[08/09] 23ème J: Châteauroux / Strasbourg : 0-1

[télésupporteur]

double destination

[Phapha]

Bezzaz reprend juste et a joué 45 minutes hier en amical, ça m'étonnerait qu'on le voie beaucoup.

[Keating]

L'action semblait anodine, mais Harlington Shereni ne s'est pas relevé. Sur une tête plongeante, le Zimbabwéen s'est bloqué le dos ce matin à  l'entraînement et a été évacué sur une civière par le staff médical. Malgré une injection anti-inflammatoire, il n'a pas pu s'envoler vers Châteauroux avec ses coéquipiers cet après-midi.

De leur côté, Mamadou Bah, qui n'a pas joué hier avec la Guinée contre le Cameroun à  Bondoufle (défaite 1-3, avec un doublé de Samuel Eto'o) et Yassine Bezzaz, qui a participé à  la première mi-temps de la victoire de l'Algérie contre le Bénin à  Alger (2-1, hier également), sont restés coincés à  Paris. Ils ont ainsi rejoint Châteauroux en train où ils ont retrouvé leurs coéquipiers.

Entre la blessure de Pierre Ducrocq (que sa lésion au-dessus du genou pourrait éloigner des terrains pendant un mois) et le retour tardif de Szelesi, le jeune défenseur formé à  Sochaux Armand N'Djama, que le club doubiste n'avait pas conservé et que le RCS a enrôlé à  la fin de l'été pour renforcer l'équipe CFA, fait sa première apparition dans le groupe (tout comme Bezzaz).

La composition probable du Racing Club de Strasbourg demain soir :

Cassard - Lacour, Pelé, Paisley, J-A Fanchone - J. Fanchone, Cohade, Bah, Gargorov - Marcos, Dja Djedje. Remplaçants : Kébé, Bezzaz, N'Djama, Traoré, Gurtner (g).

Arf .... Les blessures ne nous laissent pas tranquille ....

[NéRiK]

Shereni encore blessé...Décidément.

[Its_me]

Et si demain soir un défenseur se blesse ... c'est là  qu'on va commencer à  vraiment pleurer

[argueti]

En situation d'urgence

Ce doit être le match du renouveau, annonciateur d'un printemps triomphant. En quête de son premier succès de l'année, le Racing compte se relancer ce soir à  Châteauroux, contre une équipe qui lutte pour sa survie en Ligue 2. En a-t-il les moyens? La question n'est pas tranchée.

En Berry, selon les vieilles recettes de sorcellerie, une chouette sacrifiée préserverait du "mauvais oeil". Pour conjurer le sort contraire qui s'abat sur le Racing depuis quelques semaines, les légendes de Châteauroux et de ses environs marécageux pourraient constituer une source d'inspiration.

« On veut une victoire, et on la veut plus que quiconque »

Hier matin, à  la Meinau, aucune trace d'oiseau de nuit cloué sur une porte n'était toutefois à  relever. Jean-Marc Furlan ne s'est pas adonné à  l'exorcisme et n'a pas versé dans l'obscurantisme. L'entraîneur alsacien veut au contraire garder les idées claires, après avoir broyé du noir en ce début d'année. « L'air s'est assaini, c'est une évidence, dit celui qui a été conforté dans ses fonctions par son président, samedi dernier. Que ce soit dans le domaine de l'affectif, de la vie professionnelle ou sociale, tu ne peux pas être dans l'incertitude permanente. C'est aussi vrai pour le football, où la situation a pu influer sur le comportement des joueurs et des résultats. » Furlan assure ainsi que ses hommes ont lâché un « ouf de soulagement » au moment d'apprendre que leur coach n'était plus sous la menace d'un renvoi. Replacé « au-dessus de la mêlée » grâce au maintien de la confiance présidentielle, le technicien abandonne son discours tout en retenue, rebattu ces dernières semaines, pour passer à  l'offensive. « On veut une victoire, tous, et on la veut plus que quiconque, assène-t-il. Nous sommes dans une situation d'urgence avec l'envie de gagner pour nous rassurer.» Une manière de faire entendre aux supporteurs persifleurs, aux impatients et aux sceptiques urbi et orbi que son équipe ne se contente pas de son sort et ne se tourne pas les pouces en attendant des jours meilleurs. C'est heureux, convenons-en. Mais de la déclaration d'intentions au passage à  l'acte, il est un pas que les Strasbourgeois peinent à  franchir. Les premières périodes à  Bastia (1-1) et contre Brest (2-2) n'ont pas souligné une envie farouche de gagner. Sans parler du « fiasco complet », aux dires de Furlan, de Reims (4-1), et du non-match aux dépens de Dijon (0-0). Si le coach peut livrer une explication pour chaque contre-performance, il ne possède, en revanche, aucune certitude au moment de défier la Berrichonne. Encore moins après la défection de Shereni, homme de base qui s'est donné un lumbago hier matin à  l'entraînement (lire ci-dessous). « On verra ce week-end s'il y a une différence au tableau d'affichage », dit-il. En termes de résultats, en tout cas, Castelroussins et Alsaciens sont sur un pied d'égalité. Comme son adversaire du soir, la troupe de Dominique Bijotat a pris trois points - trois nuls, une défaite - depuis la reprise. « C'est un parcours moyen dont le bilan peut devenir positif si on les bat », avance celui qui a succédé en décembre à  Christian Sarramagna sur le banc de la "Berri".
Jacob Mulenga - a priori rétabli d'une déchirure - et les siens sont donc placés devant les mêmes obligations que le Racing. A la différence près qu'ils jouent le maintien. Jusqu'à  preuve du contraire, les Bleus sont toujours engagés dans la lutte pour la montée. Ce soir, ils devront vaincre l'adversité. Celle qui hante leurs esprits autant que celle aux couleurs de Châteauroux. Il s'agira d'être grand, à  Gaston-Petit.

