Les inscriptions au forum sont rouvertes 
[03/04] 31ème J: Bordeaux / RCS - 1/1
-
Tormentor2
- Vétéran@Pro
- Messages : 673
- Enregistré le : 28 juin 2003 23:31
- Localisation : Orléans
Rien à redire sur le score et l'état d'esprit ; un nul à l'extèrieur, qui plus est à Bordeaux, c'est trés bien ! En plus, un seul but encaissé et seulement dans les arrets de jeu, ça faisait longtemps que c'était pas arrivé ! Faut pas se tromper, faudra appliquer le même schéma et jouait la défense contre Lyon ! Mais je commence à reprendre espoir...
Second is the first looser
-
argueti
- Sélectionneur@InfosRacing
- Messages : 37460
- Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
- Localisation : Strasbourg
- Contact :
A confirmer d'urgence
Malgré une métamorphose dans le comportement, un nul rapporté de Bordeaux où le parfum de la victoire a même titillé les narines, le Racing n'est pas plus avancé. L'urgence demeure. Même face à un Lyon meurtri, il faudra impérativement confirmer.
Voici une semaine, on osait à peine rêver de l'obtention d'un nul à Bordeaux. Aujourd'hui, même s'il se doit de positiver, le Racing, pour un tas de raison, doit se montrer déçu. Après une semaine de casernement, de bourrage de crâne, et 94 minutes de lutte acharnée, rater d'aussi peu la superbe affaire est rageant. Tout comme, une fois encore, le profil du but encaissé.
« Qu'un début »
Tant d'efforts pour un petit point qui fait même reculer, tant les poursuivants avancent à grands pas en ayant sonné la révolte bien avant. La totalité de l'enjeu, si proche, palpable déjà , aurait effacé une bonne partie des errements derniers. A l'inverse, comme le note Kombouaré, le salvateur revirement de comportement ne doit constituer « qu'un début ».
Qu'on se le dise, la manière est désormais secondaire. Et même à domicile, d'autant plus que les gros débarquent, le Racing assurera d'abord ses arrières. Au public de s'en contenter, de l'y aider même, en appréciant les vertus de combativité et de solidarité retrouvées.
Finies les joues tendues
Ce ne sont pas les déclarations de Michel Pavon qui vont infléchir la nouvelle donne. L'entraîneur bordelais a affiché l'impression d'en vouloir autant aux Alsaciens qu'aux siens. « C'est la première fois cette saison que le Racing a joué dans ce style. » C'est tombé sur lui, et alors ? Il était temps que les Strasbourgeois arrêtent de tendre la joue.
Et à écouter Eric Mouloungui, épatant dans son rôle de baroudeur offensif esseulé, ils ont pris autant de plaisir qu'en début de saison, à l'époque de l'attaque à tout va. « Tout le monde me dit que je m'en suis bien tiré. J'ai dû travailler défensivement, et malgré tout, j'ai pu m'exprimer devant. Cela prouve que je tiens le coup physiquement. Moralement, c'est encourageant. Franchement, j'ai pris du plaisir. »
Etat d'esprit, reste là
Le Gabonais accepte le nul. « Ne soyons pas trop gourmands. » Abdessadki ou Bassila se forcent à abonder dans son sens. « On s'est accroché, on s'est bien battu. C'est de bon augure, en espérant que le week-end prochain, nous afficherons le même état d'esprit. Un point à Bordeaux n'est pas négligeable », positive le Marocain.
« Dans un premier temps, il fallait retrouver cet état d'esprit. En poursuivant dans cette voie, ça va payer », insiste le capitaine en l'absence de Martins, confiné sur le banc au profit de Camadini qui entrait mieux dans le dispositif. A l'inverse pour Cédric Kanté, l'amertume l'emporte. « Vu les autres résultats, les trois points auraient fait du bien. »
En revanche, le Malien ne s'attarde pas sur le changement d'organisation et l'éventuelle difficulté à trouver de nouvelles marques. « Quand il reste huit matches, qu'il s'agit d'assurer le maintien, ce n'est qu'une question d'état d'esprit. Ensuite, que l'on défende à trois, quatre ou cinq... »
Pari à perpétuer
L'état d'esprit. Ils n'ont plus que cette expression, inculquée rabâchée, lors du stage sur le bassin d'Arcachon, à la bouche. L'espoir d'un soir, ils l'ont eu aussi dans la tête et l'ont exprimé par les jambes.
