[19/20] 18eme J : Bordeaux / Strasbourg - 0/1

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Kaniber
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Re: [19/20] 18eme J : Bordeaux / Strasbourg - 0/1

Message par Kaniber »

dna a écrit :Le Racing décroche à Bordeaux son deuxième succès à l'extérieur (0-1)
Grâce à un but en début de match de Ludovic Ajorque (11e), le Racing s'est imposé ce dimanche à Bordeaux chez des Girondins qui ont eu la possession du ballon mais n'en ont pas fait grand-chose. C'est le deuxième succès des Strasbourgeois loin de la Meinau en Ligue 1 cette saison.


Venu au Stade Atlantique avec quelques absents (Mohamed Simakan, Jeanricner Bellegarde, Lebo Mothiba), le Racing n'avait pas pour autant l'intention de revenir bredouille de sa virée bordelaise.

Pour contrer le "système de jeu un peu différent et l'animation particulière" pensés par Paulo Sousa, le coach des Girondins, Thierry Laurey a modifié le sien. Après avoir joué sept matches de rang en 4-4-2 avec un milieu en losange, le coach du Racing a opposé un 5-4-1 au fameux 3-4-2-1 de son homologue portugais.

Les Strasbourgeois ont plutôt laissé le ballon aux Girondins en début de partie, mais ils ont su faire mouche sur leur première prise d'initiative. Sur le troisième corner consécutif qu'ils ont obtenu, les Racingmen ont trouvé la faille grâce à un Ludovic Ajorque opportuniste pour inscrire son sixième but cette saison (11e).
Troisième succès consécutif du Racing au stade Atlantique

Et comme quand le grand Réunionnais marque, le Racing gagne, le Stade Atlantique est devenu la deuxième enceinte (en exceptant la Meinau) où les hommes de Thierry Laurey ont gagné cette saison. L'autre succès était au Stade de la Licorne à Amiens, ce qui n'était plus arrivé depuis un moment. A Bordeaux, le Racing a bien plus de réussite depuis son retour en Ligue 1 puisqu'il décroche là son troisième succès consécutif.

Les Bordelais n'ont jamais réussi à vraiment exploiter les nombreux coups de pied arrêtés précis délivrés par Nicolas De Préville. Jimmy Briand a eu la balle de l'égalisation au bout du pied en fin de match mais le deuxième meilleur buteur en activité de la Ligue 1 s'est raté : alors que la cage était grande ouverte, l'attaquant (entré en cours de jeu) a shooté sur Stefan Mitrovic !

Les regrets bordelais font donc les affaires du Racing, qui remonte à la treizième place du classement, à quatre points du cinquième. Les Strasbourgeois boucleront la phase aller du championnat samedi 21 décembre à la Meinau (21h) contre l'AS Saint-Etienne, battu ce dimanche 4-0 sur sa pelouse en clôture de la 18e journée un PSG déjà assuré du titre honorifique de "champion d'automne" et qui ne possède qu'un petit point d'avance sur le Racing.
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Re: [19/20] 18eme J : Bordeaux / Strasbourg - 0/1

Message par Kaniber »

dna a écrit :Benjamin Corgnet (Racing), de l’ombre à la lumière
Pour sa troisième titularisation après Rennes et Lille contre qui le Racing s’était incliné 2-0, Benjamin Corgnet a plus endossé le bleu de chauffe que le costume de meneur de jeu. Mais ce rôle obscur l’a quand même replacé dans la lumière.


D’aucuns l’auront peut-être trouvé un peu effacé. Mais c’est sûrement parce que pour son retour dans le onze de départ près de trois mois après sa dernière titularisation, le 25 septembre à Lille où le Racing avait pris le bouillon (2-0), Benjamin Corgnet a joué sans chercher à surjouer.

« Il fallait être précis techniquement »


La technique de l’ancien Dijonnais et Stéphanois a peu d’équivalents dans l’effectif alsacien. Et on l’a encore constaté ce dimanche à Bordeaux où il s’est évertué à faire dans la simplicité, souvent en une touche, pour donner de la fluidité au jeu.

