Calcio / Championnat d'Italie

[argueti]

Au lendemain du sacre de l’AC Milan, l’Inter a décroché l’accès direct à la Ligue des champions contre la Fiorentina (3-1) et l’Udinese a fait un grand pas vers les barrages de la C1 en battant et doublant la Lazio Rome (2-1), hier, pour la 36 e journée de championnat d’Italie.

[silex57]

Il a fait fort tout de même Leonardo !!

[argueti]

Gennaro Gattuso a dépassé les bornes, samedi au Stadio Olimpico, juste après le match nul de l'AC Milan face à l'AS Rome (0-0). Lors des célébrations du 18e Scudetto des Rossoneri avec les supporters, le milieu milanais est allé chanter avec eux un refrain insultant envers Leonardo, son ancien entraîneur et aujourd'hui coach de l'Inter Milan. «Leonardo homme de m...!», hurle-t-il sur l'air de Guantanamera. La vidéo est reprise partout depuis sur les sites de partage. L'an dernier, les deux hommes avaient entretenu des relations difficiles lorsqu'ils défendaient encore les mêmes couleurs. Il faut croire qu'en plus d'être teigneux sur le terrain, le joueur lombard est aussi rancunier.

[argueti]

Les joueurs menacent de faire grève

Le syndicat des footballeurs italiens (AIC) a menacé hier de reporter la 1re journée de championnat, prévue ce week-end, si joueurs et présidents de clubs ne parvenaient pas à un accord sur la convention collective, toujours en suspens depuis neuf mois.

« Si on ne signe pas la nouvelle convention collective, la première journée sera retardée », a assuré le président du syndicat des joueurs italiens (AIC), Damiano Tommasi à l’issue d’une réunion infructueuse avec les représentants des clubs.

C'est un peu comme les rebellions en Afrique du Nord, à qui le tour ?

[argueti]

Ranieri prend les rênes (off.)

Gian Piero Gasperini limogé mercredi suite au catastrophique début de saison de l'Inter Milan, Massimo Moratti, le président lombard, était depuis à la recherche d'un entraîneur. Et comme nous vous l'annoncions, c'est Claudio Ranieri qui a été choisi pour prendre les commandes des nerazzurri. Agé de 59 ans, l'Italien, passé notamment par Valence, Chelsea ou la Juventus Turin, était sans club depuis son départ de l'AS Rome en février dernier. Il s'est engagé jusqu'en juin 2013 en faveur de l'Inter Milan.

4 journées, pas de résultat et dehors ...

[silex57]

Ouais enfin 4 défaites et un nul pour l'Inter c'est inacceptable

[argueti]

La Juve sacrée

A une journée de la fin, la Juventus est officiellement sacrée championne d'Italie. Sa victoire à Cagliari (2-0) la met hors de portée de l'AC Milan, battu dans le même temps par l'Inter (2-4).

[argueti]

L'au revoir des anciens

De Milan à Turin en passant par Gênes et Bologne, dix joueurs ont fait leurs adieux à l'Italie ce week-end. Certains arrêtent leur carrière, d'autres vont migrer sous d'autres cieux mais pour tous, l'heure était à l'émotion dimanche.

Les joueurs concernés

[argueti]

Matches truqués en Italie : 19 arrestations dont le capitaine de la Lazio

Un international italien, Domenico Criscito, a été interrogé lundi matin sur le lieu même où la «squadra azzurra» prépare l’Euro-2012, et plusieurs joueurs ont été arrêtés par la police dans le nouveau scandale de matches truqués qui frappe le football italien.

La police est venue réveiller le défenseur du Zénith Saint Petersbourg tôt lundi matin à Coverciano, le centre d’entraînement de la sélection italienne à Florence (nord), pour entendre sa déposition dans le cadre du énième rebondissement d’une vaste enquête policère baptisée +Last Bet+ (dernier pari), et son domicile de Gênes a également été perquisitionné. Au nom du «code éthique» mis en place par le sélectionneur Cesare Prandelli, Criscito, premier choix au poste d’arrière-gauche, risque de ne pas être retenu dans la liste de 23 joueurs pour l’Euro (8 juin-1er juillet) qu’il doit donner à midi heure italienne (10h00 GMT). Cette liste sera donc dévoilée une heure à peine après le début de la conférence de presse prévue à 09h00 GMT à la préfecture de Crémone (nord) par le procureur de la ville, Roberto Di Martino, un des principaux enquêteurs du scandale des matches arrangés par les officines de paris, scandale appelé par la presse italienne «Calcioscommesse» (paris sur le football). Outre la mise sous enquête de Criscito, 19 personnes ont été arrêtées lundi aux premières heures, dont dix joueurs, et parmi eux le capitaine de la Lazio Rome, Stefano Mauri. Elles sont poursuivies pour «association de malfaiteurs à des fins de tricherie et de fraude sportive».