Antoine Kombouaré a réussi ce qui reste, pour l'instant, le pari d'un soir, avec selon lui les plus disposés, plutôt que les titulaires à certains postes. Comme l'effet bénéfique est pour l'instant plus mental que mathématique, la confirmation s'impose dimanche prochain. Stars lyonnaises en face ou pas.
Kombouaré : « Ils comprennent ou pas »
Antoine Kombouaré : « Ce sera une bagarre de tous les instants. » (Photo DNA-Alain Destouches)
Indépendamment du classement, Antoine Kombouaré a tout lieu d'être content. Son virage à 180°, ses choix atypiques imposés par les mises à pied, ont fonctionné. Le message en direction des exclus n'en sonne que plus fort.
- Antoine Kombouaré, satisfaction ou déception après avoir entrevu la victoire ?
- Les deux sentiments se mêlent. A l'origine, on aurait signé pour un point. Et ce point est important par rapport à tout ce qui a été mis en place, aux décisions prises, aux longues discussions, au boulot entrepris. On a créé quelque chose. On l'a transposé sur le terrain. Maintenant, ne nous enflammons surtout pas. Ce n'est qu'un début.
- L'opération comptable, en effet, est paradoxalement négative.
- Il faut continuer dans ce sens. Jusqu'au bout, ce sera une bagarre de tous les instants. A ce sujet, j'ai été effaré par certains commentaires de mes joueurs disant, « qu'est-ce qu'on a couru ». Il a fallu passer par là pour qu'ils comprennent que la première des choses en football, avant ou plutôt pour le beau jeu, la belle passe, c'est de se mettre minable.
- La situation, mais aussi l'effet obtenu justifient la révolution tactique opérée.
- Pour se rassurer, se sentir fort, il faut cette assise défensive, qui finit par instaurer le doute chez l'adversaire. Lorsqu'on défend très fort, lorsqu'on se montre impitoyable dans les duels, on se crée aussi des occasions.
- Ne craigniez-vous pas la titularisation de Lacour et d'Abdessadki à des postes inhabituels pour eux ?
- Je n'avais aucun doute là -dessus. Tout est une question de comportement. Devant Rennes, on n'a pas cessé de voir Monterrubio et Sorlin. Or, en face d'eux, ils avaient des latéraux de métier. Tout est dans le coeur que les gars y ont mis. Désormais, il faut que les mecs aient à nous marcher dessus pour marquer des buts.
- Croyez-vous les exclus de la semaine capables d'emboîter le pas ?
- A eux de nous le montrer. Un message très fort a été donné. Ils le comprennent ou ils ne le comprennent pas. Personne n'est exclu.
- Maintenir ce cap jusqu'au bout, à domicile compris donc, et d'autant plus face aux pointures à venir : le public s'en accommodera-t-il ?
- On ne va peut-être pas être beau à voir, mais on va se défoncer. Alors qu'ils viennent nombreux. On a besoin d'eux. De leur soutien. De leur aide.
Dutruel décolle
DUTRUEL ENFIN. - Indissociables dans la défaite devant Rennes, les Strasbourgeois le sont tout autant dans leur sursaut à Bordeaux. Trois étoiles donc pour tout le monde avec juste un petit supplément pour trois hommes : Dutruel et sa prestation la plus accomplie sous le maillot du Racing, Kanté pour son interception, sa percée et sa passe décisive pour Le Pen, et ce dernier pour la classe et l'opportunisme avec lesquels il a dans la foulée provoqué Caneira et le penalty. Qu'il transforma avec une précision sans laquelle Ramé aurait eu le dernier mot.
LE PEN RASSURE. - Le Breton a de surcroît joué à Bordeaux en serrant les dents. Mais son genou a tenu et hier matin, le docteur François Pietra l'a rassuré. L'étirement du ligament latéral interne du genou gauche ne s'est pas aggravé pendant la partie. « C'est bon signe. Il commencera la semaine au soin mais sera d'attaque contre Lyon. »
KOMBOUARE NAVRE. - La presse parisienne et bordelaise indiquait hier matin que l'entraîneur du Racing avait refusé de s'exprimer après la rencontre. « C'est de la mauvaise foi. Je ne pouvais faire autrement. Jamais dans ma carrière, je n'ai vu une équipe quitter le stade aussi rapidement. » Il invoque une question de temps. Le Racing est parti au pas de charge, dès 22 h 20. Il fallait rejoindre l'aéroport de Mérignac au plus vite, sous escorte, pour atterrir à Strasbourg avant 0 h 30. Il y est d'ailleurs parvenu d'extrême justesse. Pour le club, il était hors de question d'être dérouté par l'Allemagne et d'imposer aux 25 VIP ayant effectué le déplacement, une heure et demie de bus en pleine nuit.