Sans doute ne faut-il plus lui demander de courir comme un lapin, a fortiori lorsque son faible temps de jeu du dernier trimestre – dix minutes en deux entrées contre Nîmes et Toulouse – a pour inévitable corollaire un manque de rythme.

Mais il ne renâclera jamais à se sacrifier pour la cause collective et l’a démontré ce dimanche en obscurcissant le rayonnement des relanceurs girondins, Otavio et Aït-Benasser, qui n’ont guère brillé.

« Nous, les trois de devant, savions ce que nous avions à faire, notamment moi, décrypte-t-il. Nous savions aussi que nous n’aurions peut-être pas beaucoup de soutien. Il fallait être précis techniquement. C’est peut-être pour ça que le coach m’a placé à ce poste. Nous nous sommes efforcés de ne pas perdre le ballon et de le garder pour ne pas se mettre en difficulté. »

Son apport offensif est donc logiquement resté limité dans une rencontre où le Racing a – c’est lui qui le dit – « eu très peu d’occasions », même si son centre tendu de la droite à la 73e aurait pu permettre à Ajorque, un poil court, d’inscrire un doublé et de mettre fin au suspense.

Mais à 32 ans passés, l’homme aux désormais 181 matches en Ligue 1 a prouvé qu’il pouvait toujours être une solution de repli, dans tous les sens du terme, puisqu’il ne s’est pas dérobé à l’heure de défendre avec acharnement.

« Adrien (Thomasson) et Benjamin (Corgnet) étaient censés apporter de l’aide aux deux minots (Sissoko et Fofana) et l’ont très bien fait, souligne d’ailleurs Thierry Laurey sans dissocier ses deux milieux offensifs. J’ai sorti Benjamin (à la 76e ) et mis un joueur un peu plus défensif (Dimitri Liénard) pour contrer les changements bordelais. »

« Je ne lâche pas »


Son “joker”, celui qu’il a sorti de sa manche pour l’aider à gagner son pari tactique, peut de ce fait éprouver le sentiment du devoir accompli. « Ça fait plaisir de jouer un match quasiment complet et j’espère que ça va continuer. C’est pour ça que je m’entraîne tous les jours. Pour moi, la période est délicate, mais je montre que je suis présent. Gagner quand on s’est donné défensivement en essayant de produire un peu de jeu offensif, c’est toujours plaisant. »

En homme posé et d’expérience, “Ben” Corgnet ne tire néanmoins pas de plans sur la comète et juge inutile de se survendre: « Je n’ai pas non plus à prouver à chaque match. Je connais mes qualités. Je joue moins, mais je suis toujours là. Je ne lâche pas. »
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Re: [19/20] 18eme J : Bordeaux / Strasbourg - 0/1

Message par Kaniber »

dna a écrit :Le Racing comme à la maison
La Gironde lui sourit : pour la troisième année de suite, le Racing est allé s’imposer à Bordeaux. Ce dimanche après-midi, la troupe de Thierry Laurey, pourtant diminuée par les blessures, a administré une leçon tactique à son hôte (0-1) et réalise une excellente opération.


Il fait bon venir à Bordeaux, et ce en toute saison. Que le Racing s’y présente en décembre, comme ce dimanche ou alors en 2017 (3-0), qu’il y débarque au cœur de l’été, comme l’an dernier (2-0), il repart invariablement avec les trois points du succès.

Si la troisième levée a été bien moins spectaculaire que les précédentes, il n’en reste pas moins que les Alsaciens ont plombé l’ambiance de cette “journée de Noël” du club au scapulaire. Sans Simakan, ni Mothiba, ni Bellegarde, tous trois blessés, et avec Caci sur le banc, ils ont joué avec aplomb les pères fouettards dans un stade Atlantique de 42 000 places aux trois-quarts vides mais bien échaudé par l’attitude des dirigeants.

