|
« Toute l'actualité du Racing Club de Strasbourg Alsace vue par ses supporters » |
Les inscriptions au forum sont rouvertes 
Code : Tout sélectionner
La L1 j y crois encore
Des jokers il y a belle lurette qu'ils n'y en a plusDNA a écrit :(18e journée) : après le match nul du Racing à Épinal (2-2) Cette fois, c’est grave
Rejoints en toute fin de match alors qu’ils pensaient fêter leur 7e victoire de la saison, les Strasbourgeois sont tombés de haut, vendredi, à Épinal. Ce matin, la Ligue 2 est loin…
Les jours se suivent et se ressemblent du côté du Racing. Et ils sont de plus en plus gris à mesure que les nuages s’amoncellent à l’horizon.
Ce matin, alors que 18 journées de championnat ont été jouées, les Alsaciens sont 9es au classement, avec 25 petits points au compteur. Loin, très loin, des 38 points du Paris FC, leader incontesté du National.
L’énorme “soufflante” de Jacky Duguépéroux
Vendredi soir, pour leur première sortie de la phase retour, les Strasbourgeois voulaient pourtant montrer un nouveau visage. Un visage plus conquérant, plus offensif, plus solide. Bref, plus digne d’un candidat déclaré à la montée.
Las, les Alsaciens ont encore raté le coche en concédant un nul plus que rageant, sur le terrain de la lanterne rouge (2-2). Et les points bêtement lâchés en route s’accumulent au même rythme que les espoirs de montée s’amenuisent.
Mais au-delà des points perdus, les troupes de “Dugué” ont surtout pris un sacré « coup sur la tête » à Épinal, comme le disait notamment Dimitri Lienard. « C’est catastrophique, soulignait d’ailleurs avec lucidité le milieu offensif, à l’origine des deux buts strasbourgeois. S’il faut mener 4-0 à chaque match pour s’en sortir, on ne va pas y arriver ».
Cela semble évident. Jacky Duguépéroux, très énervé, a d’ailleurs passé une soufflante d’anthologie aux joueurs dans les vestiaires, avant de se murer dans le silence face à la presse. Une attitude qui en dit long sur l’état d’exaspération du technicien alsacien après cette énième contre-performance des siens.
« Le coach nous a dit la vérité, exposait Guillaume Gauclin au sujet de cette « gueulante » poussée par “Dugué”. Ça fait plusieurs fois qu’on rate le coche. Et là, on a encore perdu quatre points lors des deux derniers matches ».
« On a encore grillé un joker »
L’analyse du gardien n’est guère contestable. Face à Luçon, le Racing a mené, avant d’être rejoint sur l’une des seules offensives vendéennes (1-1). À Épinal, les coéquipiers de Grimm peuvent nourrir encore plus de regrets, puisqu’ils avaient deux buts d’avance à la 85e minute.
« En marquant le deuxième but, on avait fait le plus dur, soupirait Dimitri Lienard. Avec intelligence et maîtrise, on devait plier ce match ».
« Il faut faire preuve de plus de maîtrise, évoquait aussi l’attaquant Jérémy Blayac, performant et efficace pour sa première apparition. C’est vraiment dommage, parce qu’en cas de victoire, on se retrouvait à trois points du podium. Là, on a encore grillé un joker… Le scénario est difficile à avaler, parce qu’on a fait le match qu’il faut jusqu’à la 84e minute ».
Il aura suffi d’un coup de sifflet de M. Stinat pour une main pas évidente de Mamadou Camara dans la surface (*), puis d’un coup franc bien négocié par la paire Chouleur/Michelot, pour réduire à néant les efforts alsaciens.
Les Strasbourgeois ont désormais quinze jours devant eux pour « redresser la tête » (selon Jérémy Blayac) et passer outre cette nouvelle déception. « Ensuite, on a gros match à domicile face au Paris FC. Et là, si on ne ressort pas avec une victoire, ce sera très compliqué », tranche Lienard. Très, très compliqué, même…
(*) « Je ne sais pas s’il y a penalty, je ne pense pas, soulignait Guillaume Gauclin. Pour moi, Camara prend le ballon de la poitrine ». « Camara touche la balle avec le ventre », a aussi précisé Dimitri Lienard.