DNA
Un combat en sept rounds
C'EST BIEN CONNU : s'offrir un bon petit coup de Bordeaux ravigote. Avant-hier au stade Chaban-Delmas, le Racing a même été à deux doigts de s'en servir un gros coup et de le consommer sans modération. À deux minutes près, les Strasbourgeois auraient pu rapporter de Gironde le plus gouleyant des crus de ce début de printemps. Mais par la faute d'une malheureuse vendange tardive de Bassila, détournant bien involontairement une frappe de Costa dans le but de Dutruel, ils n'ont pas réalisé d'opération très juteuse et gardent un goût plutôt acide au fond du palais. Ceci étant, après la « piquette » reçue contre Rennes le samedi précédent (0-3), ce point puisé au fond de leurs réserves leur évite de descendre plus encore à la cave de la Ligue 1. Sur le plan comptable, ce nul ne rapporte pas grand-chose. Mentalement en revanche, il procure une ivresse bien agréable à des Alsaciens à qui leur série de 3 défaites avait donné une méchante gueule de bois. Avec une tactique à la fois audacieuse (accepter de plier sans cesse au risque de rompre) et frileuse, le Racing a su sortir indemne des griffes girondines. « Nous avions décidé de jouer très bas, donc de défendre en avançant plutôt que de courir après les attaquants bordelais dans notre dos », s'explique Antoine Kombouaré, « Nous voulions apporter de la densité dans notre moitié de terrain pour empêcher l'adversaire de jouer, l'amener à balancer de longs ballons et attendre les contres. Les garçons ont appliqué à la lettre un système dans lequel ils se sont sentis en confiance. De ce nul, je retiendrai 3 enseignements : un, quand on défend bien, on se sent bien ; deux, bien défendre n'empêche pas de se créer des occasions et de marquer ; trois, nous avons bien bossé cette semaine et nous avons été récompensés. Les joueurs ont assimilé le fait que quand notre défense est en place, il faut vraiment que l'adversaire nous marche dessus, nous passe sur le corps, pour marquer. La suite s'enchaîne : plus il se casse les dents, plus il doute et plus nous nous sentons forts. Et quand il doute, il commet des maladresses dont nous pouvons profiter. »
àŠtre costauds dans les têtes plus que dans les jambes
« Dans la semaine, nous avions tout misé sur l'état d'esprit, analyse Pascal Camadini, c'était nécessaire et en adéquation avec notre situation. Nous avons délibérément laissé venir Bordeaux et je ne nous ai jamais sentis en danger. En termes d'occasions, nous n'avons rien eu à lui envier. Dans le contenu, si, évidemment. Mais nous n'avons jamais été à la ramasse. Nous savions parfaitement pourquoi nous étions venus et nous ressentons même une petite déception. Prendre une égalisation sur un ballon détourné que Richard (Dutruel) aurait capté, c'est rageant. Quand on mène 2-1 à 2'de la fin, même face au Real Madrid, on espère toujours gagner. Dommage. Une victoire nous aurait offert un grand bol d'air. Là , nous allons devoir cravacher jusqu'au bout. » « Nous le savions, consent Christian Bassila, Bordeaux a été l'aboutissement d'une semaine qui a clarifié les choses. Comme en Gironde, nous ne devrons rien lâcher, être costauds dans les têtes plus que dans les jambes et tout faire pour être à 150 % dès dimanche contre Lyon. » Face au double champion de France qui a abandonné son fauteuil de leader après sa défaite à Gerland face à l'OM (1-2), le Racing peut s'attendre « à un match très dur », selon Kombouaré. « Lyon joue le titre et sera revanchard. Mais il n'aurait pas été moins déterminé s'il avait battu Marseille. Dans tous les cas de figure, ce match nous appartient. Ne commettons pas l'erreur de miser sur les résultats des autres. Ce qui prime, c'est notre parcours ». Un parcours qui reste celui d'un relégable sur le cycle retour : aucune victoire depuis 8 matches et seulement 7 points sur 36 en 12 journées. S'il a mis avant-hier un terme à sa série de 3 défaites et à plus de 6 heures d'inefficacité (377'sans but), le Racing sait le chemin encore long.
