[20/21] 32ème J : Strasbourg / PSG - 1/4

[Stan]

Pour espérer un truc, il fallait être bien meilleur derrière, et surtout.. que Paris prenne le match à la légère.

Pas trop de regrets.

[PoY]

Ce match c'était du bonus... Les 2 prochains seront bien plus importants et déterminants

[fan_racing]

Oui ... On va pas tirer sur l'ambulance : certes Koné-Mitrovic ont beaucoup souffert, mais difficile d'espérer quelque chose face à des Mbappé, Keane ou Sarabia qui jouent comme ils le feraient face au Bayern. Koné a quand même bien géré les conservations de balle. Caci c'était pas trop la joie, Guilbert plus solide mais aussi bougé, en fait c'était un match galère pour tout le monde.

Ce que je n'ai pas aimé, c'est le manque de dynamisme en première période. On n'a pas du tout bousculé le PSG, du coup ils ont pris leurs aises.
Le milieu Aholou-Sissoko n'a pas protégé la défense et n'a rien apporté non plus dans le jeu. Thomasson et Liénard étaient plus mobiles, mais seuls. Et Diallo, je l'ai trouvé statique. Je n'arrive pas à me faire à ce concept d'attaquant "sans pressing", que l'équipe doit bombarder de bons ballons (bon courage à notre niveau) pour qu'il la pousse au fond. Aujourd'hui il loupe deux têtes, contre Bordeaux il avait su en mettre une au fond ... mais du coup ça donne toujours des bilans blancs ou noirs.

Les autres (Bellegarde, Chahiri, Zohi, Prcic ...) avaient envie, avec les défauts qu'on leur connaît toutefois. La rentrée de Prcic était agréable, il a gagné quelques duels et ses passes sur les ailes était réussies.

[D520]

il y avait un tel abime entre les niveaux techniques des deux équipes...
en plus sans les supporters dans le stade pour transcender le racing, c'était mort pour ne pas prendre une rouste.

j'aurais apprécié qu'on reviennent à 2-4 pour le goal-average ...
vivement dimanche prochain...

[solari1]

Un match bonus ça n'existe pas dans la situation du Racing.
De fait, le match le plus important est toujours celui qui vient.

Sur le match d'aujourd'hui, il n'y avait pas photo.
Je m'attendais à un match un peu plus disputé.

Côté Racing, 3-4 situations intéressantes, mais c'était bien limite.
Un éclair dans ce match du Racing, le but et l'entrée pleine de culot de ce jeune que je ne connais pas.
J'ai déjà hâte de le revoir.
Le potentiel est là.

Objectif de cette fin de saison, 4 points pour s'assurer le maintien définitivement.
Et le plus tôt sera le mieux.

[télésupporteur]

un racing surclassé
mon flop
sels, totalement fautif sur le 1er et à 2 m sur le 4e
aholou, totalement inexistant
sisoko, presque totalement inexistant
mon flop par commisération
thomasson, le seul à essayer de rivaliser
koné, a su limiter un mbappé stratosphérique
caci, assez bon match
les autres
guilbert, assez bon match, mais trop de centres à l'aveuglette
mitrovic, un peu dépassé par le niveau général
bellegarde, match correct sans plus
liénard, on ne peut pas lui demander plus, a simplement fait un match à son niveau
diallo, beaucoup de courses mais esseulé
les entrants
moise, a sauvé le racing des eaux ( noyade complète ), à revoir semble démontrer un gros potentiel
chahiri, aucun progrès depuis le début de la saison
prcic, il paraît que ce joueur a été bon

[L'homme de la vallée]

Je pressens surtout une démolitionada...

Pu*** déjà comme ça j'ai mal au dos avec ces températures qui font du yo-yo, mais en plus à force de rigoler, encore plus.
je vais la noter celle-là , merci

Sinon pour revenir au match, ça s'est passé exactement comme je le pressentais : pour ne pas avoir à trop courir, le PSG a mis le turbo en 1ère, et ça a suffit. Next

[langsam]

On va dire qu'il y avait le PSG en face. Avec son équipe bis ou ter il nous a fait la nique. Il faut croire qu'on n'était pas vraiment concerné, motivé.
Je n'ai pas vu un adversaire strasbourgeois soucieux de bouleverser la suprématie parisienne, faute de volonté ou de moyen, chacun se fera son idée.
On jugera de la capacité de cet effectif lors des prochains match face à deux concurrents directs au maintien. Il ne faudra alors pas se louper.
Au niveau du jeu on a été fidèle à nous-mêmes, le prochain chantier de renouvellement sera de taille. J'ai bien aimé le petit jeune qui a marqué le seul but strasbourgeois
que je ne connaissais pas et dont j'ai déjà oublié le nom.

