[20/21] 10ème J: Strasbourg / Marseille - 0/1

[fab]

La verveine c'est parfait pour une bonne nuit

[alphons]

Sur l'action c'est la passe de Liénard pour payet au sol qui me fait enrager

le problème pour moi il rate son tacle et se laisse emporter par l'action....

mais je ne vais pas l'accabler il n'est pas défenseur et sur 100 fois, 99 fois Simakan arrive à dégager le ballon....

[alphons]

La verveine c'est parfait pour une bonne nuit

[Dropsy]

Après sur le fond tu as tort. C'est un missile fuyant sous la barre. Personne peut dire si van der sar ou corminboeuf l'aurait arreté. La comparaison est inappropriée, il n'y a pas de faute de main du gardien.

Sur l'action c'est la passe de Liénard pour payet au sol qui me fait enrager

J’ai beau regarder le but, le tir est plein axe et le gardien est sur ses 2 pieds... mais peut être pas idéalement placé pour le sortir d’une claquette. J’ai toujours dit que Kamara est bon sur sa ligne, là il m’a donné tort.

Après ça ne dédouane pas notre attaque ou plus précisément notre construction de jeu inexistante malgré une domination nette de notre milieu on n’a aucune créativité offensive et oui, je pense que Chahiri apporterait plus en ce moment que thomasson.

Avec Ajorque et aholou le match était probablement différent.

[Matt67]

Chahiri doit démarrer d entrer en association avec Diallo, si Strasbourg doit se sauver , il faut maintenant apporter un nouveau souffle dans le vestiaire.

avec quelle compo stp?

Lala évidemment,
Lala défenseur droit, Simakan à la place Koné.

[fan_racing]

Sur l'action c'est la passe de Liénard pour payet au sol qui me fait enrager

le problème pour moi il rate son tacle et se laisse emporter par l'action....

mais je ne vais pas l'accabler il n'est pas défenseur et sur 100 fois, 99 fois Simakan arrive à dégager le ballon....

Non mais pour le coup, c'est juste un coup de bol monstrueux. Le mec est allongé par terre et fait le centre parfait d'un coup-de-pied en l'air. Ce but qu'on prend c'est juste une loose absolue, et aussi une très belle reprise de Sanson (imparable pour moi). Je ne cherche pas de coupable là-dessus.

[fan_racing]

Chahiri doit démarrer d entrer en association avec Diallo, si Strasbourg doit se sauver , il faut maintenant apporter un nouveau souffle dans le vestiaire.

avec quelle compo stp?

Lala évidemment,
Lala défenseur droit, Simakan à la place Koné.

C'est la même réflexion que je me suis faite au départ. Au final, je suis plus mitigé malgré la défaite.

En fait :

Sur la compo de départ, elle ne me plaisait pas. J'aurais vu Chahiri à gauche et Bellegarde à droite, ou Bellegarde à gauche et Waris à droite, enfin au moins un joueur offensif quoi sur une des deux ailes.
Maintenant, j'avoue qu'elle ne me plaisait pas surtout parce que j'avais peur que Lala et/ou Simakan se loupent sur le côté droit & que le duo Koné-Mitrovic vire de nouveau au fiasco. Force est de reconnaître que ça n'a pas été le cas, j'ai même trouvé Mitrovic excellent (tacles, jeu de tête et relances très ciblées) alors que Koné n'avait pas joué ces derniers temps. Et Lala sur l'aile pour bloquer le losange marseillais, ça a plutôt bien fonctionné. L'ennui c'est qu'il est vraiment devenu mauvais en centres.

C'est toute l'animation offensive qui a (de nouveau) été très défaillante. Bellegarde n'est pas un vrai ailier (surtout à gauche) et Thomasson semble avoir inhalé l'une des 7 boules de cristal.

[Dropsy]

On a un groupe de joueurs plus solide ou a minima aussi bon que la saison passée. Les blessures, la préparation tronquée par le covid et les méformes ne nous aident pas, mais de là à jouer le maintien... j’adore laurey, je persiste à penser que c’est un excellent entraîneur, un des meilleurs au racing depuis 30ans, mais je dois me rendre à l’évidence que soit c’est son message (la hargne, l’esprit conquérant sur le terrain) qui ne passe plus, soit c’est lui qui n’a plus la foi (fin de contrat ?).