Sébastien Keller

[argueti]

Pour de première ?

Avec un bilan identique en 2009 (trois nuls, une défaite), la Berrichonne et le RCS partiront en quête de leur première victoire de l'année à  20 h à  Châteauroux, dans un duel aussi important pour le candidat castelroussin au maintien que pour le prétendant strasbourgeois à  l'accession.

« Si j'ai encore le sentiment d'avoir la tête sur le billot ? Absolument pas. J'ai entièrement confiance en mon président. » Jean-Marc Furlan le confesse volontiers depuis samedi dernier : l'annonce, par Philippe Ginestet, de son maintien jusqu'en fin de saison a provoqué « au quotidien un grand ouf de soulagement. » L'entraîneur en était persuadé et a clairement demandé à  l'investisseur immobilier de se positionner sur son avenir vendredi dernier. Avec une semaine de recul, le coach considère que « de toute évidence, il était important de clarifier la situation. Qu'on soit dans le domaine affectif, professionnel ou social, il est capital que les gens ne restent pas dans l'incertitude. L'annonce du président permet au staff et à  l'entraîneur de garder le cap, leur sérénité et de se situer au-dessus de la mêlée. On sait qu'on a du temps pour atteindre l'objectif fixé. Alors que sur le plan sportif, il n'y avait aucune raison de s'affoler, tout le monde se posait des questions. À Troyes, Brest, Dijon ou même Montpellier, une 5e place n'aurait posé problème à  personne. Depuis Reims, l'entraîneur que je suis était sur la sellette. Les joueurs rentraient sur le terrain avec les genoux qui tremblaient. On va voir ce week-end si l'assainissement de la situation porte ses fruits. » Malgré le forfait de dernière minute de Harlington Shereni (voir ci-contre), Furlan attend une victoire. Le plus tôt possible. « Nous allons nous serrer les coudes. Nous sommes des professionnels. Avec les joueurs, nous voulons cette victoire, plus que quiconque. Il faut que les gens comprennent ça. Nous en faisons presque une affaire de vie ou de mort, parce que c'est notre métier, notre passion et que ça nous fait vivre. » Alors que le calendrier du prochain mois semble abordable (à  Châteauroux, contre Sedan, à  Vannes, contre Clermont et à  Nîmes), le technicien bas-rhinois avoue « ne pas se projeter aussi loin. » L'urgence, c'est Châteauroux qu'ont rejoint les Strasbourgeois après avoir décollé d'Entzheim hier soir.

« Agir, pas réagir »

La Berrichonne, elle, ne décolle pas. Clouée à  la 17e place, à  égalité avec le premier relégable Ajaccio, elle a pourtant changé d'entraîneur : le 18 décembre, Dominique Bijotat a remplacé Christian Sarramagna. Le 19, les coéquipiers de Jacob Mulenga, l'ex-attaquant du RCS, remportaient à  Clermont leur seule victoire de l'ère Bijotat (3-1). Depuis, le Zambien - de retour de blessure ce soir - et les siens n'ont récolté que trois points (trois nuls) en quatre journées. Le même bilan que le Racing en 2009. À domicile, le club de Vincent Fernandez, l'ancien gardien strasbourgeois déboulonné de son poste de titulaire depuis l'intronisation de Bijotat, et de Pape Sow (lui aussi formé à  Strasbourg et même pas retenu dans le groupe) n'a pris que 15 points sur 33 (3 v, 6 n, 2 d). Malgré le nul rapporté d'Amiens le week-end dernier (1-1), Bijotat a jugé la prestation de ses hommes « indigne ». Du coup, le technicien castelroussin est peu amène avec eux : « Je n'attends pas une réaction, mais qu'on commence à  agir. » Un discours qui pourrait s'appliquer au Racing, revenu au score à  Bastia (1-1) et contre Brest (2-2) après deux premières périodes ratées. Dans un climat moins tendu depuis huit jours, les Bleus doivent agir.

