'indécence. Il faut d'abord se souvenir que les éducateurs étaient les premiers à  se plaindre, au préalable, des «dix minutes» qui faussaient les matchs. Par ailleurs, le système du changement permanent permet également à  l'entraîneur de jouer son rôle en sortant un garçon trop nerveux, avant qu'il soit sanctionné par l'arbitre. Il n'en demeure pas moins vrai que le nombre d'avertissements est en très nette augmentation et c'est tout à  fait logique. «Il faut quand même se souvenir qu'une exclusion temporaire était assimilée à  un carton orange, c'est-à -dire une faute qui méritait une sanction comprise entre le carton jaune et le carton rouge. Il est donc logique que chaque exclusion temporaire de jadis se transforme en carton jaune», explique Bernard Tournegros, le président de la commission régionale d'arbitrage. Au total, la Ligue d'Alsace estime que ces avertissements supplémentaires vont constituer une rentrée supplémentaire estimée à  70000 euros cette saison. De cette somme, il faut retirer environ 12000 euros que constitueront les frais de gestion liés aux dossiers disciplinaires à  créer. «C'est une réalité», explique Erny Jacky, le directeur général de la Ligue d'Alsace qui rappelle néanmoins que «la LAFA est une des ligues où les sanctions financières restent les moins élevées, probablement de l'Hexagone. La LAFA est notamment, avec la Ligue de Lorraine, la seule où le premier carton jaune reste gratuit». Erny Jacky précise la fourchette financière des sanctions. «Pour le 1er avertissement, le barème va de 0 à  15 euros selon les ligues, de 7 à  22 euros pour le 2e et de 7 à  32 euros pour le 3e». En Alsace, Le 2e avertissemnt coûte 12 euros, le 3e, 15 euros. Par aileurs, les droits de réclamation sont les moins chers de France (16 euros en Alsace, contre un maximum de 26,80 euros). «Il faut également se souvenir de ce que disait le trésorier de la LAFA, Christian Deleau, lors de l'AG de Sélestat. Dans l'état actuel des finances, une augmentation de la contribution des clubs aurait été nécessaire. Cette rentrée non prévue répondra à  cette attente et elle sera finalement moins injuste, plus morale et plus responsabilisante que d'autres mesures qui étaient envisagées».

Demande de modération

Quant à  l'autre sujet de polémique, concernant le fait que les arbitres sanctionneraient à  tort et à  travers, il apparaît encore moins fondé. «C'est la première fois depuis dix ans qu'on nous a clairement demandé en début de saison de faire preuve de mesure en matière de sanctions administratives et surtout de nous adapter au ton du match», explique un arbitre haut-rhinois de DH. «Statistiquement, je ne sors pas plus de carton jaune que je n'excluais temporairement auparavant». Un sentiment partagé par les rapports des contrôles effectués au niveau départemental ou régional. Un arbitre bas-rhinois ne comprend même pas cette polémique. «J'ai du mal à  saisir comment on peut être aujourd'hui surpris par ce qui se passe. Je suis certain que le nombre de sanctions sur un match n'est pas supérieur qu'avant, mais il faut bien dire que le comportement des joueurs n'a pas changé et qu'ils ne se sont pas adaptés à  cette nouvelle donne». En effet, la réalité d'avant est résumée fort à  propos par ce rapport de la commission départementale d'arbitrage du Haut-Rhin. «L'exclusion temporaire était devenue indolore. Sportivement, l'équipe était peu pénalisée, car elle se réorganisait à  la sortie du joueur, souvent même, elle développait un esprit de corps qui lui faisait défaut. Et elle ne coûtait rien financièrement». Une fois encore, ce vrai faux débat oublie de fustiger le vrai responsable, c'est-à -dire le joueur qui commet la faute, qui conteste une décision arbitrale… Si la suppression de l'exclusion temporaire contribue non seulement à  rétablir l'éthique au niveau du classement du fair-play (c'est déjà  fait), mais aussi à  permettre de lutter contre la violence sur les terrains, elle aura vraiment servi à  quelque chose.


Des solutions à  trouver

Face au surcoût que constitue le nombre supplémentaire d'avertissements, certains club ont choisi de réagir en sensibilisant leurs joueurs. Ils sont nombreux à  faire payer au moins les cartons qui sont la conséquences de contestations. D'autres sont allés plus loin encore. «Nous avions évoqué le sujet dès le début de saison avec tous les joueurs», raconte André Axt, le président du FC Riedisheim qui compte pas moins de 450 licenciés et une belle kyrielle d'équipes à  tous les niveaux. «Chaque joueur a droit à  un bonus, c'est à  dire qu'il ne paye pas le premier carton reçu. Par contre, les 2e et 3e carton sont payés intégralement par le joueur senior coupable, quelle que soit la nature de la faute commise». Chez les jeunes, c'est une charte qui a été signée par l'ensemble des adhérents. «Le sytème est identique chez les jeunes, sauf qu'on ne lui demande pas de financer son carton. Pour le 2e carton, le joueur est convoqué au stade le dimanche pour un match de senior et donne un coup de main pour un match, en jouant les ramasseurs de balle par exemple. Pour son 3e carton, il est convoqué au stade le samedi de sa suspension et aide les dirigeants toute les journée à  préparer les goûters, ranger les vestiaires etc.». Et en plus, ça marche ! «Tous les joueurs ont respecté cette règle à  l'exception d'un seul qui s'est exclu du club», témoigne André Axt.