Refoulés dans un angle des tribunes, parce que leur virage sud a été fermé à la suite des derniers incidents contre Nîmes, les plus véhéments d’entre eux, les “Ultramarines”, n’ont eu de cesse d’insulter le président délégué, au son de la lancinante ritournelle « Longuépée, démission ! », avec la subtile variante « Longuépée, tu nous fais ch… »

« On avait pris l’option de verrouiller le match »


Une bien belle ambiance qui a été encore un peu plus alourdie par Ludovic Ajorque, venu conclure du soulier gauche la première occasion de l’après-midi à la suite d’un troisième corner consécutif (11e ).

À chaque fois que le grand Réunionnais a trouvé le chemin des filets cette saison, le Racing s’est imposé. Et sa sixième réalisation ne va pas déroger à la règle, même si le chemin est alors encore bien long.
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Re: [19/20] 18eme J : Bordeaux / Strasbourg - 0/1

Message par Kaniber »

Koné au four, Carole au moulin
Le Racing avait encaissé neuf buts lors de ses trois matches précédents. Ce dimanche, pour son retour à une défense à cinq, il a livré une partition sans fioriture, inspirée par un Lamine Koné inébranlable et un Lionel Carole retrouvé (0-1).
Trois victoires en autant de périlleux périples au Stade Atlantique depuis son retour en Ligue 1, 6 buts marqués, zéro encaissé : un Racing appliqué a poursuivi ce dimanche son sans-faute en Gironde.

SELS 5

Le gardien belge n’a quasiment rien eu à faire, mais l’a bien fait, en repoussant du pied un centre tir de De Préville (15e ), en stoppant pour le fun une tête hors cadre de Koscielny (44e ) ou en se couchant sans trembler sur une autre signée Benito (56e ). C’est la 3e fois à l’extérieur, après Reims (0-0) et Amiens (0-4), qu’il garde sa cage inviolée. Même peu sollicité, il dégage toujours une impression de sûreté.
LALA 5

Il semble en avoir fini avec les tracas psychologiques de son transfert avorté cet été. Sans être brillantissime, le latéral droit a fait le job. C’est lui qui frappe le corner à l’origine du but victorieux. Il a même l’occasion du 2-0 à la 56e , mais se fait contrer par Costil, sorti à toute vapeur. Un but aurait valorisé son match satisfaisant.
KONÉ 7

Le roc ivoirien a brillé par son impact. Impliqué dans l’ouverture du score, il contre opportunément Adli qui, d’un crochet, s’était débarrassé de Fofana dans la surface (19e ), puis rattrape d’un magnifique tacle glissé une mauvaise lecture de trajectoire devant Maja (30e ). Certes pris de vitesse sur la fulgurante accélération d’un Kalu lancé qui aurait pu amener l’égalisation (81e ), il s’est montré intraitable.
MITROVIC 5

De retour dans le onze de départ, le capitaine a surtout cherché à (se) rassurer. Son obstruction sur Maja à la 35e génère, c’est vrai, un coup franc dangereux que De Préville expédie dans les nuages. Mais il se trouve aussi à point nommé pour dégager à la sauve-qui-peut la reprise ratée de Briand alors que l’égalisation guettait (81e ). Un retour correct.
DJIKU 5

Il préfère évoluer en défense centrale – qu’il retrouvait ce dimanche dans une charnière à trois – plutôt que comme sentinelle de l’entrejeu. Mais il faut croire que son dépannage de trois rencontres un cran au-dessus lui a permis d’en acquérir certains réflexes. On l’a ainsi vu sortir pour aller chercher quelques interceptions et relancer habilement. Il a aussi fait ce qu’il fallait pour enrayer les rares offensives girondines, ce qui lui a valu d’être averti à la 49e pour une faute sur De Préville.
CAROLE 7

Le latéral gauche a profité des pépins physiques d’Anthony Caci pour récupérer une place de titulaire. Dans un rôle de piston taillé sur mesure pour ses qualités, il n’a pas cessé de proposer, tout en se montrant serein dans son rôle défensif. Plus discret en 2e période, mais enfin au niveau qui faisait de lui une pièce maîtresse l’an passé.
SISSOKO 5

