Football Alsacien

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lolo
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Message par lolo »

Non, le deuxième est automatiquement barragiste... Sauf s'il se fait sanctionner suite à  certains évènements... ;)
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lolo
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Message par lolo »

Nantes ou Haguenau pour le titre !

La phase finale de la Coupe Nationale des Benjamins à  9 - Carrefour se déroule ce samedi et ce dimanche à  Capbreton (Landes). Vingt-quatre équipes, divisées en deux poules, avaient gagné leur ticket pour cette épreuve finale. Découvrez tous les résultats et les classements. Qui succèdera à  l'Olympique Lyonnais ? Haguenau et Nantes ont gagné leur ticket pour la finale (15h40) !
:shock: :D
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lolo
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Message par lolo »

FFF a écrit :Nantes s'adjuge le titre à  Capbreton (2-0) !

La phase finale de la Coupe Nationale des Benjamins à  9 - Carrefour se déroulait ce samedi et ce dimanche à  Capbreton (Landes). Vingt-quatre équipes, divisées en deux poules, avaient gagné leur ticket pour cette épreuve finale. Découvrez tous les résultats et les classements. Grâce à  son succès sur Haguenau (Alsace), Nantes succède à  l'Olympique Lyonnais.


Dimanche 12
Matches de classement
1ère-2ème : Haguenau FR - FC Nantes-Atlantique : 0-2


Classement final 2005

FC Nantes-Atlantique
Haguenau FR
Le Mans UC 72
Girondins de Bordeaux
Stade Rennais
SM Caen
FC Metz
AC Amiens
AS Saint-Etienne
JS Saint-Pierroise
Olympique Lyonnais
Olympique de Marseille
AJ Auxerre
SC Bastia
AS Angoulême Charentes
Valenciennes FC
Montpellier HSC
Clermont Foot Auvergne
FC Sochaux
Le Havre AC
Saint-Ouen l'Aumône
Tours FC
FC Nogentais
Rodez AF
Bravo quand même à  Haguenau... Quand on voit devant qui ils terminent, je tire ma révérence à  ces graines de champions... ;)
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Hans
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Message par Hans »

Superbe perf ! Mais bon, vu la catégorie ça ne présage pas forcément d'un avenir doré. non ?
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seb
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Message par seb »

Quand tu vois que l'an dernier c'est Lyon qui était champion et que cette année c'est Nantes... ça prouve tout de même un lien direct avec la qualité de formation de ces clubs.

On peut se dire que le FR Haguenau n'est pas là  par hasard et qu'il doit y avoir des très jeunes joueurs intéressants. Mais j'imagine qu'ils sont déjà  connus du Racing.
Ni la contradiction n'est marque de fausseté, ni l'incontradiction n'est marque de vérité.
Blaise Pascal
Manu
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Message par Manu »

Je sais pas où le mettre ou bien si cela à  déjà  été mis....

Pfertzel, l'Alsacien du Calcio
Durant toute la saison, il a mené la vie dure aux Maldini, Nedved et consorts sous son maillot de Livorno, 9e du dernier championnat d'Italie. Pourtant, le Thannois Marc Pfertzel est encore quasiment inconnu en France. Rencontre.
A 700 kilomètres de là , dans une « gelateria » du bruyant centre-ville de Livorno, la ville dont il défend les couleurs depuis deux saisons, Marc Pfertzel n'aurait probablement pas pu enchaîner deux phrases sans griffonner sa signature sur d'improbables bouts de papier ou poser pour quelques photos souvenirs. Là -bas, dans cette Italie où le ballon rond est une religion, il est une star, une sorte d'icône même, puisque footballeur et acteur de la mythique Série A. Là -bas, il est d'ailleurs « Il Francesino de oro », le petit français d'or. Aujourd'hui, en revanche, aucun souci. Il ne sera pas dérangé durant l'entretien qu'il a bien voulu nous accorder. La raison est simple : il est pour quelques jours de retour au pays, chez lui, à  Thann. Drôle de paradoxe. Ici, même à  la table d'un glacier bien fréquenté, le jeune homme passe parfaitement incognito. Pas le moindre regard indiscret, pas une seule demande d'autographe. Quelques heures plus tard, il y aura bien quelques gamins de son quartier qui viendront toquer à  sa porte dans l'espoir de recevoir un maillot ou de l'inviter à  une petite partie de foot, mais au rayon notoriété locale, on en restera là .