Fernandez ne comprend pas.
Ecarté du groupe des 16 pour le déplacement à Bordeaux, le gardien Vincent Fernandez attend d'avoir une entrevue avec Antoine Kombouaré pour solliciter des explications. «Je n'ai pas de commentaires à faire sur cette éviction», disait-il ce dimanche à sa sortie de la Meinau après la rencontre de CFA, «parce que je n'en connais pour l'instant les raisons. Mais j'entends bien les demander au coach.» En attendant, Fernandez, lui aussi en fin de bail en juin, a réussi une solide prestation avec la réserve. «C'était bien, parce que j'ai eu du boulot et pu me signaler.» Seul contretemps: lui qui s'était fait nettoyer en décembre un genou gauche rendu douloureux par des éclats de cartilage, devra sans doute se résoudre à passer une arthroscopie. Avec, en filigrane, une nouvelle indisponibilité d'un mois. «Un nouvel examen a montré que le genou n'était pas «propre» et j'ai mal lorsque je joue. Mais je vais attendre la fin de saison pour repasser sur le billard.»
l'Alsace
Enfin on a retrouvé ce groupe de l'année derniere et ca c'est deja bien. Lulu m'étonne a chaque match ... Blessé toute la semaine, présent et décisif le samedi, chapo.
Malgré une métamorphose dans le comportement, un nul rapporté de Bordeaux où le parfum de la victoire a même titillé les narines, le Racing n'est pas plus avancé. L'urgence demeure. Même face à un Lyon meurtri, il faudra impérativement confirmer.
Voici une semaine, on osait à peine rêver de l'obtention d'un nul à Bordeaux. Aujourd'hui, même s'il se doit de positiver, le Racing, pour un tas de raison, doit se montrer déçu. Après une semaine de casernement, de bourrage de crâne, et 94 minutes de lutte acharnée, rater d'aussi peu la superbe affaire est rageant. Tout comme, une fois encore, le profil du but encaissé.
« Qu'un début »
Tant d'efforts pour un petit point qui fait même reculer, tant les poursuivants avancent à grands pas en ayant sonné la révolte bien avant. La totalité de l'enjeu, si proche, palpable déjà , aurait effacé une bonne partie des errements derniers. A l'inverse, comme le note Kombouaré, le salvateur revirement de comportement ne doit constituer « qu'un début ».
Qu'on se le dise, la manière est désormais secondaire. Et même à domicile, d'autant plus que les gros débarquent, le Racing assurera d'abord ses arrières. Au public de s'en contenter, de l'y aider même, en appréciant les vertus de combativité et de solidarité retrouvées.
Finies les joues tendues
Ce ne sont pas les déclarations de Michel Pavon qui vont infléchir la nouvelle donne. L'entraîneur bordelais a affiché l'impression d'en vouloir autant aux Alsaciens qu'aux siens. « C'est la première fois cette saison que le Racing a joué dans ce style. » C'est tombé sur lui, et alors ? Il était temps que les Strasbourgeois arrêtent de tendre la joue.
Et à écouter Eric Mouloungui, épatant dans son rôle de baroudeur offensif esseulé, ils ont pris autant de plaisir qu'en début de saison, à l'époque de l'attaque à tout va. « Tout le monde me dit que je m'en suis bien tiré. J'ai dû travailler défensivement, et malgré tout, j'ai pu m'exprimer devant. Cela prouve que je tiens le coup physiquement. Moralement, c'est encourageant. Franchement, j'ai pris du plaisir. »
Etat d'esprit, reste là
Le Gabonais accepte le nul. « Ne soyons pas trop gourmands. » Abdessadki ou Bassila se forcent à abonder dans son sens. « On s'est accroché, on s'est bien battu. C'est de bon augure, en espérant que le week-end prochain, nous afficherons le même état d'esprit. Un point à Bordeaux n'est pas négligeable », positive le Marocain.