[astroboy]

C'est vraiment du n'importe quoi de la part des clubs ça...

J'aimerais que tout le monde regarde un match amateur en alsace déjà . La moitié d'abrutis qui viennent sur un terrain pas pour jouer au foot mais pour faire passer toute la nervosité de la semaine. Je trouve que le arbitres sont plutôt clèment avec ce genre de personnes. Par contre on a l'arbitre au niveau qu'on mérite, un arbitre en D1 et bien c'est qqun qui si connait à  peine et qui forcément commetra pleins d'erreurs.

Et puis combien de dirigeants créer cette tension sur un terrain de foot. Entre les insultes, les provocations voir plus ça y va tous les week ends. Mais comme d'habitude c'est une poignée d'abrutis qui font payer ça à  tout le reste....

débat sans fin en somme...

[lolo]

une année de football ... (I)

2004 s'achève déjà . Retour sur douze mois de l'histoire du ballon rond alsacien, une année cernée, comme à  chaque fois, par la belle histoire de la Coupe de France ... JANVIER :


Photo : Ernolsheim/Bruche a réalisé l'exploit de se qualifier pour les 32e de finale de la Coupe de France en dominant Jarville, leader invaincu de la DH lorraine. Les alsaciens tomberont contre plus fort qu'eux en 32e.


Le 1er janvier, dans le cadre de la promotion traditionnelle, José Esposito, président délégué de la LAFA, est élevé au rang de Chevalier dans l'ordre de la Légion d'Honneur.

L'année commence timidement pour le football alsacien avec des 32es de finale de la Coupe de France qui ne sourient guère à  nos clubs.

Le 3 janvier, Racing est dominé à  Marseille par l'OM et son gardien, Fabien Barthez, auteur de l'un des tirs au but victorieux.

Mulhouse, au bord de la crise, n'assure pas le spectacle face à  Montpellier, alors que le lendemain, Ernolsheim cède en toute logique face à  l'AS Cannes de l'ancien Strasbourgeois, Mickaël Marsiglia.

Jean-Michel Colin, le secrétaire général du Racing Club de Strasbourg disparaît brutalement. Ses obsèques se déroulent à  Brumath le jeudi 15 janvier en présence de très nombreuses personnalités du football alsacien et français. Jean-Michel Colin avait intégré le Racing en 1970, avant d'en devenir le secrétaire général six ans plus tard. Le club strasbourgeois est encore endeuillé en ce mois de janvier par le décès accidentel de Fabrice Viau, jeune stagiaire du club, qui se tue sur la route en rentrant d'un stage de formation à  la Ligue d'Alsace.

Irma Kammerer, célèbre dirigeante du Sporting Schiltigheim, dont elle fut longtemps la «voix» lors des matchs à  domicile, décède le 2 janvier.

Le 18 janvier, c'est le derby de la D2 féminine au stade de l'Aar à  Schiltigheim. Les Schilikoises de Gilbert Conrath veulent prendre leur revanche d'un match aller où elles n'ont pas existé. Mais, une fois encore, ce sont les Fédinoises qui font largement la différence. L'hégémonie du foot féminin en Alsace est en train de changer de camp.

Si les clubs alsaciens n'ont pas été à  l'aise en Coupe de France, ils ont été plus à  l'aise en Coupe Gambardella. Vauban se qualifie, le 18 janvier, à  Quétigny, alors que le Racing domine largement Mulhouse à  l'occasion du derby. Biesheim résiste bien au FC Sochaux mais finit par céder devant une belle assistance.

Le 25 janvier, Sélestat est le théâtre du lancement des cérémonies du 85e anniversaire de la Ligue d'Alsace. Le président Gilbert Schneider dépose une gerbe au 10 de la rue Ste-Barbe, là  même où les pionniers de la Ligue se réunirent pour la première fois en 1919.

Le 31 janvier, le derby entre les SR Colmar et Illhaeusern attire plus de 1000 personnes au stadium de Colmar pour une large victoire des SRC (4-1).

Ce mois de janvier est également marqué par la soirée du 110e anniversaire du FC Mulhouse, en présence d'Arsène Wenger et Jean-Marc Guillou, notamment, à  Rouffach, et par l'arrivée de Cyril Chapuis au Racing.