De Sète à  l'Italie

Huit heures de route, donc, et deux mondes tellement différents. Il a pourtant bouclé une splendide première saison dans le Calcio, pris part à  26 des 38 rencontres de son équipe en championnat et muselé quelques-uns des meilleurs joueurs de la planète sur son côté droit. Mais les médias du pays et la France du foot en général sont parfois bien durs d'oreille. Cool et décontracté dans ses baskets et son blue jean savamment délavé, le garçon aux yeux couleur bleu azur, fils de Jean-Paul Pfertzel, ancien professionnel notamment à  Sochaux et Mulhouse, préfère en sourire. La notoriété, il ne « court pas après ». Il n'empêche. Certains de ses compatriotes exilés en Italie, bien moins souvent sur la pelouse que lui le dimanche, attirent bien plus la lumière. Les raisons ? La première tient au relatif anonymat de son équipe. Livorno, évidemment, ce n'est ni la Juve ni le Milan AC. La seconde réside forcément dans l'itinéraire peu banal du garçon. « La plupart des joueurs français arrivent en Italie après avoir brillé en Ligue 1, explique-t-il. Ils débarquent avec une certaine reconnaissance ». Lui a posé ses valises dans le plus strict anonymat, en provenance de Sète, club de National. « En fait, c'est un petit coup de bol ! Lors d'un match face à  Cannes, le président de Livorno (Aldo Spinelli), de passage pour ses affaires, m'a remarqué et m'a invité à  passer trois jours en Italie ». Même si le club toscan évolue alors en Série B, l'opportunité est trop belle, le gaillard convaincu.

« J'en ai pleuré »

Les premières semaines sont difficiles. Du haut de ses 22 ans, il découvre un autre monde, de nouvelles méthodes aussi. « La préparation de début de saison a été l'un des pires moments de ma carrière. Je n'imaginais pas ça possible, les séances physiques nous poussaient jusqu'à  l'évanouissement. J'en ai pleuré. Pendant des semaines, je n'ai rien vu d'autre que de l'herbe et ma chambre d'hôtel. Et puis je ne parlais pas un mot d'italien. Je me demandais parfois ce que je foutais là . J'étais mal ». Pas question pour autant de laisser transparaître le moindre état d'âme, ni devant ses proches ni devant ses coéquipiers. Encore moins devant son entraîneur. Marc serre les dents, hanté par la simple hypothèse « d'un retour en France en perdant », et se « met minable » à  chaque entraînement. Conscient de devoir en faire deux fois plus que les autres pour exister, il s'exécute sans rechigner. La belle histoire est en marche. Après trois mois passés sur le banc des remplaçants ou dans les gradins, son nom apparaît enfin parmi les titulaires. Les 20 000 tifosi du bouillonnant Stadio Armando Picchi découvrent l'inconnu « Pfertzel ». Lequel séduit par sa technique, sa vitesse, sa fougue mais aussi son look… à  l'italienne. « Il Francesino de oro » est aux anges. Et Livorno rejoint l'élite italienne, après 50 années de purgatoire.