« Dans un premier temps, il fallait retrouver cet état d'esprit. En poursuivant dans cette voie, ça va payer », insiste le capitaine en l'absence de Martins, confiné sur le banc au profit de Camadini qui entrait mieux dans le dispositif. A l'inverse pour Cédric Kanté, l'amertume l'emporte. « Vu les autres résultats, les trois points auraient fait du bien. »
En revanche, le Malien ne s'attarde pas sur le changement d'organisation et l'éventuelle difficulté à trouver de nouvelles marques. « Quand il reste huit matches, qu'il s'agit d'assurer le maintien, ce n'est qu'une question d'état d'esprit. Ensuite, que l'on défende à trois, quatre ou cinq... »
Pari à perpétuer
L'état d'esprit. Ils n'ont plus que cette expression, inculquée rabâchée, lors du stage sur le bassin d'Arcachon, à la bouche. L'espoir d'un soir, ils l'ont eu aussi dans la tête et l'ont exprimé par les jambes.
Antoine Kombouaré a réussi ce qui reste, pour l'instant, le pari d'un soir, avec selon lui les plus disposés, plutôt que les titulaires à certains postes. Comme l'effet bénéfique est pour l'instant plus mental que mathématique, la confirmation s'impose dimanche prochain. Stars lyonnaises en face ou pas.
Kombouaré : « Ils comprennent ou pas »
Antoine Kombouaré : « Ce sera une bagarre de tous les instants. » (Photo DNA-Alain Destouches)
Indépendamment du classement, Antoine Kombouaré a tout lieu d'être content. Son virage à 180°, ses choix atypiques imposés par les mises à pied, ont fonctionné. Le message en direction des exclus n'en sonne que plus fort.
- Antoine Kombouaré, satisfaction ou déception après avoir entrevu la victoire ?
- Les deux sentiments se mêlent. A l'origine, on aurait signé pour un point. Et ce point est important par rapport à tout ce qui a été mis en place, aux décisions prises, aux longues discussions, au boulot entrepris. On a créé quelque chose. On l'a transposé sur le terrain. Maintenant, ne nous enflammons surtout pas. Ce n'est qu'un début.
- L'opération comptable, en effet, est paradoxalement négative.
- Il faut continuer dans ce sens. Jusqu'au bout, ce sera une bagarre de tous les instants. A ce sujet, j'ai été effaré par certains commentaires de mes joueurs disant, « qu'est-ce qu'on a couru ». Il a fallu passer par là pour qu'ils comprennent que la première des choses en football, avant ou plutôt pour le beau jeu, la belle passe, c'est de se mettre minable.
- La situation, mais aussi l'effet obtenu justifient la révolution tactique opérée.
- Pour se rassurer, se sentir fort, il faut cette assise défensive, qui finit par instaurer le doute chez l'adversaire. Lorsqu'on défend très fort, lorsqu'on se montre impitoyable dans les duels, on se crée aussi des occasions.
- Ne craigniez-vous pas la titularisation de Lacour et d'Abdessadki à des postes inhabituels pour eux ?
- Je n'avais aucun doute là -dessus. Tout est une question de comportement. Devant Rennes, on n'a pas cessé de voir Monterrubio et Sorlin. Or, en face d'eux, ils avaient des latéraux de métier. Tout est dans le coeur que les gars y ont mis. Désormais, il faut que les mecs aient à nous marcher dessus pour marquer des buts.
- Croyez-vous les exclus de la semaine capables d'emboîter le pas ?
- A eux de nous le montrer. Un message très fort a été donné. Ils le comprennent ou ils ne le comprennent pas. Personne n'est exclu.
- Maintenir ce cap jusqu'au bout, à domicile compris donc, et d'autant plus face aux pointures à venir : le public s'en accommodera-t-il ?
- On ne va peut-être pas être beau à voir, mais on va se défoncer. Alors qu'ils viennent nombreux. On a besoin d'eux. De leur soutien. De leur aide.
Dutruel décolle
DUTRUEL ENFIN. - Indissociables dans la défaite devant Rennes, les Strasbourgeois le sont tout autant dans leur sursaut à Bordeaux. Trois étoiles donc pour tout le monde avec juste un petit supplément pour trois hommes : Dutruel et sa prestation la plus accomplie sous le maillot du Racing, Kanté pour son interception, sa percée et sa passe décisive pour Le Pen, et ce dernier pour la classe et l'opportunisme avec lesquels il a dans la foulée provoqué Caneira et le penalty. Qu'il transforma avec une précision sans laquelle Ramé aurait eu le dernier mot.