[lolo]

une année de football ... (II)

2004 s'achève déjà . Retour sur douze mois de l'histoire du ballon rond alsacien, une année cernée, comme à  chaque fois, par la belle histoire de la Coupe de France ... FEVRIER :

Le 5 février, Marinette Pichon (photo ci-dessus) est à  Strasbourg. L'internationale française est la marraine de l'opération «Graines de championnes», lancée par la Ligue d'Alsace pour assurer le développement du football féminin.

Le 7 février, c'est la reprise en DH. Biesheim est battu à  domicile par Mars Bischheim. Les Rhénans pointent alors à  la 4e place du classement, à  cinq points de la réserve du FC Mulhouse.

Le dimanche 15 février est chargé. A Schweighouse, se déroule une demi-finale interrégionale de futsal. Le FC Mulhouse de Xavier Demuth s'impose de justesse au détriment de Vesoul. C'est la seule équipe alsacienne à  s'être hissée au niveau de la finale nationale.

En Coupe Gambardella, les 32es de finale sourient aux clubs alsaciens. Le Racing passe à  St-Ouen, face au Red Star, alors que Vauban signe un coup d'éclat face au Racing Paris (6-1) qui évolue pourtant un cran au-dessus, en championnat de France.

Le mardi 17 février, le directeur technique national de l'arbitrage, Michel Vautrot, est en Alsace pour assister à  la signature d'une convention entre la LAFA et l'UNSS, dans le cadre de la formation de jeunes arbitres en milieu scolaire.

Le 21 février, le derby entre Strasbourg et Sochaux accouche d'un nouveau succès sochalien, grâce à  des buts signés Frau et Isabey. Le même jour, Haguenau, Vauban et Sarre-Union (par Illhaeusern) sont battus à  domicile. La situation des clubs alsaciens, en dehors de Colmar, n'est guère réjouissante, surtout que Sarre-Union est menacé de perdre un match sur tapis vert face à  Mâcon, pour avoir aligné Gérald Gonzales. L'ancien Haguenovien n'avait pas le droit d'évoluer dans un club du même groupe.

Le 24 février, l'équipe d'Alsace, qualifiée pour la demi-finale de la Coupe UEFA des Régions entame sa préparation avec son traditionnel match amical face à  Vauban.

[lolo]

une année de football ... (III)

2004 s'achève déjà . Retour sur douze mois de l'histoire du ballon rond alsacien, une année cernée, comme à  chaque fois, par la belle histoire de la Coupe de France ... MARS :

Photo : L'équipe d'Alsace a réalisé un joli parcours au sein de la Coupe UEFA des Régions, n'échouant qu'en demi-finale face au Nord/Pas de Calais.

Le 6 mars est un mauvais jour pour la Cité du Bollwerk. La réserve de Mulhouse prend le bouillon à  Reipertswiller (4-1) et Biesheim se rapproche à  un petit point du leader de la DH.

En CFA, Mulhouse perd un match capital à  St-Georges-les-Ancizes. Le FCM n'a plus que deux points d'avance sur le premier relégable. C'est la 4e défaite consécutive de l'équipe de Maurice Danelon secouée par de nouveaux soubresauts à  l'image du départ du capitaine, Régis Kittler. Par ailleurs, dans les coulisses, on annonce l'arrivée au club de Joël Baujouan, l'ancien entraîneur du Havre.

Le 7 mars, c'est la fête au stade de la Porte de Kehl. Les juniors de Vauban accueillent Lens pour un match de gala en 16e de finale de la Coupe Gambardella. Les Nordistes s'imposent mais les coéquipiers de Fuchs résistent bien. Dans le même temps, le Racing est éliminé à  Nancy.

Le 13 mars, le Racing est encore battu, sèchement cette fois par l'OM de Drogba (4-0). La formation de Kombouaré glisse peu à  peu au classement après une phase aller plus qu'intéressante.

Le 21 mars, l'équipe d'Alsace est à  Arras pour affronter la formation du Nord-Pas de Calais. Malgré une ouverture du score très rapide, les joueurs de Marc Siffert sont logiquement dominés par des Nordistes supérieurs et qui finiront par s'imposer au plan national.

En Excellence du Haut-Rhin, les réservistes des SR Colmar infligent un cinglant 7-0 à  Rixheim. On voit mal qui pourrait arrêter Luraschi et ses copains. Dans le Bas-Rhin, c'est la surprise, les deux premiers Haguenau 2 et Gambsheim sont battus sur le même score (3-2), mais conservent quatre et six points d'avance sur leurs poursuivants.

Le 23 mars, la section sport-études du Lycée Jean Monnet de Strasbourg remporte le Challenge national Jean Leroy. Les Strasbourgeois de Gérard Fontenay battent Mérignac, puis Niort, lors des tirs au but.

Le 28 mars est un bon jour pour Valérien Ismaël. L'ancien Strasbourgeois et désormais défenseur du Werder de Brême a réalisé un bon match nul à  Stuttgart. Son club file tout droit vers un titre de champion d'Allemagne qu'il ira d'ailleurs cueillir, sacrant le premier Alsacien de l'histoire.