Il fait souffrir Maldini au San Siro

Le 11 septembre dernier, il devient le premier Alsacien à  disputer un match de Serie A. Pas n'importe où. La première journée du championnat l'emmène tout droit au San Siro, l'antre mythique du Milan AC. Inoubliable, forcément. Derrière son soda, ses yeux pétillent à  la simple évocation de ce baptême du feu. Des instantanés remontent à  la surface : « D'un seul coup je me suis retrouvé dans ce stade où j'étais venu, émerveillé, quelques années plus tôt en tant que simple spectateur. Dans le tunnel, Shevchenko et Cafu attendaient à  côté de moi pour rentrer sur la pelouse. C'était presque irréel. Etrange aussi, car d'un côté j'étais impressionné, mais de l'autre, je n'avais qu'une envie, c'était les "bouffer". Je jouais tellement gros que je n'avais plus le moindre calcul à  faire ». Sous les yeux des 80 000 spectateurs présents, « mais surtout ceux des parents, des frangins et de quelques potes », il ne se démonte pas et répond présent. Sur son côté, le gamin flanqué du n°8 fait le ménage. Durant la seconde période, il se permet même le luxe de venir chatouiller la barre transversale de Dida sur une frappe des 20 mètres. « Marc Pfertzel ha fatto soffrire Paolo Maldini » (Marc Pfertzel a fait souffrir Paolo Maldini), rigole-t-il en citant ce petit bout de phrase paru le lendemain dans la Gazzetta Dello Sport. Il a découpé l'article mais ne l'a pas encore relu. « Je n'ai pas envie de me tourner en arrière pour voir si ce que j'ai fait jusque-là  est bien ou pas. En Italie, la pression est permanente. Dès la fin d'un match, on ne parle déjà  que du suivant. Là -bas, on ne plaisante pas avec le foot. Sur le terrain, tu dois être irréprochable. En dehors également. Les supporters ont beaucoup de pouvoir et ne tolèrent aucun écart de leurs joueurs. La discothèque dans la semaine qui précède une rencontre, ce n'est même pas la peine d'y penser. Même rouler en décapotable n'est pas forcément bien vu car ça fait "joueur en vacances". Et puis les grands-mères, là -bas, sont intransigeantes ! Si tu fais un mauvais match, elles n'hésitent pas à  te le faire remarquer (rires) ». Consciencieusement, le jeune homme a donc pris le pli. A la sortie de l'entraînement, il rejoint son petit appartement lové dans une paisible station balnéaire, située à  une dizaine de kilomètres de Livorno. Il y triture la manette de sa Playstation, regarde des DVD, avale des romans policiers ou travaille sur la ligne de vêtements sportswear qu'il a lancée voilà  quelques semaines avec deux amis. Il y reçoit aussi de temps en temps quelques copains venus d'Alsace. Les sorties touristiques à  Pise ou Florence sont plus que rares. « àŠtre à  100 % de mes possibilités » : voilà  son obsession. Le seul moyen pour maintenir la confiance que lui accorde depuis plusieurs mois Roberto Donadoni, ancien pilier du Milan AC et aujourd'hui entraîneur de Livorno. Le seul qui lui permettra peut-être de franchir ces prochains temps un nouveau palier en Série A. Et pourquoi pas de mettre fin au dicton selon lequel « Nul n'est prophète en son pays ».

Pierre Chatelus L'Alsace
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Michel
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Message par Michel »

Très belle aventure que vit-là  Marc Pfertzel... Je suis sûr que si Livourne progresse encore un peu et se qualifie pour une Coupe d'Europe dans les prochaines saisons, cet alsacien pourrait peut-être finir en équipe de France... ;)
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NéRiK
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Message par NéRiK »

8) J'aime bien le passage où il dise que Marc Pfertzel a fait souffrir Paolo Maldini. :D
Mieux vaut se taire et passer pour un con que de l'ouvrir et prouver qu'on en est un
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lolo
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Message par lolo »

A noter: Biesheim et Geispolsheim ont perdu hier leur match de barrage.

Geispolsheim n'accède donc pas au CFA2, et reste en DH, tandis que Biesheim descend de CFA2 en DH.

Le CFA2 compte donc un club alsacien de moins.
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lolo
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Message par lolo »

A signaler:

Colmar est premier de son groupe en CFA2
Mulhouse est 3e en CFA...
Je refuse d'admettre que l'humanité soit si tragiquement vouée à la nuit privée d'étoiles du racisme et de la guerre, que l'aube brillante de la paix et de la fraternité ne puisse jamais poindre.
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