LE PEN RASSURE. - Le Breton a de surcroît joué à Bordeaux en serrant les dents. Mais son genou a tenu et hier matin, le docteur François Pietra l'a rassuré. L'étirement du ligament latéral interne du genou gauche ne s'est pas aggravé pendant la partie. « C'est bon signe. Il commencera la semaine au soin mais sera d'attaque contre Lyon. »
KOMBOUARE NAVRE. - La presse parisienne et bordelaise indiquait hier matin que l'entraîneur du Racing avait refusé de s'exprimer après la rencontre. « C'est de la mauvaise foi. Je ne pouvais faire autrement. Jamais dans ma carrière, je n'ai vu une équipe quitter le stade aussi rapidement. » Il invoque une question de temps. Le Racing est parti au pas de charge, dès 22 h 20. Il fallait rejoindre l'aéroport de Mérignac au plus vite, sous escorte, pour atterrir à Strasbourg avant 0 h 30. Il y est d'ailleurs parvenu d'extrême justesse. Pour le club, il était hors de question d'être dérouté par l'Allemagne et d'imposer aux 25 VIP ayant effectué le déplacement, une heure et demie de bus en pleine nuit.
DNA
Un combat en sept rounds
C'EST BIEN CONNU : s'offrir un bon petit coup de Bordeaux ravigote. Avant-hier au stade Chaban-Delmas, le Racing a même été à deux doigts de s'en servir un gros coup et de le consommer sans modération. À deux minutes près, les Strasbourgeois auraient pu rapporter de Gironde le plus gouleyant des crus de ce début de printemps. Mais par la faute d'une malheureuse vendange tardive de Bassila, détournant bien involontairement une frappe de Costa dans le but de Dutruel, ils n'ont pas réalisé d'opération très juteuse et gardent un goût plutôt acide au fond du palais. Ceci étant, après la « piquette » reçue contre Rennes le samedi précédent (0-3), ce point puisé au fond de leurs réserves leur évite de descendre plus encore à la cave de la Ligue 1. Sur le plan comptable, ce nul ne rapporte pas grand-chose. Mentalement en revanche, il procure une ivresse bien agréable à des Alsaciens à qui leur série de 3 défaites avait donné une méchante gueule de bois. Avec une tactique à la fois audacieuse (accepter de plier sans cesse au risque de rompre) et frileuse, le Racing a su sortir indemne des griffes girondines. « Nous avions décidé de jouer très bas, donc de défendre en avançant plutôt que de courir après les attaquants bordelais dans notre dos », s'explique Antoine Kombouaré, « Nous voulions apporter de la densité dans notre moitié de terrain pour empêcher l'adversaire de jouer, l'amener à balancer de longs ballons et attendre les contres. Les garçons ont appliqué à la lettre un système dans lequel ils se sont sentis en confiance. De ce nul, je retiendrai 3 enseignements : un, quand on défend bien, on se sent bien ; deux, bien défendre n'empêche pas de se créer des occasions et de marquer ; trois, nous avons bien bossé cette semaine et nous avons été récompensés. Les joueurs ont assimilé le fait que quand notre défense est en place, il faut vraiment que l'adversaire nous marche dessus, nous passe sur le corps, pour marquer. La suite s'enchaîne : plus il se casse les dents, plus il doute et plus nous nous sentons forts. Et quand il doute, il commet des maladresses dont nous pouvons profiter. »
àŠtre costauds dans les têtes plus que dans les jambes
« Dans la semaine, nous avions tout misé sur l'état d'esprit, analyse Pascal Camadini, c'était nécessaire et en adéquation avec notre situation. Nous avons délibérément laissé venir Bordeaux et je ne nous ai jamais sentis en danger. En termes d'occasions, nous n'avons rien eu à lui envier. Dans le contenu, si, évidemment. Mais nous n'avons jamais été à la ramasse. Nous savions parfaitement pourquoi nous étions venus et nous ressentons même une petite déception. Prendre une égalisation sur un ballon détourné que Richard (Dutruel) aurait capté, c'est rageant. Quand on mène 2-1 à 2'de la fin, même face au Real Madrid, on espère toujours gagner. Dommage. Une victoire nous aurait offert un grand bol d'air. Là , nous allons devoir cravacher jusqu'au bout. » « Nous le savions, consent Christian Bassila, Bordeaux a été l'aboutissement d'une semaine qui a clarifié les choses. Comme en Gironde, nous ne devrons rien lâcher, être costauds dans les têtes plus que dans les jambes et tout faire pour être à 150 % dès dimanche contre Lyon. » Face au double champion de France qui a abandonné son fauteuil de leader après sa défaite à Gerland face à l'OM (1-2), le Racing peut s'attendre « à un match très dur », selon Kombouaré. « Lyon joue le titre et sera revanchard. Mais il n'aurait pas été moins déterminé s'il avait battu Marseille. Dans tous les cas de figure, ce match nous appartient. Ne commettons pas l'erreur de miser sur les résultats des autres. Ce qui prime, c'est notre parcours ». Un parcours qui reste celui d'un relégable sur le cycle retour : aucune victoire depuis 8 matches et seulement 7 points sur 36 en 12 journées. S'il a mis avant-hier un terme à sa série de 3 défaites et à plus de 6 heures d'inefficacité (377'sans but), le Racing sait le chemin encore long.