[fan_racing]

On va dire qu'il y avait le PSG en face. Avec son équipe bis ou ter il nous a fait la nique. Il faut croire qu'on n'était pas vraiment concerné, motivé.

Equipe qui comportait tout de même Mbappé, Kean, Paredes, Kimpembe, Navas, Kehrer, Danilo ... en fait une bonne partie de l'équipe A du moment, et qui de plus a fait presque tout le match (Mbappé est sorti à quelques minutes de la fin). Sachant que les autres (Sarabia, Rafinha, Draxler, Herrera ...) ne sont pas non plus des remplaçants de niveau L2.

Non, Paris a presque aligné une équipe comme s'il n'y avait pas de match contre Munich mardi et a cherché à marquer le plus possible en première période, pour pouvoir s'économiser en seconde.

Je n'ai pas vu un adversaire strasbourgeois soucieux de bouleverser la suprématie parisienne, faute de volonté ou de moyen, chacun se fera son idée.
On jugera de la capacité de cet effectif lors des prochains match face à deux concurrents directs au maintien. Il ne faudra alors pas se louper.

Là j'ai la même déception. Vu le niveau des Parisiens, ça devenait mission impossible de prendre un point (même si la frappe de loin de Thomasson sur le poteau aurait pu changer le début de match). Mais tant qu'à perdre, j'aurais aimé qu'on le fasse avec des rebondissements, genre 2-3 ou 2-4 avec un rapproché au score ... Tandis que là, notre but vient juste sauver l'honneur

Au niveau du jeu on a été fidèle à nous-mêmes, le prochain chantier de renouvellement sera de taille. J'ai bien aimé le petit jeune qui a marqué le seul but strasbourgeois que je ne connaissais pas et dont j'ai déjà oublié le nom.

Moïse Sahi A revoir sur des bouts de match avant de le lancer dans le grand bain. C'est l'une des raisons pour laquelle j'espère un maintien rapide désormais. Que les 2-3 derniers matchs permettent de faire des essais et laisser un peu plus de temps à des joueurs comme Sahi ou Lebeau.

[Kaniber]

Un monde d'écart entre le Racing et le PSG
Un monde sépare un Racing engagé dans la lutte pour le maintien et le PSG qui défend son titre en chassant le leader lillois. Ce samedi, les Bleus ont pu mesurer l’écart abyssal en prenant une leçon d’efficacité (1-4) à la Meinau. Il faudra vite se relever avant les échéances cruciales des prochaines semaines.
Quatre buts à l’aller, autant au retour, avec quand même une petite friandise offerte par un gamin de Bamako qui s’éveille au foot pro, en l’occurrence Moïse Sahi-Dion, pour adoucir la “douloureuse”.

Si le Racing de Thierry Laurey est parvenu ces dernières saisons à enquiquiner l’ogre parisien, notamment à la Meinau – un succès homérique en décembre 2017 (2-1) et un nul valeureux un an plus tard (1-1) –, il a cette fois pris cher et n’a pour ainsi dire jamais existé dans cette double confrontation.
Recroquevillés sur le but de Kawashima au Parc des Princes juste avant Noël, rapidement menés mais longtemps dans le coup, les Bleus avaient espéré un éclair de génie d’Ajorque ou de Diallo pour ne pas rentrer bredouille. Ils avaient fini par prendre la foudre dans les dix dernières minutes (0-4).
« On a fait n’importe quoi et on a été punis »

Ce samedi, l’espoir n’a même pas eu le temps de naître. Pourtant, la mission ne paraissait pas totalement impossible. Entre la confiance strasbourgeoise accumulée dimanche dernier lors du succès à Bordeaux (2-3) et les contraintes parisiennes liées au sommet européen contre le Bayern dès mardi, il y avait peut-être une petite ouverture pour se frayer un chemin vers l’exploit.