Shereni forfait

L'action semblait anodine, mais Harlington Shereni ne s'est pas relevé. Sur une tête plongeante, le Zimbabwéen s'est bloqué le dos hier matin à  l'entraînement et a été évacué sur une civière par le staff médical. Malgré une injection anti-inflammatoire, il n'a pas pu s'envoler avec ses coéquipiers dans l'après-midi. Mamadou Bah, qui n'avait pas joué mercredi avec la Guinée contre le Cameroun à  Bondoufle (défaite 1-3, avec un doublé de Samuel Eto'o) et Yassine Bezzaz, qui avait participé à  la première mi-temps de la victoire de l'Algérie contre le Bénin à  Alger (2-1, mercredi également), sont restés coincés à  Paris. Ils ont ainsi rejoint Châteauroux en train où ils ont retrouvé leurs coéquipiers. Zoltan Szelesi, qui avait disputé 84 minutes avec la Hongrie en Israël avant-hier (défaite 1-0) et n'était attendu qu'hier après-midi, n'a pas été retenu par Furlan. « L'idée de départ était même de ne faire appel à  aucun international, mais les forfaits m'ont conduit à  changer d'idée. » L'absence du Hongrois contraint Guillaume Lacour à  redescendre au poste de latéral droit. La récupération, orchestrée dans l'entrejeu par Shereni et Lacour la semaine passée, est cette fois confiée à  Renaud Cohade et Mamadou Bah. Auteur d'une entrée remarquée contre Brest, James Fanchone retrouve le onze de départ. Entre la blessure de Pierre Ducrocq (que sa lésion au-dessus du genou pourrait éloigner des terrains pendant un mois) et le retour tardif de Szelesi, le jeune défenseur formé à  Sochaux Armand N'Djama, que le club doubiste n'avait pas conservé et que le RCS a enrôlé à  la fin de l'été pour renforcer l'équipe CFA, fait sa première apparition dans le groupe (tout comme Bezzaz). « Julio Barrabes (venu dans les mêmes conditions de Monaco, avec un contrat pro d'un an) et lui jouent un rôle essentiel dans la bonne tenue de la réserve. J'ai choisi Armand pour sa polyvalence, sa solidité et la maturité de son jeu. »

Au tour de Dja Djedje

C'est le secteur de jeu où les changements sont les plus nombreux ces derniers temps : alors qu'aucun attaquant ne s'est jusqu'ici détaché dans son schéma en 4-2-3-1, Jean-Marc Furlan a décidé de confier le poste à  l'une de ses trois recrues du mercato d'hiver, Franck Dja Djedje.
Attaquant de formation reconverti sur le flanc droit, l'ex-Grenoblois suppléera Simon Zenke, titularisé à  Bastia et contre Brest, mais qui n'apparaît pas dans le groupe pour Châteauroux. Sorti dès la 36e face aux Brestois, le jeune Nigérian paie à  la fois sa faible prestation et la concurrence accrue. Son cas particulier est d'ailleurs symptomatique du futur immédiat des jeunes. Jean-Marc Furlan ne s'en cache pas. « Pour les jeunes, ça va devenir compliqué. Quand on recrute, c'est pour que les nouveaux s'expriment. Ça ne m'empêche pas de dire que Simon a un bel avenir, comme Magaye Gueye et Loïc Damour, sans parler évidemment de Jean-Alain Fanchone ou Quentin Othon. » Zenke sacrifié sur l'autel du recrutement, Dja Djedje aura donc la responsabilité de conclure les actions strasbourgeoises. « C'est un avaleur d'espace, à  l'image de Simon. Tout le contraire d'un Romulo qui, lui, est un pivot », justifie le coach, « Franck est un compétiteur sans état d'âme qui peut tirer son épingle du jeu à  n'importe quel poste. » Pour autant, un Kandia Traoré en regain de forme n'est pas condamné. Dans l'esprit de l'entraîneur, l'Ivoirien a même marqué des points lors de ses entrées à  Bastia (où il a égalisé) et contre Brest. « Il est parfois important de souligner la mentalité des gens. Kandia, qui a été très critiqué en novembre et décembre, a un état d'esprit très positif. C'est l'un de nos leaders de vestiaire. Il postule à  une place de titulaire. Mais j'ai le sentiment que pour l'instant, il est plus efficace comme arme à  garder en réserve, comme joker. »

Absents : à  Châteauroux, Grauss (dos), Kakou (cuisse), Constant, Camara, Bates, Kashi, Lucau, P. Sow, Imorou, Katongo, Pinaud (choix de l'entraîneur) ; à  Strasbourg, Othon (rééducation), Ducrocq (genou), Shereni (dos), Romulo (préparation), Correia (genou), Damour, Zenke, Gueye, Ledy, Schneider, Gurtner, Barrabes, Bergueira (choix de l'entraîneur).

Stéphane Godin

[FM17]

Lacour latéral, Marcos aux avant postes...voilà  qui me semble une bonne idée

[FM17]

Allons déja vers une victoire

si on ne prend pas les 3 points ce soir, faut arrêter tout de suite...les autres matchs de ce journée doivent permettre au Racing une belle opération (Metz-Montpellier, Brest-Angers, Dijon-Boulogne...)

[Its_me]

Mais nan, on ne va pas arrêter tout de suite... vu qu'avec nos recrues on va facilement monter.