Les 2-3 prochaines rencontres seront capitales pour sa survie. S’il veut rester il doit changer son logiciel et oser plus, si les joueurs tiennent à lui ils doivent mettre encore plus d’envie. Statistiquement c’est pas terrible si on est encore reléguable à la fin du cycle aller...

[Kaniber]

L'heure est grave pour un Racing battu par un faible Marseille (0-1)
L'OM n'a pas été meilleur qu'en Ligue des champions mardi, mais cette fois, il n'y avait pas le FC Porto en face. On n'en demandait pas tant. Ce n'était pas une raison non plus pour offrir les trois points sur un plateau. Marseille n'a pas gagné, c'est bien le Racing, de plus délaissé par l'arbitre en toute fin de partie, qui a perdu.
Il fut un temps guère lointain où les Racing-Marseille enflammaient la Meinau. Ce ne pouvait être le cas en ce vendredi soir, les travées ayant été désespérément vidées par ce virus qui hante notre quotidien. Ce n’a pas été le cas car, sur la pelouse non plus, il ne s’est rien passé ou si peu.

Un mouvement Diallo-Thomasson sur la droite, une frappe trop enlevée de l’ex-Messin, deux corners, et puis ce fut tout jusqu'au repos, côté strasbourgeois. En face, ce fut plus sporadique encore. Indigne d’un Européen.
Après la pause, le jeu ne fut pas plus emballant. mais au moins a-t-on frissonné un peu plus. Oh, deux ou trois fois, guère plus non plus. Sur la frappe contrée de Caci qui a échoué sur l'arrête de Mandanda (58e'), suivie du tir cadré de Thomasson (60e').
Dans la foulée, en face, le centre à ras de terre de Sanson n'a pas trouvé preneur (62e'). Quatre minutes de folie, comparées à tout le reste. Folie étant évidemment un bien grand mot.
On se disait qu'il ne pouvait rien se passer jusqu'au bout. Que de la sorte, le Racing glanerait au moins un point. Et bien non, même pas.
Laissant le soin à un Payet entré il a peu, en mauvaise posture, couché dans la surface, de recentrer le ballon tout de même, le Racing a été puni. Au moins, la volée pleine lucarne, imparable, de Morgan Sanson, entré à la pause pour sa part, a-t-elle sortie la partie de sa torpeur (72e'). Un unique éclair.

Le Racing aurait pu égaliser une minute plus tard sur un centre de Thomasson pour Diallo. Il aurait dû. Car derrière, plus rien. Un long tunnel jusqu'au coup de sifflet final. Ou plutôt jusque dans les arrêts de jeu, et cet accrochage d'Amavi sur Zohi dans la surface qui aurait mérité le penalty. A quoi sert le VAR, celui qui devait tout régler, si on ne va pas le consulter?

Le Racing n'a su forcer le destin. Marseille ne méritait pas plus de le faire. Et pourtant.

Voilà qui fait peur pour la suite. On enchaîne avec la trêve internationale. De quoi permettre à Thierry Laurey de retrouver ses hommes une fois remis de la Covid, et de secouer tout ça. Sera-ce suffisant pour retrouver un début de lumière à Montpellier dans deux semaines? Rien n'est moins sûr.

[Kaniber]

la spirale infernale
Le Racing a concédé sa huitième défaite de la saison face à un Olympique de Marseille réaliste en diable (0-1), ce vendredi dans une Meinau vide et glaciale. La situation semble inextricable, la chute sans fin.
Un tir, un but. Merci pour votre accueil, et bon courage : Marseille s’est contenté du service minimum mais a été récompensé au-delà de ses espérances en empochant les trois points à Strasbourg.