Mais malgré une flopée d’absents dans ses rangs, Paris reste Paris. Comme l’a rappelé à l’heure du bilan l’entraîneur Mauricio Pochettino, « le club joue chaque compétition avec l’objectif de la gagner ». Or en Ligue 1, Lille a pris de l’avance – à savoir six points – vendredi soir en s’imposant à Metz (0-2). « Il était impératif pour nous de réduire la distance », dit le coach argentin, qui a loué « la combativité et la solidarité » de sa troupe.

Qu’importe, finalement, que seuls quatre héros titularisés lors du succès à Munich (2-3) mercredi – Navas, Kimpembé, Danilo et Mbappé – aient débuté sur la pelouse strasbourgeoise. Les remplaçants savent se mettre au niveau. D’autant plus facilement que le Racing a gentiment fléché le parcours qui mène au but de Sels.
Avant l’opération portes ouvertes, il y a bien eu la grosse occasion de Thomasson. Sa frappe limpide et croisée aux 20 mètres a laissé Navas loin du ballon. Mais le gardien costaricien, qui doit être né sous une bonne étoile, a été sauvé par son poteau droit (9e ).
Mbappé leur a tout fait

Si le milieu strasbourgeois avait été plus en veine, cela aurait-il changé le cours des événements ? Difficile à dire, tant les Parisiens ont paru sereins et déterminés. Il est vrai aussi qu’avec Kylian Mbappé, tout paraît beaucoup plus facile.

Le phénomène de 22 ans a d’abord transformé le solide Koné en plot pour l’ouverture du score sur sa “spéciale” (0-1, 16e ), soit son 21e but de la saison en championnat, avant de délivrer sa septième passe décisive juste avant la mi-temps au puissant Kean (0-3, 45e ).

Entre-temps, Mbappé a été aux premières loges pour voir Sarabia enfumer Mitrovic et faire regretter un peu plus les absences de Simakan et Djiku, les deux défenseurs qui ont constitué le carré des convalescents en compagnie d’Ajorque dans les tribunes vides (0-2, 27e ).

Devant son banc, Thierry Laurey ne pouvait que constater les dégâts face à la vitesse des Parisiens. « Je pense qu’on a surtout commis de grosses erreurs défensives, regrette l’entraîneur alsacien. On a fait n’importe quoi. On a facilité la tâche des Parisiens et on savait très bien que si on le faisait, on allait être punis. En ce moment, ils sont dans une période de réussite assez importante, avec beaucoup d’efficacité… »

Avec trois buts dans la musette à la pause, le suspense est éventé et le risque de déculottée de plus en plus prégnant. Heureusement, la rencontre prend des allures de séance d’entraînement pour Pochettino. Navas, l’homme aux dix arrêts à l’Allianz Arena, prend déjà sa douche à mi-parcours et cède sa place à l’Espagnol Rico.

Laurey n’insiste pas. Lui aussi a une “finale” à préparer, certes moins prestigieuse qu’un quart retour de Ligue des champions, mais tout aussi importante à l’échelle alsacienne avec le déplacement à Nîmes dimanche prochain. Il procède rapidement aux premiers changements.

Le seul rayon de soleil alsacien dans la grisaille surgit donc du banc. Le jeune Ivoiro-Malien Moïse Sahi-Dion, 19 ans, s’en souviendra longtemps. Pour sa première à la Meinau, après avoir bénéficié d’une minute de jeu à Bordeaux, il lance sa carrière en marquant un but splendide contre le PSG (1-3, 63e )...

Une belle récompense pour le gamin mais une maigre consolation pour le Racing, qui voit encore Paredes sceller le score sur un coup franc provoqué par l’incontournable Mbappé (1-4, 79e ). « Ça, c’est le très haut niveau, conclut Laurey. Si tu veux espérer rivaliser, tu ne dois pas commettre d’erreurs ».

Il faudra s’en souvenir dans les prochaines semaines, à Nîmes ou contre Nantes, dans des matches moins éblouissants mais qui vaudront bien plus cher.
La phrase
Pour battre Paris, il faut que Paris mette un peu du sien. Parce que si cette équipe est sérieuse, rigoureuse, ça devient très difficile. Encore plus quand tu laisses des joueurs de cette qualité seuls dans la surface de réparation. Il y a de fortes chances que ça finisse au fond. C’est ça le regret : avoir commis trop d’erreurs défensives…

De Thierry Laurey, entraîneur du Racing