Depuis des mois, le grand “Ibou” peine à être constant, au point d’avoir un temps perdu une place que l’indisponibilité de Bellegarde lui a en partie rendue. Sa contribution offensive est notamment bien moindre que la saison passée. Son tir contré et sans danger de la 22e l’illustre. Mais à vrai dire, ce n’est pas ce qu’on lui demandait à Bordeaux.
FOFANA 5

Comme son comparse, il a travaillé dans l’ombre pour couper les transmissions adverses. Il s’y est employé avec sérieux et s’en sort avec les félicitations de son coach. « Les deux minots du milieu (Fofana et Sissoko) ont fait la plus grosse partie du boulot », leur a rendu hommage Thierry Laurey.
CORGNET 5

Pour sa 3e titularisation de la saison, il a rempli sa mission, avant d’être remplacé par Dimitri LIÉNARD à la 76e. .
THOMASSON 5

Le chaînon marquant du Racing n’a, comme d’habitude, pas donné sa part aux chiens. Il a orchestré de nombreux mouvements, en a parfois été à la conclusion, comme sur cette tête contrée d’entrée par Benito (9e ). Il n’a cependant pas été aussi rayonnant que ces derniers temps où, c’est vrai, il cassait la baraque. Averti à la 42e pour une faute sur Kamano et relayé par ZOHI à la 84e.
AJORQUE 6

Il ne faut jamais laisser traîner un ballon quand le Réunionnais croise dans les 16m. Les Bordelais l’ont vérifié à leurs dépens sur la première occasion du match. Sur le but – son sixième de la saison –, sa tête avait été contrée, mais l’avant-centre a fait mouche en reprenant du gauche le dégagement de Pablo devant Koné (11e ). Nuno DA COSTA lui a succédé à la 90e +4.
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Re: [19/20] 18eme J : Bordeaux / Strasbourg - 0/1

Message par Tenor »

Phapha a écrit :Ah tiens, tu l'as remarqué aussi.

Je n'ai pas pu voir tout le match, mais pour ce que j'ai vu j'ai trouvé qu'on arrivait assez souvent à les mettre en danger, et pas seulement en contre, même si on s'est procuré peu d'occasions. En tout cas sur ce match le Racing a fait très bonne impression collectivement et la victoire me semble largement méritée.
et moi aussi je l'ai remarqué. il perd le ballon naïvement et marche dans la foulée, j'ai trouvé çà bizarre :roll:
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Re: [19/20] 18eme J : Bordeaux / Strasbourg - 0/1

Message par Kaniber »

dna a écrit :Coaching gagnant pour Thierry Laurey en Gironde
C’est une leçon tactique que Thierry Laurey et ses hommes ont administrée dimanche à Bordeaux (0-1), prouvant que le football est fait d’une matière meuble qui se façonne de manière différente selon les circonstances et au gré des besoins.
Méconnaissable. Voilà l’adjectif qui vient à l’esprit quand il s’agit de comparer le visage des Strasbourgeois vu à Brest en début de mois (5-0) et celui affiché sur la pelouse du stade Atlantique, ce dimanche (0-1).

Prenez Youssouf Fofana et Ibrahima Sissoko. Dans le Finistère, les deux gamins du milieu de terrain – flanqués de Bellegarde, qui avait dû les abandonner à la demi-heure de jeu à la suite d’une blessure – se sont fait “jongler” par Cristian Battocchio, l’attaquant italo-argentin auteur d’un triplé qui avait pris des airs de Hernan Crespo l’espace d’une soirée.

« C’est plus une question de concentration et de rigueur »


À Bordeaux, les deux mêmes joueurs ont placé le très remuant Adli et l’insaisissable De Préville sous l’éteignoir, aucun bon ballon venu de derrière ne pouvant être exploité. La faute au marquage très strict des duettistes strasbourgeois, appliqués comme jamais.