Pénalités et suspensions

Selon les enquêteurs de «Last Bet», les joueurs concernés sont soupçonnés d’avoir truqué des matches contre de l’argent. Les arrestations effectuées lundi matin par la police ont visé plusieurs villes et plusieurs clubs italiens. Le domicile de l’entraîneur de la Juventus Turin, Antonio Conte, a également été perquisitionné lundi matin dans cette enquête. Les faits qui intéressent les enquêteurs remontent à la saison dernière, quand Conte entraînait Sienne en deuxième division (Serie B). Cette troisième vague d’arrestations, après celles de novembre 2011 et avril 2012, se produit à trois jours de la mise en action de la justice sportive. Jeudi, la commission de discipline de la Fédération italienne de football (FIGC) doit juger 22 clubs et 61 joueurs ou ex-joueurs dans le cadre de l’enquête de Crémone. Les premiers risquent des points de pénalité, les seconds des suspensions. L’opération «Last bet» compte trois volets, conduits par les parquets de Crémone, Bari et Naples. L’ex-international Giuseppe Signori, l’ancien capitaine de l’Atalanta Cristiano Doni ou l’ancien joueur de Bari Andrea Masiello avaient notamment été arrêtés lors de ces coups de filets. Au coeur du scandale, des mafias locales et étrangères et des joueurs qui s’arrangeaient pour influer sur le résultat d’un match, afin de parier dessus à coup sûr.

«Totonero» et «Calciopoli»

Des joueurs, des intermédiaires de toutes sortes et peut-être des dirigeants truquaient des rencontres de ligues inférieures et même de Serie A. Il ne s’agissait pas seulement d’acheter la victoire, les paris pouvant prendre différentes formes, comme l’"over», le fait de marquer plus d’un certain nombre de buts dans une rencontre. Cinq Hongrois soupçonnés d’être à la tête d’une de ces organisations mafieuses de paris figurent parmi les 19 personnes arrêtées lundi. L’Italie redoute désormais un séisme comme celui du «Totonero» en 1980, qui avait précipité l’AC Milan en deuxième division et coûté deux ans de suspension à Paolo Rossi, ou du «Calciopoli», le scandale des matches arrangés qui a privé la Juventus de deux titres (2005 et 2006) et l’a laissée en Serie B à son tour. Les optimistes préféreront se rappeler qu’à chaque fois que l’Italie a été touchée par une telle affaire, elle a remporté dans la foulée la compétition (Coupes du monde 1982 et 2006). «En 2006 aussi il y a eu un scandale, on a réagi et on a gagné», a commenté lundi matin le buteur italien de la finale contre la France (1-1, 5 t.a.b. à 3), Marco Materazzi.

[argueti]

Lazio, le succès du «Calcio low cost»

Deuxième de la Serie A, la Lazio (2e) a l'occasion de revenir provisoirement à cinq points du leader turinois en cas de succès contre Cagliari (20h45). Tout ça, sans argent et avec un effectif où les grands noms se font rares.

Cette semaine, la Lazio a vu Tommaso Rocchi (35 ans, huit ans et demi de services) et Matuzalem (32 ans) quitter le club. Dans quelques jours, c’est Mauro Zarate qui devrait suivre. Se débarrasser de ces joueurs au faible rendement et au lourd salaire était une nécessité pour une équipe qui souffre de la crise, comme tout le football italien. «La situation économique là-bas pose problème. Il n’y a pas les moyens pour acheter de bons joueurs», avait regretté Zlatan Ibrahimovic le 25 mai dernier avant de rejoindre le Paris-SG. La Lazio, elle, rencontre aussi ce genre de difficultés. Vladimir Petkovic, son entraîneur, ne s’en est pas caché. «C’est toute la mentalité du football italien qu’il faut changer : l’individu passe après le groupe. Dorénavant, il faut surtout utiliser au mieux ses ressources et penser au lendemain. (…) Une cellule de recrutement efficace, faire jouer les jeunes et bien planifier les choses peuvent aider l’équipe à grandir tout en ayant des coûts raisonnables», a expliqué le technicien croate au journal Panorama.

Ainsi, il a acheté Ciani à Bordeaux pour moins de 2 millions d’euros, s’est fait prêter Candreva par l’Udinese et a recruté Ederson à Lyon gratuitement l’été dernier. « Pour se sortir de la crise, toute l’Italie doit faire comme les clubs de football : se serrer la ceinture, avoir des objectifs clairs et jouer en équipe», a-t-il poursuivi en prônant son «Calcio low cost».

Meilleur départ de l'histoire égalé ?

Son président, Claudio Lotito, tient exactement le même discours : «Se qualifier pour la C1 ? Ce n’est pas encore au programme. Nous continuons notre chemin avec un groupe humble, avec du caractère et un grand sens du sacrifice. Ici, on ne vit pas au jour le jour. Nous avons mis en place un projet à la croissance géométrique et non arithmétique, avec les personnes justes aux postes justes. Et nous avons pris de nombreux jeunes qui seront peu à peu intégrés à l’équipe.» Cela fonctionne plutôt bien jusqu’à maintenant : la Lazio (2e) a l’occasion de revenir provisoirement à cinq points du leader turinois en cas de succès samedi contre Cagliari. Avec 39 points en 19 journées, elle aurait égalé le meilleur départ de l’histoire du club, réalisé par l’équipe de Sven Göran Eriksson finalement sacrée en 1999.

Un peu comme une partie de FM ...