À force de « faire de la merde » en Ligue des champions – phrase devenue mantra depuis la déculottée subie à Porto mardi (0-3) – l’OM a visiblement décidé de ne rien faire du tout. En tout cas rien qui pourrait l’exposer, de près ou de loin, à un quelconque danger sur le but de Steve Mandanda.
Totalement inoffensifs, les Phocéens laissent donc venir. Dans une Meinau vide où tournent en boucles les chants des supporters, enregistrés sur une bande-son assez surréaliste, ils ne voient toutefois rien arriver.

Un penalty oublié, frustration accentuée

Le Racing, toujours privé de son coach Thierry Laurey et de sa sentinelle Jean-Eudes Aholou, pas remis du Covid, mais aussi de son meilleur buteur, Ludovic Ajorque, suspendu, n’a pas non plus l’intention de prendre de grands risques.

Les défaites à répétition – sept en neuf journées, triste record dans l’histoire du club en Ligue 1 avant ce match -, les désillusions à foison, les regrets et la frustration, ça doit suffire.

Dans le sillage de Dimitri Liénard et d’Alexander Djiku, associés devant la défense pour gratter haut les ballons et mettre Michael Cuisance et les Marseillais sous pression, les Bleus tentent de construire quelque chose de cohérent.

L’idée est louable, mais elle ne produit pas l’effet escompté. Habib Diallo, seul en pointe dans un système en 4-2-3-1 plutôt sécurisant, n’a aucun ballon à se mettre sous le pied. La faute aux pourvoyeurs - Thomasson dans l’axe, Lala et Bellegarde sur les côtés – qui manquent cruellement de justesse.

Rapidement, on comprend que la soirée va être longue et peut-être pénible. En une mi-temps, il n’y a pas eu une occasion, pas un tir cadré, rien, le néant absolu. Cela laisse le temps de s’intéresser à la marche du monde, de savoir qui de Biden ou de Trump est en tête en Pennsylvanie, de s’inquiéter du taux d’incidence du Covid en hausse dans la région…

Parce que la nature humaine ne peut se contenter de mauvaises nouvelles, on se dit que le fait de rejoindre les vestiaires sans avoir pris de but est quand même un progrès.

C’est déjà nettement mieux que dimanche dernier à Reims ou toutes les fois précédentes - Nice, Monaco, Lille, Lyon -, soit tous ces matches très mal emmanchés à mi-parcours et finalement perdus. En même temps, cela aurait été difficile pour Bingourou Kamara de s’incliner, vu que l’OM n’a pas tiré une seule fois au but.

Pour espérer remonter la pente, le Racing a aussi compris qu’il lui faudrait produire plus dans le second acte, se montrer un peu plus téméraire, tenter des choses quitte à se mettre en péril. Son temps fort se situe autour de l’heure de jeu, quand Caci (58e ) puis Thomasson (60e ) sont proches de faire trembler les filets.

Kuentz : « Il faut rester positif »

Le Racing ne le sait pas encore, mais il a laissé passer sa chance. En face, André Villas-Boas a procédé à ses changements, lançant les habituels titulaires Dimitri Payet, Dario Benedetto et Morgan Sanson. Les trois hommes, dans cet ordre-là, vont toucher le ballon et faire basculer la rencontre du côté du plus fort, le dernier nommé l’expédiant d’une demi-volée « à la Pavard » au fond des filets (72e ).

C’en est fini, des espoirs du Racing, qui pousse de manière désordonnée pour essayer d’arracher au moins le point du nul. Mais au bout de cette soirée glaciale, il ne récoltera qu’une tristesse infinie et énormément de frustration, l’arbitre oubliant un penalty de Jordan Amavi sur Kevin Zohi dans les arrêts de jeu.

« Avec le coach et le staff, on est extrêmement déçu pour les joueurs, qui ont montré de belles valeurs, eu les bonnes attitudes avec une grosse débauche d’énergie, regrette Jean-Marc Kuentz, l’adjoint de Thierry Laurey. Le résultat est très frustrant, parce que j’ai le sentiment que l’on a fait un match plein. Les gars ont été irréprochables. Il faut rester positif. »

Avec six minuscules points au compteur en dix journées, une place de relégable bien dessinée et une montagne de questions, il est quand même difficile de ne pas céder à la sinistrose.