« Ce que l’on craignait en particulier, c’est la création d’espaces dans le dos des milieux, mais je n’ai pas vu beaucoup de Bordelais prendre le ballon, nous le confisquer et partir pour conclure, note Thierry Laurey. Cela veut dire que nous avons été vigilants dans toutes les zones du terrain. »

Au-delà du rendement de Sissoko (22 ans) et Fofana (20 ans), c’est donc toute l’équipe qui a appliqué les consignes à la lettre, dans un système à cinq défenseurs remis au goût du jour.

Cette configuration, devenue la marque de fabrique du Racing depuis la saison dernière, avait été abandonnée à l’issue de la 9e journée et de la défaite à Dijon (1-0), au profit d’un 4-4-2 avec un milieu en losange.

« Si on a changé, c’est que ce n’était pas à la hauteur de ce que l’on voulait en termes de résultat et d’efficacité, a rappelé le technicien alsacien dimanche soir. Mais si on avait commencé la saison comme ça, c’est que l’on avait aussi des raisons objectives de le faire. Certains, qui aiment critiquer sans savoir, ne l’avaient pas compris… »

La nouvelle philosophie avait permis de booster le secteur offensif – six buts inscrits lors des neuf premières journées, 14 lors des huit suivantes – mais avait aussi singulièrement affaibli la défense.

Or Laurey avait pointé du doigt la propension à prendre bien trop de buts ces temps-ci (neuf lors des trois dernières journées).

« On savait que l’on n’avait pas besoin de trop travailler le système, vu qu’on l’avait utilisé très longtemps l’an dernier, justifie-t-il. Le losange nous va bien, mais les garçons ont leurs repères (dans une défense à cinq), ce n’est pas un souci . Après, c’est plus une question de concentration et de rigueur, parce qu’en face, il y a des joueurs de grand talent à qui il ne faut laisser aucune occasion. »

Il n’aura échappé à personne que si l’équilibre a été tenu à Bordeaux, c’est aussi parce que des cadres aux abonnés absents en début de saison sont revenus en pleine lumière. On pense aux deux latéraux, Lala et Carole, si précieux l’an dernier, qui ont su verrouiller leur couloir et apporter le danger de l’autre côté.

Voilà assurément un élément clé de la réussite strasbourgeoise. Car, comme aime à le répéter Laurey, « plus que le système, c’est ce que les joueurs en font qui est important ».

Et le retour en forme des certains éléments agrandit l’éventail des possibles. « Avec un effectif plus complet, tu peux faire des choix bien précis de postes et de systèmes de jeu », abonde-t-il.

« Rien ne nous interdit ponctuellement d’animer l’équipe d’une façon différente »


En faisant déjouer la troupe de Paulo Sousa – double vainqueur de la Ligue des champions comme joueur, s’il vous plaît… – l’entraîneur du Racing a prouvé que ses principes n’étaient pas figés. Au contraire, l’adaptabilité en mode caméléon constitue une force, encore plus quand il manque du monde dans l’équipe (Bellegarde, Mothiba et Simakan étaient blessés, Caci amoindri).

Ce mercredi (21h05) à Nantes, en 8e de finale de la coupe de la Ligue, Thierry Laurey pourrait revenir à son 4-4-2 en relançant des joueurs peu ou pas utilisés : Kamara, Ndour, Da Costa, Prcic ou Zohi. Mais en gardant en tête qu’un schéma peut évoluer en cas de besoin. « Rien ne nous interdit ponctuellement d’animer l’équipe d’une façon différente », confirme-t-il.

Après le tour de force bordelais, qui range définitivement l’escapade brestoise au rayon des accidents de parcours, les Strasbourgeois ont alimenté leur capital confiance. À eux de le faire fructifier à Nantes, et encore samedi pour la venue d’une équipe de Saint-Étienne balayée chez elle par Paris (0-4) et en crise avec ses supporters, histoire de boucler l’année 2019 en beauté.
Verrouillé