Le montant du transfert de Fernando Torres à Chelsea (58,5 millions d'euros pour rappel) n'a pas laissé Arsène Wenger sans réaction. Au soir de la victoire contre Everton mardi (1-2), le boss d'Arsenal a dénoncé l'hypocrisie du magnat des Blues Roman Abramovitch, qui avait soutenu la politique de fair-play financier de l'UEFA : «Chelsea soutient la politique de fair-play financier de l'UEFA, mais le matin le club déclare 70 millions de livres de pertes, pour le soir acheter deux joueurs à 75 millions de livres (avec le transfert de David Luiz, NDLR)? Où est la logique là dedans ? Difficile de la trouver. Officiellement, Chelsea vote pour le fair-play financier mais ils devraient pouvoir expliquer leur position mieux que je ne le pourrais.»
C'est clair que c'est un peu du foutage de gueule
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016"(Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
Chelsea a annoncé mercredi matin que Roberto Di Matteo (42 ans) quittait son poste d'entraîneur. Dans un communiqué, le club explique que l'insuffisance des résultats a motivé les dirigeants à imposer un changement. Mardi, les Blues ont été battus (3-0) par la Juventus en Ligue des champions et se retrouvent donc proches de l'élimination. S'ils ne parvenaient pas rattraper cette situation mal embarquée lors de la dernière journée de phase de poules, ils deviendraient les premiers tenants du titre à quitter la compétition dès le premier tour depuis le passage à la nouvelle formule en 1993.
Mais le problème n'est pas juste là puisqu'en Championnat, les Londoniens n'y arrivent plus non plus, après un début de saison pourtant tonitruant. Désormais troisième derrière les deux Manchester, Chelsea n'a gagné qu'un seul de ses quatre derniers matches. Battus dimanche par West Bromwich Albion (1-2), les partenaires d'Eden Hazard sont méconnaissables depuis quelques semaines. Et c'est sans doute la raison pour laquelle, Roman Abrahamovitch, propriétaire du club, a décidé de secouer ses troupes. Encore ! C'est la septième fois que le Russe limoge un entraîneur depuis son arrivée au club en 2003.
«S'il y a quelqu'un à blâmer, c'est moi»Avant cette annonce, Di Matteo n'avait rien laissé paraître de son inquiétude, mardi à Turin. «Je pense que nous devons rester groupés, pour le moment, je suis là et j'espère y être dans le futur, ce n'est pas à moi qu'il faut poser la question, avait-il déclaré, tout en assumant ses responsabilités. Je suis responsable de ce résultat, c'est une soirée négative pour nous, s'il y a quelqu'un à blâmer, c'est moi. J'ai choisi, je pensais que c'était la bonne équipe pour battre la Juventus, au moins faire match nul. Tant que mathématiquement c'est possible, il faut y croire», avait-il ajouté au sujet de la qualification en 8es de finale de la Ligue des champions. Une compétition qu'il avait gagnée l'an passé, un peu à la surprise générale après avoir remplacé André Villas-Boas au pied levé en cours de saison. C'est aujourd'hui au tour de l'ancien adjoint de passer la main. Le nom de son successeur n'est pas encore connu.
C'était à prévoir depuis le début mais Benitez je ne suis pas convaincu que ça va être beaucoup mieux ... Mancini peut aussi commencer ses valises, il finira sans doute l'année mais pas plus.
"Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" Nietzsche.
Chelsea a battu le Benfica mercredi en finale de Ligue Europa (2-1), avec un but d'Ivanovic dans le temps additionnel. Un an après avoir vaincu le Bayern chez lui pour gagner la Ligue des champions (1-1 a.p., 4 t.a.b. à 3), les Blues réussissent une sorte de doublé.
Ivanovic s’élève dans le ciel d’Amsterdam et vient punir une équipe de Benfica dominatrice et volontaire, mais une nouvelle fois battue en finale européenne. Les Blues s’offrent ainsi le doublé après la Ligue des champions, remportée la saison dernière, et entre dans l’histoire aux côtés de Barcelone, la Juve, le Bayern et l’Ajax au rang des clubs à avoir remporté la C1, la C2 et la C3. Une histoire somptueuse pour Rafael Benitez, qui va quitter les Blues avec un sentiment de fierté logique pour avoir remporté un titre européen et placé son équipe en Ligue des champions pour 2013-2014.
De son côté, le Benfica Lisbonne peut l’avoir mauvaise. Et pas seulement pour une 7e défaite consécutive en finale européenne, mais bien parce qu’après avoir cédé le week-end dernier dans… le temps additionnel face à Porto - ce qui devrait lui coûter le titre de champion du Portugal - ils ont fini par craquer sur le fil face à Chelsea. La formation de Jorge Jesus avait pourtant fait (presque) tout ce qu’il fallait en imprimant un rythme incroyable, mettant à mal la défense de Chelsea grâce à un jeu de passes au point. Il lui a manqué la finition de Gaitan (12e et 33e), un peu de chance sur un énorme cafouillage (15e) ou quelques centimètres sur un but refusé pour hors-jeu à Cardozo (51e)…
Chelsea détient les deux trophées européens
En face, Chelsea a su courber l’échine pour commencer à exister en fin de première période, avec notamment cette frappe de Lampard pour une parade spectaculaire d’Artur (38e). Avant de piquer sur un contre meurtrier, initié par une relance de Cech à la main vers Fernando Torres, qui élimine Luisao à la course avant de dribbler Artur et de marquer dans le but vide (1-0, 59e). La suite ressemble à un gros pressing du Benfica, qui égalise sur un penalty de Cardozo suite à une main d’Azpilicueta (1-1, 68e). L’attaquant lisboète met encore Cech à contribution sur une belle reprise (81e) mais le mot de la fin revient tout de même aux Blues, avec un poteau de Lampard (88e) puis surtout cette tête magique signée Ivanovic sur un corner de Mata (2-1, 90e+2)
Chelsea revient de loin. Comme très souvent cette saison, les Blues ont souffert pour vaincre. Mais justement, toutes les difficultés rencontrées leur ont permis de se forger un mental à toute épreuve. Cette équipe ne lâche jamais et reste sur deux mois incroyables. Un but sur le tard contre Villa (la semaine dernière en championnat) pour s’assurer une place en Ligue des champions, un autre en finale européenne... L’image, exactement inverse que pour Lisbonne, est forte et symbolique. Et pour une semaine encore, Chelsea détient les deux trophées européens en jeu.
Quelle saison de Benitez, il a pris un club moribon et termine 3ieme plus victoire en coupe d'Europe. Je suis pas fan mais c'est quand même l' un des meilleurs palmarès de ces dernières années. Il a juste raté son passage a l'Inter.
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