Fernandez ne comprend pas.
Ecarté du groupe des 16 pour le déplacement à Bordeaux, le gardien Vincent Fernandez attend d'avoir une entrevue avec Antoine Kombouaré pour solliciter des explications. «Je n'ai pas de commentaires à faire sur cette éviction», disait-il ce dimanche à sa sortie de la Meinau après la rencontre de CFA, «parce que je n'en connais pour l'instant les raisons. Mais j'entends bien les demander au coach.» En attendant, Fernandez, lui aussi en fin de bail en juin, a réussi une solide prestation avec la réserve. «C'était bien, parce que j'ai eu du boulot et pu me signaler.» Seul contretemps: lui qui s'était fait nettoyer en décembre un genou gauche rendu douloureux par des éclats de cartilage, devra sans doute se résoudre à passer une arthroscopie. Avec, en filigrane, une nouvelle indisponibilité d'un mois. «Un nouvel examen a montré que le genou n'était pas «propre» et j'ai mal lorsque je joue. Mais je vais attendre la fin de saison pour repasser sur le billard.»
l'Alsace
Enfin on a retrouvé ce groupe de l'année derniere et ca c'est deja bien. Lulu m'étonne a chaque match ... Blessé toute la semaine, présent et décisif le samedi, chapo.
L'histoire est en marche ...
-
PoY
- Manager général@Directoire
- Messages : 11862
- Enregistré le : 9 nov. 2003 21:26
- Localisation : Longjumeau
-
argueti
- Sélectionneur@InfosRacing
- Messages : 37460
- Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
- Localisation : Strasbourg
- Contact :
-
Frantz
- Entraineur adjoint@Staff
- Messages : 1615
- Enregistré le : 7 mars 2003 11:31
Des équipes comme Metz jouent comme ça à l'exterieur tous derriere et avé maria, sans ce tir contré......FM75 a écrit :Sur l ensemble du match on ne pouvait espérer qu un match nul, c est d ailleurs ce que Kombou était venu chercher..
Si l'Amazonie est le poumon de la terre, Metz en est le trou du cul.
http://rernes.free.fr/
http://rernes.free.fr/
-
Frantz
- Entraineur adjoint@Staff
- Messages : 1615
- Enregistré le : 7 mars 2003 11:31
Top 3 du match Bordeaux-Racing.
1) Le Pen.
2) Kanté.
3) Dutruel.
2) Kanté.
3) Dutruel.
Si l'Amazonie est le poumon de la terre, Metz en est le trou du cul.
http://rernes.free.fr/
http://rernes.free.fr/
-
Seb T.
- Responsable marketing @Directoire
- Messages : 4957
- Enregistré le : 21 avr. 2003 16:44
- Localisation : Bangkok - Luxembourg
Re: On refait le match : Bordeaux - RCS
Ben moi, j'ai eu le bon prono mais j'avoue que j'avais immaginé l'égalisation du racing à la 89eme...Maneo a écrit :Encore une fois le racing a montré ses limites. Il réussissait la parfaite opération à 15 minutes de la fin et pouf il a encore une fois craqué ... M'enfin bon qui aurait espéré le nul à Bordeaux finalement ?
